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Une fois de plus, le réveil sonne bien trop tôt, à 6h30. Arriver à 07h00 devant la Villa Erba a un double avantage: choisir la place de parking la plus proche de l'entrée, alors que le secteur va bientôt être saturé de voitures, et entrer avant que les représentants de BMW ne vienne épauler les vigiles car il arrive que l'accès soit refusé même aux porteurs d'un pass avant 09h30. Tout se passe bien, me voici dans les lieux. Ici non plus, il ne faut pas attendre les premiers concurrents avant une bonne heure, ce qui me laisse le temps de faire quelques photos d'ambiance et de papoter avec les autres. Voici donc la Villa Antica.

       

La pelouse qui va très vite changer de physionomie, accueillant d'abord les concurrents puis les visiteurs.



Je repasse un petit coup voir la McLaren F1 GTR.



La lumière matinale donne tout de suite un autre cachet au bâtiment mais les débuts de matinée sont souvent brumeux et les éclaircies très fugitives.

La Z4Z approche.

       

Au loin la tribune où le public pourra prendre place pour la parade de l'après midi.



Un angle qui m'a semblé intéressant mais avec le ciel tout gris...



L'une des traditions du dimanche matin et le shooting devant les escaliers de la Villa, coté lac. L'an dernier, j'avais photographié la 365 GTS et l'Alfa Romeo TZ mais j'avais loupé un paquet de voitures. Je vais essayer d'être plus attentif cette année. Les photographes chevronnés vont interpeler les propriétaires à leur arrivée pour leur demander de venir quelques minutes se garer au bon endroit. Le premier à se présenter est une nouvelle fois le prototype de la Daytona.

       



La 400 Superamerica se présente déjà à la suite.



Je tente de tout faire rentrer dans le cadre. Au forceps.



C'est parti. Coté pile,

       

coté face,



un petit coup de trois quart avant et c'est déjà fini.



La 212 Inter rejoint son emplacement,



avant d'être débauchée in extremis par Etienne pour la photo. Bravo à lui (et merci)



Là, c'est plus que rapide. Le chauffeur ne coupe pas le moteur et repart au bout de quelques secondes. Il aura au moins fait l'effort de venir.



Voici la Voisin qui arrive sur la pelouse.



Par chance cette année le terrain est sec, ce qui nous dispense de certaines scènes de labour des années précédentes.

       

Elle pose elle aussi quelques secondes pour le bénéfice des photographes présent. Un instant fugitif que l'on ne peut saisir qu'en ayant la chance d'être au bon endroit au bon moment.

       

L'intérieur est beaucoup plus sobre que celui de sa cousin du Mullin Museum.



La Cord est déjà positionnée,

       



tout comme la Mercedes 540K,

       

et la BMW.



La 300SL arrive, suivie de la 400 Superamerica.

       

Quand j'aperçois du coin de l'œil une voiture tourner le coin de la Villa, je me précipite en courant. C'est du sport! D'abord la GT40,

       

puis la Porsche 550 Spider.

       



C'est l'embouteillage de luxe.



La 212 Inter cabriolet se positionne à son tour.

       

Pendant ce temps là, d'autres voitures arrivent sur les pelouses. Il faut tout gérer en même temps: la Lusso

       



et la Zagato.

       



Etienne a attrapé la 250 Europa GT, qu'il installe sur l'autre face du bâtiment. Pour ma part, je ne me sens pas encore prêt à ce genre de choses, même si je vois que ça passe très bien. Ca viendra, j'ai déjà vaincu pas mal de mes réserves depuis le début d'Arthomobiles mais s'adresser directement aux propriétaires est encore un frein que j'ai du mal à dépasser.



Cet angle change un peu de ce qui se passe de l'autre coté.



Impossible de louper l'arrivée de la Type D, elle s'annonce de loin.



La 250 California arrive. Petit moment de tension. Un photographe interpelle Andrew Pisker et celui ci accepte de se plier à l'exercice. Ouf!

       

C'est ma voiture préférée du weekend, même si sa teinte Azzuro California n'est pas la couleur d'origine de 3059GT qui était rouge en sortant d'usine.

       

Franchement j'hésitais sur la couleur à choisir quand la version 1/18 va sortir chez CMC mais je pense que je suis convaincu.



Petit épisode agréable, j'entends Andrew Pisker demander à Etienne si le reportage sur le Louis Vuitton Classic Serenissima Run est de lui. Etienne renvoie l'homme vers moi, qui m'apprends que le lien a bien circulé entre les participants et que le travail a été apprécié. Comme j'avais déjà reçu un mail de compliments du président du comité de sélection, je peux dire qu'il y a tout lieu d'être satisfait. Les mails des lecteurs sont toujours reçus avec un grand plaisir mais ceux des participants sont encore meilleurs pour flatter l'égo et justifier la somme de travail exigée par ce que vous avez sous les yeux. La 212 Inter revient pour un deuxième tour après avoir enlevé le haut.



La Rimac vient s'offrir elle aussi sa petite séance photo.

       

       

       

Bon, le cadre le plus beau du monde ne peut donner que ce qu'il a et les photos deviennent forcément répétitives. Egrenées dans des magazines différents tout au long de l'année, ça passe mais toutes l'une en dessous de l'autre sur une seule page comme ici, ça devient forcément lassant. Cela dit, quand je vois la Countach arriver, je ne peux m'empêcher de rejoindre tous les autres photographes une nouvelle fois,

       

Qui plus est, l'endroit n'est pas le plus beau spot du monde: les fenêtres modernes ne sont pas des plus gracieuses, mais surtout les multiples lignes droites rendent compliqué l'alignement de la photo, du fait des distorsions de l'objectif. Il faudrait quasiment un objectif à décentrement pour redresser tout cela.



Je vole quelques clichés de l'OSCA au passage.

       

La Delahaye vient prendre son tour mais je laisse tomber.



Toutes les belles paroles ci dessus ne font guère le poids quand la GTO se présente à son tour.

       

       

La 356 s'est installée juste avant, j'en profite. Son propriétaire à judicieusement placé la voiture de trois quarts, ce qui est un atout je trouve.

       

Ca tombe bien que ça bouchonne un peu!

       

Pendant que le propriétaire se place et quitte l'habitacle, j'immortalise le backstage: comme vous pouvez le voir, nous serons nombreux à avoir fait la même image.



Cela dit, pour la masse de photographes présents, je dois dire que tout se passe dans une fluidité et un respect exemplaire.

       

Tout le monde se déplace à peu près en même temps et dans la même direction, en prenant garde de passer derrière les autres et en laissant la priorité à celui qui a négocié le shooting.

       

Evidemment il y a toujours le boulet (qui est curieusement souvent le même d'un évènement sur l'autre) qui n'a rien compris et fait tout à contre sens, ici un espèce de pêcheur soufflant et transpirant qui a une inquiétante tendance à converser à voix haute avec lui même.



Néanmoins, tout se passe très bien. Les séances sont très courtes, moins de cinq minutes chacune, car l'heure tourne et la voiture suivante ne tarde pas à klaxonner derrière. Un peu trop vite d'ailleurs car beaucoup de mes photos ne sont pas d'une netteté parfaite. Il va falloir faire mieux que ça l'an prochain car c'est très décevant.



Comme le ballet est bien coordonné, chacun repart toujours avec les images nécessaire dans la boite. Satisfecit.



Allez, je reste encore pour la SV/J et Valentino Balboni et c'est fini pour ce spot, promis.

       



Juste un peu plus loin, je trouve l'Alfa Romeo 6C 1750 GS 6ème série Coupé Figoni toute seule. Je peux le dire maintenant, elle va ajouter à la Coppa d'Oro de la veille (Best of Show du public à Villa d'Este), le Trofeo BMW Group (Best of Show par le jury) et le Trofeo BMW Group Italia (Best of Show par le public à Villa Erba): c'est un grand chelem pour le carrossier français.

               

       



La plupart des voitures sont maintenant en place, dont la classe Ferrari 250 au complet.



Il ne faut plus trop espérer faire des photos sans personne dessus maintenant,

       



mais se contenter de photos où personne n'est collé aux voitures, c'est déjà pas mal.

       



Sans surprise, je refais un focus sur mes voitures préférées.

       



Ok, la plupart sont des voitures de course. Le dimanche, je suis hélas obligé d'ignorer la plupart des concurrents, par manque de temps. Ainsi, je ne suis pas repassé vers la Tatra ou la Sagitta, qui ont pourtant trouvé leur public parmi mes lecteurs. Pour être tout à fait honnête, je n'ai même aucune idée de l'endroit où elles étaient installées.

       

Les photographes s'affairent alors que l'heure fatidique de l'arrivée du public approche.

       

Les Lamborghini sont en place.

       

Je dois dire que je préfère la 5000S et ses gros boudins.



La 917 est arrivée à son tour. Problème, une Go-pro défigure la voiture. Quand je demande au propriétaire s'il compte l'enlever rapidement, sa réponse est surprenante: il ne sait pas à qui elle est et il n'ose pas l'ôter. Quelqu'un est venu le voir le matin lui demander s'il pouvait coller la caméra sur la voiture et n'est pas encore venu la récupérer. Pas terrible pour les photos en tout cas.



A priori cela signifie que la voiture est venue par la route depuis la Villa d'Este, et par ses propres moyens. C'est sûr que son passage dans les rues étroites de Cernobbio a dû être mémorable et aurait valu une photo. Mais pour cela il aurait fallu sacrifier tout le reste pour peut être prendre une photo mythique, ou plus probablement une série de photos ratées. J'ai fait le choix de ne jamais assister au transfert par la route, c'est ainsi.

               



Je persiste sur la catégorie "Heroes of Le Mans".

       

Il faut parfois attendre plusieurs minutes assis par terre que l'horizon se dégage de manière satisfaisante.

       

       

       

Certains ont déjà prévu de vivre le concours de manière confortable.



Le plateau de Ferrari cette année était tout de même exceptionnel.

       



La Round Doors pose devant la villa. Il n'y a miraculeusement personne autour. Vite vite!!

       

J'avoue qu'aujourd'hui, je n'ai pas eu le temps de faire les voitures qui me plaisent moins.

       

Les concept cars ont été installés à un endroit différent des autres années, et pas très judicieux selon moi. Une partie est alignée sur du gravier comme sur un parking,



et trois autres sont cachés sous des arbres. Ce n'était vraiment pas la fête pour les photographier cette année.

       

Il est dix heures, la foule arrive petit à petit. Je rejoins Philippe, Sébastien et Aurélie dans les salons de la Villa Antica où se trouve le centre de presse et son buffet de rafraichissements.

       

C'est superbe.

       

Dehors, la pelouse a changé de physionomie. C'est fini pour les plans larges.



Nous repassons devant les concept cars, qui sont presque tous ouverts. L'occasion de détailler un peu l'intérieur qui est souvent très travaillé. La Lexus,

       

       



la Rimac



la Giugiaro,

       

       

la Ford.

       



Je ne suis pas très motivé à l'idée de faire des détails à n'en plus finir.

       

Nous prenons donc le chemin des parkings. Le long du mur se trouve cette Alfa Romeo SZ,



et dans les bouchons, cette BMW Z8.



Voici une Maserati Ghibli très bien placée.



Au P4, une Superamerica et une des rares 612 à oser porter le rouge,

       

ainsi qu'une 911 Speedster.



Nous prenons ensuite une navette pour la Villa d'Este. Il s'agit surtout d'aller vérifier si la Zonda Cinque a profité du calme retrouvé de l'hôtel pour se garer à l'air libre. En route, nous croisons notamment cette Dino.

A l'entrée de l'hôtel, cette 550 mets les gaz en nous voyant: pour nous faire plaisir ou pour tenter de s'évader?



Pas de Pagani, mais la Z8 est bien là. Non, ça ne compense pas. Ce n'est pourtant pas faute de l'avoir chassée.



Pas plus que cette Bentley.



Nous descendons dans le parking souterrain mais hormis la McLaren F1 de Simon Kidston, rien de significatif. C'est en tout cas le meilleur endroit pour avoir une discussion sérieuse. En effet, j'ai initialement négocié avec mon épouse un retour à la maison mardi soir car Kidston a annoncé sur son site le déroulement d'un Rallye anniversaire pour les vingt ans de la McLaren F1. Une vingtaine de voitures est annoncée pour un tour dans le nord de l'Italie à compter de mardi. L'ensemble est très verrouillé au niveau des informations mais je sais que Philippe notamment participe en tant que passager. Il est donc temps pour lui de décider si oui ou non il a la possibilité de donner quelques indices permettant de retrouver les voitures. Je sens bien qu'il est très embarrassé mais je ne suis pas surpris de sa conclusion: impossible de laisser échapper une indiscrétion. Je comprends tout à fait sa position: il a des rapports très privilégiés avec certains propriétaires, qui lui permettent de participer à l'évènement de sa vie de l'intérieur, à la condition de garder le secret. Il n'a pas de raison de mettre en danger tout cela, même si la pression de plusieurs de ses connaissances est intense. Objectivement, j'aurais agis comme lui, ce qui va d'ailleurs me permettre de rebondir sur un autre sujet.

Depuis plusieurs mois, j'ai reçu une bonne vingtaine de mails me demandant des informations sur le Rallye anniversaire des GTO. J'ai répondu en toute bonne foi que je n'avais rien de fiable, ce qui est la stricte vérité. Néanmoins, j'ai bon espoir que la situation évolue et se débloque dans les dernières semaines. Et je sais que mes contacts risquent de me demander la plus stricte discrétion sur les informations fournies. De fait, le moins que je pourrai faire par respect et reconnaissance envers eux sera de ne pas communiquer ces informations. Cela dit, ce sera d'autant plus facile que la présence du Rallye au Mans Classic a été confirmée pour la journée du vendredi, donc toute personne suffisamment motivée a la possibilité de voir les voitures, même si ce n'est pas dans des conditions optimales. Il y a au moins un point de notoriété publique, ce qui me soulage moi aussi de ne pas pouvoir partager les infos qui pourraient arriver. J'espère que ceux qui m'ont sollicité comprendront aussi facilement que j'ai compris la position de Philippe (même si je n'ai pas dit qu'elle m'avait fait plaisir).

une fois l'explication terminée, nous reprenons à pied le chemin de Villa Erba. Mes acolytes souhaitent déjeuner au restaurant. Pendant qu'ils examinent les cartes de deux pizzerias, cette Carrera RS orange passe devant nous. Je ne me prononcerai pas sur son authenticité.



Pour ma part, je réfléchis intensément à la suite des opérations. Trois options sont ouvertes. Rester ici un jour de plus et tenter au pifomètre de trouver les voitures demain; mettre le cap sur Maranello pour tenter de trouver quelques F12 dans les rues ou rentrer simplement à la maison. La première option parait risquée au vu du peu d'infos disponibles. La deuxième est également incertaine car demain, c'est le lundi de Pentecôte et le risque de trouver l'usine fermée n'est pas négligeable. Ca fait déjà trois jours que je suis parti, j'ai fait le plein d'images et je repars dès vendredi soir pour Sport & Collection: plus j'y pense, plus l'idée de passer une journée tranquille en famille me semble attrayante. Dans tous les cas, mon timing n'inclut pas un passage au restaurant donc j'avoue que j'ai pas mal retenu tout le monde sur le trottoir (pas parce que je n'avais pas très envie de continuer à discuter mais parce qu'en règle générale le restaurant me semble être une perte de temps inutile quand je suis sur un évènement). Je n'ai pas entendu trop de plaintes car le spectacle de la rue est permanent, comme avec le passage de la 507 de BMW Classic par exemple, ou cette SLS.

       

A regret, je prends congé des amis pour retourner vers la Villa Erba. Je n'ai pas encore pris de décision définitive, même si l'idée de rentrer en France commence à s'imposer doucement. En chemin, je croise sur Fulvia d'une teinte inhabituelle,



et cette Wiesmann non moins étonnante (même si je l'avais déjà vue lors d'une précédente édition).



En arrivant aux portes du parc, je me dis que j'attendrais bien à proximité des fontaines où j'ai pris la Veyron hier pour faire un peu de spotting. En scannant le trafic, j'aperçois... la Pagani Zonda Cinque qui approche! Mon cœur fait un bond.



Le temps de prévenir Philippe par téléphone et elle est sur moi. J'oublie mes velléités artistiques et j'essaie de l'assurer.

       



Ensuite, tel le jeune spotter, je lui cours après sur le trottoir pour obtenir quelques vues supplémentaires. Il y a longtemps que je n'avais pas fait ça! Il faut dire que le trafic très dense m'aide bien, même si elle bénéficie du feu vert, malgré toutes mes impulsions mentales. Les deux occupants sont très jeunes mais leur conduite est irréprochable: pas un coup d'accélérateur plus haut que l'autre.

               



Cette fois je rentre dans le parc. C'est bondé. je ne suis toujours pas motivé pour faire des photos de détails, mais je fais une exception pour la fantastique Porsche 917.

       

       

       

       

Avec notamment ce discret hommage à Pedro Rodriguez, figé pour l'éternité (espérons le en tout cas).



Un photographe a miraculeusement réussi a créer le vide autour de la Round Doors pour l'immortaliser avec une micro car. Autant en profiter, même si l'intérêt n'est pas transcendant.

Le capot moteur de la Countach est ouvert, j'immortalise l'impressionnant V12.

       

Je picore encore à droite à gauche: la Coppa d'Oro, la Gilera ayant remporté le Best of Show du concours moto, mais le cœur n'y est plus.

       

Il est 14h30, la parade va commencer dans un quart d'heure avec les concept cars.

J'avoue que j'ai un gros défaut sur les évènements que je couvre: une fois que j'ai pris une décision, je ressens une forte compulsion à la mettre en application immédiatement. Et j'ai décidé: je rentre en famille. Du coup, je regarde ma montre, ajoute mentalement les cinq heures trente de voyage et je ressens le besoin irrésistible de lever le camp. Tout de suite. Horacio Pagani n'est pas de mon avis, puisqu'il vient assister au défilé (pour info ce n'est pas lui qui est venu en Cinque) mais tant pis.



Pas de parade, pas de retour à Villa d'Este où la Zonda est sûrement garée, pas de McLaren F1, ni de Maranello, je retourne à la voiture et met le cap sur la France sans arrière pensées. Le seul fait notable du voyage du retour est qu'une fois en Suisse, je double une magnifique Mustang Mach 1 jaune et noire. Et quelques centaines de mètres plus loin, alors qu'elle est encore dans mon rétro, sa sœur jumelle passe sur la voie opposée. Une sensation étrange!

Au final, j'arrive à la maison à 20h30 et je vais pouvoir passer un jour férié avec toute la famille. Evidemment, après coup j'ai toujours quelques remords d'être parti aussi vite. Peut être la parade aurait elle donné des images originales? Maranello ne m'a pas donné trop de regrets: ça ajoutait presque 700 kilomètres de plus au périple et l'usine a fermé de manière anticipée mardi suite au tremblement de terre qui a secoué la région de Modène. J'ai un peu plus pesté en voyant que Sébastien avait fini par dénicher quelques F1 en arpentant les rives du Lac de Garde mais bon, on ne peut pas non plus être sur tous les fronts.

Le bilan de ce weekend reste très positif: cette année, le plateau de Ferrari était le plus beau depuis 2007 je pense, et depuis quatre ans que je couvre les trois jours du rendez vous, c'est la première fois qu'il ne tombe pas une seule goutte de pluie. Je croise également de plus en plus d'amis dont la compagnie rend le séjour encore plus agréable. Je pense que tous les nouveaux vont souffrir du syndrome de la Villa d'Este: l'addiction. Difficile de ne pas être impatient de retrouver les rives du Lac de Come pour la prochaine édition. Reste à voir comment je pourrais casser la routine de la parade tout en restant exhaustif sur les participants. Il reste un an pour y réfléchir. Sauf que l'actualité est intense et qu'il faut déjà penser à Sport & Collection.

 

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