Carambolage de l'actualité ce weekend. J'avais prévu de faire un tour rapide aux Six Heures de Dijon mais Fred m'a proposé un bien meilleur plan. Avant d'y venir, je saute sur l'occasion de présenter et de promouvoir l'excellent blog de Franck Le Glasse, Racing Drivers. Franck fait partie de ces grands passionnés de la marque aux moyens modestes qui font des sacrifices pour vivre leur rêve au quotidien. Souvent ces personnes aiment discuter et partager leur passion avec d'autres amateurs. Franck est allé plus loin en créant Racing Drivers, qui est selon moi un des meilleurs blogs du net sur Ferrari. Les amateurs y trouveront des informations sur les principaux rassemblements Français ainsi que de nombreuses infos sur Maranello, et les (futurs) propriétaires seront intéressés par l'aspect plus pragmatique des conseils d'achat, d'entretien mécanique ou de nettoyage. Une bible pour ceux qui veulent se lancer dans l'aventure Ferrari. Franck est très amoureux de sa 355 et il a décidé de marquer le dixième anniversaire de l'arrêt de la production de ce modèle en organisant un petit rassemblement en région parisienne. Lui et David, qui tient le blog Mechanicsinmotion, se sont donc défoncés pour établir et reconnaitre un parcours attractif. Fred a eu l'extrême gentillesse de me donner l'exclusivité sur le très convoité siège passager, et j'ai donné mon accord dès le feu vert de mon épouse.
La sortie démarrera Place Vendôme dimanche matin. Vingt voitures sont prévues, limite au delà de laquelle une déclaration en préfecture et une assurance doivent être prévues. Le but n'est pas de concurrencer le KBRossocorsaDay mais de faire une sortie très conviviale autour de la 355, ce qui impose naturellement un nombre de participants limité. N'importe qui attendrait cette date avec une grand impatience, et vous imaginez bien que c'est mon cas. A un détail près. La semaine précédant Ollon Villars, j'avais eu de la fièvre et de violents maux de tête, et la journée Suisse avait été en demi teinte au niveau santé, ce qui avait motivé mon retour prématuré au bout d'un jour au lieu des deux prévus. Une aggravation des douleurs m'a conduit chez le médecin vendredi (hier donc), qui a diagnostiqué une infection urinaire. La tuile avant la sortie de weekend puis le Mondial de l'Auto dans la foulée. A l'heure où j'écris ces lignes, à trois heures du départ, les médicaments tiennent la douleur à distance donc tout devrait bien se passer. Je suis sûr que le chant du V8 est un excellent remède à tous les maux.
Le départ est fixé à 15h00 pour arriver chez David qui nous accueille gentiment en fin d'après midi. Une heure avant, il tombe des cordes mais çà se calme. Premier contact avec la nouvelle belle de Fred quand il la sort de son garage. Dans le parking souterrain, le bruit du ralenti est infernal, les murs tremblent. Le coffre avant est assez grand pour accueillir le trépied (qui sait?), le gros sac photo, et nos petits sacs perso. Largement de quoi partir en weekend tranquille. Nous partons sans tarder pour ma première expérience au long cours en Ferrari. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre mais le début de trajet en ville est assez intimidant: le bruit du V8 est vraiment très envahissant. Je suis rassuré en arrivant sur l'autoroute: dès qu'on passe les 3000 tours, le niveau sonore, et surtout la résonnance, diminuent. Un peu l'inverse des Ferrari modernes qui ne font pas de bruit à bas régime, normes obligent, avant d'ouvrir les valves et de se déchainer à l'accélération.
La remarque suivante va sûrement me faire passer pour un idiot mais je partage mon expérience jusqu'au bout puisque c'est le principe même du site. J'ai toujours imaginé en entendant parler du mythique cliquetis des boites mécaniques Ferrari qu'il s'agissait d'une caractéristique de la tringlerie. La réponse est beaucoup plus simple, puisqu'il s'agit uniquement de l'entrechoquement métal sur métal de la tige dans la grille. C'est évident quand on le voit mais c'est mon premier contact avec une boite manuelle en fonctionnement. Autre surprise, le tableau de bord est vraiment très éloigné, sensation renforcée par la forte inclinaison du pare-brise.
Fred profite des occasions de relance pour faire chanter la mécanique. L'échappement Quicksilver dont est équipé sa F355 monte dans les aigus de façon très convaincante. Les 380 chevaux donnent une poussée franche et progressive mais on n'est pas véritablement collé au siège. On est loin de la violence de la Lotus Esprit V8 bi turbo par exemple. Fred me rapporte qu'on lui a raconté que de nombreux gros collectionneurs de supercars achetaient aujourd'hui des 328 ou des 355 pour une conduite plaisir plus raisonnable tout en gardant des sensations. Par exemple, la 355 met un peu moins de 12 secondes pour monter à 160 km/h, 19 secondes pour passer les 200. La 458 Italia fait la même chose en 7 et 10.4 secondes. Les sensations sont plus fortes mais on en profite moins longtemps. Bref, c'est une question de goûts. Pour ma part, j'avoue que profiter des envolées du V8 pendant plus longtemps est un vrai plaisir.
Evidemment, la voiture attire toujours l'attention. Un arrêt sur une aire d'autoroute provoque forcément la curiosité et les questions classiques (à combien elle monte...). Mieux vaut rouler. Nous arrivons chez David vers 19h30, aux portes de la Vallée de la Chevreuse, après avoir traversé quelques épisodes pluvieux. Les deux 355 se regardent, échange de petits trucs, la passion transpire. Le voyage a été confortable, pas de mal de tête. Le bas ventre commence juste à tirer un peu au retour du restaurant, à pied. Dix heures et demie au lit!
Dimanche, le grand jour. Nous embarquons dans les voitures à 7h30. Le ciel à l'air dégagé même si la météo annonce des averses l'après midi.
Arrêt rapide pour récupérer des croissants pour tout le monde et c'est parti. Vitres baissées et chauffage à fond, c'est la bonne philosophie! Qui plus est, la voiture n'a aucun mal a produire de la chaleur.
Un superbe lever de soleil nous accompagne, nous profitons de la magnifique croupe de la voiture de David: le moment est magique!
Arrêt ravitaillement, Fred peste contre l'impossibilité de trouver du 95 sans additif E10. Ce sera donc du 98.
L'arrivée sur Paris se fait dans une fluidité exemplaire: les quais de Seine avec la Tour Eiffel: sublime! Et ce n'est que le début.
Place de la Concorde, deux autres 355 se sont glissées dans notre sillage. Et quatre supplémentaires sont déjà au rendez vous Place Vendôme.
Les arrivées se succèdent rapidement et une file impressionnante se forme, toute rouge.
Même les voituriers du Ritz sont impressionnés, ce qui n'est pas peu dire.
Le cadre est exceptionnel, même si le soleil n'est pas encore passé par dessus les immeubles.
Les spiders arrivent, avec un car en fond, argh! Décapoté, bravo parce que franchement il fait plus que frais!
suivis d'un peu de couleur.
Une 360 est venue en curieuse assister au départ.
C'est au tour de Karim, l'organisateur des KBRossocorsa days, d'arriver dans son étourdissante 458 Italia. Pour quelqu'un qui rassemble 150 Ferrari place de la Concorde, son regard en dit long sur le spectacle qui s'offre à lui.
Toit noir et jantes titanes, j'ai trouvé cette combinaison vraiment spectaculaire.
Au point de délaisser les stars de la journée pour quelques minutes.
La 458 descend ensuite au parking, Karim continuant l'aventure en copilote de Franck.
Il est temps de se mettre en route. Concorde.
Puis les Champs Elysées avec quatre Ferrari de front.
Ce genre de remontée sur l'avenue déserte, c'est des souvenirs pour la vie.
Nous sommes immortalisés aussi. Pas facile de faire des photos par la symbolique vitre arrière de la 355, comme je vais bientôt le découvrir.
Porte Maillot, nous faisons halte vers un sympathique comité d'accueil pour regrouper un peu tout le monde.
Mais la traversée du Bois de Boulogne va semer le chaos dans la procession, avec de nombreuses rues barrées pour une course à pied.
Le convoi se disloque, Fred parvient à rester avec un petit groupe qui à l'air de savoir où il va.
La Spider est équipée d'un Capristo absolument démoniaque: elle hurle pendant la traversée de Neuilly.
Nous prenons ensuite un morceau de 4 voies avant d'attaquer la rase campagne: c'est avec soulagement que nous laissons la ville derrière nous.
Un premier stop est observé sur le parking de l'aérodrome de Toussus le Noble, pour reformer le convoi. C'est le moment de sortir les croissants tandis que Franck paie de sa personne pour retrouver les égarés.
Sièges Racing en carbone, apparemment le fantasme absolu des propriétaires de 355.
Bon, en voyant le road book j'avais espéré qu'il soit possible de garer les voitures près d'un hangar ou d'un avion pour faire de belles images. Ce n'est pas le cas, tant pis, j'ai une bonne une idée des contraintes imposées pour obtenir ce genre d'autorisation.
L'étape suivante est au Château de Rambouillet, à une quarantaine de kilomètres. Le parcours, très prisé des cyclistes, est boisé et sinueux.
La 355 est vraiment très large, elle occupe presque la totalité des voies de circulation les plus étroites. Le même cliché dans un mois avec les couleurs d'automne, ce sera sublime!
Une pause pour reformer la file. Comme nous sommes en tête de convoi, j'essaie de mettre à profit nos arrêts pour descendre rapidement de la voiture et immortaliser le long serpent de 355.
La vue arrière est absolument incroyable. Que du bonheur. Mais attention, risque de torticolis.
Les réactions des gens sont très positives, de nombreuses personnes lèvent le pouce à notre passage. Nous sommes en deuxième position de la file, je n'ose imaginer leur réaction au passage de la vingtième voiture. La mâchoire a du descendre un bon coup.
Nous voici dans les rues de Rambouillet
puis dans le parc du Château (que nous n'apercevrons que de loin mais qui s'en préoccupe?).
Les voitures s'alignent, le lieu est propice aux échanges. L'avantage d'un rassemblement aussi spécifique est que les discussions entre propriétaires sont vraiment axées sur leur véhicule, ce qui permet d'être beaucoup plus pragmatique.
La Ferrari 355 a été produite entre 1994 et 1999. Elle vient s'insérer dans la gamme des berlinettes V8 à moteur central entre la 348 et la 360 Modena. Par rapport à sa devancière, la 355 dispose d'un moteur de 3.5 litres (au lieu de 3.4 litres) mais surtout de cinq soupapes par cylindre, ce qui permet à la puissance de bondir de 300 à 380 chevaux. La voiture aurait du se nommer 358 mais Ferrari tenait à souligner l'évolution du nombre de soupapes. Dessinée par Pininfarina, la voiture a été lancée en coupé (berlinetta) et en targa (GTS), avant d'être déclinée dès 1995 en spider. En cinq ans, la 355 aura été produite a 11273 exemplaires. Résolument moderne, la 355 a inauguré dès 1997 la boite F1 (en option), boite séquentielle à commande au volant qui a aujourd'hui poussé la célèbre grille chromée au rang des antiquités. Pour en finir avec la nomenclature, la voiture se nommait au départ F355 mais au moment de la mise à disposition de la boite séquentielle, le F fut abandonné pour éviter un disgracieux F355 F1. Au niveau chiffres, 4871 F355 berlinetta furent produites: 3829 en boite manuelle 6 vitesses et 1042 en boite F1. Presque autant de 355 Spider sont sorties des ateliers: 3717 dont 2664 avec levier de vitesse et 1053 avec commandes au volant. La GTS fut la dernière Ferrari Targa, produite à 2577 exemplaires: 2048 manuelles et seulement 529 en F1.
Bien sûr, un kit Challenge a également été proposé, imposant de nombreuses modifications (embrayage, échappement, arceau, sièges et harnais aileron carbone, freins, suspension... et la célèbre grille Challenge). 108 exemplaires ont été fabriqués. Enfin en 1999, pour le chant du cygne, une édition spéciale de Spider appelée "Serie Fiorano", un peu plus performante, fut produite à 104 exemplaires, majoritairement pour les Etats Unis. Pour tout dire, j'ignorais tout de cette dernière.
Pour chaque modèle, certains détails ne peuvent être connus que des plus connaisseurs. Ainsi, en 1996, Ferrari a apporté quelques modifications au système de gestion électronique du moteur: la version 2.7 de la gestion Motronic a été remplacée par la version 5.2 pour répondre à de nouvelles normes anti-pollution et à des règles américaines (prise de diagnostic obligatoire). En même temps, l'airbag fait son apparition sur le modèle, entrainant l'apparition d'un volant moins fin, ce qui permet de différencier les deux versions. Sinon, il faut regarder les tuyaux de raccordement des boites à air dans le compartiment moteur: deux tuyaux caractérisent une M2.7, un seul tuyau et c'est une M5.2.
La Motronic 2.7 considérée plus performante et plus fiable, et un peu plus sonore également. Fred, qui a eu les deux versions en main cette année, me confirme que la 5.2 semble avoir un tout petit peu moins de punch. D'un autre coté, consommation et pollution sont moindres.
Puis il est temps de reprendre la route pour une trentaine de kilomètres jusqu'au restaurant.
Coucou Alex!
Les quelques villages que nous traversons rappellent cette infernale mode des ralentisseurs, dont certains sont véritablement des obstacles.
Le convoi se reforme en rase campagne. Le ciel est désormais très chargé mais les nuages retiennent leur cargaison liquide (plus efficacement que moi je dois dire).
Le restaurant a réservé une partie de son parking aux Ferrari.
Celles ci sont punies, pas assez rouges.
L'endroit bénéficie d'une terrasse en hauteur, idéale pour les photos.
Quand tout le monde part se mettre à table, c'est le moment privilégié pour rester seul avec les voitures.
Fred est obligé de venir me chercher pour que je finisse par me mettre à table.
Je ressors avant le dessert en apercevant un rayon de soleil mais il est vraiment très fugitif.
Le service est rapide et la nourriture impeccable. Les organisateurs ont décidé de ne faire servir que de l'eau à table, une très bonne initiative qui assurera la sécurité de chacun.
Au moment de repartir, alors que les discussions se poursuivent, je commence à faiblir un peu. Je me réfugie dans la voiture pour souffler un coup. Et prendre quelques photos bien sûr.
La fameuse grille tant regrettée par certains. Pour ma part, je ne vois pas l'intérêt de ce genre de boite pour des monstres de performance comme la Scuderia ou la 458 Italia. Même avec toute la dextérité du conducteur, les temps de passage sont incomparables.
Une photo illisible mais ô combien importante: nous ne sommes passés que dans un seul tunnel mais il était long et bon. De quoi bien profiter du hurlement rageur des échappements. Wouhoouu!!
Nous arrivons maintenant au Château de Breteuil, ultime étape de notre périple. David et Franck ont prévu une disposition précise pour mettre les voitures en valeur.
Le Château est bien sûr ouvert au public mais il a tout de même été possible de faire des photos sans personne dessus (ou presque).
Pas de soleil, dommage. Mais pas de pluie non plus comme annoncé. Il faut savoir ce contenter des petites grâces.
Je fais quelques focus quand les voitures sont seules.
Bien sûr, certaines positions son plus photogéniques,
au point parfois de finir par un mitraillage en règle.
Evidemment, l'intérêt réside tout de même dans l'accumulation des voitures.
C'est aussi le moment ou jamais de faire une photo de groupe, avant que les premiers ne commencent à prendre le chemin du retour.
Les organisateurs ont prévu une présentation de sa voiture par chaque propriétaire. L'ami Fouinnasse captive son auditoire.
Tandis que les passagères commencent à trouver le temps long.
Pour ma part, je ressens quelques douleurs qui me poussent à me poser tranquillement sur un muret.
Les premiers départs ont lieu.
Vers 16h45, il est temps pour nous aussi de prendre le chemin du retour. Nous nous engageons derrière une Mustang.
De la Francilienne jusqu'à l'A6, la circulation reste fluide, en tout cas dans notre sens. Nous croisons une SLS noire, peut être celle qui a été vue dans le paddock des Six Heures de Dijon. Puis à l'occasion d'un embouteillage, je repère la silhouette d'une Countach bleue sur la bande d'arrêt d'urgence opposée, portes et capot moteur levés. Sans doute une vraie dans ce cas. De notre coté, çà roule sans soucis. Au point même que le Coyote démontre sa grande efficacité à plusieurs reprises. Pour moi qui peine un peu à retrouver l'intégralité des points de mon permis, l'abonnement de douze euros par mois mérite réflexion. Nous roulons même un moment en compagnie d'une très belle Modena jaune. Ca change.
Je suis surpris de la rapidité avec laquelle la voiture ralentit après que Fred ait relâché l'accélérateur (dans des grondements d'échappements très satisfaisants). Après une accélération à 150 pour effectuer un dépassement, la voiture redescend à 130 en un rien de temps. A tel point que je me demande même à un moment sur quel rapport on roule (mais j'étais fatigué). Le bruit du moteur reste puissant et omniprésent mais son bourdonnement régulier n'est pas gênant. D'ailleurs quand nous arrivons à destination un peu après 20h00, je me sens plus reposé qu'en partant. C'est bien ce que je pensais: en Ferrari, on oublie tout le reste. Une dernière anecdote sur le trajet. Après le rond point en sortant de l'autoroute, nous sommes interpelés par un copain de Fred, en AM V8, une voiture que je ne croise jamais. A croire que les sportives attirent les sportives.
C'est ainsi que s'achèvent ces deux jours passionnants, et qui méritent bien quelques remerciements. A mon épouse pour avoir une nouvelle fois accepté de me laisser partir; elle sait à quel point ça m'a fait plaisir. A Fred alias Fouinnasse pour m'avoir emmené avec lui et expliqué en détail les secrets de la 355. J'espère avoir été de bonne compagnie. Bien sûr à Franck et à David pour leur organisation sans faille: tout est allé comme sur des roulettes et c'était parfait. A David encore pour nous avoir offert le gite. Tout en une journée aurait été un peu beaucoup. Enfin, un grand merci à tous les propriétaires présents qui étaient d'authentiques passionnés, sympathiques et abordables. Voilà, on se croirait à la cérémonie des Césars mais c'est sincère et nécessaire.
Franchement, l'idée du rassemblement mono-modèle était excellente. Visuellement, c'est incroyable et je pense que chacun a été content de pouvoir discuter de son modèle et pas d'un autre. Pour moi, cette première longue immersion en Ferrari aura été une très belle expérience. La remontée des Champs avec les autres voitures autour: exceptionnel, je ne pensais pas vivre çà un jour. Enfin, j'ai été agréablement surpris par les réactions au bord de la route: aucune agressivité mais des gens contents de voir des Ferrari et de nombreux gestes d'encouragements. Contrairement à ce que voudrait nous faire croire une minorité tapageuse, la France n'est pas autophobe, loin de là! Nous avons aussi tordu le cou à une idée préconçue: les Ferrari sont fiables! Fred a fait 4000 bornes avec la sienne en deux mois, dont deux voyages à Paris, et pas un problème. Idem pour Alex qui a fait le même trajet que nous ce weekend.
La "mauvaise nouvelle" pour terminer: Je serai jeudi à Paris pour le Mondial de Paris mais le reportage aura préséance dans l'ordre de publication pour coller à l'actualité donc ceci est le dernier gros reportage que je publie pour 2010. Je vais maintenant essayer de me rétablir et de me reposer en prévision de la naissance de la petite fin novembre. Je ferai un peu de local si j'en ai l'occasion mais pour l'instant, rien de prévu à part la visite des collections de deux fondus de la miniature.
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