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Dimanche matin, troisième et dernier jour du concours. Le dimanche est toujours très rapide. Contrairement à la Villa d'Este, la Villa Erba est ouverte au grand public. Et les italiens passionnés de belles carrosseries sont nombreux. Très. A dix heures, les pelouses seront envahies. Une nouvelle fois, le réveil sonne donc à 5h45. Dur après la longue journée d'hier. Nous nous garons dans une rue transversale, qui devrait nous permettre d'éviter une nouvelle amende. A 6h45, nous nous présentons devant les grilles. Ca passe, ouf. C'est toujours le moment délicat. Nous nous dirigeons vers la Villa. L'escalier où ont habituellement lieu les shootings porte encore les stigmates de la soirée d'hier. Tout à coup, alors que nous attendons les premières voitures, un représentant de l'organisation arrive et nous annonce qu'il doit nous raccompagner à l'entrée, et que nous ne pourrons entrer qu'à partir de 09h30. Discussion, négociation, rien à faire.  Nous voilà à la porte, avec les pros. Une discussion animée se poursuit. La responsable média arrive et annonce qu'il est possible d'entrer, pour le titulaires d'un badge à liseré orange. On est tous verts, seuls les photographes officiels sont en orange.

Je me suis toujours demandé si ça vaudrait le coup d'assister au transfert dans les rues de la ville mais je n'aurais jamais imaginé y être contraint. Depuis 2009, j'ai connu la disparition de la valisette, du livre rouge récapitulant les participants, de la petite médaille souvenir, des bons repas, des sandwichs en salle de presse le samedi... que des éléments de confort sans importance mais être empêché d'entrer pour profiter des deux heures avant l'arrivée du public, c'est une vraie révolution. La pire en fait. Je ne doute pas que les pros qui disposent d'un bon réseau se glisseront dans la voiture d'un concurrent pour forcer l'entrée mais pour nous, c'est foutu. Nous revenons à la rue étroite en circulation alternée qui sépare Este de Erba. Il va falloir faire avec. Voici d'abord la Bentley Blower

       

Suivie de la 365 California

       

L'Osca Vignale

       

La châssis court!

       

Suivie de la DB4 Zagato.

       

Ensuite, c'est la Miura qui se présente.

On dirait que ça s'enchaine mais en fait pas du tout. Des feux tricolores assurent l'alternance des passages dans la rue et il se passe parfois plusieurs séquences avant de voir arriver une participante. Voilà la California.

       

Puis la Salmson, accompagnée d'une voiture typiquement italienne.

       

La Daytona ébranle la rue et achève de réveiller ceux qui voudraient profiter de ce dimanche matin pour rester au lit. Debout les morts!

       

Je laisse encore passer la Fiat 1100

puis je change de place, et d'objectif.

       

       

La Lamborghini 350 GT arrive.

       

Argh, j'ai loupé la 8V!! Et l'Astra.

       

La Lancia

       

Puis des voitures officielles.

       

La Ghia

On poursuit avec quelques vieilles Rolls et Bentley

       

La petite et la grosse.

       

Les Ferrari

       

suivies de la Voisin et de la Tatra

       

Le temps passe et la circulation s'intensifie. Il devient rare que les voitures arrivent seules, après avoir été retenues au feu rouge à l'entrée de la rue. C'est ainsi que le passage de Trezor est un peu moins mémorable qu'il aurai pu être. Bien qu'immatriculée, sa concurrente dans les concept cars semble avoir fait le transfert en camion. Ce n'est donc que justice que Renault finisse premier sur deux.

       

Il commence à y avoir beaucoup de photographes aussi.

       

       

Alors que d'habitude le dimanche matin est une course de vitesse, là on est à la limite de l'endormissement. Heureusement qu'il y a quelques rugissements de temps en temps.

       

       

       

Voilà les allemandes,

       

       

Pas mal de clubs semblent avoir fait le déplacement: Mercedes et Porsche notamment.

       

       

La Nibbio achève de réveiller les plus endormis. Ratatatata!!!

       

Je termine avec deux images un peu arty (c'est toujours ce qu'on dit des photos ratées, récupérées à coup de filtres bizarres sous Photoshop) et ça va être l'heure d'y aller.

       

       

On approche de 9h30 et je rejoins l'entrée. La foule qui fait déjà la queue est impressionnante. J'ai au moins le privilège de court-circuiter tout le monde et d'entrer directement. Je pense qu'il me reste une petite demi-heure tranquille.

Je reprends en vitesse certaines des voitures les plus marquantes, à mes yeux.

       

       

       

       

La classe des voitures de record était vraiment une excellente idée. Puis je suggérer des classes Indianapolis et Carrera Panamericana pour l'avenir (et Trans Am, oh oui)?

       

       

Je connais les bons angles mais je n'ai pas le temps de les exploiter à fond.

       

       

J'aurai à peine vu l'Aurelia, au final.

       

Bon, il faut quand même que je m'occupe des Ferrari 250!

       

       

Et je termine par deux Maserati.

       

Rapidement la foule devient compacte. C'est terminé pour les photos claires. Je resterais bien pour quelques photos d'ambiance, vous savez les trucs que je n'arrive jamais à faire, mais on a cinq heures de route et Vincent encore presque quatre après donc il ne faut pas trop trainer. Nous prenons quand même le temps de petit déjeuner dans le press lounge, qui est accueillant,, il faut le dire. Puis nous prenons le chemin du retour. Hélas nous passons près de 90 minutes à l'arrêt devant le Gothard, annihilant nos efforts pour un retour à une heure raisonnable.

Voilà, cette belle édition de la Villa d'Este se termine sur une note très frustrante après ce dimanche tronqué. Je le dis souvent, c'est Erba qui est pour moi l'endroit le plus photogénique donc c'est cruel d'en être ainsi privé. Espérons que la situation pourra se rétablir l'année prochaine. Il ne me reste qu'à vous présenter la vente RM dans le prochain reportage.

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