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Réveil à 7h30, ouille, les jambes sont déjà un peu raides. Si elles savaient ce qui les attend aujourd'hui. Tiens un de mes voisins de chambre possède un X6, voiture qui n'est pas encore courante.

Je file vers le circuit dès que possible et là: surprise! L'ambiance n'est plus la même que la veille, loin de là. Il y a un monde fou. On me dirige vers un parking dans le village de Francorchamps. Si je n'avais pas grugé la veille, j'aurais peut être pu acheter une place pour le weekend sur un parking plus proche de l'entrée. Les "mauvaises actions" ne sont donc jamais récompensées? Du coup, il va falloir trimbaler tout d'un coup car il sera difficile de revenir à la voiture. Je prends donc le trépied, le pull pour le soir. Il fait beau, je décide de laisser le poncho imperméable pour ne pas trop me charger. D'un seul coup, l'idée de l'escabeau parait beaucoup moins bonne. C'est parti pour faire le kilomètre à pied pour rejoindre le circuit, ce qui me permet au passage de repérer un raccourci pour se rendre à la grande tribune. C'est bon à noter. Je rejoins la tribune couverte face aux anciens stands pour la troisième course de GT4 du weekend, qui dure 50 minutes, soit le double des deux premières courses de la veille. La catégorie est disputée et le départ laisse des stigmates sur certaines voitures.

        

La course se fait par élimination: les abandons sont légion. Le Donkervoort de Denis Donkervoort (fils de la famille vous l'aurez compris) terminera seule dans la catégorie des Sportslight.

       

c'est finalement la Vantage N24 du team Speedlover qui s'impose

       

Puis les voitures viennent se ranger dans l'ancienne pitlane.

       

Je profite de ce qu'un photographe libère la place à l'extrême coin de la tribune pour aller réserver la place et attendre la début du warm up des GT. Une demi heure plus tard, les premiers bolides s'élancent dans un bruit de tonnerre qui résonne sous la tribune. Le point est vraiment idéal et la qualité des photos de face bien meilleure que celles prises à Dijon. Le changement de matériel a été très bénéfique. Objectif rempli de ce coté là.

       

       

       

       

       

Je découvre certaines voitures qui n'avaient pas participé à la séance d'essai de la veille, comme ces F430

         

ou la troisième Corvette qui a finalement été réparée à temps

       

Les voitures dévalent la pente depuis l'épingle de la source avant de se jeter dans le raidillon

       

Certains concurrents ont décidé de faire l'impasse sur le warm up comme les deux MC12 du team Vitaphone et les Corvette GMAC. La Saleen S7 qui détient la pôle position passe une dernière fois devant moi dans la dernière minute de la séance

avant d'aller se crasher très violemment au sommet du raidillon. Après une très longue attente, le pilote Suisse s'en tire sans trop de mal mais la voiture est complètement détruite. Il y a peu de chance de revoir un jour cette magnifique voiture en course, hélas.

Devant cette désolation, je décide de reprendre le chemin du paddock pour essayer de m'infiltrer sur la pitlane où sont toujours parquées certaines GT4. KTM est en train de ranger les XBow dans les camions, l'occasion de détailler ces étranges machines où le carbone joue apparemment une part très importante.

        

       

Donkervoort s'est installé sous une tente pour exhiber ses trophées

Une des AMV8 va bientôt être chargée également dans sa remorque

       

Je parviens à profiter d'un box vide pour m'infiltrer sur la pitlane pour retrouver les dernières voitures

       

       

       

J'avoue un gros faible pour les N24 et fait exceptionnel, j'ai pensé à faire des photos de détails et des angles inhabituels. Le plus souvent dans ce genre d'évènements où je suis pris dans l'ambiance, j'oublie complètement. Il faut absolument que je fasse attention à y penser car le résultat me plait particulièrement. Attention au mal de mer.

       

       

Après çà, il est temps d'aller faire un petit tour des parkings les plus proches. Ce n'est pas l'opulence mais j'y trouve quelques Ferrari, Porsche et j'assiste à l'arrivée d'une Gallardo Spider

       

       

Alors que la course de F3 commence par un virage de la source chaotique, quelques fines gouttes tombent. Avertissement ou mauvais présage?

       

La mort dans l'âme mais souhaitant être totalement tranquille pour la course, je décide de remonter au parking pour récupérer mon poncho. En contrepartie, je laisse la crème solaire dans la voiture. Je ne pense pas que j'en aurai besoin aujourd'hui. Dire que j'avais déjà mal au pied avant. Bref, je reviens sur le circuit à temps pour la parade des pilotes, mais en ayant loupé la parade des GT. Porsche étant partenaire de l'évènement et fêtant cette année son soixantième anniversaire, la parade se fait exclusivement dans les voitures de Stuttgart.

       

       

Une fois la parade passée, je décide de prendre mon courage à deux mains et de remonter dans la tribune principale pour assister à la mise en grille des 24h. Bonne idée puisque sur le chemin, je croise la LP560

et je découvre que les voitures de la parade GT du jour sont garées à proximité. Apparemment, le plateau était plus fourni que la veille avec, parmi beaucoup d'autres: une SLR cabriolet, une Gallardo Superleggera

       

une superbe Murcielago LP640 vert olive

       

et l'une des rares classiques du weekend, une superbe Bizzarrini

La tribune est quasiment pleine à craquer mais je trouve une place tout en haut, vers le milieu. Les voitures arrivent progressivement pour la mise en place.

       

Il y a une monde fou sur la grille. Même avec une accréditation pour le pitwalk, il doit être très difficile de faire des images intéressantes, sauf peut être celles des pitbabes (ahem).

       

Mauvais début pour la Viper qui reste plantée sur son emplacement au départ du tour de chauffe. Elle est poussée dans la ligne des stands. Heureusement dans les courses de 24h, un petit handicap au départ n'est pas insurmontable.

C'est le départ, lancé. Toute la tribune se lève pour voir passer les 40 concurrents. Du coup, je me retrouve avec des têtes sur mes images. Argh !! Comme souvent, la Source est mouvementée. Si vous regardez attentivement, vous verrez une des Corvette en fâcheuse position.

       

Pendant plusieurs tours, les spectateurs se lèvent à chaque passage puis les écarts se creusent et la tribune devient plus clairsemée.

       

Une des Corvette revient déjà à son stand, pas très bon signe

        

Je migre ensuite à l'extrême droite de la tribune

       

       

       

Je vous mets dès maintenant des photos de la Corvette noire

       

car au bout de quelques tours seulement (quatorze exactement), elle rate un freinage et vient s'encastrer sous un pile de pneus. il faudra plus d'une demi heure pour l'en dégager et la voiture en reviendra pas en piste.

       

A partir de là, et comme la course est très longue, je vais avoir tout loisir de bouger pour voir les voitures dans les différents virages du circuit. Si bien que je me retrouve à en faire le tour complet à pied. je vous mets ci dessous le plan afin que vous puissiez suivre les différents points de vue à venir.

Ma première étape est toute proche puisque je monte sur une butte qui surplombe la chicane au bout de la longue montée de Blanchimont. On peut facilement y photographier par dessus les grillages. La Corvette va attendre ici un long moment, sous le regard philosophe de son pilote, jusqu'à l'arrivée d'un engin de tractage un peu plus lourd. Elle abandonnera dans la foulée.

Le 70-200 est un poil court mais se rattrape amplement en qualité de piqué, ce qui permet des recadrages serrés très précis. Je testerai bientôt le multiplicateur x1.4 pour en augmenter un peu la portée.

       

Il ne pleut pas encore, ce qui n'empêche pas certaines figures libres.

       

Les différences de niveau entre les catégories sont importantes et les premiers prennent rapidement un tour aux autres.

       

La Gallardo rentre avec un pneu déchiqueté

       

       

Pour pimenter le jeu des photos, je me lance dans une "course à la flamme" pour immortaliser les spectaculaires flammes qui s'échappent occasionnellement des échappements des bolides.

       

Un jeu qui est gros consommateur de déclenchements en rafale mais c'est l'un des points forts du 40D

Bien sûr, avec certaines voitures c'est plus facile. Dans tous les domaines, la Murcielago est la plus démonstrative. Comment s'en étonner?

       

Je me déplace très légèrement. Je descends de ma butte et m'approche des grillages dans lesquelles des ouvertures rectangulaires, volontaires cette fois, ont été ménagées pour les photographes. Les gérants du circuit ont bon cœur. L'avantage de cette course de 24h est que les spectateurs bougent beaucoup, et ne squattent pas éternellement au même endroit. Les ouvertures sont donc accessibles avec un minimum de patience. J'imagine sans peine que pendant un Grand Prix de F1, il est inutile d'espérer y accéder autrement que très tôt le matin. Me voilà donc plus près des voitures. Le plateau de 40 voitures donne lieu à pas mal de dépassements et de passages groupés, très spectaculaires et photogéniques.

       

       

 

Une fine bruine fait rapidement son apparition, rendant les conditions d'adhérence précaires. Mais cela ne trouble guère les pilotes aguerris. Le poncho me sera finalement utile.

       

Attention tout de même à certains freinages un peu longs, ou quand un concurrent veut rentrer au stand (DBR9) alors que l'autre entreprend l'extérieur (MC12). C'est chaud!

       

Magnifique duo de MC12, miam miam

Il est temps de bouger. Je descends Blanchimont sans prendre de photos car aucun endroit ne s'y prête. En revanche le chemin longe la piste légèrement en surplomb et les voitures passent ici à une vitesse absolument incroyable. Très très impressionnant. Le chemin (en vert sur la carte) coupe devant le karting pour arriver au virage de Fagnes où il y a un parking. Sur celui ci, une Bentley Speed et une GT3 RS. je laisse apparente la plaque de cette dernière car son propriétaire a du se donner du mal pour l'obtenir.

       

L'endroit en lui même n'est pas très photogénique

       

ou alors il faut vraiment bien viser

       

Le virage de Pouhon

J'arrive ensuite sur un spot qui va m'occuper un bon moment, dans la ligne droite entre Rivage et Pouhon (point 12 sur la carte). La butte surplombe largement la piste, les grillages ne sont pas trop haut et il y a un beau freinage. De là, on peut voir les voitures arriver de trois quart avant

       

       

       

mais aussi d'apprécier quelques dépassements

       

La seule photo avec les deux Lamborghini engagées dessus

La Saleen bien endommagée au niveau du capot mais aussi du bas de caisse et de la portière

       

Les voitures sont également visibles de profil

       

       

       

puis de trois quart arrière

       

Une belle occasion de se livrer à une nouvelle chasse à la flamme, avec la généreuse Murcielago qui offre en même temps des disques de frein légèrement portés au rouge. Néanmoins on est loin d'être sur le plus gros freinage du circuit.

       

Bien plus difficile avec les MC12 et les Corvette. Il faut cette fois beaucoup de place sur la carte flash et beaucoup de chance aussi. Mais le résultat est très gratifiant.

       

Ultime photo de la première carte mémoire, la Gallardo déchappe. Décidément, bien des problèmes de pneumatiques pour la Lamborghini.

J'entame la montée vers le point 11 sur la carte alors qu'une nouvelle averse de pluie fine assombrit le ciel. la luminosité est en passe devenir critique. Au début de la montée, on surplombe encore les grillages.

       

Puis au fur et à mesure que le chemin grimpe, des ouvertures sont disponibles dans les grillages. Impeccable !

       

       

       

       

       

Je monte encore pour arriver aux Combes (point 6). En chemin, on se rend compte de l'altitude prise depuis la ligne droite des stands, qui se situe quand à elle très au dessus du point bas du circuit. Le dénivelé est vraiment impressionnant

C'est un très gros freinage mais inaccessible pour de bonnes photos, hélas. C'est ici même qui Mika Hakkinen avait effectué son mythique dépassement sur Schumacher en 2000, passant à droite de Zonta pendant que son adversaire passait à gauche.

       

Je poursuis vers Kemmel, une ligne droite extrêmement rapide qui fait suite au raidillon. Fini les filés faciles au 400ème. Avec la baisse de lumière et la très grande vitesse des voitures, il faut que le geste d'accompagnement soit absolument parfait pour avoir de belles images au 60ème.

       

               

L'exercice est très périlleux et le taux de déchets instantanés (éliminés dès l'aperçu sur l'appareil) frise les 90% mais quel plaisir quand ça fonctionne.

       

Du coup, je m'enhardis à risquer des cadrages de plus en plus audacieux. Du weekend, c'est probablement à ce moment là que j'ai pris mon plus grand pied en terme de pure photo.

       

J'arrive en haut du raidillon, là où des espaces ont été ménagés de façon artisanale dans le grillage, pour réaliser un autre projet que j'avais avant même d'arriver sur le circuit: le raidillon en pose longue. Je sors (enfin) le trépied que j'ai porté toute la journée et c'est parti pour 10 secondes.

Puis je vais jusque sur la tribune qui sera en définitive sûrement le meilleur endroit. Quelques gouttes se déposent sur l'objectif mais rien de grave. On se rend compte du progrès des éclairages: au Mans Classic pas moyen d'avoir une trainée digne de ce nom, les lumières étant trop faibles. Ce qui renforce encore mon admiration pour les pilotes de cette époque qui ne devaient franchement pas y voir grand chose, les pauvres, même si les vitesses atteinte étaient inférieures. 10 secondes toujours

       

puis 1 seconde

A l'envers, 5 secondes

J'aurais certainement pu jouer plus mais avec la pluie, c'était un peu chiant. J'espère qu'il y aura d'autres occasions. Mon tour de circuit est presque achevé. Le concert de Nadiya est annoncé mais après avoir constaté que je ne pourrais pas en prendre de photos convenable, j'abandonne tout intérêt pour la chose. Tiens !Je me rends compte que je n'ai pas encore fait de blague sur les Belges. A part quelques expressions étonnantes, il n'y a pas vraiment lieu. C'est vrai que d'entendre le speaker qualifier tout au long de la course de Formule Academy les jeunes pilotes de clampins n'a pas manqué de me faire sourire. Allez une petite quand même, sans trucage bien sûr

Une des Corvette à pris feu, ce qui occasionne une sortie assez longue de la safety car. Profitant de l'interruption soudaine du bruit qui me remplit les oreilles depuis 6 heures consécutives, j'appelle Jonathan, le webmaster du site www.photos-automobiles.com et nous allons discuter un moment ensemble dans la tribune qui fait face aux anciens stands. Il m'apprend que les accréditations ont été ouvertes aux sites internet dans les quinze jours qui ont précédé la course et qu'il a pu en obtenir une. Zut ! Bon tant pis. Nous avons une agréable discussion jusqu'à ce que les voitures soient relancées, ce qui a vite rendu la conversation très compliquée. C'est d'ailleurs à ce moment là que Karl Wendlinger est sorti violemment de la route avec la DBR9 bleue, emmenant dans le bac à sable la dernière Corvette survivante qui parviendra à repartir. Le plateau se réduit à vue d'œil. Nous nous quittons vers 22h30, la conversation étant devenue impossible. Je prends le chemin de ma voiture mais décide de passer quand même par la tribune principale dont les projecteurs semblent éclaire la piste, mais pas suffisamment. Evidemment toute photo est désormais condamnée, sauf à avoir l'énorme coup de chance de déclencher au même moment qu'un coup de flash en bord de piste. Bof. En plus, les numéros fluorescents sont assez disgracieux.

       

Les stands sont eux très bien éclairés mais l'activité y est très aléatoire et il y a souvent des photographes qui gênent devant les voitures (les veinards)

       

Cette fois j'abandonne pour de bon et je rentre, accompagné d'un Belge qui m'a demandé le plus court chemin vers Nadyia. Me prenant pour un reporter, il m'interroge sur le ressenti des Français vis à vis de la crise en Belgique, l'éventuel rattachement de la Wallonie et notre imposition. Marrant. A peine sorti di circuit, le feu d'artifice prévu éclate. Mince, je l'avais complètement oublié celui là. J'avais envisagé de le prendre depuis le haut du raidillon. Tant pis. Je mets rapidement la trépied en batterie, balbutie avec la mise au point manuelle du 17-40 et foire 95% des photos. C'est la vie et honnêtement on s'en fout.

 

Une fois sur le chemin de l'hôtel, c'est le moment de se poser la grande question: faut il revenir le lendemain ou pas? D'un point de vue photographique, j'ai largement mon compte depuis deux jours. Le plateau est déjà bien entamé alors qu'il n'est que 23h00 et la simple pensée de refaire tout ce chemin à pied demain me fait déjà mal aux cuisses. En plus, la petite famille m'attend à la maison. La décision est prise assez naturellement. Demain au réveil, direction la France. J'y arrive sans encombres à 14h00 pour passer l'après midi avec femmes et enfants, un tout autre plaisir mais aussi agréable.

C'est donc à la maison que je découvre le résultat de la course qui a apparemment encore été arrosée dimanche: doublé pour les Maserati Vitaphone dans l'ordre prémonitoire de leurs dossards: Bertolini / Bartels / Sarrazin / Van De Poele (dont c'est la troisième victoire ici) deux tours devant Negrao / Ramos / Lemeret / Pierguidi à 168 kilomètres heure de moyenne. C'est l'Aston martin DBR9 survivante qui complète le podium des GT1. La troisième Maserati est la dernière GT1 classée devant la première GT2 à 22 tours seulement: la F430 N° 77 qui précède de trois tours la 997 GT3 RS N°61 et la F430 N°50. La Murcielago ne démérite pas en 8ème position à 33 tours. La classe 3 récompense deux Porsche GT3 Cup S N° 123 et 124 devant une F430 N°112.

Il est temps de faire le bilan de ce weekend aux 24H de Spa Francorchamps (bien que je n'aie vu Spa nulle part). D'abord le circuit: il mérite amplement sa réputation de magnifique circuit, à mille lieux des courbes plates qui poussent dans des endroits désertiques en ce moment même. Certes il faut avoir de bonnes jambes pour affronter son relief en montagnes russes mais on en est bien récompensé avec plusieurs endroits parfaits pour les photos, même en simple spectateur: le Raidillon, Kemmel et la descente vers Pouhon, plus la chicane avant le retour aux stands. Grandiose, bien pensé et généreux avec les ouvertures dans les grillages le permettant au niveau sécurité (en hauteur). Au niveau de l'évènement, parfait également. La durée de la course permet de sa balader tranquillement, de faire le tour du circuit sans se presser pour profiter de tous les bons points. Impossible évidemment pendant les courses de sprint. Les courses de 6 heures minimum sont donc parfaites de ce point de vue. J'ai vécu la course en tant que photographe, d'où mon départ précoce mais entre potes autour d'une tente et d'une barbecue, çà doit être très sympa également. C'est d'ailleurs ce que font les grande majorité des habitués. Si il faut critiquer: la météo des Ardennes mais çà on y peut rien et on peut aller jusqu'à dire que c'est une genre de tradition pour se consoler. Et le paddock qui n'a honnêtement absolument aucun intérêt. Les voitures sont invisibles dans des stands avec paravents. Certes l'enjeu est très différent mais Le Mans Classic parvient à garder des paddocks ouverts avec une affluence équivalente ou supérieure. Bien sûr je comprends les équipes qui ne sont pas là pour le plaisir des spectateurs mais pour bosser et gagner. La solution serait évidemment de venir pour les essais dès le jeudi, où l'ambiance est sûrement plus détendue (voir même seulement pour les essais mais ce serait dommage: plutôt faire çà pour la F1 je pense) ou rester tard le dimanche pour voir les équipes remballer une fois le pression de la course retombée. Mais çà, pas possible pour moi avec la famille. Bon, je chicane mais j'ai passé un superbe weekend, une très belle première expérience des courses d'endurance et j'espère être de nouveau là l'an prochain, soit avec une accréditation, soit si le plateau des voitures s'est un peu renouvelé.

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