Dernière vente de l'impressionnante trilogie parisienne du mois de février: Bonhams reprend ses quartiers au Grand Palais pour ses "Grandes Marques du Monde". Il est quinze heures quand j'arrive devant le Palais, avec sept heures de Rétromobile dans les jambes, un sac à dos et un trépied en bandoulière, ainsi qu'un sac plastique contenant deux gros livres qui commence à craquer en haut et en bas. J'ai affreusement mal au pied. Peu importe, j'ai deux heures trente pour faire le tour des 150 voitures proposées à la vente (sans compter les motos). Au boulot!!
Sauf erreur, c'est ma cinquième visite sous la grande verrière, ce qui fait du Grand Palais le monument parisien que j'ai visité le plus souvent, et de loin. La nef couvre une surface de 13 500m², presque le tiers de la surface du Hall 1 où était installé le salon Rétromobile. La vente comprend 150 voitures, contre 170 pour Artcurial, autant dire que l'on va être beaucoup plus au large. Un excellent point! Encore une fois, les prix que j'indique dans ce reportage comprennent les frais de transaction de 15%. Il ne s'agit donc pas des chiffres annoncés quand le marteau tombe mais bien ceux que l'acheteur est prêt à payer pour obtenir la voiture. Je vous livre les photos par ordre de déclenchement comme c'est la tradition sur Arthomobiles. Pas par ordre des lots, pas par année, pas par marque, pas par valeur... donc cherchez bien ou lisez tout! Et mes commentaires de candide n'engagent que moi!
La Mercedes-Benz 300 S Cabriolet A était à l'époque plus chère que la 300SL, et seuls 252 exemplaires sur 760 furent produits en cabriolet. Le premier propriétaire de celle ci fut... la société Haribo (HAns RIegel de BOnn). Cependant, cette 300S est loin des performances des 300SL en terme de cote, à 299 000 euros (estimation basse à 300K).
Présente dans quasiment toutes les ventes depuis que sa cote explose, voici une Mercedes-Benz 300SL, ici en version Roadster 1958 avec son hard-top d’usine. La voiture appartient au vendeur depuis 1972. Adjugée 713 000 euros.
Cette Bentley Continental cabriolet Park Ward n'a pas trouvé preneur.
Malheureusement mes photos ne rendent pas l'extraordinaire couleur de cette Alfa Romeo 1900 C Super Sprint par Touring, appelée Bordeaux dans le catalogue mais qui me semble plutôt tendre vers le prune. Vendue 144 000 euros.
Cette Aston Martin DB5 est le châssis n° DB5/2043/L. Elle a été vendue 776 000 euros, un beau résultat.
Cette Ferrari 275 GTB/4, châssis 10905 matching numbers, certifiée Classiche, a établi un nouveau record absolu pour ce modèle, 2.225 millions d'euros. Les 240 000 euros investis dans sa restauration, achevée en 2013, ont été rentabilisés.
Depuis que j'ai dit lors de la vente
Artcurial (à tort apparemment)
que les Formule 1 aux enchères étaient rares, voici la quatrième qui se
présente, une Ferrari 126 C4 M2 ex-Michele Alboreto, châssis numéro 072.
C'est la seule à être entourée de barrières, je ne sais pas pourquoi. Neuf 126
C4 furent construites, mais seules sept (numérotées de 071 à 077) furent
réellement utilisées. Le M2, pour Modificato, signale que ce châssis a subi
d'importantes modifications par rapport à ceux qui ont débuté la saison 1984,
pour tenter de résister aux McLaren MP4-2 (en vain). Le châssis 072 fut sur la
ligne de départ dans seulement trois courses, chaque fois avec Alboreto, au
Brésil (abandon), en Afrique du sud (12e) et à Monaco (7e). Pour le reste de la
saison, elle servit de voiture d’entrainement. Certifiée Classiche, 072 a été
invitée à participer à la renaissance des Members Meetings de Goodwood (le
premier depuis 1966), les 29 et 30 mars 2014, en vue du plus grand rassemblement
de Formule 1 de l’ère
du turbo. Il fallait payer 483 000 euros pour en profiter avec ce châssis.
Ici, un des 31 exemplaires de Mercedes-Benz 500 K cabriolet A produits (sur 354 exemplaires de 500K), châssis n° 205 178, vendu neuf à l'acteur français Henri Garat. Son propriétaire actuel en a fait l'acquisition en 1969. Estimée à plus de deux millions d'euros, elle n'a pas trouvé preneur, malgré la promesse de la livrer avec deux affiches de films d’Henri Garat.
Ici une Delahaye 135M cabriolet de 1949, châssis n° 800863 matching numbers, habillée par Guilloré et restaurée par André Lecoq en 1998, vendue 293 000 euros. C'est peut être du à l'inflation du prix des voitures de sport mais je ne trouve pas ça si cher. Une F12 bien optionnée doit dépasser facilement ce prix.
Ici une très belle Lancia Astura 3e série cabriolet qui n'a pas trouvé preneur.
La Lagonda V12 est souvent considérée comme le chef d'œuvre de W.O Bentley. Seuls 189 exemplaires virent le jour avant que la guerre ne stoppe la production. Ce châssis, 14106, fut vendu à Briggs Cunningham, le célèbre pilote et chef d'écurie américain (et vainqueur de l'America's Cup 1958 quand même), qui spécifia que le moteur devait être préparé « comme ceux du Mans ». Vendue 506 000 euros.
Voici une Voisin C23 Berline ‘Lumineuse’, appellation méritée grâce à ses grandes surfaces vitrées. L'histoire de ce châssis, n° 47001, est inconnue jusqu'au début des années 80. Pour 287 500 euros, son nouveau propriétaire va pouvoir jouer les détectives.
Ceci est une Mercedes 10/40/65hp 2.6 Litre de 1925. À la fin des années 1930, elle fut vendue à une caserne de pompiers, qui choisit de modifier la voiture en ambulance, détruisant la carrosserie originale. En 1966, elle arriva chez le propriétaire actuel et resta dans cet état, non restaurée, pendant 48 années. Estimée entre 40 000 et 60 000 euros, elle est partie à 184 000! Surveillez bien ce qui traine au fond de la grange de Grand Papa!
Voici une voiturette Attica 200 construite sous licence en Grèce par Bioplastic SA une société athénienne, spécialisée dans la fibre de verre. Cet exemplaire de la 2e série est animé par son moteur d’origine, un quatre temps Heinkel de 198 cm3. Il n'y aurait qu'une dizaine de survivante de ce type. Vendue 13 800 euros (estimation basse 15 000)
Cette BMW Isetta 300 n'a jamais été restaurée. Estimée entre 17 et 23 00 euros, elle a été vendue 16 000 euros frais compris.
La RS 200 était l’ambitieux projet de Ford pour produire une Groupe B capable de remporter le championnat du monde des rallyes. Supervisée par John Wheeler, le directeur technique de Motor Sports, le projet RS 200 commença en 1983 par la construction des 200 voitures nécessaire à l’homologation en Groupe B, d’où son nom. Le concept se présentait sous la forme d’un coupé à moteur central compact animé par une version turbocompressée du 1, 8 litre 16 soupapes Cosworth et doté d’une transmission intégrale. Ce moteur développait 250 chevaux en version route et pouvait atteindre jusqu’à 500 chevaux en version compétition. La carrosserie fut confiée à Ghia, filiale italienne de Ford.
En 1986, la RS 200 engrangea 19 victoires et 32 podiums de niveau international avant la fin de l’année, s’assurant plusieurs championnats nationaux par la même occasion. Malheureusement, ce fut là toute sa carrière en rallye, la FISA interdisant les Groupe B à la fin de la saison. La RS200 ne fut d'ailleurs pas étrangère à cette décision, avec deux accidents mortels: l'un au rallye du Portugal coûta la vie à trois spectateurs, l'autre en Allemagne dans lequel le copilote de Marc Surer fut tué.
Le châssis 0137 ici présent n'a parcouru que 3 900 kilomètres et a été adjugé 138 000 euros.
Grosse attraction de la vente à mes yeux, cette Porsche 962C Groupe C, Châssis n° 962.006BM. D'accord, je ne m'intéresse de plus près aux Groupe C que depuis les derniers Dix Mille Tours mais mieux vaut tard que jamais. La lignée des Porsche 956 et 962 se distingue par une longévité assez exceptionnelle dans le sport moderne, en partie car Porsche laissa des écuries privées procéder à des changements importants sur les voitures, pouvant aller jusqu'au châssis. Ainsi, Brun avait commencé à concevoir son propre châssis 962 en matériau composite alliant aluminium et carbone en nid d’abeille en 1987 et en avait réalisé huit, certains vendus à des écuries privées. Brun Motorsports connu sa meilleure saison en 1986, remportant le championnat du monde Sport Prototype FIA devant les Porsche d'usine et terminant deuxième au Mans.
Ce châssis, n° 962-006BM fut engagé par Brun Motrosport pendant toute la saison 1989. ‘006’ fut parrainée par la société des boissons Jägermeister pour trois des sept courses auxquelles elle participa , dont cinq comptaient pour le championnat du monde des Sport Prototypes. Son meilleur résultat fut une quatrième place à Spa avec Oscar Larrauri et Roland Ratzenberger. A Mexico, pour l’épreuve finale du championnat du monde, ‘006’ fut accidentée et ne prit pas le départ. En 1990, elle fut achetée non réparée par le préparateur allemand spécialiste de Ferrari Willy Köenig, qui la revendit, toujours dans le même état, à Tony O’Neill en 1998. Celui ci la fit restaurer en 2000. La partie avant endommagée du châssis original fut réparée par John Thompson, le constructeur initial de l'auto, avec l’outillage d’origine.
Elle porte aujourd'hui le numéro 16 et la livrée orange Jägermeister de la voiture à Spa en 1989. Le moteur a été refait en 2011 et sa durée de vie estimée est de 3000 km. Passé au banc en janvier 2012, il a montré une puissance de 672 chevaux. Elle a été vendue 676 000 euros, sous l'estimation basse.
Ici une Porsche 356 ‘pré-A’ qui a trouvé acquéreur à 150 000 euros.
Cette De Tomaso Pantera, châssis n° 1070, est le prototype d’usine de la voiture Groupe 3. Elle est unique parmi les 30 et quelques exemplaires produits sur commande entre 1972 et 1974 car construite sur un châssis ‘pulsante’ (nom donné aux premières Pantera construites à la main avant la mise en place de la ligne d’assemblage). C’est la seule Groupe 3 à carrosserie fabriquée manuellement. Qui plus est, elle a un historique en course, participant à sept épreuves du championnat sport italien 1974 et s’octroyant trois premières places. Elle a aussi participé à cinq Giro d'Italia (terminant dixième en 1978) puis plus récemment à une cinquantaine de courses historiques. Vendue pour 103 500 euros.
Cette Simca 1000 coupé Bertone est bien plus séduisante que ses cousines berlines, grâce à Giorgio Giugiaro. Cela dit, elle ne développait que 52 chevaux. Environ 10 600 voitures ont été produites, la plupart vendues en France. A 12 650 euros, cela peut donner des idées à ceux qui cherchent une voiture de collection sympa et abordable.
Cette Mercedes-Benz 200 cabriolet B n'a pas été vendue. Une explication sur le faible kilométrage de certains modèles? Je cite le catalogue: "Au moment de l’achat (en 1989) le compteur affichait environ 90000 km et 12500 en 2010 (en réalité 112500). Le compteur a alors été remplacé par un autre, affichant 520 km qui affiche aujourd’hui 2140 km ce qui signifie que la voiture a parcouru environ 114120 km depuis sa sortie d’usine et approximativement 24000 depuis sa restauration. Elle n’a guère couvert que 1000 km, sans aucun problème, depuis que le moteur a été à nouveau refait, en 2011."
Cette Rolls-Royce Silver Cloud, châssis n° CLC43, serait l'unique exemplaire de cabriolet construit sur un châssis long. De fait, la transformation en découvrable date d'il y a quelques années seulement. Elle a été vendue 117 300 euros, assez loin des 150 000 de l'estimation la plus pessimiste.
Cette Rolls-Royce Phantom III à carrosserie Arthur Mulliner, châssis n° 3BT139, a une allure intéressante mais n'a pas trouvé de propriétaire.
Cette Delage D8/15 a été vendue 74 800 euros, sur son estimation basse.
Très originale cette Rolls-Royce Phantom I Brake de Chasse de 1928, châssis n° 84FH. L’actuelle carrosserie a été réalisée par le carrossier Weavers pendant la seconde guerre, lorsque la voiture était affectée au transport du personnel de la RAF et de leurs outils pour la réparation des avions endommagés. La voiture, en tant que break, pouvait être immatriculée comme véhicule commercial et donc recevoir des tickets d’essence supplémentaires. Après la guerre, la voiture passa chez le carrossier Hooper & Co pour d’importantes modifications. Vendue 132 000 euros.
Je m'intéresse rarement aux "Memorabilia", tous les objets annexes à l'automobile proposés lors de la plupart des ventes: peintures, mascottes, plaques émaillées, documentation... non par manque d'intérêt mais parce que le temps n'est pas extensible. J'ai tout de même noté ce tableau ‘Ascari au Grand Prix de Monaco 1955’, une "acrylique sur toile représentant dans le style bande dessinée l’accident spectaculaire d’Alberto Ascari et son repêchage après son plongeon dans les eaux du port avec sa Lancia D50". Vendu 300 euros + frais. Je ne peux pas m'empêcher de penser que si l'auteur avait figuré le plongeur sous forme de pin-up ou de sirène, le résultat eut été meilleur. Après tout, l'art est là pour permettre quelques libertés non?
Cette Rolls-Royce 40/50 HP Phantom II Continental à carrosserie Gurney Nutting, châssis n° 109SK, n'a pas trouvé d'acquéreur.
Cette Bentley 4 ¼ Litre, châssis B28KT, dispose d'étonnantes portières ‘parallèles’. Il s'agit de l'un des 70 exemplaires (sur 2442) à avoir été carrossé par James Young. Les très particulières portières à mouvement ‘parallèle’ furent imaginées par G. H. Wenham - le directeur d’usine de James Young – qui avait été renversé par l’ouverture inopinée d’une porte sur les Champs-Élysées. vendue 172 500 euros.
Ici une Lancia Astura 2e série cabriolet à carrosserie Pinin Farina. Elle a frôlé les 144 000 euros, en dessous de son estimation basse.
Cette Renault NN de 1926 ne vaut que 9 200 euros.
Ici une superbe Maserati Mistral 4000 à Carrosserie Frua qui a été achetée par son propriétaire actuel à la vente de Reims en 2009 pour 36 800 frais inclus. Depuis, une restauration complète pour 60 000 euros a été réalisée. Elle s'est vendue 109 000 euros soit 95 000 euros pour le vendeur. Entre les deux, elle a roulé 4500 kilomètres. Ce n'est pas une super culbute mais le propriétaire n'a quasiment pas perdu d'argent et le monde a gagné une Mistral en superbe état. Je trouve que c'est plutôt sain.
Voici une Aston Martin DB4 GT série IV, châssis n° DB4/886/L, apparemment une des cinq DB4 série IV livrée en configuration GT. Elle a coûté 1.185 millions d'euros à son propriétaire, le double de son estimation!
Cette Maserati Bora 4.7 litres dispose d'une attestation de Maserati Classiche, département dont j'ignorais l'existence jusqu'à cette minute. Vendue 90 850 euros.
Cette Rolls-Royce 40/50hp Phantom II, châssis n° 167TA, sort de restauration mais n'a pas été vendue.
J'aime beaucoup cette Porsche 356A 1600S Aquamarinblau avec ses phares grillagés. Vendue près de 106 000 euros.
Cette belle Aston Martin DB2/4 MkI 3 litre, châssis n° LML/812, a participé au Rallye Mille Miglia Storica en 1990 et 1991. Vendue 184 000 euros
Ici, l'un des 171 exemplaires produits de Porsche 911 speedster en version étroite. Il n'affiche que 638 kilomètres (bouuuh!) et semble avoir fait l'objet d'une féroce bataille: vendu 310 500 euros frais inclus, pour une estimation haute de 150 000 euros.
Cette Ferrari 330 GT 2+2 1e série est le châssis 7059, et a été vendue pour 161 000 euros.
Cette Facel Vega Facel II de 1962,
châssis n° HK2A154, fait partie des attractions de la vente. La production de la
Facel II n'a pas dépassé 182 exemplaires donc chacun est évidemment précieux.
Considérée comme perdue dans le registre de l'Amicale Facel, celle ci a été
"redécouverte" aux Etats Unis où elle est restée stockée pendant 40 ans aux
mains du même propriétaire. Bien sûr, de nos jours, les "sorties de grange"
signifient le plus souvent que l'acheteur a attendu le décès du propriétaire qui
refusait obstinément de vendre. Les vraies découvertes impromptues sont rares.
Avant son "abandon", la voiture avait tout de même parcouru 49 000 kilomètres.
C'est très sympa de l'avoir présentée dans son état "grange", poussière comprise. Et cela n'a pas rebuté les acheteurs, qui sont montés à 155 000 euros.
Cette Porsche 356B 1600S T6 a été restaurée à l'état neuf entre 1987 et 1992, pour 50 000 dollars, avant de remporter le 1er prix du concours de l’Antique Automobile Club of America. Vendue 73 600 euros.
Ici une Chevrolet Corvette cabriolet de 1962. Une phrase qui revient souvent dans le catalogue est "la voiture est décrite comme étant en bon état général" mais je n'ai pas trouvé qui la décrivait ainsi. 48 000 euros malgré les écailles à la peinture.
Une magnifique Mercedes-Benz 250SL Pagode à 33 000 euros.
Cette Chevrolet Corvette Sting Ray cabriolet est équipée d'un rare hardtop d'usine. Non vendue.
Ici une Mercedes-Benz 190SL cabriolet qui n'affiche que 13 300 kilomètres depuis 1958, vendue 69 000 euros. Je suis toujours sidéré du faible kilométrage de voitures qui ont plus de 50 ans. Avec des propriétaires passionnés, elles devraient logiquement toutes dépasser les 100 000 kilomètres, non? Surtout une 190 SL, il n'y a pas de raison de la garder dans la naphtaline pour ne pas l'user. Je citerai juste la signature de James Glickenhaus sur Ferrarichat: "Ne pas faire de kilomètres avec votre Ferrari est comme ne pas faire l'amour avec votre fiancée pour qu'elle soit plus désirable pour son prochain amant".
Cette Jaguar Type E Série 2 coupé 2+2 a été minutieusement restaurée en 1996, et a coûté presque 37 000 euros à son acquéreur.
Cette Jaguar Mk2 3.8-Litre, estimée entre 24 000 et 30 000 euros est restée invendue.
Cette Triumph TR3A est partie à 23 000 euros.
Cette Fiat 124 coupé est intéressante, avec seulement deux propriétaires et moins de 75 000 kilomètres. Surtout à 7 500 euros.
Petite anecdote amusante concernant cette MGA Twin Cam roadster: à l'origine elle était noire avec un intérieur rouge, l'exact opposé de sa configuration actuelle. A 36 800 euros, elle gagnerait peut être à retrouver sa première livrée.
Cette Aston Martin V8 a été livrée neuve en 1975 à la princesse Ashraf Pahlavi d’Iran... en France. Elle était la soeur jumelle du dernier Shah d'Iran. La voiture affiche 52400 kilomètres, dont près de 30 000 réalisés depuis 1999. Non vendue.
Cette SAAB 96L montre bien les risques de l'absence de prix de réserve: estimée entre 8 et 12000 euros, elle a été vendue 5200 soit 4500 euros pour le vendeur.
Voici une Ferrari Mondial QV, châssis 50997, adjugée pour 16 100 euros.
Ici une Citröen ID19 D Spécial berline vendue 6325 euros.
Cette belle Porsche 356 B T5 1600 coupé a été vendue 41 400 euros en bas de son estimation.
Je crois que j'ai loupé une Ferrari 308, puisqu'il y a une GTB et une GTS ay catalogue. Seule la berlinette a été vendue, pour 34 500 euros. L'accès à Ferrari à un prix.
Ah non, en fait voici la deuxième, repêchée dans mon dossier photo.
Preuve de l'attrait grandissant pour les voitures populaires, cette Volkswagen ‘Coccinelle’ 1200 a été vendue 12 000 euros, pas mal pour une voiture produite à 21 millions d'exemplaires.
Cette Mercedes-Benz 220 SE b cabriolet est une conversion réalisée à l'usine en 1970. L'entretien aurait été fait tous les 3 000 kilomètres jusqu'à 85 000 kilomètres!! Elle n'a pas trouvé preneur.
Beau succès pour cette Peugeot 504 V6 cabriolet à 29 000 euros.
Voici une Porsche 911 T 2 Litres châssis court Karmann, vendue 63 250 euros.
Cette Porsche 356 A 1600 Super de 1957 n'a pas trouvé de nouveau propriétaire.
Cette belle Triumph TR6 n'a pas trouvé preneur, malgré une estimation basse à 12 000 euros.
Cette Ferrari 400GT Automatic, châssis 24705 a été vendue pour 21 850 euros. Il faut reconnaitre que c'est très tentant, mais réservé à des passionnés plus aventureux que je ne le suis.
Réservée aux plus courageux, les restes de cette Cisitalia 202 Cabriolet, châssis n° 179 SC, accompagnée de son moteur n° 262. Le meccano n'a pas été vendu.
Très jolie, cette Jaguar XK150 SE 3.4-Litre roadster. Elle a été commandée neuve par l’écrivain et directeur de théâtre Brunello Rondi, lorsqu’il travaillait au script de La Dolce vita avec son ami Federico Fellini. La légende veut que Rondi fut fasciné par la vedette du film, Anita Ekberg, et aurait acheté la Jaguar pour faciliter leur liaison. Quand il vit que cela ne menait à rien, il mit la voiture de côté. Elle n'a pas trouvé de propriétaire.
La Plymouth Hemi Satellite Coupé n'a été produite qu'à 838 exemplaires, un chiffre dérisoire pour les USA. Celui ci, de couleur Or Citron a été restauré pour un coût de près de 94 000 euros (!) et n'a pas encore été rôdé. Elle n'a pas été vendue, ce qui pourrait sembler logique avec une estimation de 60 à 90 000 euros. Son propriétaire n'était peut être pas désespéré à ce point.
Voici une Chrysler Imperial Crown de 1959. Au départ gamme de luxe de Chrysler, Imperial devint une marque à part entière en 1954, permettant ainsi au groupe de développer une identité propre pour ces modèles haut de gamme et de concurrencer Cadillac et Lincoln. La Crown, avec son V8 6.8 litres, n'a été produite qu'à 4700 exemplaires, ce qui est peu pour les Etats Unis. Les amateurs ne s'y sont pas trompés, à 41 400 euros (mais estimation basse à 50 000).
Quant à cette Cadillac Series 62 cabriolet, elle a été la vedette du film ‘The Pink Cadillac’ avec Clint Eastwood. Un argument auquel ont été sensibles les enchérisseurs puisqu'elle a été vendue 62 000 euros, pour une estimation haute à 35 000.
Cette Ford Galaxie Sunliner Cabriolet de 1959 a été vendue pour 12 000 euros. Le rêve américain à portée de main.
Voici une Ford Fairlane 500 Galaxie Skyliner qui pouvait jusqu'à peu se vanter d'être le seul cabriolet à toit rétractable de grande série du monde, depuis la Peugeot Eclipse en 1935. Ca ne lui a pas porté chance.
Encore un challenge pour les passionnés de restauration, avec cette Alfa Romeo 6C 2500 Freccia d’Oro, à carrosserie aluminium, ce qui semble inhabituel. La voiture est complète.
Le catalogue ne s'étend pas sur l'histoire de cet exemplaire mais gageons qu'elle doit être... intéressante.
Pour 86 200 euros, je suppose qu'elle ne restera pas dans cet état.
Ah voici l'équivalent chez Bonhams de la Chevrolet de Ringo Starr chez Artcurial, mais ici c'est pour la bonne cause. L'année dernière, pour son 110ème anniversaire, Harley-Davidson offrit au Pape François nouvellement élu deux de ses motos plus un blouson de motard lors d’une cérémonie à Rome. À cette occasion, le Pape bénit un rassemblement de 800 motards et leurs machines sur la Place St Pierre. A cette occasion, il déclara que « la puissance et le plaisir », entre autres choses, mènent à remplacer Dieu « par de trompeuses idoles humaines ». On peut donc penser qu'il n'a pas beaucoup chevauché sa Harley cheveux au vent. En tout cas, cette Dyna Super Glide Custom avec dédicace papale estimée à 15 000 euros a été adjugée 241 500 euros. Pas mal pour une idole de 1600 cm3 (le blouson est parti à 57 000 euros). Tout cet argent sera versé à l'association Caritas Roma.
Je suis plus impressionné par cette Harley-Davidson 1525 cm3 Speed Demon Custom construite par SPS aux Pays Bas, vendue 69 000 euros.
A l'opposé, mais pas trop, voici une Majestic A350 350 cm3 de 1931 disposant d'une coque emboutie profilée marquée par le style art déco de l’époque. Non vendue sur une estimation de 60 à 80 000 euros. Je découvre que le marché de la moto de collection connait lui aussi des montants assez faramineux, relativement au prix du neuf.
Cette Citroën DS21 Prestige n'a pas été vendue.
Contrairement à cette Citroën DS19 Concorde, une des 38 construites par Chapron, adjugée 110 000 euros, loin de son estimation basse (130 000).
Voici une Citroën DS 23ie Pallas, la version haut de gamme du modèle. Non vendue.
Cette Citroën DS21 décapotable par Chapron a atteint 166 750 euros.
Chapron toujours pour cette DS21 Le Caddy. Produite à 34 exemplaires, celle ci a fait exploser les compteurs à 310 500 euros.
Je repasse vers le centre, en espérant que les gros lots soient un peu plus dégagés.
Autre lot majeur, cette Bugatti Type 35B, châssis n° 37371. Cet exemplaire commença sa carrière sous forme d’une 4 cylindres Type 37 A Grand Prix. La voiture fut facturée à sa livraison, le 14 mai 1929, à l’agence Bugatti de Londres où elle resta en dépôt jusqu’à son achat deux ans plus tard par le père de Jack Lemon Burton, comme cadeau pour ses 21 ans. Dit comme ça, ça fait un peu fils à papa mais gardons nous des jugements hâtifs: Jack Burton (1911 - 1994) devint une figure majeure parmi les clients de la marque: membre fondateur du Bugatti Owners’ Club, importateur de la marque pour le Royaume Unis et propriétaire de 1946 à 1956 de la Bugatti Royale Park Ward no.41.131, qu'il revendit à John Shakespeare. Revenons à ‘37371’, qui ne fut jamais immatriculée pour un usage routier au Royaume-Uni, étant remorquée jusqu’au lieu des courses. Burton ne courut qu'en course de côtes, puis vendit la voiture à en 1934 à un avocat, Alan Bainton qui lui, ne l'utilisa que sur circuit, à Brooklands.
La première course de Bainton avec la Type 37 A fut l’Easter meeting de 1935 où il réalisa le meilleur tour à plus de 170 km/h. À l’occasion de la réunion de l’August Bank Holiday, le moteur fut détruit à la suite du bris d’une bielle. Les dégâts étant trop importants, le mécanicien Louis Giron installa le 8 cylindres à compresseur de la Type 43 de Bainton dans la 37 A, créant de la sorte une 35 B. À la suite de la condamnation de Bainton pour fraude, la Bugatti échut à Giron en guise de paiement pour les travaux effectués sur la voiture. Celui ci l'engagea en compétition jusqu'en 1939, date à laquelle il la vendit à Mrs Sheila Darbishire qui courut avec jusqu'à la guerre. Après seulement deux sorties au lendemain de la guerre avec sa Bugatti, en septembre 1946, Mrs Darbishire vendit la voiture aux frères Blake de Liverpool, qui à leur tour la revendirent à Lady Mary Grosvenor, fille du duc de Westminster. En 1952, la voiture partit aux Etats Unis où elle participa à de nombreuses épreuves historiques, avant d'être exposée au Briggs Cunningham Museum pendant une quinzaine d'années. En 2007, le nouveau propriétaire la fit restaurer dans sa configuration "avant Etats Unis", dans sa couleur grise d'origine. Le catalogue présente de nombreuses photos d'époque intéressante où l'on peut voir la voiture dans plusieurs configurations différentes, le plus souvent sans phares, avec des roues à fil mais surtout très souvent des roues jumelées à l'arrière. Vendue pour 1.6 millions d'euros.
Cette Delage D6 3 litres compétition châssis 880.003 est l'un des gros lots de la vente. Après la guerre, la marque Delage réapparut sur la scène de la compétition automobile, sous la houlette de l’homme d’affaire parisien Walter Watney. Le châssis n°880003 faisait partie d’un lot de seulement cinq voitures semblables, préparées par l’usine Delage pour son retour à la compétition. Elle fut engagée au cours des saisons 1947 à 1949 comme voiture d’usine dans des épreuves telles que le Grand Prix de Pau et le Grand Prix de Belgique 1947, les 24 Heures de Spa et les 12 Heures de Paris 1948 et les 24 Heures du Mans 1949. Durant cette période, elle fut confiée à de grands pilotes français comme Philippe Étancelin, futur vainqueur au Mans, Maurice Trintignant, l’importateur Porsche en France Auguste Veuillet et le futur importateur Ferrari Charles Pozzi.
D'après l'expert cité dans le catalogue, 880.003b se présente « dans un état d’origine exceptionnel, le seul exemplaire survivant toujours équipé de sa carrosserie d’époque, avec un historique connu, tant en compétition qu’en collection depuis son origine." Elle a été adjugée à 1,09 million d'euros (950 000 hors frais), quelques milliers d'euros sous son estimation basse.
Non loin de la Delage se trouve cette Talbot T120 3 litres ‘TT Replica’ Sports de 1936. Il y a pas mal de conditionnel dans l'historique de cette voiture, dont on ne sait rien entre 1936 et 1939. Ce qui est sûr, c'est que cette T120 a un châssis raccourci et a été recarrossée dans les années 1990. Estimée entre 190 000 et 230 000 euros, elle est restée sur le carreau. En tout cas, on semble loin d'une voiture de Grand Prix. Comme quoi...
Pas de coup de marteau pour cette Mercedes-Benz 220 cabriolet A.
Ouch, même si elle faisait peut être moderne en 1938, je n'aime pas du tout cette Lagonda LG6. Invendue.
Ceci est une Vauxhall 20/60 HP Type R Hurlingham speedster, premier modèle de la marque présenté après le rachat par General Motors en 1925. Plus de 4 200 exemplaires ont été produits mais cette carrosserie roadster est sans doute la plus réussie des variantes disponibles. Seule une cinquantaine d'exemplaires ont reçu cette carrosserie, dont quinze survivants sont recensés ce jour. Après restauration, la voiture a remporté le ‘best of show’ au concours d’élégance de Scarsdale en 2010. Elle n'a pas trouvé preneur.
Voici une Hispano-Suiza H6B Landaulet de 1923, châssis n° 10762, carrossée par Franay, vendue 212 000 euros.
Voici un omnibus Hispano-Suiza 15/20 HP. Vendu 165 000 euros malgré cette étonnante mention au catalogue: "la carrosserie reste en excellent état et le moteur semble être extérieurement dans le même état. Quoiqu’il en soit l’état mécanique du véhicule n’est pas connu". Bonhams donne parfois l'impression de vendre des voitures sans les avoir inspectées, ou même vues.
Ici une Rolls-Royce 40/50 HP Silver Ghost torpédo de 1921, châssis n° CW29, vendue pour près de 150 000 euros.
Ici une Rolls-Royce 40/50 HP Silver Ghost, châssis n° 32 SG, a passé quasiment toute sa vie au Danemark. Sa carrosserie date de 1985. Vendue 96 600 euros.
Ici une Rolls-Royce 40/50hp Phantom I limousine de 1927, à carrosserie Locke & Co de New York, châssis n° 109NC a été vendue 51 750 euros.
Voici une impressionnante Rolls-Royce 40/50 HP Phantom II pointe bateau de 1932, châssis no. 100MS, dont la carrosserie spectaculaire aurait été réalisée au Kenya par un certain M Tanner. Vendue seulement 138 000 euros.
Nul ne sait ce qu'il est advenu de cette Rolls Royce Silver Cloud cabriolet de 1959, châssis n° SMH183, entre 1959 et 1993. Elle a ensuite passé du temps en France et devrait y rester encore un peu.
Voici maintenant une Rolls-Royce 45/50hp ‘Silver Ghost’ Alpine Eagle tourer sport de 1920, châssis n° 56FW, à l'histoire un peu chaotique. D'abord, une petite explication sur ce surnom d'Aigle des Alpes? Destinée au tourisme, la Silver Ghost n’avait pas été conçue pour la compétition, mais cela ne gêna pas les plus enthousiastes. En 1912, James Radley engagea à titre privé sa 40/50 HP à l’Austrian Alpine Trial et s’aperçut que la boîte à trois rapports l’empêchait de monter le col de Katschberg. En conséquence, pour l’édition 1913, Rolls-Royce envoya trois voitures équipées de la transmission à quatre rapports et d’un moteur plus puissant de 75 chevaux (au lieu de 60 chevaux). Ces modifications apportaient un changement radical et les voitures d’usine remportèrent six prix, dont la prestigieuse coupe de l’archiduc Léopold. À la suite de ce succès l’usine lança la construction de voitures affichant les mêmes caractéristiques pour ses clients. Elles furent officiellement baptisées ‘Continental’, mais on les connaît surtout sous le surnom évocateur d’‘Alpine Eagle’. Ce châssis fur livré neuf à Paris en 1920 mais sans aucune certitude sur sa carrosserie. Dans les années 60, le châssis nu semble avoir été retrouvé au Maroc. En 1998, elle appartenait à Jess Pourret et un peu plus tard, elle reçut la carrosserie actuelle. Estimée entre 300 et 400 000 euros, elle n'a pas été vendue.
Cette Rolls-Royce Phantom V limousine, châssis no. 5LVA85, a été la propriété du célèbre collectionneur Bill Harrah. Invendue.
Cette MG Midget TF 1500 vous emmènera à 145 km/h pour 51 750 euros.
Cette Alfa Romeo 6C 2500 Freccia d’Oro Sport fut la propriété du réalisateur, scénariste et producteur ‘oscarisé’ Howard Hawks (Scarface, Les Hommes préfèrent les blondes, Rio Bravo...) qui lui avait fait installer un moteur Chevrolet. Elle a depuis récupéré un moteur de 6C 2500. Elle n'a pas trouvé d'acheteur.
Invendue cette Lion-Peugeot 10 HP type VD torpédo de 1913.
Voici une Delage DI 14HP cabriolet de 1926, carrossée par Brigden & Co de Brighton. Elle aussi a été vendue sur son estimation basse, à 40 700 euros, ce qui semble avoir été le cas de pas mal de voitures.
Cette Panhard et Levassor X-21 15 HP de 1913 à carrosserie Vanden Plas n'a pas été vendue.
Voici une magnifique Cord L-29 à traction avant. Sur 5000 exemplaires produits malgré la Crise de 29, seuls 300 existeraient encore aujourd'hui. Vendue 103 500 euros.
Cette Rover 8 HP tourer de 1910 dispose d'un châssis en aluminium, un concept novateur pour l'époque. Elle a été restaurée pour un coût supérieur à 30 000 euros et n'a pas trouvé preneur.
Malgré sa livrée rouge et blanche, cette Marlboro à vapeur de 1900 n'a aucun point commun avec la célèbre marque de clopes. Les voitures viennent de la ville éponyme au Massachussetts et le cancer de la rue (comté de?) Marlborough à Londres. La Marlboro Automobile & Carriage Company n'exista que trois ans, de 1900 à 1902, ce qui rend assez miraculeuse l'existence de cette exemplaire. Pour autant, il est resté sur le carreau.
Au fond de la photo, une Cadillac modèle A de 1903, qui présente la particularité d’avoir une carrosserie transformable en trois versions - runabout deux places, tonneau quatre places et pick up cabine. Non vendue.
Cette sympathique FIAT 1100 T3 dépanneuse est en état de marche. Il en a coûté 12 900 euros pour jouer au garagiste.
Cette BMW 1600 GT à carrosserie Frua, en partie restaurée, a été vendue 25 300 euros.
Voici une Rolls-Royce 40/50 HP Phantom II à carrosserie Rippon Brothers, châssis 36MY. Apparemment, elle n'aurait couvert que 3 600 kilomètres au cours des 38 dernières années, alors que les factures de travaux depuis 1975 totalisent plus de 100 000 euros, le montant de son estimation. Elle n'a pas été vendue.
Cette Morris Mini Cooper S équipée rallye est vendue moteur cassé. Achetée pour 8 600 euros.
Cette Mazda 323 Familia préparée Groupe N a été engagée par Mazda Belgique en 1988 avec Pascal Gaban et a remporté la Coupe FIA des conducteurs de voitures de série, remportant sa classe en Grèce et en Cote d'Ivoire. La pompe a essence semblant en panne, la voiture n'est pas en état de marche. Vendue 11 000 euros pour une estimation basse à 20 000. Franchement parfois ça ressemble plus à un vide grenier qu'à une vente de prestige.
Ici une Lea-Francis 14 HP Sports de 1949, vendue 31 000 euros.
Voici une MG VA de 1938, vendue 25 300 euros.
Il est toujours bon de découvrir de nouvelles marques automobiles. Aussi, voici une Métallurgique 12/15 HP de 1921, à carrosserie Vanden Plas. Cette marque Belge a construit des voitures entre 1905 et 1928, date de son rachat par Minerva. Malgré sa rareté, la Métallurgique n'a pas dépassé 26 500 euros.
Ce Land Rover Série IIA a explosé les compteurs à 34 500 euros pour une estimation haute à 24 000.
Cette Rover 3500 à transmission automatique et moteur V8 n'a pas eu beaucoup de succès à 5 200 euros, la moitié de son estimation basse.
Cette Hotchkiss AF de 1920 à carrosserie Bourgeois et Fils est partie pour 51 750 euros, malgré une estimation basse à 70 000.
Magnifique et rare (1176 exemplaires), cette Mazda Cosmo L10B à moteur rotatif est partie à 55 200 euros.
Cette Austin Seven Ruby Deluxe n'a pas déchainé les foules: 3 450 euros, moins de la moitié de son estimation basse.
Cette Simca 8 1200 Sport de 1951 a été carrossée par un grand nom français: Figoni et Falaschi, comme seulement cinq de ses sœurs. Elle est toujours restée dans la même famille, et est restée stockée dans un garage depuis 1973. Estimée entre 20 et 30 000 euros, peut être parce qu'elle n'est pas roulante en l'état, elle a été adjugée 43 700 euros, ce qui n'est que justice.
Cette Lancia Astura 3e série Tipo 233 est longtemps restée dans la collection du Museo della Polizia à Rome. Vendue 40 000 euros.
Voici une sympathique Borgward Isabella de 1957, qui est une voiture allemande malgré ses airs d'américaine. Vendue 28 750 euros.
Cette Chevrolet Corvette de 1954 a appartenu au vice-président de la filiale belge de GM. Vendue 59 800 euros pour une estimation basse à 75 000.
J'arrive sur un trio de Saab,
à commencer par cette 92B De Luxe 1953, non roulante et qui n'a pas bougé depuis 20 ans. Elle a trouvé preneur à 10 000 euros.
Cette Saab 95 Break a été vendue 17 800 euros (estimation basse 20 000),
et cette berline 93, elle aussi demandant une restauration mécanique, 12 650 euros (estimation basse 15 000)
Plus amusante, cette Saab Sonett III est partie pour 19 550 euros, alors que le catalogue fait état de 15 000 euros de factures pour la peinture et l'habillage en cuir de l'habitacle...
Cette MGB est partie pour 15 500 euros.
Voici une Ferrari 575 M, châssis 137515. Son second propriétaire qui l'a achetée à l'été 2013 est hélas décédé avant de pouvoir en profiter. Vendue 63 250 euros. A l'arrière plan, vous pouvez distinguer Jean Todt (et son fils) en train d'inspecter les voitures. Je n'ai pas voulu lui courir après.
Ici une Ferrari 456 GT M, châssis 130 508, qui n'affiche que 10 570 kilomètres au compteur. Peut être la raison pour laquelle elle a plus que doublé son estimation basse à 64 400 euros, un bon prix pour ce modèle magnifique.
Cette Ferrari Mondial QV porte le numéro de série 75445, vendue 28 750 euros!.
Une Voisin C11, châssis n° 26610, vendue 57 500 euros (estimation basse à 60 000).
Cette Fiat 508 Balilla Coppa d’Oro n'a pas été vendue.
Les Jaguar Type E 4.2-Litre 2+2 de ce type sont surnommées "série 1½". En effet, des changements de législation aux États-Unis furent à l’origine de la Type E série 2, lancée en octobre 1968. Mais dès la fin de 1967, la Type E commença à adopter quelques-unes des modifications futures. Ces exemplaires "intérim" sont connus sous l’appellation de série 1 ½, bien qu’il n’y ait jamais eu d’appellation officielle pour ce modèle. Vendue 49 450 euros, après 35 000 euros de dépenses de remis en état en 2012 et 2013.
Dans un soucis d'exhaustivité, et parce que je sais que certains lecteurs sont intéressés, j'ai tout de même pris en photo cette réplique de 1991 par GT Developments. Je ne dis pas qu'elle est sans intérêt, avec son moteur Ford Boss 347 ci (5,7 litres) de compétition équipé d’une culasse en aluminium, de carburateurs compétition et d’un échappement céramique. Mais j'ai quand même un peu toussé en lisant dans le catalogue que "cette voiture est éligible pour des démonstrations lors de manifestations historiques comme Spa Classics, les Dix mille tours du Castellet, Le Mans Historique". Vendue 80 500 euros alors que le catalogue évoque un prix de revient de 138 000 euros.
Cette Renault R4 est partie pour 3 450 euros. Il est bon de rappeler que 8 millions d'unités ont été produites entre 1961 et 1992.
Cette Cadillac série 62 cabriolet est partie pour 55 200 euros.
Cette Renault 4CV n'a pas été vendue, peut être du fait que son moteur est serré.
Cette Citroën 2CV est une première main, qui n'a parcouru que 11 000 kilomètres. Vendue 5 175 euros!
Voici une Amilcar CGS de 1927, châssis n° 1777, adjugée 34 500 euros, bien en dessous des 50 000 de l'estimation basse.
Pas d'acheteur pour cette Renault Dauphine ‘1093’, chiffre signalant une version spéciale aux caractéristiques rallye (de 55 chevaux!). Les 2140 exemplaires furent proposés en blanc avec deux bandes bleues. Son plus éclatant succès en compétition fut réalisé en 1962 quand une 1093 pilotée par Orsini/Canonicci remporta le Tour de Corse.
Voici une Fiat 1100 TV dans son jus, qui n'a pas été vendue.
Toujours préservée en Sicile cette DS originale à boîte manuelle a été repeinte dans sa couleur d’origine bleu lagon avec toit banc. Peut être un peu trop originale, elle n'a pas séduit.
L'Alfa Romeo Giulia Super ‘Bollo d’Oro’ doit son nom à un écusson spécifique (à priori doré). Vendue pour 21 850 euros.
Cette Triumph TR3A n'a pas eu de succès.
Cette Ford Mustang est indiquée comme "modifiée dans le style de l’Eleanor de Shelby", ce qui explique peut être qu'elle soit restée sur le carreau.
Cette Alfa Romeo Giulietta Sprint Veloce Bertone, vendue neuve à Lima au Pérou a été adjugée 43 700 euros (estimation basse 45 000).
Cette Alfa Romeo Giulia Sprint GT Veloce est totalement restaurée et dans sa teinte d'origine, des qualités qui lui ont permis de largement dépasser les estimations à 46 000 euros!
Voici une magnifique Jaguar Type E 4.2-Litre Série 2 roadster de 1969, Châssis n° 1R11430, adjugée pour 48 000 euros, bien au delà de son estimation haute de 35 000.
Cette CD-Panhard, châssis n°208, a participé à deux Mans Classic, perpétuant l'histoire du modèle qui a remporté sa classe lors des 24 Heures 1961, s’adjugeant au passage l’indice de performance à la moyenne de 142, 793 km/h. Mais personne n'a souhaité investir les 95 000 euros de l'estimation basse.
Ici une Lancia Appia Zagato Sport châssis court Zagato de 1961. N'ayant eu que deux propriétaires en tout, il s'agirait de l'un des rares exemplaires à ne pas avoir été transformé pour la course. vendu 71 300 euros.
Et pour terminer, voici une Jaguar Type E série 1 Roadster ‘plancher plat’. Elle sort d'une restauration totale qui aurait coûté 120 000 euros. Heureusement pour son propriétaire, elle a largement dépassé son estimation pessimiste de 130 000 euros à 195 500 (170 000 hors frais).
Voilà, c'est peu de dire que j'ai terminé
ces deux jours complètement fourbu, à courir quatre évènements à la fois. Un
grand merci aux hôtesses de Bonhams qui m'ont fourni un sac plus solide pour
remplacer le mien. Il serait hasardeux de vouloir comparer les trois ventes qui
viennent de se terminer mais je peux au moins donner mon avis totalement
subjectif. Pour moi, la plus agréable a été RM: pas trop de voitures mais
presque toutes de grande qualité et dans un cadre agréable à défaut d'être
spectaculaire. Le cadre est le point fort de Bonhams mais les voitures
présentées, environ 150, restent tout de même en dessous des autres. Hormis les
quelques têtes d'affiche, le reste manque parfois un peu de prestige, ou même
d'histoire. J'imagine
qu'on peut vendre une Saab 96L à 4 500 euros sur leboncoin. Qui plus est, le
catalogue regorge de "nous avons été informés" ou de "la voiture est décrite
comme" qui laissent penser que les voitures ne sont pas examinées par la maison.
Cela dit, c'est vrai que le cadre démesuré réclame un minimum de remplissage:
même avec 150 voitures, l'espace était largement suffisant. Et c'est là que le
bât blesse chez Artcurial: il y a de nombreux lots de très grande qualité mais
170 voitures dans un espace restreint et sous une lumière terrible, ce n'est pas
vraiment jouable pour le photographe.
Je mettrais donc RM en tête devant les deux autres ex-aequo: Artcurial pour le
plateau et Bonhams pour le cadre. Bien sûr, c'est clairement le photographe
passionné qui parle, pas l'acheteur potentiel; celui qui veut photographier des
voitures exceptionnelles avec un arrière plan correct. Et ça, c'est avec les
917/30 et 956 de chez RM que j'ai pu le faire, et nulle part ailleurs.
En tout cas, Bonhams semble très satisfait de sa vente, la plus importante
jamais réalisée en France par la maison Londonienne avec 17 millions d'euros de
chiffre d'affaire. Rendez vous l'année prochaine donc!
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