C'est samedi, le grand jour du concours d'élégance au Breakers, le cœur du Cavallino Classic. Un peu plus dur de se lever aux aurores ce matin mais nous arrivons quand même de très bonne heure. Nous abandonnons la Focus au voiturier de l'hôtel et nous nous dirigeons vers la pelouse où seront exposés les modèles les plus prestigieux. Seule une 250 TdF grise est déjà en place sn 0619 GT, ce qui signifie... que nous allons assister à l'arrivée de toutes les autres.
Effectivement, dans l'heure qui suit, chaque voiture se présente pour se voir diriger de main de maitre vers son emplacement. Le moment est idéal pour en profiter, seule une douzaine de photographes papillonne autour des voitures, le soleil n'a pas encore émergé derrière l'hôtel donc si la luminosité est encore faible, il n'y a pas de risque de se trouver à contre jour. Nous voyons donc arriver et s'installer:
_ une 195 S sn 0026M, vainqueur des Mille Miglia en 1950 avec Giannino Marzotto. On peut donc parler d'une voiture historiquement importante pour la marque. Et c'est personnellement la 3ème vainqueur des Mille Miglia que j'ai le privilège de rencontrer après la 340 MM de 1953 et la 315 S de 1957 (ailleurs dans ces pages). C'est d'ailleurs elle qui remportera quelques heures plus tard le prix du Best of Show catégorie compétition.
_ Une F430 Scuderia sn 155220
_ Une 250 Europa sn 0397 GT
_ Une 250 GT Interim Berlinetta sn 1521 GT
_ Une 250 GT LWB California sn 1431 GT
_ Une 342 America Cabriolet sn 0248 AL
_ Une 4.9 Superfast, basé sur 410/Superamerica sn 0719 SA
_ Une 250 GT LWB TdF sn 1161 GT
_ Une 250 GTO sn 3445 GT
_ Une 330 LMB sn 4725 SA, 4 exemplaires produits seulement
_ Une 250 GT Boano sn 0543 GT
_ Une 410 Superamerica Series II sn 0715 SA
_ Une 250 GT Europa Berlinetta S2 PF Speciale sn 0383 GT, réputée la première Tour de France construite. Elle a participé au Tour de France 1956 avant de partir aux Etats Unis via Chinetti. Endommagée par un incendie à la fin des années 60, elle n'est ressortie qu'en 1987 pour être restaurée avec un moteur de 250 GT PF Coupé ¨0977 GT.
_ Une 250 GT SWB Competition sn 2083 GT
_ Une 250 GT SWB Competition sn 2443 GT
_ et une troisième sn 1759 GT
_ Une 250 MM Berlinetta Pininfarina sn 0354 MM
_ Une 250 Coupé Pinifarina sn 1721 GT
_ Une 250 GT Lusso sn 5099, notez l'immatriculation française
_ Une 500 Superfast sn 8083
_ Une 250 GT LWB California sn 0937 GT, autrefois la propriété de l'actrice Brigitte Bardot. Celle ci est très bien conservée.
_ Une 250 GT Lusso sn 5675 GT
_ Une 250 GT LWB TdF sn 0901 GT, impeccable après un léger rafistolage de dernière minute dans l'encadrement de la porte, à la superglue
_ Une 400 Superamerica sn 2407 SA
_ Une 275 GTS sn 7745 GT
Après toute cette agitation, je fais une pause pour surveiller un peu l'allée. Le spectacle est partout: voir une 333 SP remonter l'allée d'un hôtel n'est pas une chose courante.
Une Enzo se présente et fait le tour de la fontaine pour redescendre l'allée et gagner son emplacement sur le parcours de golf. Le conducteur prend soin de rouler lentement pour me laisser le temps de cadrer comme je le souhaite.
Une fois toutes les voitures en place, le public prend possession des lieux ce qui rend difficile de photographier une voiture sans personne autour. L'affluence est plus importante que je ne l'aurais cru, mais apparemment majoritairement composée de gens réèllement intéressés et connaisseurs et pas tellement de "badauds". L'occasion de voir les dernières arrivées:
La 250 GT PF cab. Série1 de Peter Kalikow, sn 0813 GT, admirez cette immense malle arrière, magique ! Et le propriétaire, à gauche, légitimement fier puisque sa voiture va remporter le Best of Show catégorie GT. Pas une première pour M Kalikow qui est un habitué des récompenses.
Définitivement et bien que ce soit un lieu commun que de l'affirmer, la California chassis long est probablement le plus beau cabriolet jamais dessiné
250 GT LWB California Spyder Competizione sn 1451 GT. Un peu moins belle sans les plexiglas sur les phares, à mon avis, moins sans doute la plus rapide des California présentes aujourd'hui.
La 412 MI sn 0744
500 TRC Spider Scaglietti sn 0670 MDTR
250 TdF sn 0881 GT
400 Superamerica coupe serie 1 sn 2841 SA
Petit retour sur quelques unes de ces stars
Après avoir fait un tour extensif du premier display, je descends vers le deuxième plateau ou sont rassemblées d'un coté les voitures de course (333 SP, 365 GTB/4 compétition et des 360 ou F430)
et de l'autre coté des 275 GTB
330 GTS sn 10689
et des Daytonas
17039 qui appartient à Jon Shirley, ex-PDG de Microsoft qui possède également la 375 MM Rosselini qui a gagné le concours d'élégance du 60ème à Maranello
et sur le stand Classiche
Encore un peu plus loin se trouve un groupe de Dinos
puis on arrive sur le parcours de golf proprement dit où sont rassemblées les modèles plus modernes avec un display de 512BB
J'y retrouve la 365 GT 2+2 vue le vendredi soir à la station service. Sn 12529. Je discute quelques instants avec la propriétaire (ou son épouse), très gentille
et la fameuse Enzo aperçue tout à l'heure sn 131025
Je refais un tour rapide sur le parking "visiteurs" ou se trouvent entre autres une Daytona spider et une normale, une Murcielago, une Gallardo Spider, une Vanquish et une Porsche Carrera GT.
une F430, ce qui n'a rien d'exceptionnel mais c'est l'occasion de la comparer au gabarit des monstrueuses Phantom et Drophead.
L'enzo noire est toujours là, de même que la 599 blanche
250 Boano
Une Superamerica avec une teinte et une immatriculation familière, c'est la voiture avec laquelle Peter Kalikow se déplace ce week-end
Notre accès privilégié comprenant le repas de midi pour les quatre jours, nous rejoignons une terrasse pour déjeuner face à la mer. Il s'agit d'un plateau repas mais suffisamment complet pour combler le plus affamé et le cadre idyllique rend tout autre préoccupation bien secondaire.
Retour sur le carré de pelouse principal où les juges vont se mettre au travail dans leurs catégories respectives. Le jugement est assuré suivant les consignes de l'International Advisory Council for the Preservation of the Ferrari Automobile. L'ICA/PFA est un comité crée en 1984 pour rationnaliser les remises de prix et recentrer les concours sur l'authenticité des véhicules. Trois juges sont affectés par catégorie. Les voitures commencent avec un capital de 100 points et de 0 à 5 points peuvent être déduits sur chaque composante du jugement. Au dessus de 95 points, la voiture est qualifiée pour concourir pour les Récompenses Majeures. Il est à noter qu'une sur-restauration peut pénaliser la voiture tandis qu'une voiture sale n'est pas un problème puisque cela tend à démontrer qu'elle est venue par la route. En cas d'égalité, la rareté ou l'importance historique de la voiture peuvent entrer en ligne de compte. Je mets un aperçu du règlement en VO en bas de cette page pour ceux que cela intéresse particulièrement.
Ici à gauche Alan Boe, auteur et historien reconnu, juge honoraire à vie et à droite Ron Hein, collectionneur émérite ayant remporté des prix majeurs à Pebble Beach
Marcel Massini et Keith Bluemel en costume cette fois
Jean Sage, le seul juge Français (avec Jean Berchon), très attentif
Je m'intéresse donc à une partie du jugement d'une de mes chouchoutes: 0026M. Si j'en crois ce que l'on m'a dit, la voiture aurait coûté 1.2 M$ dans son jus avant de passer 4 ans en restauration pour un budget de 600 000$ supplémentaires. Les juges sont incroyablement minutieux et regardent tout en détail, font démarrer la voiture, actionner les lumières, déballent tous les outils de la trousse de mécanique, compulsent les livrets. C'est proprement hallucinant de voir le soin apporté à chaque détail.
Je me demande quand même si la 195S ne souffre pas de sur-restauration car elle fait vraiment flambant neuve, avec même un luxe qui n'était pas forcément le même à l'époque: une voiture destinée à courir les mille miglias n'avait certainement pas des boucles de sangle chromées pour tenir la roue de secours en place. Ce n'est manifestement pas le cas puisque comme je l'ai mentionné plus haut, elle recevra la récompense suprême.
En tout cas, la restauration est allée jusqu'a peindre les numéros au pinceau, quoique sûrement avec plus de soin qu'au moment du départ des Mille Miglia.
Les juges continuent leur travail sous le regard inquiet des propriétaires. Ils demandent la fonction d'une pièce apparemment inhabituelle dans le moteur de la TDF bleue et grise avant de faire démarrer le moteur dont les carburateurs crachent une magnifique flamme à l'allumage (pas sur la photo hélas).
Sur le bas du parcours, les autres voitures sont jugées également, et les propriétaires ne ménagent pas leurs efforts pour obtenir un maximum de points
Je passe ensuite mon temps à graviter entre le haut et le bas des pelouses et le parking. Vers 15h00, j'aurais pu prendre un taxi pour rejoindre le Supercar Weekend et la P4/5 de James Glickenhaus mais j'ai décidé de n'en rien faire, pensant que la Classic Sunday du dimanche serait équivalent. Le Palm Beach Supercar Week-end (PBSCW) est un évènement qui débute depuis peu (deuxième édition?). On pourrait croire qu'il s'agit d'opportunisme, un jeune évènement se produisant à quelques kilomètres d'un autre déjà bien établi pour profiter de l'affluence. Il en est certainement un peu ainsi mais il faut reconnaitre que les organisateurs du PBSCW ont réussi à réunir un plateau de supercars modernes exceptionnel: P4/5, Veyron, FXX, Carrera GT, Ferrari F1... Mon seul regret du week end sera finalement de ne pas avoir fait le déplacement là bas pour photographier de nouveau la voiture de James.
Je finis par avoir les jambes lourdes donc je vais me poser sur la pelouse près de la fontaine. L'occasion de photographier quelques voitures avec un fond sympathique. Notamment, vers 14h30, un départ groupé de la Carrera GT et de la 599 GTB blanche pour le PBSCW.
Soudain, des hurlements assourdissants se font entendre. Il n'y a pas de suspense, seule une Lamborghini peut être aussi mal élevée. De fait, c'est bien une Murcielago qui vient faire un tour rapide en prenant des tours avant de repartir aussi vite qu'elle était venue.
Petit à petit, les spectateurs s'en vont jusqu'a ce qu'il ne reste presque plus personne. Vers 15h45, c'est le signal du départ, les actrices stars de cette journée quittent une à une le plateau pour descendre l'allée du Breakers et rejoindre leurs points de parking. C'est donc à nouveau un défilé dans un décor sompteux.
Même les voitures de courses s'aventurent sur le pavé dans le tonnerre de leurs échappements. Croyez bien que si j'avais pu dégager ces bagnoles grises, je l'aurais fait.
Quelques voitures s'attardent dont une 400 Superamerica. Le conducteur est particulièrement fier de son bijou. Il l'a garée là pour qu'elle soit dans le décor qu'elle mérite et il regrette la présence des gens assis sur les bancs. pas tant que moi. Après avoir discuté un moment avec lui, je lui donne la carte de visite du site et nous profitons du décor pour mitrailler cette retardataire. J'espère qu'il aimera ces photos si il les voit. Petit panoramique.
La F430 Scuderia sort en dernier, mettant un terme à la manifestation et donnant pour nous le signal du départ.
La journée aura été riche en émerveillement. Le décor de rêve et le temps superbe nous ont permis de faire de superbes images en jouant avec le reflet des palmiers dans les carrosseries. L'affluence a été importante, mais le plateau en dehors de la pelouse principale était finalement assez réduit, surtout en modèle de choix. Qu'importe, la journée restera gravée dans nos mémoires et il sera fort difficile ces prochaines années de ne pas être très tenté d'y retourner.
Comme promis, voici des explications sur le jugement du concours d'élégance:
IAC/PFA CONCOURS JUDGING...
Cavallino supports and endorses the IAC/PFA Judging System, as formulated by the International Advisory Council for the Preservation of the Ferrari Automobile. The Palm Beach Cavallino Classic, and the Cavallino Classic at Concorso Italiano, use the IAC/PFA judging. It is also used by the Pebble Beach Concours d'Elegance, by the Ferrari Club of America National Meet, by many of the FCA�s local chapters, and by many events in Europe.
Below is information about the IAC/PFA, how it started and why, along with the IAC/PFA Judging Guidelines.
ORDER IS ESTABLISHED. . .
Nearly all the current Ferrari Concours shows held in the U.S., and many Ferrari Concours in other countries around the world, use the judging processes formulated and implemented by the International Advisory Council for the Preservation of the Ferrari Automobile. Over time, the guidelines proposed by the IAC/PFA for the judging of Ferraris at a Concours have been found to be the most fair of any other proposed format.
The Committee was formed in 1984 by a group of enthusiasts who were concerned about problems developing at Ferrari shows. The judging at these events was often capricious and erratic; the rules were often formulated on the spot with no continuity, and the results were often biased and inconsistent. Poor quality cars, and often modified and customized cars, were being rewarded while important examples were overlooked and cast aside.
The Committee proposed a set of judging guidelines in which originality was the central theme. In their own words, "The key purpose of the Concours is to promote the preservation of the Ferrari in its original state. Therefore, the primary focus of the judges will be on originality, authenticity and condition..."
This new philosophy was immediately embraced by everyone in the field ( owners, restorers, mechanics, dealers, clubs, show organizers, etc. ) because it set a level playing field, and gave everyone a definite focus for their efforts. Why originality as the cornerstone? Simply because so few Ferraris have been built relative to other car marques. Each Ferrari is, indeed, unique, and concentrating on a Ferrari's special attributes made sense to everyone in the Ferrari family.
Headed by Ed Gilbertson since its inception, the Committee includes two dozen people deeply involved in Ferraris : historians, researchers, restorers, dealers, etc. The Committee meets two or three times a year, to discuss any problems that have arisen, and to modify or clarify the guidelines as needed. The Committee also undertakes numerous research projects, to document for the judges all the variables that can be found in a Ferrari.
For any Ferrari owners who are contemplating entering their Ferrari in an IAC/PFA Concours, we present the following: The current Concours Judging Guidelines, and, the final judging process.
THE INTERNATIONAL CONCOURS JUDGING GUIDELINES. . .
1. Each Ferrari entered for judging is expected to be fully operational and driven onto the show field for placement in the designated class. Cars are to be shown fully assembled; all parts such as wheels, bumpers, tops, belly pans, etc., are to be attached to the vehicle in the original position. The owner is to be present with the vehicle during the judging. If, for good reason, the owner cannot be available, a single individual may be designated by the owner to show the car during the Class judging process. Owners are encouraged to bring a copy of the original Factory build sheets for their car if available.
2. Each vehicle will be judged by a three person team. Each Judge will evaluate one of the following categories: exterior, interior, engine/chassis. Each component in each category will be judged for both originality and condition. Factory options are considered original, after-market options are not. One of the Judges will be designated the Chief Class Judge, who will be responsible for introductions, final class decisions, submission of the results, and feedback to interested entrants. Judging conflicts of interest are to be avoided. A car may not change from display to judged after the deadline for applications.
3. At the start of judging, each car is assumed to have a perfect score of 100 points. As each component is judged, deductions of 0-5 points will be made as appropriate. Each car in the class will be judged by the same team in the same manner. A minimum of 95 points is required for 1st place (Platinum), 90 points for the single 2nd place (Gold), and 85 points for the single 3rd place (Silver). Platinum winners are eligible for Major Awards consideration. The one exception is Pebble Beach where the first, second, and third place winners are all eligible for the Luigi Chinetti Trophy.
4. The Judges will not handle or operate the automobile. Owners or their designated representatives will be asked to demonstrate the proper functioning of components, such as doors, windows, hood, trunk lid, and lights. Such items will be checked on competition cars where applicable. Equipment such as horns, radios, and air conditioning will be briefly checked for operability. A Judge may ask to sit in the car with feet outside for the purpose of properly evaluating the interior of the vehicle.
5. Convertibles are to be judged with the soft top up and properly fastened. Cars with removable roof panels will be judged with the panels in place. Cars that were originally provided with tools and an owner�s manual should have such items available for inspection. Authorized reprints are acceptable. The glove box pouch should be available where applicable. Those entering multiple cars must have a separate tool kit and manual for each entry.
6. The person showing the car will be asked to start the car and run the engine at idle. Proper instrument operation will be evaluated, the engine compartment will be checked for leaks, and lights will be tested. Quartz clock movements with the proper original appearance will be acceptable as a replacement in older cars. If there is a malfunction of any kind, the owner or representative will be given a chance to correct the fault while the next car in the class is being judged.
7. Factory-provided pollution control equipment should be as originally installed and have a working appearance. Modifications to headlights and other lights to conform to federal law, and modifications of structural and exhaust components to allow registration of gray market cars, will be acceptable so long as the changes are consistent and do not seriously detract from the original appearance of the automobile.
8. Routine replacement items, such as spark plugs, filters, battery, window glass, and tires, need not be the exact original brand or type provided that replacements conform to the general appearance, characteristics, and size of the original. Tires with the correct profile should be fitted to original rims and any spare should match unless the spare is an original specially-equipped Factory item.
9. If a car has unique or unusual design characteristics that place originality in question, the entrant should be prepared to offer substantiating documentation to the Chief Class Judge. Safety-related items that are not original, but which were added for safety purposes, such as seat belts, fire extinguisher, side view mirror, or alarm system, will be acceptable provided the installation of such items is neat, unobtrusive, and does not detract from the original appearance of the automobile. This also applies to audio-visual and telecommunications equipment.
10. The key purpose of the Concorso is to promote the preservation of the Ferrari in its original state. Therefore, the primary focus of the judging will be on originality, authenticity and condition, with minor emphasis on cosmetics. Deductions will be made for over-restoration; extravagance detracts from originality. Applied patina is discouraged. Spyder conversions and unauthorized rebodies are ineligible for judging. Over-cleanliness is unnecessary; some slight road dust and wear is to be expected. Ferraris are meant to be driven.
THE IAC/PFA PROCESS FOR MAJOR AWARD SELECTION. . .
Once the judging on the field has ended, the scores are tabulated in each class by the class judging teams under the direction of the Chief Class Judges. Each class judge signs off on his particular category for each car he judged.
The judging results are brought by the Chief Class Judge to the Chief Scorekeeper, who confirms that the tabulations are correct. Each Chief Class judge signs off on the results of his particular class.
After all the class scores are tabulated and confirmed, the Chief Class Judges meet to choose the Major Award winners. The meeting is held under the direction of the Chief Concours Judge. (Some major awards, such as the Honorary Judges Award, are not voted upon by the Chief Class Judges.)
Any Chief Class Judge who has been recently involved with any car under consideration, as a previous owner, restorer, advisor, consultant, broker, etc., is asked to leave the meeting, and he or she has no further involvement in the meeting, or the voting.
Regular class judges, or other interested parties, such as experts on a particular car or group of cars, may be asked to sit in on the meeting and add to the discussion, but they may not vote.
The Chief Concours Judge does not vote.
All Ferraris with a class score of 95 points and higher are eligible for the major awards. Each car is brought up for consideration and its merits are discussed. There is a slow process of elimination as the cars are discussed in turn.
If a car is then nominated for a particular major award, the decision of the Chief Class Judges must be unanimous for it to win. If there is a split in the voting, the candidates are discussed further, until a unanimous decision is reached.
To assist in reaching a consensus, or to break a tie among contending cars, the following criteria can be utilized. A point is given to the car that is deemed best in each of the following categories:
1. Rarity;
2. Design and Engineering;
3. Difficulty of Restoration;
4. Historical Significance;
5. Visual Impression.
The points are assigned by vote of the Chief Class Judges, after a group discussion of the best candidate for each category. A final vote is then taken, and again, if the decision is still not unanimous, discussion continues until it is unanimous.
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