Tout d'abord, laissez moi vous souhaiter à tous, lecteurs fidèles ou occasionnels, une excellente année 2011. Rondeurs sensuelles des carrosseries, ronflement puissant des moteurs, plaisir de conduire ou d'admirer... puissent vos sens être comblés et vos rêves mécaniques se réaliser.
Mes pronostics de ralentissement pour cette année 2010 se sont révélés on ne peut plus inexacts puisque j'ai réussi à mettre en ligne quasiment une mise à jour par semaine pendant 45 semaines, bien aidé tout de même par quelques shootings locaux très agréables. J'ai ensuite naturellement levé le pied pour l'arrivée de notre deuxième enfant, en renonçant principalement aux Finalis Mondiali. Il est certain que l'onde de choc se propagera également en 2011 car la maman a beau être courageuse et compréhensive, il y a désormais quatre fois plus de travail (eh oui, c'est exponentiel). Si l'on ajoute à cela la construction de notre future maison, j'avoue que je ne sais pas trop de quoi 2011 sera fait. En tout cas, Arthomobiles sera mis à jour régulièrement, c'est une certitude, et je continuerai à courir après les 599XX. Je peux même affirmer qu'Arthomobiles continuera sous sa forme actuelle jusqu'en 2013 au moins, avec les échéances importantes que sont l'anniversaire des 250 GTO en 2012 (grosse année en perspective) et les 50 ans de Lamborghini l'année suivante.
Pour ce qui est des statistiques, l'installation de Google Analytics me donne un aperçu plus précis des visites de l'année écoulée. Voici un bilan complet pour ceux qui seraient intéressés.
L'audience globale du site s'est stabilisée autour de 29000 visites par mois, avec une pointe à plus de 34000 en octobre, un record. Avec le graphique, le rôle des mises à jour est évident: elles boostent l'audience le jour de la parution et le lendemain, avant un rapide retour à la norme (+/- 750 visites / jour).
Les 438 inscrits à la newsletter, 437 amis Facebook ainsi que la publicité sur le forums (hélas toujours nécessaire) en sont bien sûr responsables. L'absence de nouveauté a des effets immédiats sur l'audience. En décembre, les chiffres ont été tout bonnement déprimants (les plus mauvais de l'année), ce qui démontre la nécessité de maintenir l'intérêt par une actualité régulière. Depuis la création du site, la progression reste régulière mais je pense que çà va se tasser cette année.
Si l'on considère uniquement les trois mois qui suivent la mise en ligne (histoire de lisser l'effet "ancienneté"), le reportage contenant le spyshot de la GTO est en tête et le seul a dépasser les 4000 visites uniques. Quatre reportages passent les 3000 visites: St Moritz, Rallye de Paris, Retromobile et la chasse à la GTO à Maranello. Neuf autres pages dépassent les 2000 visites uniques et par bonheur, aucune des mises à jour de l'année ne réalise un score inférieur à 1000 visites en un trimestre. Au niveau des sujets qui cartonnent: Maranello place 4 reportages sur 6 dans les 20 premières audiences de l'année. Les rallyes de voitures modernes (GT rallye, Rallye de Paris, Germania, St Moritz) se placent 4 fois également et les 5 pages sur les salons sont toutes dans les 20 premiers. Ca a le mérite d'être clair, la majorité des visiteurs semblent rechercher des modèles modernes, les salons automobiles et Maranello. Sous la pression du public, je promets donc de retourner dans ma ville fétiche. Parmi les surprises, la très bonne place du Salon de Genève 2007 en 13ème position alors que le reportage est vraiment très limité. Par contre, il semble très bien référencé par Google. Autre singularité, la très grosse différence entre l'audience du vendredi et du samedi au Mans Classic (1200 visites d'écart) ou le jeudi au Nürburgring, très en deçà des autres jours (1400 visites de moins). Je ne peux que déplorer le manque de succès des shootings: 4 d'entre eux sont aux 4 dernières places des audiences de l'année. L'exercice est pourtant agréable mais il me manque visiblement une petite étincelle. A travailler.
Les visiteurs arrivent sur le site à peu près autant par accès direct que par site référent (40% - 39%) alors que la part des moteurs de recherche a pas mal chuté à 21%. Qui plus est, près de la moitié des mots clés recherchés sont des variantes du terme "Arthomobiles". J'interprète çà comme une augmentation de la popularité du site: c'est bien que les lecteurs n'y arrivent plus totalement par hasard. Ferrarichat et Forum Auto sont des très loin les sites référents les plus pourvoyeurs de visiteurs (7700 et 6600). La France représente 54% des visites, les USA venant en deuxième position avec 6.6%. 150 pays/territoires ont fourni des visiteurs.
Au niveau des revenus, la vente de photos a rapporté 380 euros (les spyshots de la 599 GTO en février), celle de reportages 150 euros. Les publicités Adsense ont généré 206 euros, donc n'hésitez pas à continuer à cliquer sur les bannières des partenaires. Pour l'administration fiscale, je précise que les charges sont très largement supérieures à ces quelques compensations.
En 2010, 49 pages auront été mises en ligne, soit environ 6000 photos, représentant de très nombreux déplacements auxquels j'ai du consacrer la quasi totalité de mes RTT soit 21 jours, 7 nuits dans la voiture et 10500 km parcourus (+ 3 voyages à Paris en train et un en Ferrari). Voilà une synthèse des destinations sous forme de carte.
Chaque année à son point d'orgue, son pic d'émotions. En 2008, les Finali Mondiali au Mugello, avec la fameuse photo de la FXX et Felipe Massa encore sous le coup du dernier virage d'Interlagos. En 2009, l'errance sans supervision dans les allées désertes de l'usine Ferrari pour les Mille Miglia, et 0714TR devant la maison d'Enzo. Cette année, le bruit incroyable des 599XX au cœur de l'Enfer Vert aura été un pur moment de grâce, tout comme les différentes virées en passager. Passons au résumé complet des reportages de l'année qui vient de s'écouler:
Cette année commence sur les chapeaux de roue puisque je retrouve très vite le propriétaire d'un superbe exemplaire de BMW Z3 M pour un shooting en sous sol que nous poursuivrons en plein air grâce à une météo clémente. Il fait tout de même froid mais le sol gelé est plutôt un atout.
Dans la foulée, je rencontre des vendeurs de voitures de prestige de la région qui souhaitent faire des photos pour un calendrier. Le temps s'est beaucoup dégradé donc nous sommes quittes pour une séance de shooting dans la neige. Cinq voitures très différentes passent donc devant mon objectif, pour mon plus grand plaisir.
Le salon Rétromobile a été un peu avancé cette année, au grand désarroi de beaucoup de professionnels car il tombe en plein Cavallino Classic. Un plateau un peu moins fourni cette année mais on peut faire confiance aux fidèles comme Hall&Hall, Lukas Hüni ou Fiskens pour présenter de véritables merveilles et justifier amplement le déplacement.
Toujours dans ce mois de janvier exceptionnellement fourni, j'ai décidé d'expérimenter quelque chose de totalement différent en me rendant sur la base aérienne de Payerne en Suisse pour photographier quelques F18 Hornet. J'ai été surpris par la proximité des avions et enchanté par cette journée très inhabituelle (et très froide).
Le mois de février est plus calme mais se termine en apothéose avec une visite à Maranello afin de voir enfin de plus près cette 458 Italia sur la route. Je tombe également ce qui pourrait être des modèles quasi finalisés de la 599 "GTO" dont les photos ont créé pas mal de buzz sur le net et contribué à un large succès d'audience pour cette mise à jour.
Le deuxième jour du voyage, je suis allé voir du coté des autres constructeurs installés dans la région de Modène: Pagani qui exposait notamment une version spéciale de sa Zonda, la Tricolore, et Lamborghini. Ensuite, retour à Maranello pour profiter un peu de la superbe lumière rasante à la fin de cette journée ensoleillée.
Avant de prendre le chemin du retour en ce troisième jour très pluvieux, j'ai fait ma traditionnelle visite de la Galleria, qui ne proposait rien de très intéressant d'ailleurs, et j'ai monté la garde autour de Fiorano afin d'y surprendre enfin un peu d'action.
Mais l'évènement médiatique majeur de cette fin d'hiver est bien sûr le quatre vingtième salon automobile de Genève. Je m'attarde longuement sur le stand Ferrari, qui propose une 599 Hybride expérimentale très colorée.
Les stands des autres constructeurs ne sont pas en reste, avec là aussi des couleurs éclatantes et des technologies qui allient économies de carburant et performances. Quant aux parkings, ils réservent comme d'habitude quelques belles surprises.
Il est enfin temps de sortir rouler un peu, avec le Rallye de Paris, un évènement au plateau traditionnellement très relevé. Cette année n'a pas failli à la règle même si, faute de passer près de chez moi, j'ai du me contenter d'assister à la journée d'enregistrement des concurrents. Une partie du plateau manquait et l'animation a réellement commencé quand la lumière baissait. Une belle journée tout de même.
J'ai profité de mon dernier voyage à Maranello pour peaufiner une page qui me tenait à cœur depuis un moment: un guide touristique de la ville à l'usage des passionnés. J'espère qu'il sera utile à ceux qui souhaiteraient se rendre dans cette ville pour la première fois.
Ensuite, j'ai enchainé très rapidement deux shootings express. Le premier en profitant des 30 minutes de lumière rasante offerte par le soleil couchant pour immortaliser cette magnifique 355 berlinette.
Et le second, juste avant de partir pour l'évènement suivant, qui a essentiellement consisté à tourner autour de cette Testarossa jaune.
Dans la foulée, je me suis rendu pour la première fois au HTTT pour la manche Le Mans Series des 8 Heures du Castellet. Je suis fan de la Lola Aston Martin Gulf depuis sa présentation et je ne voulais pas louper l'occasion de la voir et de la photographier avant que les évolutions du règlement ACO ne la fasse disparaitre.
Enfin, voici une occasion de découvrir la 458 Italia en action, sur le circuit de Dijon Prénois. C'est au cours du GT Rally Paris - St Tropez que j'ai pu confirmer que la nouvelle Ferrari est extrêmement efficace en piste.
Avec le printemps arrive la saison des gros évènements: le Tour Auto Optic 2000 en fait partie, et en particulier cette année dédiée à la Ferrari 250 GT Châssis Court. Pas moins de 16 de ces merveilles étaient au départ du poussiéreux Jardin des Tuileries.
C'est avec grand plaisir que je retrouve ensuite les concurrents au circuit de Bresse. Grâce à ce plateau exceptionnel, cette édition s'impose comme la plus impressionnante à ce jour en ce qui me concerne. Qui plus est, les conditions étaient idéales pour assurer une couverture de qualité.
Dès le lendemain, départ pour le lac de Côme et le concours d'élégance de la Villa d'Este. Comme l'année dernière, la première journée est pluvieuse. C'est d'autant plus dommage que c'est celle où les photographes sont seuls avec les voitures. La journée est sauvée du naufrage par l'apparition hors programme de quelques raretés.
Samedi, jour du concours, le soleil est au rendez vous, ce qui permet de rattraper le retard de la veille. Une excellente journée, la Villa d'Este attirant toujours autant de modèles exceptionnels.
Dimanche, j'assiste à la mise en place des participants sur les pelouses de la Villa Erba avant de prendre le chemin du retour au moment où le public est admis dans l'enceinte. L'an prochain, l'évènement aura lieu fin mai, ce qui permet d'espérer des conditions météorologiques plus clémentes.
J'enchaine ensuite avec les mythiques Mille Miglia. Je me rends à nouveau à Brescia pour assister aux ultimes vérifications avant le départ de cette épreuve hors du commun.
Cette année, les concurrents sont précédés d'une parade de 130 Ferrari. Le Ferrari Tribute to Mille Miglia. Ce n'est pas moi qui vais me plaindre de cette abondance de cavallinos, même si la majorité des voitures font partie de la gamme actuelle.
Je descends ensuite sur Maranello pour attendre le passage des participants le lendemain. Cette journée est donc consacrée au spotting, et en particulier à la chasse à la toute nouvelle 599 GTO, qui est en pleine démonstration presse.
Le samedi, après une assez longue attente, les voitures du Tribute et des Mille Miglia s'engagent sur le circuit de Fiorano avant de repartir vers Brescia. Je reste jusqu'à la nuit noire dans un froid polaire qui vaudra à toute la famille une grippe carabinée. Bon, çà valait le coup (en tout cas pour moi).
Traditionnel rendez vous familial, la Giornata se déroule au Château d'Arlay, à moins d'une heure de chez moi. Une journée conviviale 100% Italiennes qui peut réserver de très agréables surprises, comme cette année avec une sublime Miura.
La première édition du Germania Rallye n'a pas rassemblé autant de supercars que les organisateurs en espéraient. Néanmoins, les quelques voitures présentes valaient largement le déplacement pour aller les admirer au départ en Forêt Noire. D'autant qu'au retour, je me suis retrouvé en tête à tête avec une 599 GTO dans le showroom de Modena Motors, ma première en statique (de jour en tout cas).
Mi juin, plus de cent Lamborghini s'étaient données rendez vous à St Moritz pour un spectaculaire rassemblement et une petite virée dans les lacets de cols culminants à plus de 2300 mètres. Comme d'habitude, les Alpes offrent un décor enchanteur pour ces merveilles. J'ai amplement profité de ces voitures qu'il reste hélas très rare de voir en action sur les routes, ce qui donne une page contenant plus de 300 photos. Je n'ai pas pu faire moins.
Juste avant Le Mans Classic, je fais un saut de puce rapide jusqu'à Vuillafans pour prendre la température de la course de côte. Outre une spectaculaire Lancia Delta S4, j'ai eu la surprise de croiser une Ferrari 599 GTO tout juste livrée dans la région. Le genre de coup du sort qui vous met sur un nuage pour un bon moment.
Et c'est parti pour LE gros weekend de l'année, sur le grand circuit du Mans. Je consacre cette première journée au Mans Classic pour faire un tour exhaustif des différentes expositions et animations de l'évènement. Et elles sont nombreuses: vente Artcurial, expo Porsche, expo Mercedes, expo Art Cars BMW, Le Mans Heritage Club, espace supercars... puis la piste avec les essais dans une chaleur étouffante, et les tours de circuit du Club Ferrari France.
Le samedi commence traditionnellement par le gigantesque embouteillage sur le parking des clubs, où les merveilles se succèdent. Ensuite, les courses débutent avec le mythique et spectaculaire départ en épi. J'en profite pour aller découvrir les fameux virages d'Indianapolis et d'Arnage.
Le dimanche est plus tranquille, quoique toujours aussi chaud. Je vais jeter un œil dans les Hunaudières avant de reprendre le chemin de la maison, la tête pleine de souvenirs et de vrombissements.
Le weekend suivant, j'ai la chance d'être invité à une sortie en Lotus Esprit. A ce plaisir s'ajoute celui de côtoyer une 599 GTO toute la journée, et de profiter de ses impressionnantes vocalises.
Fin juillet, je reçois une réponse surprise qui m'invite à assister à une session de roulage des 599XX au Nürburgring. C'était mon objectif prioritaire de l'année! Le temps n'est pas terrible mais les voitures sont magnifiques et le son ... sublime !
Le lendemain, même météo mais je suis un peu plus aventureux autour du circuit. Une deuxième journée magique.
J'ai appris la veille que les voitures allaient être transférées sur la mythique Nordschleife pour une demi journée supplémentaire, j'ai donc prolongé mon séjour pour assister à cet évènement hors du commun. Extraordinaire ! Je me suis promis de revenir sur ce circuit exceptionnel pour en faire plus longuement connaissance.
La voiture étant déjà techniquement vendue, je m'empresse de programmer une séance photo avec la Lotus Esprit.
Soucieux de maintenir aussi longtemps que possible un rythme de parution hebdomadaire, j'ai proposé à des propriétaires d'Abarth de faire un shooting. Trois voitures, trois couleurs, et mes premiers pas en prises de vue dynamique. Par contre, je n'ai pas eu le temps de trouver un nouvel environnement.
Ca fait déjà un moment que je sais que le garage Affolter dispose dans son showroom de deux Reventon: un coupé et un roadster. Hélas, quand je trouve un moment de libre, il ne reste que le coupé. Mais bon, on ne va jamais chez Affolter pour rien.
Le lendemain, le Raid Suisse Paris s'arrête à la Saline d'Arc et Senans. De belles anciennes dans un cadre magnifique, que demander de plus? Le plateau est très éclectique, l'ambiance à l'air très détendue. Je tenterai de voir de nouveau ce raid s'il ne tombe pas pendant que je suis en vacances loin de mes bases.
Début septembre, j'ai eu l'immense privilège de rouler sur circuit en passager d'une Challenge Stradale et d'une F430 Challenge. Malgré une météo difficile, l'expérience aura été inoubliable, grâce aux sensations intenses procurées par ces vraies pistardes, et à la générosité de Philippe qui a eu la gentillesse de m'inviter. Le reportage qui en résulte est un peu particulier, pour une raison que je vous laisse découvrir.
Dans la foulée, je me rends en Suisse pour la course de côte historique d'Ollon Villars. Le plateau d'anciennes est remarquable, rehaussé par la participation du Club Ferrari Suisse.
En fin de journée, j'improvise un petit shooting avec la Maserati 4200 d'un fidèle lecteur. Et pour agrémenter la page, quelques photos d'une Maserati MC12 exposée à Villars par le garage Zénith.
Privilège encore, j'ai la chance de monter à Paris en passager de la Ferrari 355 de Fred, afin de participer à une sortie regroupant 20 F355, en l'honneur du dixième anniversaire de la fin de production du modèle. Une journée magique commencée place Vendôme et terminée au Château de Breteuil.
Le nouveau roadster Ferrari, la 599 SA Aperta, fait figure d'invitée surprise sur le stand au cheval cabré au Mondial de l'Automobile de Paris. Produite à 80 exemplaires, tous vendus, l'apparition de la belle sur un salon n'était pas acquise. J'ai également noté sur le stand la présence de deux California dans de nouvelles teintes triple couche, superbes.
Sur les autres stands du Mondial, Lamborghini se voue à la légèreté avec le concept Sesto Elemento dont le poids est annoncé sous la tonne grâce à l'usage de matériaux composites plus ou moins avancés (fibre de carbone, plastique renforcé de fibres de carbone, Forged Composite...). Jaguar présente un étonnant modèle à l'électricité et au gaz tandis que Lotus dévoile les concepts de ses futurs modèles pour les cinq années à venir.
Après un (long) mois de pause, je retrouve la 355 de Fred pour un shooting sur le thème de l'automne. J'inaugure un nouveau spot sur les hauteurs de Besançon et je me lâche sur le post traitement des photos.
Puis, pour pallier à une météo exécrable, je décide d'innover en écrivant le premier article de fond publié sur le site, avec pour sujet la restauration des Ferrari anciennes: faut il restaurer et jusqu'où? L'article a reçu un bon accueil mais les sujets aussi passionnants sont rares.
2010 aura apporté quelques nouveautés, comme les Le Mans Series au HTTT ou la découverte de la boucle nord du Nürburgring (deux circuits inédits pour moi). Néanmoins, je n'ai pas beaucoup progressé sur les gros évènements qu'il me reste à découvrir. Je ne suis toujours pas allé à Goodwood, ni pour le Festival of Speed ni pour le Revival et j'ai fait l'impasse sur Sport et Collection (encore!) et sur le Grand Prix Historique de Monaco (avec regrets). Il est finalement heureux que certains évènements n'aient lieu que tous les deux ans. Pas de Le Mans Classic ou de Grand Prix Historique à Monaco en 2011 mais le retour de la très agréable Gstaad Classic et des Modena Trackdays dont les photos de 2009 m'avaient fait forte impression. J'ai également très envie de retrouver la Nordschleife, à l'occasion d'une course de VLN par exemple. Comme je l'ai dit en préambule, 2011 sera une année délicate pour les voyages au long cours, du fait de mes nouvelles obligations familiales. J'ai lancé comme une semi boutade dans un reportage l'idée d'un triplé de 24 Heures avec Le Mans, Spa et le Nürburgring: je pense que je le ferai mais je doute que ce soit cette année. Wait and See, vous découvrirez tout çà en même temps que moi (ou presque).
Je vous rappelle qu'un calendrier mis à jour régulièrement est disponible ici au format Excel.
Parmi les regrettés disparus de l'année écoulée, saluons la mémoire de Fabrizio Violati (1936 - 2010), propriétaire de la 250 GTO 3851GT durant 45 ans, fondateur du Ferrari Club Italia et du Musée Maranello Rosso de San Marin, une nouvelle figure majeure qui s'éteint. Yvan Lebon (1968 - 2010), pilote en FFSA et d'une F430 GT au 24 Heures du Mans 2009. Jean Jacques Strub (1948 - 2010), disparu au volant de sa Bugatti 35 sur l’anneau du Rhin, où il essayait son auto en vue du grand prix de Monaco historique. Loris Kessel (1950 - 2010), brièvement pilote de Formule 1 et fondateur de Kessel Racing, écurie de GT3 et de F430 Challenge. Lionel Regal (1975-2010), quintuple champion de France de la Montagne. Uwe Gemballa (1959 - 2010), embellisseur de Porsche et massacreur de Ferrari. Nicolas Zapata, champion 2009 du Shell Historic Challenge sur Ferrari 625 TR. Tom Walkinshaw (1946 - 2010), artisan des victoires de Jaguar au Mans en 1988 et 1990. Et Jacques Swaters (1926 - 2010), le fondateur de l'Ecurie Francorchamps et l'un des derniers gardiens du Temple Ferrari. La liste est toujours trop longue mais cette année aura été particulièrement cruelle.
Et encore une fois le mot de la fin pour mon épouse, qui comprend mes besoins d'évasion et supporte mes absences répétées: tous mes remerciements et tout mon amour!
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