Les Ferrari Days reviennent à Hockenheim et avec eux la possibilité d'admirer les programmes XX en piste. Alors que le marché de Ferrari se mondialise, il en va de même de son programme Corse Clienti qui fait étape à Suzuka, Shanghaï, Sochi, Homestead et Daytona (pour les Finali Mondiali). Il reste tout de même quatre dates en Europe: Jerez, Vallelunga, Hockenheim et le Mugello où un impressionnant shakedown a eu lieu en avril, avec 18 FXX K et 15 599XX, réunies pour une photo mémorable (copyright Ferrari Spa).
Le rendez-vous d'Hockenheim a lieu dans le cadre de Ferrari Days, une date
ouverte au public et qui devrait rasssembler quelques centaines de Ferrari sur
le parking du circuit. Je décide de partir tranquillement vendredi matin et de
rester jusqu'à dimanche en début d'après midi, ce qui me permettra d'assister à
4 sessions de XX. Si l'évènement donne aussi lieu à des manches de Challenge et
du roulage F1 Clienti, je préfère vous prévenir que j'y vais presque
exclusivement pour les XX. Préparez vous à en voir beaucoup sur cette page et
les suivantes.
Je démarre donc vers 7h00 vendredi, pour un trajet qui doit en théorie durer
3h30. Dès le péage de Mulhouse, la Kia me refait le coup du manque de puissance,
comme au retour de Chantilly, et accepte de redémarrer sans soucis. Arrivé en
Allemagne, je dois faire une pause sieste suite à un coup de barre assez
inexplicable à cette heure ci. Puis c'est une succession de ralentissements
avant que ce ne soit au tour de la Kia d'avoir un coup de barre: j'ai
l'impression qu'elle perd des chevaux au fil des kilomètres. Les relances
prennent un temps infini. Arrivé à Hockenheim, je cherche le centre
d'accréditation qui se trouve généralement en dehors du circuit mais je trouve
rien et je suis assez impatient de me garer. Au moins je suis bien arrivé, on
verra plus tard pour le retour. Quand je veux récupérer une chasuble, on me
signifie que je dois d'abord récupérer mon badge au centre d'accréditation qui
se trouve en dehors du circuit. Une navette va m'y conduire, impeccable. Sur la
parking, seule une poignée de voiture est présente.
Du coup il est presque l'heure de manger mais je vais faire un petit tour dans
le paddock d'abord. Ici une GT3 avec une 250 California.
Puis je trouve cette LaFerrari très inhabituelle. J'en avais déjà vu des photos
sur internet mais elle passe beaucoup mieux en vrai. Elle ne fait pas du tout
voiture DDE mais l'orange est joliment métallisé: c'est du triple couche (Arancio
Tristrato).
Juste derrière elle, une très jolie Daytona.
Quelques mètres plus loin, deuxième choc, avec cette Pagani Zonda 760. Horacio
Pagani semble toujours réticent à abandonner sa chère Zonda. Quand un client
insiste pour en acheter une, c'est encore possible. Depuis 2012, Pagani
construit donc des 760 (pour 760 chevaux) personnalisées: RS, LM, Fantasma, LH
(pour Lewis Hamilton)... Celle ci, avec ses liserés roses, a été baptisée 760 JC
et a été vendue en Chine. C'est donc une surprise de la trouver là.
Elle a les mêmes feux avant bizarres que la LM Roadster vue à la Villa d'Este.
On n'aime ou on n'aime pas. Personnellement ce serait plutôt la deuxième
solution.
Et encore quelques mètres plus loin, une deuxième LaFerrari, plus classique.
Ici une 348 Challenge et une 360 NGT.
Les garages sont fermés car les mécaniciens sont partis déjeuner. Je vais en
faire autant. Juste avant, je vois que deux F12 tdf sont arrivées, dont celle de
Peter Mann avec les liserés blancs.
Juste en face, une autre F12 bleue. Mais vraiment le mat je ne peux plus. C'est
comme les jantes noires.
L'avantage avec les évènements Ferrari, c'est qu'on y mange plutôt bien. Le bar
est ouvert à toute heure et la nourriture est italienne, ce qui permet
d'esquiver la saucisse au curry. Une fois gavé de pâtes au parmesan, de pizzas
et de fruits, je retourne vers le paddock et me glisse dans les boxes.
Là j'avoue que je suis sans voix: les boxes sont pleins à craquer: du noir, du
blanc, du jaune, que des couleurs inédites pour moi sur des K.
Ce weekend s'annonce très bien!
Mes préférées:
De très nombreuses 599XX sont là aussi,
et quelques FXX. Franchement je n'en attendais pas autant, c'est génial. Il y a
plus de voitures qu'au Mugello, à vue de nez.
Un peu avant l'heure de la session, alors que les Challenge rentrent
les K sont sorties et alignées tant bien que mal sur la pitlane.
C'est toujours l'occasion de faire des photos intéressantes.
Tout le monde s'installe, et c'est parti!
Malheureusement la pitlane est à contre-jour.
Et oui, c'est bien un colossal bidon d'huile qui surplombe l'entrée des stands. Très subtil.
Aujourd'hui je ne vais pas beaucoup innover. Je vais rester dans le stadium. Je commence par les filés devant les tribunes, ça rend plutôt bien.
Ca fait du bien de voir des couleurs variées.
Sans bouger, j'essaie de faire des photos de face au ras du sol mais l'arrière plan n'est pas très folichon.
L'inconvénient du Stadium est que toute la Sachs Kurve est cernée de grillages, sans aucun emplacement pour les photographes. Il y a juste quelques emplacement surélevés qui permettent de passer par dessus les barrières. Je commence par quelques plans serrés.
Pour l'instant je n'ai encore vu aucun disque de frein chauffé au rouge.
Bon, à cet endroit là, le principal intérêt à mes yeux est de faire des combos de plusieurs voitures, c'est toujours plus sympa et spectaculaire.
Les triplettes sont plus rares.
Les jumelles
Il ne vous aura pas échappé que la livrée de cette K ressemble étrangement à celle de la Zonda vue un peu plus haut. Coïncidence?
La nouveauté cette année est qu'il y a tellement de voitures qu'il y a deux sessions: une pour les K et une pour les autres, de 30 minutes chacune. Les 599XX et les FXX entrent donc en piste. Honnêtement le spot dans le virage n'est vraiment pas super, je reviens vers la zone de filés.
La plupart des 599XX ont adopté le kit EVO mais pas toutes.
L'ex-27 a changé de propriétaire et de numéro, mais pas de livrée.
Quant à celle ci, elle est... profondément différente.
Au final, je me rabats vers l'entrée de la pitlane, histoire de changer un peu de point de vue.
Fin de session tout le monde rentre.
Le silence tombe sur le circuit, je suis
les dernières voitures sur la pitlane.
Les mécaniciens rangent les voitures aux boxes, c'est fini pour les XX pour la journée.
Bon, cette histoire de voiture me travaille quand même un peu. J'ai appelé mon
garage qui m'indique que les causes peuvent être multiples et que je devrais
passer chez un concessionnaire local. Facebook a bien quelques idées: durite de
turbo, vanne EGR encrassée... mais rien que je puisse faire moi même. Il y a un
garage Kia à Manheim, à quinze kilomètres d'ici. On est vendredi, il ne faut pas
tarder. Je décolle donc un peu avant 16h00. La voiture semble remise de ses
émotions et se comporte normalement. Arrivé au garage, on m'explique gentiment
qu'en l'absence de symptômes évidents (voyants, fumée...), et qu'en plus elle
marche désormais parfaitement, il n'y a rien qu'ils puissent faire (surtout que
le weekend approche à grands pas). A 17h00 me voilà donc déjà à l'hôtel mais je
sais que demain va être une belle journée.
Voilà pour cette courte introduction. Demain sera la grosse journée, avec je l'espère un parking bien rempli. Il faudra que je m'aventure plus loin sur le circuit, car le stadium a vite montré ses limites photographiques aujourd'hui. Préparez vous pour un reportage plus conséquent!
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