La vie d'Arthomobiles: j'avais anticipé que la photo de la Lamborghini LP600 aurait du succès: freins rouges, retour de flammes et livrée Gulf, avec un piqué acceptable, un jackpot quasi assuré. Elle a tout de suite bien fonctionné sur Flickr (>500 vues) mais c'est sur Jalopnik que je fondais le plus d'espoirs. Espoirs récompensés puisque comme je l'escomptais la photo a été retenue pour la catégorie "Car Porn" et a immédiatement généré un pic de trafic sur le reportage précédent avec 1400 visites en provenance uniquement de Jalopnik, amenant en trois jours les 24 Heures de Spa dans le Top 10 des audiences 2011. Un très joli coup. Pour la peine, je vous la remets.
Bon, honnêtement, je ne sais pas si j'ai bien fait de couper
le reportage à cet endroit même si c'était le plus logique car les premières images de
cette page
risquent d'en étonner plus d'un. Je rappelle le contexte: les 24H de Spa, la
nuit qui tombe et rend les photos difficiles, c'est l'heure où les animations
prennent le pas sur la piste.
Au moment où je rejoins l'esplanade principale, la fête bat déjà son plein et le
stand du Temptation Car Wash est assiégé. Qui suis je pour ne pas vous rendre compte
de toutes les animations?
J'ai bien peur que la voiture ne soit pas beaucoup mieux lavée que tout à
l'heure mais il y a tout de même de la nouveauté: entre deux poses lascives,
l'une des filles se livre à un étonnant spectacle de cracheuse de feu.
Avant que l'une de ses collègues ne décide de surenchérir.
Bon, honnêtement, avec l'ambiance un peu survoltée et la foule, je ne vais pas
dire que le spectacle n'est pas agréable, même si l'œil impitoyable du 200mm
n'est au final guère clément avec les danseuses.
En fait croyez le ou non, j'ai surtout vu cette animation comme un opportunité
donnée au 7D de se sortir un peu les tripes. Un genre de session de rattrapage
comme vous le verrez plus loin. Une chose est sûre, dans la nuit et avec
simplement la lumière de quelques spots, il s'en est tiré avec les honneurs. Je
lui ai imposé une vitesse assez élevée pour figer les mouvements et la maitrise
du bruit en haut des Iso est vraiment satisfaisante.
Mais la principale animation de la soirée est évidemment le mix de Bob Sinclar
qui doit débuter à 23h00. Le DJ star se fait un peu attendre mais pas le feu
d'artifice. Je me doutais bien qu'il allait se déclencher à peu près à cette
heure là et j'ai choisi le concert. Cela dit, il arrive d'un endroit totalement
inattendu pour moi et même si je m'étais mis en place, je ne suis pas sûr que j'aurais
réussi à en faire quelque chose. Bon, je voulais une photo de la piste sous les
feux, et je l'aurai!!
Bob Sinclar is in da house!! Ca fait un bout de temps que je ne suis pas allé en boite ou à un gros concert et j'avais oublié cette sensation de ressentir les basses dans tout le corps. De quoi être un peu nostalgique. L'ambiance est très conviviale, on m'a même proposé de tirer sur un joint. Peace, man!
La foule est assez compacte devant la scène. Le nombre de jeunes filles en habits de lumière (collection hiver) me pousse à soupçonner que beaucoup de spectateurs sont venus uniquement pour le concert. A 20€ la place en pré-réservation, le deal est honnête. Bon, si çà peut booster la fréquentation de la course, je ne vois pas en quoi çà peut gêner.
Encore une fois, le comportement du 7D est étonnant.
Je vous ai fait une petite vidéo d'ambiance au moment d'un hommage de Bob a une
star trop vite disparue.
Bon, c'est pas tout çà mais j'ai d'autres projets. J'escalade une nouvelle fois
le raidillon (qui porte bien la première syllabe de son nom) et pose le trépied
devant un trou du grillage. On va faire un peu de light painting. On peut voir
que s'il y a quelques attaques dans la descente, tout le monde se met en ligne
pour la compression et l'attaque de la montée.
Les Audi sont facilement identifiables avec leurs quatre projecteurs en ligne et
on peut même distinguer les appels de phares frénétiques des plus rapides.
Sur cette image, on voit très bien la sortie de piste d'une Porsche qui achèvera sa course ici.
Ca fait un sacré moment qu'il tombe un fin crachin qui n'est pas suffisant pour
me mouiller vraiment mais que le vent vient déposer sur l'objectif.
J'élargis au maximum avant de bouger.
Je me rends maintenant à la sortie du raidillon. Un vrai fleuve de lumière.
Sur cette image on distingue la Ferrari 458 noire qui part en tête à queue et
vient heurter par l'arrière le rail de sécurité. Le choc n'est pas très violent
mais le bruit du métal contre le métal me fait mal au cœur. Ouch!
Je m'éloigne encore un peu pour aller jusqu'à la ligne droite qui mène aux
Combes. cette fois, le crachin devient plus dense et çà commence vraiment à
mouiller. Je plie le trépied pour mettre les appareils à l'abri sous mon poncho.
Il est un peu plus d'une heure du matin. Je ne vois pas bien l'intérêt de
prendre des photos de ce genre et la journée de demain promet d'être longue. Je
retourne à la voiture (qui est toujours là) et m'emmitoufle bien dans mon sac de
couchage.
Réveil à 07h00. Dès que j'ouvre un œil, mes espoirs de soleil sont anéantis. Il
fait exactement le même temps que la veille: ciel de plomb. En descendant de la
voiture, je comprends que çà va être dur: j'ai atrocement mal aux mollets.
Heureusement, une fois la mécanique mise en route et chauffée un peu, la douleur
s'atténue et me permets de marcher normalement. Je rejoins le Bus Stop.
Le petit matin d'une course de 24 heures est un moment très particulier. C'est
là que l'on découvre les dégâts de la nuit, l'évolution du classement après plus
d'un quart de course supplémentaire et surtout que l'on compte les survivants.
Toutes les voitures portent les stigmates de 16 heures de course, qu'il s'agisse
de simples salissures ou de retouches cosmétiques plus ou moins importantes.
Premier constat rapide, la dernière McLaren est encore là mais toutes les
Lamborghini ont disparu.
Le choc d'hier soir a laissé des traces sur la Ferrari mais elle roule.
Cinq marques se partagent les cinq premières places. Audi est toujours aux
commandes mais c'est une Z4 qui suit, à trois tours tout de même.
Une des Aston Martin Hexis occupe une surprenante troisième place, devant une
Ferrari, une SLS et une autre Ferrari.
Comme quoi, cracher du feu ne nuit pas forcément à la santé.
Aujourd'hui, j'ai décidé de prendre des risques au niveau photo. Ca ne sert pas
à grand chose de reprendre les mêmes images qu'hier donc autant y aller franco.
Ce sera peut être un peu conceptuel par moment mais qu'importe, tant que c'est
volontaire.
Ce qui m'amène au coup de gueule promis plus haut. Le 7D, ou plutôt devrais je
dire MON 7D, fait des choses étonnantes en basse lumière, c'est acquis, mais
put@/# c'est une grosse bouse en dynamique!!! Ca fait longtemps que je m'en suis
aperçu mais ce weekend, çà a été le summum: j'ai jeté presque la moitié de mes
photos. Au début, je me suis fixé des critères de qualité assez élevés: pouvoir
lire nettement le nom des pilotes sur la carrosserie en full size, mais j'ai du
réviser un peu mes prétentions à la baisse. Pourtant, sur certaines images, le
piqué est absolument hallucinant même en grossissement 100%. Alors pourquoi est
ce si rare? C'est vrai que j'aime prendre un peu de risques et opter pour des
vitesses assez basses afin au minimum de ne pas figer les roues mais çà ne
justifie pas le pourcentage de ratés.
Regardez sur l'Audi, en full size. Si toutes les photos étaient comme çà, ce
serait du bonheur et voilà la preuve que mon matériel est capable de le faire.
Souvent, quand un appareil semi professionnel est critiqué, la raison des
dysfonctionnements est simplement un manque de maitrise de l'utilisateur
amateur. Je suis prêt à accepter çà dans certains cas. Mais là, les symptômes
sont vraiment multiples: parfois la mise au point ne se fait carrément pas (oui
je suis en AF), ou pas au bon endroit mais la plupart du temps, l'appareil est
juste incapable de suivre sur une rafale: il y a deux photos de bonnes sur sur
sept ou huit, et souvent aucune quand il s'agit d'un sujet qui s'éloigne de moi.
En revanche, le 40D a fait des merveilles, à la fois en piqué et en suivi, c'est
quand même un comble. Je ne suis pas opposé à me remettre en question mais je
sais que des photographes plus chevronnés que moi connaissent des problèmes
similaires. Thomas a sollicité le SAV sans grand succès et Vincent est passé
d'un 7D qui marchait très bien à un autre qui lui donne moins satisfaction.
C'est à se demander s'il n'y a pas de grosses différences entre différentes
séries. Alors, changer d'appareil, pourquoi pas mais si c'est pour retomber sur
un mauvais, çà me semble risqué. Aujourd'hui, j'envisage très sérieusement de
lourder le 7D et de prendre un (ou deux) 60D à la place, en espérant qu'il soit
un peu moins sophistiqué et surtout plus fiable. A suivre.
Aujourd'hui, sur mon expérience personnelle, je ne peux que fortement
déconseiller l'achat d'un 7D pour des prises de vue en mouvement. Et c'est
dommage car avec les possibilités de recadrage des 18 millions de pixels, on
peut vraiment considérablement se rapprocher de l'action. Mais 18M de pixels,
c'est aussi la définition du 60D...
Sur les deux reportages consacrés aux 24 Heures, quasiment
toutes les photos très piquées viennent du 40D et toutes celles qui sont un peu
molles viennent du 7D. C'est lamentable. Bref, j'arrête pour cette fois.
La dernière Mclaren fait une jolie figure, sans conséquences heureusement.
Elle n'est d'ailleurs pas la seule. Le Bus Stop est l'endroit spectaculaire par excellence, malgré les nombreux remaniements qu'il a subi en quelques années. Mais je ne peux pas non plus rester là pendant 24 Heures.
Un joli trio de SLS.
Je monte ensuite sur les rochers pour prendre de la hauteur et vraiment dominer
la chicane.
Trop facile les flammes avec l'Aston.
Voilà la Lambo qui a réalisé une étonnante figure hier.
Hier je plaisantais au téléphone avec mon épouse en lui disant que j'avais
oublié de prendre les gants et le bonnet. Ce matin, si je les avais pris, c'est
sûr que je les porterais. Il ne fait pas plus de 10 degrés et même s'il ne pleut
pas, tout arrêt prolongé entraine une intense sensation de froid. Sans compter
la difficulté pour se remettre en marche et réchauffer les muscles douloureux.
Avant de redescendre, j'essaie de m'amuser un peu avec des arbres mais le
résultat est mitigé.
Je longe maintenant la longue courbe ultra rapide de Blanchimont. Pas de photos
possibles ici. Ca va trop vite et il n'y a pas d'espace dans les grillages. Je
m'arrête sous un haut parleur pour écouter deux fois une histoire rocambolesque.
J'ai cru avoir mal compris la première fois: après 20 heures de course, la
Ferrari 458 Vita4one qui était troisième a été disqualifiée par la direction de
course. Lors d'un arrêt aux stands, le pilote a redémarré le moteur alors que la
voiture était encore sur les vérins, ce qui est interdit. Elle a donc écopé d'un
drive through. Apparemment aux prises avec des problèmes de radio, le pilote ne
s'est pas arrêté dans les délais et les commissaires lui ont passé le drapeau
noir. Franchement, la sanction semble totalement disproportionnée, et je ne dis
pas çà parce qu'il s'agit d'une Ferrari. En arrivant au karting, le 300mm me
permet de faire quelques images lointaines de la sortie de Stavelot. En réalité,
tout une partie du circuit est désormais complètement inaccessible au public.
En coupant en direction du double gauche de Pouhon, je longe un ruisseau qui me
donne l'idée de vous montrer pourquoi on appelle le raidillon "l'eau rouge".
Comme çà vous saurez tout ou presque car je ne sais pas expliquer la teinte ocre
des cailloux.
Arrivé à la sortie de Pouhon, je trouve un trou dans le grillage que je vais
squatter un moment.
Je continue mes expérimentations à très basses vitesses. 1/50, les phares prennent de l'ampleur.
Voire très très basses. Ici au 1/10. Dans ce cas, la netteté est techniquement
impossible puisque les voitures ne restent pas un dixième de seconde dans la
même position relative à l'appareil.
On est plus dans la licence artistique, à la condition d'avoir au moins une
petite partie de la voiture nette. Bien sûr, je n'ai pas compté ces déchets là
dans mon coup de gueule ci dessus. A vrai dire, je les éliminais au fur et à
mesure sur mon écran LCD. Plus des 9/10 sans aucun doute.
Je reviens à des vitesses à peine plus sages. 1/40.
Evidemment, s'il se passe quelque chose d'inhabituel, comme la crevaison de
cette Ferrari, j'ai toutes les chances de louper. Surtout à 1/15!
Alors que je remonte un peu, je découvre les premiers cadavres de la nuit. Cette
Aston a abandonné très tôt mais honnêtement, elle se trainait vraiment dès le
départ.
Je commence mon ascension vers les Combes,
après avoir essayé d'attraper la flamme de la McLaren.
Cette Gallardo a pris un bon choc.
En parlant de flammes des McLaren, je crois que celle ci en a fait un peu trop. Elle est blanche de poudre d'extincteur.
Ma fixation sur les (la) McLaren me reprend.
Arrivé au dessus de la côte, je me récompense d'un cornet de frites et remarque
une porte ouverte dans le grillage. J'y vais, évidemment. Il y a une falaise
d'une vingtaine de mètres mais suffisamment de dégagement pour évoluer en
sécurité.
Là, je surplombe vraiment la piste.
Pas de doute, la Lamborghini a bien reçu.
Et la McLaren aussi. Ca me donne une idée. Aussitôt pensé, aussitôt réalisé.
L'angle est original.
Je continue ma route. J'ai déjà fait pas mal de photos donc çà tourne à la
promenade de santé (si je puis dire). Je m'arrête un moment aux Combes pour quelques images au
travers du grillage.
Ici aussi, les spectateurs sont
tenus à distance. Les normes F1 se font tout de même souvent au détriment du
spectacle. Après tout, seuls compte les droits TV pour l'ami Picsou.
Pardon, Bernie.
Puis je remonte la ligne droite. Il y a nettement moins de monde que la veille.
Les organisateurs ont annoncé 60 000 spectateurs, ce qui est honorable quoique
très en dessous des chiffres des autres courses de 24 Heures. Pour ma part, je
suis partagé entre le fait que moins il y a de monde et mieux c'est pour moi, et
que le circuit doit vivre donc plus il y a de billetteries et mieux c'est. A ce
sujet, il semblerait que Total, le partenaire privilégié de l'épreuve, ait
inondé ses stations services Belges d'entrées gratuites donc difficile de dire
si le chiffre d'affaire a été bon. En tout cas, Bob Sinclar a indéniablement
attiré du monde. On verra l'an prochain si les organisateurs font de nouveau le
pari d'une grosse affiche d'animation. Ce qui est sûr, c'est que je n'ai jamais
été embêté pour prendre mes photos, ni par la foule dans aucun déplacement. La
LP600 du Team Gulf s'est donc arrêtée là.
En haut du raidillon, une Audi dont le pilote s'est arrêté fort à propos.
Je refais quelques images dans le raidillon pour bien montrer les boulettes de
gomme qui se sont accumulées hors trajectoire pendant ces
20 heures de course.
A deux heures de l'arrivée, je m'installe dans la tribune face aux stands
endurance. Les Aston Martin Hexis ont un peu craqué sur la fin, abandonnant leurs
très belles places en haut du classement. C'est donc l'Audi R8 LMS N°33 d'Audi
Sport Team WRT, pilotée par Greg Franchi, Mattias Ekström et Timo Scheider qui
va bientôt l'emporter avec 545 tours couverts. Une grande première pour la marque
allemande dans les Ardennes belges. La voiture a connu une course sans aucun
problème et a mené pendant les douze dernières heures. Elle devance de deux
tours une BMW Z4 du team Need for Speed et c'est une Mercedes SLS AMG du Black
Falcon qui monte sur la troisième marche du podium, à dix tours. L'autre Audi
WRT est quatrième devant deux Ferrari 458 des teams Vita4One et SOFREV-ASP. Sans
des soucis de dernière minute, les deux teams auraient même pu mettre deux
autres autos dans les positions de tête mais le résultat est déjà encourageant
pour un baptême sur 24 Heures. Le Team SOFREV-ASP rafle par la même occasion la
catégorie Pro-Am Cup. Hexis place finalement une de ses DBRS9 en huitième position, une bonne
place qui aurait pu être encore meilleure.
La McLaren termine 25ème, derrière la première GT4 (la Nissan) mais pour une
voiture toute nouvelle, le shakedown est plutôt réussi. Et quel courage que de
débuter par une course aussi exigeante! Chapeau bas.
La foule commence à s'agglutiner dans la tribune, et je n'aime pas trop être
serré comme une sardine. Je décide d'aller voir dans le paddock ce qui se passe.
En passant sous le raidillon, je m'aperçois qu'il y a ici aussi beaucoup de
voitures arrêtées, dont la Porsche Manthey qui a manifestement pris feu.
Et bien d'autres. Tout comme pour les Lamborghini , aucune Porsche 997 R n'a rallié l'arrivée.
Alors que je pensais que le paddock serait désert et que je pourrais
éventuellement me glisser par un stand, il y a encore beaucoup de monde. Au
niveau des camions, rien à changé, tout est toujours ultra verrouillé. Je
regarde l'heure: 15 heures. Un peu de calcul mental me dit que je vais déjà
rentrer assez tard à la maison, surtout si je patiente une heure de plus au
minimum et qu'il faut ensuite gérer les embouteillages. Je décide de prendre
immédiatement le chemin du retour. Une nouvelle fois, je ne verrai pas l'arrivée
d'une course de 24 Heures mais qu'importe? Il faut composer avec le retour. En
remontant vers la Source pour prendre un souterrain, j'entends que le leader
observe son dernier arrêt au stand et s'apprête à repartir. Je trouve un coin de
grillage pour l'attendre. Ca me parait assez approprié pour la dernière photo du
weekend, non?
A 15h30, je suis sur le chemin du retour. Moins de trente minutes plus tard, je
passe à coté d'un accident sur l'autoroute. Les secours ne sont pas encore sur
place et la voiture en assez mauvais état. Me voilà calmé pour le reste du
voyage qui se passe heureusement plus calmement et je rentre chez moi à 21h00.
Un bon compromis entre l'évènement et la fatigue (et donc la sécurité). Le plus
dur sera en fin de compte lundi matin au moment de se lever. Des courbatures
dans les mollets me font marcher comme un octogénaire. Je suis sûr que j'ai bien
du faire 25 kilomètres à pied en deux jours.
Le bilan? Difficile de ne pas comparer mes deux expériences espacées d'un mois.
Franchement, il n'y a pas photo, dans le cadre des mes objectifs personnels.
Comme je l'ai dit, l'unité de lieu unique est très importante et pratique. On
pose la voiture et on y reste. Le plateau était très diversifié avec beaucoup de
marques engagées et des performances assez proches. Résultat, une course très
ouverte et des dépassement spectaculaires. Certes, il n'y a pas l'ambiance un
peu folle de l'Eifel mais ce n'est pas non plus ce que je recherche. Spa n'a pas
tout à fait non plus l'aura de la Nordschleife mais ce n'est pas n'importe quel
circuit non plus. Au niveau météo, c'est pareil, compter 10° et la pluie en
plein été. Je pense donc que je reviendrai plus facilement à Spa que chez le
voisin Allemand, même si certaines modifications des zones spectateurs ne vont
pas vraiment dans le bon sens.
Pour la suite, les négociations s'annoncent ardues car mon épouse commence à en
avoir marre de mes absences alors que le programme prévisionnel de septembre est
assez chargé. Il aurait d'ailleurs lieu quasi exclusivement dans le nord, dont une
fois à nouveau à Spa (si tout va bien). A suivre...
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