La préparation de cette sixième Villa d'Este consécutive peut être résumée en un seul mot: scrutation. Scrutation de la liste des engagés d'abord, qui n'aura été publiée qu'exactement une semaine avant le début de l'évènement. Une liste qui a déjà permis de dégager quelques voitures très intéressantes. Des Maserati, c'est la moindre des choses, mais aussi des Ferrari puisque pas moins de dix d'entre elles sont engagées. Et franchement, si la Tour de France et la 250 GTO sont celles que la rumeur prétend, elles feront à elles seules mon weekend. Scrutation de la météo également. Plus pour la tendance qu'autre chose car le Lac de Come, engoncé entre des montagnes, bénéficie souvent d'un microclimat. Mais pas forcément dans le bon sens du terme car il me semble bien que quatre des cinq dernières éditions ont été arrosées au moins un jour sur les trois. Et les prévisions pour cette année n'incitent guère à l'optimisme.
En me référant au reportage de l'an
dernier, je mets le réveil à 3h45 et je suis sur la route à 4 heures. Lors d'un
reportage récent, j'ai fait part d'une certaine lassitude, évoquant pour la
première fois une hypothétique fin à Arthomobiles. Une phrase qui m'a valu de
nombreux messages d'encouragements dont je remercie tout le monde. Je ne suis
nullement las de voir et photographier toutes ces merveilles, seulement des
démarches et des kilomètres à faire. Concernant les accréditations, j'ai reçu
une avalanche de réponses positives dans la semaine écoulée donc tout semble
résolu pour clôturer le semestre. Reste la route. En partant à 04h00 pour 450
kilomètres, un déplacement loin d'être insurmontable, j'ai tout de même dû
m'arrêter deux fois pour faire une courte sieste. Conduire dans un état
permanent de fatigue est assez stressant, même si j'essaie toujours de m'arrêter
avant que ça ne devienne dangereux. Bien que je sois privilégié en terme de RTT,
je ne peux pas partir la veille, et j'aime toujours arriver tôt le matin pour
assister au réveil de l'évènement. C'est un vrai problème, qui va se reposer
pour le trajet au Vigeant qui est bien plus long. Bref, je démarre le voyage
sous la pluie, qui ne cesse de s'intensifier au fur et à mesure de ma
progression, même quand je débouche du tunnel du Gothard. Miraculeusement, à 50
kilomètres de l'arrivée, le ciel se débouche un peu et la route devient sèche.
Il est un peu plus de 9h30 quand la navette me dépose devant les grilles de la
fameuse Villa d'Este. Il y a déjà pas mal de monde à l'affut: Etienne, Raphaël,
Kevin, Romain, Ludovic, pour ne citer que ceux que je rencontre dans les
premières minutes. On dirait bien que je suis en retard.
Pour l'instant, nous végétons dans l'allée d'accès principale où se trouvent
plusieurs camions en attente de déchargement. La première photo de cette édition
est consacrée à une Rolls Royce Wraith. Après la BMW série 7 qui sert de navette
au tout venant, la Rolls est la seconde voiture la plus représentée ici,
puisqu'elle fait office de navette VIP. Il n'est pas rare d'en voir une douzaine
garée derrière l'hôtel.
Première concurrente, cette Ferrari 500 TRC qui devrait aller se cacher
rapidement dans le parking, si j'en juge par le ciel qui devient de plus en plus
menaçant.
Elle est suivie de cette Maserati A6G/54
puis de cette Ferrari 195 Inter Ghia.
Puisque ce modèle vert ne vient pas à moi, c'est moi qui me déplace. Il s'agit
d'une Maserati très spéciale.
Il fait vraiment très sombre et les premières gouttes commencent à tomber.
Voici ensuite une 250 châssis court carrossée par Bertone. Je ne m'attarde pas
sur les historiques des voitures engagées sur cette page, je les détaillerai
toutes dans le prochain reportage, à l'occasion de la parade.
Tout à coup, au passage de cette BMW 507, la pluie s'intensifie. Il est temps de
sortir le poncho. Si tout ce qui m'est tombé dessus pendant le voyage arrive
ici, on est mal barrés.
BMW a vraiment mis les petits plats dans les grands: les nouvelles i3 et i8 sont
évidemment de sortie, plusieurs M5 sont là pour les 30 ans, et un rallye est
organisé avec des classiques, comme cette 320 ou cette 503.
Au fond d'une cour intérieure, une Lancia Stratos est bâchée. Etienne l'a vue
brièvement rouler hier mais elle ne sortira pas du weekend, hélas.
Sale temps pour les cabriolets, comme cette Lancia Aurelia B24.
Deux 507 appartenant à BMW Classic viennent s'ajouter au line-up du "Grand
Tour".
Oups, cette Alfa Romeo passe dans mon dos.
La pluie a cessé, je me dirige vers la réception de l'hôtel où se déroule le
contrôle technique des voitures. En chemin, un bruit d'enfer se rapproche. C'est
la Ferrari 250 Tour de France qui arrive. Non seulement elle est superbe, mais
elle a remporté l'épreuve qui a donné son surnom à ce modèle.
Le soleil fait brutalement son apparition. Il ne sera plus inquiété de tout le
weekend.
Je descends rejoindre la TdF qui patiente pour être contrôlée.
Pour le moment, c'est une Mercedes 500K qui occupe les vérificateurs.
Et c'est parti. La disgracieuse tente utilisée jusque là a été remplacée par un
véritable podium de photocall, avec sponsors et tout ce qui va bien. C'est
franchement un grand progrès. Une des photographes officielles de l'évènement se
charge de faire le ménage pendant quelques secondes pour chaque nouvelle
voiture, ce qui permet d'avoir des photos propres: le luxe.
Maintenant qu'il fait beau, les arrivées se succèdent, comme ce break de chasse
Rolls Royce.
Un mouvement de foule annonce l'arrivée d'une voiture prestigieuse. C'est la 250
GTO. Au risque de vous choquer, j'avoue que je ressens un petit pincement de...
déception en la voyant. Je ne veux pas donner l'air de faire la fine bouche mais
une source réputée sûre avait laissé entendre qu'il s'agirait d'un autre châssis
qui serait présent. Un châssis inédit pour moi, qui aurait été mon 26ème. Je
sais qu'il ne me sera pas facile de voir les 11 châssis qui me manquent en
Europe et je me réjouissais de réduire la tâche d'une unité.
Bref, c'est toujours agréable de rencontrer ce genre de voiture dans un cadre
propice aux belles images.
Et ce d'autant plus qu'il va devenir très difficile de les rencontrer ailleurs désormais. Actuellement, la cote des 250 GTO se situe entre 40 et 50 millions de dollars et celle du Mas du Clos semble avoir été vendue tout récemment dans le haut de cette fourchette. De quoi faire tourner les têtes. Ces derniers temps, pas mal de GTO changent de mains, alors que par le passé bon nombre d'entre elles sont restées très longtemps chez le même propriétaire. A ce prix, les assureurs se montrent sans doute réticents et j'ai peur que le spectacle d'une GTO en mouvement devienne de plus en plus exceptionnel. Ce d'autant plus que les dernières sorties peuvent laisser une mauvaise impression: après le crash de l'un des participants du GTO Tour en 2012, c'est une McLaren F1 qui a fait un tonneau lors du F1 Tuscany Tour pas plus tard qu'hier. Sans oublier la 300SL noire intérieur rouge détruite dans une collision lors des Mille Miglia. Vivement l'éclatement de la bulle!
Les Ferrari étaient tout de même attendues. Le véritable choc de la journée, le
voici. Corrado Lopresto, l'un des plus grands collectionneurs de voitures
italiennes et participant régulier du concours arrive dans cette spectaculaire
Alfa Romeo 6C 1750 GS Spider.
Je la classe immédiatement dans les grandes favorites pour le Best of Show.
Le concept Giugiaro passe quasiment inaperçu.
Cette petite rouge m'intrigue, avec ses airs d'Abarth. Jusqu'à ce qu'on me dise
qu'elle est inscrite en catégorie concept cars. Bon, c'est juste du néo-rétro.
Mon intérêt disparait plus vite qu'une bulle de savon dans une cour de
récréation.
Maintenant qu'il fait beau, les voitures se succèdent à un bon rythme. Ici une
superbe et bruyante Maserati 450S.
Un très éminent collectionneur autrichien arrive à bord de sa Ferrari F12.
Pendant ce temps, une rarissime Mercedes-Benz 300 SL Alu s'est installée.
Elle a tout pour plaire.
Les numéros figurant sur la carrosserie la désignent comme une ancienne
participante des Mille Miglia. Ils ont été peints au pinceau, comme à l'époque.
J'adore.
En plus, elle est en plaque italienne.
Ici une spectaculaire Rolls Royce boattail avec une somptueuse plage arrière en
teck. La marque aura droit cette année à une classe dédiée, tout comme Maserati.
Les clients de l'hôtel savent aussi arriver avec style.
Comme cette DB2 Volante bourrée à craquer de bagages Vuitton.
La GTO n'est pas descendue au parking, comme la majorité des concurrentes, mais
s'est tranquillement installée contre une haie.
Shooting Time!
Je repars vers l'entrée de l'hôtel pour récupérer mon badge d'accès. La DBS
zagato vient juste d'arriver.
Une voiture intéressante est en train d'être descendue d'une remorque. Je me
dépêche de trouver un bon spot pendant qu'elle démarre. Contrairement aux
apparences, il ne s'agit pas d'une 250 châssis court.
Puis je rejoins les deux autos devant l'hôtel.
Le propriétaire de l'auto, Paul Pappalardo, un collectionneur très connu, a fait
fabriquer un livre avec la couverture de la couleur de la carrosserie, relié
dans le même cuir que la sellerie. D'après Etienne qui en a vu l'intérieur, il
est bourré de photos d'époque et de la restauration. Un véritable ouvrage de
passionné qui rassure sur l'état d'esprit qui habite encore certains
collectionneurs.
Bon, je ne vais pas vous faire languir jusqu'à la semaine prochaine, il s'agit
d'une 250 Interim, la voiture qui a assuré la transition entre la Tour de France
et la châssis court. Il faudra attendre pour les explications complètes par
contre.
Je ne suis pas très fan de cette Alfa donc je trouve le style un peu pataud.
C'est la Mercedes qui est en train de passer le contrôle. Vous en reprendrez
bien un morceau?
Anecdote amusante, le voiturier a avancé la DB2 pour laisser la place à la noria
des voitures du concours et des navettes, et il est dans l'impossibilité de
passer la marche arrière. Je n'ai pas vu le dénouement mais c'était mal engagé.
La Zagato et cette Lancia Astura rentrent au parking.
Par acquis de conscience, je décide de les suivre, une activité habituellement
réservée aux journées arrosées.
Je me suis trimballé le trépied sur le dos toute la journée mais en réalité, le
6D faisant des miracles en basses lumières, je ne l'ai même pas sorti de sa
housse. Ces Maserati ont été prises à 3200 ISO!
Joli duo!
Allez je remonte. Finalement je me suis bien remis de ma déception.
Au fait, je vous ai fait quelques photos d'ambiance! Le lac de Come est entouré de montagnes sur lesquelles sont perchées un nombre plus ou moins dense d'habitations. C'est superbe.
D'ailleurs Raphaël m'a demandé d'écrire un petit texte pour son article qui sera publié sur Egarage. Un texte où je dois dire comment j'ai découvert la Villa d'Este, et ce qui me plait. Facile! Autant le recycler aussi ici, n'est ce pas?
J'ai découvert le Concorso d'Eleganza Villa d'Este pour la première fois en 2007. James Glickenhaus venait y montrer sa P4/5 et il était hors de question pour moi de rater cette occasion unique de la découvrir. Après une semaine de vacances autour du lac de Côme avec madame, j'eus le plaisir de fouler les pelouses de la Villa Erba lors de la journée publique. En plus de la P4/5, je pus admirer deux Ferrari 375MM dont la Rosselini de John Shirley, ou la 250 California châssis court de Peter Kalikow. Je fus tellement convaincu par ce premier concours d'élégance que je m'envolai pour le Cavallino Classic dès le mois de janvier suivant. En 2009, mon site avait pris assez d'ampleur pour que je puisse être accrédité sur les trois jours du concours. Je n'ai plus raté une édition depuis.
Je pourrais parler de la Dolce Vita à l'Italienne, de l'ambiance très jet set
avec le va et vient incessant des Rolls Royce ou des Riva mais d'autres l'ont
déjà fait, et bien mieux que moi. La Villa d'Este, c'est ça bien sûr, mais
beaucoup d'autres choses également: une météo très changeante, qui peut
transformer la BMW 328 Hommage en baignoire en un clin d'œil,
deux Mclaren F1
sortant du parking pour un tour de lac impromptu, se trouver seul avec
4 Bugatti
Veyron Centenaire sur les pelouses de la Villa Erba, l'hôtel avec les toilettes
sur le palier pour les gens simples comme moi, une Porsche 917 se frayant un
chemin dans les rues étroites de Cernobbio, une liste d'engagés pas toujours
enthousiasmante à la lecture, jusqu'à ce qu'on s'aperçoive que tous les
exemplaires sont de rarissimes one-off ou des prototypes uniques, les hurlements
rauques d'une Maserati Tipo 63 se réverbérant sur la façade du vénérable hôtel,
un cadre où le plus maladroit des photographes peut faire des photos
incroyables. Ma Villa d'Este, c'est tout ça, et bien d'autres choses encore.
Voilà pour la petite visite guidée.
Histoire de faire une spectaculaire transition, zoomons dans la photo ci-dessus.
Rolls Royce dévoile cette année une nouvelle édition spéciale, la Phantom
Drophead Coupé Bespoke Waterspeed Collection, qui rend hommage au record de Sir
Malcolm Campbell. En 1937, sur le Lac Majeur, ce dernier avait atteint la
vitesse de 208.4 km/h sur le Bluebird K3, équipé d'un moteur Rolls Royce. La
Waterspeed présente un schéma de couleur Maggiore Blue et acier brossé. Le bleu
est repris sur les jantes et le moteur. Seulement 35 exemplaires sont prévus.
Je reviens coté contrôle, où je trouve cette BMW 328,
cette Cisitalia 202 B,
et surtout cette extraordinaire Alfa Romeo 6C 3000 CM Superflow.
Deuxième coup de cœur de la journée.
Cela dit, je n'ose imaginer l'effet de la verrière en plein soleil. C'est un coup à ce que vos cheveux prennent feu.
Quand arrive cette Ferrari 250 GT Cabriolet Serie II, je pense d'abord à un
client, avant de réaliser qu'il s'agit d'un participant.
Elle est très belle.
Peut être un peu classique pour la Villa.
Tout le contraire de cette extravagante Hudson Italia.
N'importe quoi peut surgir de n'importe où par ici. On se croirait à Monaco pour deux jours.
Cette Porsche 904 GTS est comme neuve.
Cette Jaguar Type D me dit quelque chose. Elle était présente à la mémorable exposition des 24 Heures du Mans du Salon de Genève 2014.
Et voici maintenant une Ferrari 500 TRC.
Elle a baroudé mais se présente dans un état irréprochable.
C'est parti pour les vérifications.
Le pédigrée est facile à justifier. Ferrari a parfaitement réussi son pari : le passage par le département Classiche est aujourd’hui un passage quasi-obligé, qu’il s’agisse de restauration ou d’une simple certification. La structure présidée par Piero Ferrari s’appuie sur les archives de l’usine, qui détient prétendument les plans de toutes les pièces fabriquées par la marque, et permet aujourd’hui de les reproduire à neuf sur demande. Ferrari Magazine a publié il y a quelques mois un article intéressant qui lève un peu le voile sur le processus de certification. On y apprend que certaines voitures peuvent recevoir leur certificat malgré quelques réserves, appelées « non conformités acceptables », comme une couleur différente de l’origine ou des jantes Borrani sur une 275 GTB équipée de jantes tôle à sa sortie d’usine. Plus étonnant, même une voiture qui n’est pas matching numbers peut être certifiée, s’il est prouvé que le moteur n’est pas un doublon mais un vrai Ferrari (en vérifiant par exemple quel moteur équipe la voiture qui porte le numéro de série apparaissant sur le bloc). D’autres voitures sont recalées, si des pièces ne sont pas d’origine ou d’époque. C’est assez étonnant et le certificat compte finalement plus que le simple badge.
Dès qu'un capot se lève, c'est une quasi-émeute.
Je pense que tout le monde sait pourquoi la voiture s'appelle Testa Rossa.
Kevin a pris les choses en main et abordé quelques propriétaires pour leur proposer un shooting derrière l'hôtel. La première candidate sera la 500 TRC. La course à pied commence, pour la photo devant la fameuse descente herbeuse.
Puis la voiture s'installe.
C'est toujours un moment très plaisant.
Hélas l'emplacement sous le grand arbre qui donne une vue sur le lac est occupé par des camions et la préparation du cocktail du soir, ce qui limite un peu les positions possibles.
Le propriétaire a l'air bien détendu en tout cas. Il laisse la voiture en place jusqu'au soir.
Un autre photographe a fait venir l'Alfa 1900 C SS. Décidément, j'ai beaucoup de mal avec les carrosseries Ghia.
Retour du coté des vérifications techniques. Et surprise totale à l'arrivée de cette Lamborghini Gallardo revue par Zagato. Personnellement, je n'aime pas du tout mais sa photo postée sur Facebook aura été partagée 300 fois, un record. Certaines choses m'étonneront toujours.
Surprise encore avec cette Jaguar XK120 très spéciale, déjà rencontrée à Rétromobile.
C'est une autre beauté qui est en train d'être vérifiée, la sublime Maserati A6GCS Pinin Farina de la Collection Panini. Je suis très heureux de la voir ici car elle était particulièrement mal placée lors de ma visite de la collection et j'avais regretté de ne pas avoir pu en tirer meilleur parti.
Kevin a de nouveau bien négocié. Mais juste derrière se présente une autre auto que j'ai très envie de voir, la Maserati 150 GT prototype d'Andreas Mohringer. Dilemme.
Dès que j'ai assuré le photocall, je file en courant sur le haut du parc. Je suis trop vieux pour ces conneries.
J'arrive juste à temps, puis c'est de nouveau la course jusqu'en bas. Le responsable de la voiture a précisé qu'il n'avait pas beaucoup de temps. Je suggère de mettre la voiture dans le sens inverse de l'habitude pour profiter de son double échappement latéral et qui souligne son coté sportif. Je ne sais pas si c'est bien.
Vite, vite, au balcon.
C'est un shooting avec une seule position. Mieux que rien mais pas facile de varier les vues.
Tant pis, je la trouve tellement belle que je vous en mets plein quand même. Faites votre choix.
Il fait soif avec cette chaleur. Nous décidons de trouver une superette pour acheter à boire. Sur le chemin de la sortie, nous tombons sur cette Alfa Romeo 8C Disco Volante par Touring, celle du salon de Genève. Elle est mal placée, la photo est juste pour le souvenir. Un peu plus tard, elle démarre et place une accélération dans un bruit absolument démentiel!
Puis nous croisons cette chose.
Avec un demi-litre d'eau et la même quantité de Fanta pour deux euros, nous retournons nous installer sur un muret au bord du lac. Ca va, la vie n'est pas trop dure.
On trouve vraiment de tout par ici.
Les organisateurs sont en train de mettre en place une nouvelle Rolls pour le gala du soir.
Ce n'est évidemment pas n'importe laquelle. Il s'agit d'une Barker Phantom I Experimental Sports Tourer, châssis #10EX, une des voitures qui servit au développement de la Phantom I.
A l'endroit traditionnel se tient cette fois le shoot de la Ferrari 195 Inter. Une carrosserie Ghia...
Ca reste une Ferrari, et l'une des toutes premières.
La réception va commencer.
Il est près de 19h30, l'heure d'aller déjeuner. Je rejoins la voiture pour poser mon barda et surtout la sortir du parking dont les grilles se ferment à 20h00. J'y trouve cette Rolls Royce limousine.
En revenant vers le restaurant, voici une Aston Martin V8, une Maserati Ghibli
et la prise du jour en spotting, cette Ferrari 365 GTB/4 Daytona. Au volant se trouve Gabriele Artom, un participant régulier du Concorso.
Alors que nous dégustons notre pizza, quelques voitures passent dans la rue mais de nuit et à travers les grilles, pas facile d'obtenir un résultat convenable.
Il est 23h00 quand je rentre à l'hôtel, ce qui n'est pas très raisonnable quand on s'est levé à 4h00 du matin mais bon. Je relis rapidement le reportage de l'an dernier, où les voitures avaient commencé à sortir un peu avant 8h00. Le vendredi étant toujours une loterie, celui ci s'est vraiment bien passé. J'ai déjà vu pas mal de voitures, ce qui me permettra d'être plus détendu demain, même s'il me manque au moins trois Ferrari. Dans le prochain reportage, qui relatera la journée du samedi, vous pourrez voir l'intégralité des voitures engagées ainsi que les explications sur chacune. Restez fidèles.
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