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Samedi. Vu qu'il n'y a en gros que cinq voitures qui m'intéressent, pas la peine de se lever avec le soleil. Départ de l'hôtel à 08h00, ça ressemble presque à des vacances par rapport à d'habitude. Nous arrivons au circuit vers 08h30. Les 488 sont prêtes à une nouvelle journée d'essais.



Je me dirige vers la pitlane.



Il n'y a rien que je n'aie déjà fait hier, donc ce n'est pas forcément la peine de recommencer.



La journée va être consacrée à la piste. Je croise justement Raphaël qui me dit avoir récupéré un accès VS (voies de sécurité) pour sa voiture. Impeccable, ça va m'éviter de marcher et d'attendre la seule navette média qui fait les rotations. Direction le bout du circuit pour l'un des rares virages qui ne soient pas à contre-jour le matin: Ste Baume. Je le dis à chaque reportage que je fais ici: la piste est toute en longueur et orientée Est - Ouest donc le matin n'est jamais facile à gérer.

Les premiers à passer en piste sont les 458 Challenge de la Coppa Shell pour une séance d'essais qualificatifs.

       

       

C'est la première fois que je vois les Evo en action en fait.

       

Comme me le faisait remarquer un ami, les décorations semblent plus sobres qu'auparavant, et je trouve que c'est tant mieux.

       



Sauf chez Kessel évidemment où la gueule de requin reste indémodable.

Certains attaquent un peu plus.

       

Je rejoins Etienne qui a pris un peu de hauteur sur une butte. Effectivement, le vibreur est assez graphique depuis ici.

       



Surtout quand les voitures passent dessus.

       

A la fin de la session, la FXX K de Peter Mann fait un passage surprise, mais ce n'est pas lui au volant. Quelques petits réglages à valider?

       



Ce sont ensuite les F1 qui entrent en piste.

       

Il est temps de mettre les bouchons d'oreille.

       



Ce n'est pas désagréable d'entendre un moteur atmosphérique monter à 18000 tours mais c'est assez traumatisant pour les tympans tout de même.

       

La nouvelle génération de pilotes aura sans doute moins de problèmes de surdité précoce.



Nous nous déplaçons ensuite vers la Chicane Nord où il y a un gros freinage.

       

Le temps passe vraiment vite. J'ai l'impression que les châssis 261, 266 et 269 sont récents alors qu'ils ont déjà plus de sept ans. Pfff.

       

       

       

Oups, la 412 T2 met une roue sur le vibreur à l'accélération et part en tête à queue, heureusement sans rien toucher.

       

       



A la fin de session F1, revoilà la K n°27 pour un petit tour de piste.



Au tour des 458 du Trofeo Pirelli de se qualifier.

       

Les disques de frein chauffent pas mal.

       

       

Faites votre choix.

       

       

Je vous laisse apprécier la garde au sol en plein freinage.

       

Certaines voitures passent en glisse et s'appuient sur le vibreur mais la seule photo que j'ai dans cette situation est toute floue.



Et voici les XX.

       

       

Comme pour toutes les XX, Ferrari limite strictement les possibilités de personnalisation de la livrée. Couleur de la carrosserie et des bandes sont les seuls choix laissés au client.

       

Pour l'instant, ça reste assez classique mais des photos ont déjà montré une blanche à liserés rouges et une blanc nacré à liserés anthracite.

       

Nul doute qu'il y aura aussi une jaune et une noire. Il me tarde vraiment de voir ça.

       

       

Les autres forces en présence:

       

       

Aucun incident à signaler, si ce n'est l'entrée un peu limite de cette K et cette FXX qui coupe. Globalement, on ne risque pas grand chose sur le HTTT, c'est fait pour.

       

J'essaie d'avoir quelques combos mais il n'y a pas beaucoup de voitures en piste.

       

L'aileron mobile des K reste bizarrement levé quasiment tout le temps: au freinage, en courbe, à la réaccélération... Je suppose qu'il se baisse tout de même dans la ligne droite du Mistral.

       

       

Je reviens vers l'endroit où ça chauffe. On peut faire confiance aux 599XX

       

J'ai déjà vu des freinages de FXX plus appuyés.

       

Les K s'échauffent progressivement.

       

       

Les freins qui rougeoient, c'est bien mais pour une photo mythique, il faut aussi la flamme aux échappements. Evidemment, en plein soleil comme aujourd'hui, pas de risque d'attraper quoi que ce soit, sauf à photographier des lance-flammes notoires comme les 935, M1 et autres 3.0 CSL.

       

       

Pire, dans les quelques vidéos que j'ai vues, les K ne semblent pas faire de flammes au rétrogradage mais uniquement au passage de rapport supérieur. Du coup, ça va être dur d'avoir disques + flammes. Quoi qu'il en soit, sur le weekend, je n'en ai pas vu une seule donc ce n'est pas gagné d'en avoir une un jour.

       

Ca y est, on dirait que Peter Mann à sa voiture en main.

       

On voit les voitures arriver de loin

Je tente quelque chose mais ça ne marche pas aussi bien que je veux. Déjà c'est assez périlleux, et le 100-400 est un peu lourd pour ce genre de cascade.

       

Bon, c'est un bon début.

       

       

Midi, c'est l'heure de manger. Le retour est ultra-rapide grâce à la voiture de Raphaël. Sur le parking, voici une F12 blanche, une teinte plutôt inhabituelle.



Plus classiques, cette GTO rouge toit noir ou cette 458 Spider.

       

Je sais que tous les goûts sont dans la nature mais quand même, parvenir à massacrer une voiture aussi belle que la 599, quel exploit!



Mais ce n'est pas elles que je cherche. Pendant que nous étions à la chicane, j'ai vu sur Facebook qu'une Enzo jaune trainait dans le paddock. La voilà, pas du tout à l'endroit où je pensais. Je la connais déjà.



Cette fois, je me présente au bon endroit pour déjeuner. La logistique Ferrari est bien rôdée et les repas toujours excellents, avec des spécialités italiennes et des fruits délicieux. Une fois rassasié, je reviens vers la pitlane.

La numéro 69 semble avoir quelques problèmes. Le fond plat est démonté et un ingénieur nous demande de ne pas faire de photos. A priori il y a une fuite d'huile. En tout cas, c'est la première fois que je vois une XX en détresse mécanique.



René Arnoux, qui devait tourner avec, à l'air désolé (mais pas trop).



Aujourd'hui, il y a pas mal de monde dans les tribunes et le paddock.



Pour l'instant, c'est tours libres. Comme hier, la piste n'est pas encombrée.

       



L'Enzo jaune est en train de tourner. J'attends qu'elle rentre mais son propriétaire enchaine les tours sans faiblir.



La voilà enfin.

       

Il est temps de rentrer aux stands car la première course de la Coppa Shell va démarrer.



Les Challenge se mettent en grille.

       

       



Un hommage à Jules Bianchi est prévu avant la course. Les pilotes se retrouvent tous sur la ligne de départ pour une minute de recueillement. C'est seulement maintenant que je réalise une coïncidence troublante. C'est ici même lors des Dix Mille Tours que j'avais appris la nouvelle de l'accident. En montant dans la navette presse, le chauffeur tirait un tête de cent pieds de long et avait annoncé qu'il s'était passé quelque chose de grave à Suzuka. Et me voici aujourd'hui, neuf mois plus tard sur le même circuit, à assister à l'hommage au pilote disparu. Je me sens tout bizarre.



La grille de départ est immobile,

       



avant que comme toujours, la course ne reprenne ses droits.

       



Il n'y a pas que des gentlemen drivers sur la grille.

       

Quelques instants avant le départ du tour de chauffe, je saute dans la navette presse pour aller au premier virage, à deux cent mètres de là. Un vrai truc de fainéant. Et c'est parti, la meute est lâchée.

       



Je commence au seul endroit où l'on peut faire des filés sans barrières en arrière plan.

       

       

       

Puis quelques vues arrière.

       

       

L'aéroport est toujours bien fourni, et pas en petits Cessna.



Je me place ensuite à la sortie du S de la Verrerie.

       

       

C'est là que le 100-400 va pouvoir montrer sa puissance. La netteté est assez stupéfiante, en mise au point manuelle.

       

A quelques exceptions près, les passages de vibreur sont un peu timides.

       

A la fin de la course, les commissaires saluent les participants.



Je prends la navette jusqu'au virage du pont, à l'entrée de la ligne droite des stands, pour la session F1 Clienti.

       

       

       

       

Et retour à la Verrerie,



pour assister au départ du Trofeo Pirelli. Voilà le cliché que veulent les pros, avec le logo du circuit. Je suis sûr qu'ils le font bien mieux que moi. Sans la manche de leur collègue sur la photo en tout cas, mais je n'allais pas non plus me pencher par dessus le muret, je tiens à mes bras et à ma tête.

       

C'est un peu plus chaud, surtout au premier virage.

       

Un commissaire est obligé de courir ramasser une pièce.

       

       

Je me remets au même endroit que tout à l'heure. Ca attaque un peu plus.

       

       

C'est même un miracle que le plot survive à la course.

       

C'est au tour des XX.

       

       

La 69 a bien pris la piste, avec Arnoux au volant. 

J'aime beaucoup ce spot que Thomas m'a fait découvrir.

       

       

Et encore plus depuis que je suis équipé pour l'exploiter au mieux.

       

       

Le 100-400 fait des merveilles.



Je suis tout de même en mise au point manuelle car l'AF a un peu de mal. En triant les photos, je me suis basé sur l'autocollant #ciaojules. Plus il est net et lisible, plus la photo mérite d'être sur le site.

Pour donner une idée de la performance ahurissante du 100-400 aux amateurs de photo, voici la photo ci dessus, prise suivant les exifs suivants: 6D, 400mm, 1/320, f10 (oui, je sais), 400 Iso, mise au point manuelle, mode M. A gauche la photo originale non recadrée, avec un traitement simple: contraste automatique et une légère accentuation. A droite, un crop 100%, c'est à dire un extrait de la photo sans zoom ni rétrécissement. Moi en tout cas, ça m'impressionne.

       

Par contre son encombrement le rend moins commode pour les filés.

       

Si vous voulez faire une comparaison point par point des 599XX de base et Evo, voilà:

       

Direction le virage du Camp pour la fin de la session.

       

       

On peut faire quelques vues arrière.

       

Encore une occasion loupée d'avoir un combo des trois générations. C'est flou.



Ouch, la journée a été chaude. Je reviens vers l'hospitalité pour boire un coup. Le serveur me donne carrément une bouteille d'eau gazeuse, c'est parfait.



Ah, Peter Mann a fini sa journée également, il monte dans sa LaFerrari et quitte le circuit.

       

       



Je reviens vers les 488 pour discuter un peu avec ceux que je n'ai pas vus dans la journée. Je boucle la boucle avec la même photo que ce matin. Jacky nous trouve un restaurant sur la commune du Castellet, le 52. Nous nous retrouvons à six à table autour d'un mojito bien mérité. Après un très bon repas, il est temps de retrouver l'hôtel. Demain, la journée sera courte mais il faudra remonter en même temps que certains vacanciers.

       

       

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