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Ca fait longtemps que je me réjouis de suivre le Tour Auto Optic 2000 millésime 2012. Depuis que l'organisation a confirmé que, fort logiquement, la Ferrari 250 GTO serait mise en vedette. Qui plus est, la présentation du parcours a vite montré que les concurrents passeraient par les deux circuits les plus proches de chez moi: Prenois et la Bresse. Un itinéraire idéal pour moi donc, qui m'a rapidement décidé à suivre les deux premières étapes. Restait à savoir le nombre de 250 GTO que Peter Auto réussirait à attirer, sachant que trois d'entre elles au moins sont des concurrentes régulières. Le chiffre de cinq a été avancé: trois sur la liste des engagés et deux autres en exposition au Grand Palais. C'est le nombre que j'espérais et c'est ce qui me décide à monter à Paris le lundi pour les vérifications techniques. Parmi les trois engagées se trouvent 4153GT, aux couleurs de l'Ecurie Francorchamps; 4219GT, la traditionnelle de Brandon Wang; et 4293GT, qui est inédite pour moi. A quelques jours du départ, une nouvelle liste d'engagés parait sans 4293GT, mauvaise nouvelle.

Enfin, le jour J arrive. Pour cet évènement, j'ai décidé de tester une nouvelle dimension: j'ai fait l'acquisition d'un smartphone, notamment pour avoir toujours un accès internet et un appareil photo de qualité moyenne avec moi. Je vais donc poster sur Facebook et Twitter quelques images emblématiques de ma journée pour faire une sorte de suivi en direct. Et comme Facebook a investi un milliard de dollars pour me permettre d'utiliser quelques filtres de traitement photo, je ferai d'Instagram mon support de choix. Vous trouverez donc ci dessous quelques images prises pour une publication directe sur les réseaux sociaux. Le départ se fait en train à 05h27.

       

Depuis les changements d'horaire et l'ouverture de la nouvelle gare TGV, je n'ai jamais réussi à retrouver les tarifs d'avant, même en Prem's. Le pire, c'est que pour aujourd'hui les billets les moins chers étaient en première classe. C'est la première fois de ma vie que je voyage dans une telle opulence, et c'est vrai qu'on dort mieux.

J'arrive à Paris vers 08h15. Le Grand Palais n'ouvre ses portes au public qu'à 10h00 et même en étant accrédité, je ne suis pas sûr de pouvoir rentrer beaucoup plus tôt. Je prends donc le chemin des Champs Elysées pour le moment. Trois jours plus tôt, le microcosme des spotters à explosé quand une photo de la Bugatti Veyron 'L'Or Blanc' prise devant le Plaza Athénée a été publiée. Même si elle ne sort à priori du parking qu'à la tombée de la nuit, ca ne coûte rien d'aller voir. Rien devant le George V.  Comme prévu, la Bugatti n'est pas devant le Plaza mais cette Aston Martin DB2 me force tout de même à sortir l'appareil du sac à dos.

       

Je descends ensuite jusqu'au Grand Palais. Il est un peu plus de neuf heures. Mon nom est bien sur la liste, et on me laisse entrer tout de suite, c'est parfait. Juste en face de la porte, les GTO sont là. Les trois. Bon, je fais part de ma réaction tout de suite et on n'en parle presque plus après d'accord? Il y a sûrement des données que j'ignore mais pour un Tour spécial 250 GTO, la déception est grande: en effet, sur les trois présentes ici, une ne prendra pas le départ, une autre va quitter le parcours dès demain matin pour ne réapparaitre qu'à l'arrivée (comme chaque année), ce qui ne laisse qu'une seule voiture pour parcourir l'itinéraire prévu. Lors des dernières éditions consacrées à Ferrari, l'organisation avait réussi à réunir six 250 Tour de France et pas moins de seize 250 châssis court! Il est donc évident qu'une seule GTO est une très grosse déception, surtout quand on connait le carnet d'adresses de Patrick Peter. Pour moi, l'édition 2012 restera un échec à ce niveau là, même si vous verrez qu'il a offert beaucoup d'autres choses très gratifiantes. Voilà, c'est dit.



Bon, il s'agit tout de même de profiter des présentes, puisque c'est quand même en grande partie pour elles que je suis là. Et tant qu'à faire, avant que les stickers ne fassent leur apparition. Coïncidence remarquable, les trois GTO sont sorties l'une à la suite de l'autre des ateliers de Maranello, et elles sont placées dans le bon ordre. Et si la quantité manque, la qualité est tout simplement remarquable.



Vous retrouverez le détail de chaque voiture sur la page spéciale qui leur est consacrée mais je vous fais un résumé. 4153GT est la 24ème GTO construite. Elle a terminé quatrième au général aux 24 Heures du Mans en 1963 et a remporté le Tour de France 1964.

       

4219GT, la vingt cinquième, n'a pas de palmarès significatif.



4293GT, la vingt sixième, a elle aussi couru pour l'Ecurie Francorchamps et terminé deuxième au général aux 24 Heures du Mans 1963, remportant la même année les 500 kilomètres de Spa et la course de Zolder.

       

Elle se distingue notamment par ce saute-vent et cette prise d'air particulière sur le coté gauche.

       

Elle est inédite pour moi.

       

A coté, la seule 250 châssis court engagée, 3143GT,



une 250 Lusso, seule également,

       

et cette superbe 250 Boano ex-Mille Miglia, sn 0533GT



puis celle qui sera en définitive l'attraction principale de ce Tour, une 250 LM sn 6105. Celle ci a appartenu à Ron Fry qui l'a fait courir de façon intensive en course de côte de 1964 à 1966. Elle garde l'immatriculation de l'époque.

       

Parmi les ouvreuses, voici une 458 Italia Spider



et une 599 GTO.

       

Je m'aperçois que je n'ai pas encore parlé du lieu où je me trouve. Cette année, le Tour Auto Optic 2000 est de retour au Grand Palais et de mon point de vue, c'est un grand progrès. J'avoue que j'ai assez peu goûté la poussière du Jardin des Tuileries donc je suis très heureux du cadre de cette année (même si j'ai entendu dire que ça ne serait pas possible d'y revenir chaque année). Déjà, le lieu a une histoire liée à l'automobile puisque le salon de l'automobile s'y est tenu de 1901 à 1961. Ensuite, il est vraiment très spectaculaire: le vaisseau principal fait 240 mètres de long. La coupole et le dôme qui culmine à 45 mètres de hauteur pèsent 8500 tonnes d'acier, de fer et de verre.

       

Le poids de métal utilisé, environ 6 000 tonnes, équivaut à celui de la tour Eiffel. Le « Grand Palais des Beaux-Arts » a été édifié à Paris à partir de 1897, pour l'exposition universelle. Il est l'un des derniers jalons d'une époque antérieure à l'ère de l'électricité et témoigne de ce moment des grandes structures transparentes, héritières du Crystal Palace de Londres, où l'apport en lumière naturelle était encore indispensable à tout grand rassemblement humain. En 1993, un rivet fait une chute de 35 mètres lors d'une exposition, conduisant à la fermeture du lieu pour une rénovation qui durera 12 ans et coûtera plus de 100 millions d'euros.



Pour ma part, je dois dire que j'aime beaucoup, y compris le reflets des structures métalliques sur les carrosseries, mais c'est une question de goût.



Cela dit, la verrière est tellement haute qu'il n'est pas très facile d'en jouer pour le photographe.

       

Sur Facebook, j'avais commencé à signaler chaque personne que je rencontrais mais j'ai vu tellement de monde lors de cette journée, prévu ou imprévu, que j'ai vite arrêté. Je ne les nommerai pas tous ici non plus car ça tournerait à une séance de name dropping plutôt fastidieuse. En tout cas, j'ai été heureux de discuter un moment avec tous ceux qui sont venus vers moi, en particulier avec mes lecteurs que je ne connaissais pas.

       

Comme chaque année, une ribambelle de 275 GTB est au départ.

       



Ici, on voit bien la différence, pas toujours évidente, entre short nose et long nose, entre 8465 foncée et 7037 claire.

6881 a troqué sa bande espagnole pour une autre

10403 et 10426 sont des GTB/4

       

7413 et 7473 achèvent de prouver que les coloris des 275 GTB ne sont pas très variés cette année hélas.

       

Cela dit, malgré leur nombre, il ne faut pas banaliser les 275 GTB qui restent des voitures superbes, rares, et à la cote élevée.

Si elles ne sont pas grises, elles sont rouges, comme 7819, 8065

       

et 6895

Finalement, le plus bel exploit de ce Tour au niveau Ferrari est d'avoir réuni trois des douze 275 GTB/C existantes ! Cette version Compétition bénéficie d'un châssis et d'une carrosserie ultra légers, avec le moteur de la 275 LM. Voici donc 9079, qui a un bel historique de course avec la Scuderia Filipinetti: 11ème au Mans 1967, dont elle a remporté la catégorie GT. Victoire de classe également aux 1000km de Francorchamps en 1969. Cela dit, elle a été détruite dans un feu en 1985 et a été reconstruite.

       

Puis 9067, qui fut quand à elle utilisée comme voiture de route.

Et si je ne m'abuse 9041, qui n'a à priori pas couru non plus mais est notamment passée dans les collections de Brandon Wang et Sir Anthony Bamford.

Autres rareté, une des cinq 365 GTB/4 Competizione serie I, construites par le département "Assistenza Clienti", avec une carrosserie en aluminium. 14429 est le seul exemplaire avec un échappement "route" et pas d'extensions d'ailes. Elle n'a pas d'historique significatif en course.

       

Remarquables aussi ces deux 308 GTB Groupe IV Michelotto, 21883,

       

et la 31135 Entremont.

       

La première va rapidement subir un petit lifting:

       

Sont également présentes quelques Dino 246

       

       

Et une 308 GT4 en accompagnatrice

       

Même si cela n'a aucun rapport avec le Tour Auto, une exposition de trois voitures a longtemps retenu mon attention: celle de trois Art Cars par BMW. Hormis la GT2, je les ai déjà vues lors du dernier Mans Classic mais le cadre est bien plus avantageux ici.



Sont donc présentes les 3.0 CSL par Alexander Calder de 1975 et de Franck Stella de 1976.

       

Et la M3 GT2 de Jeff Koons de 2010.

A l'origine des Art Cars se trouve Hervé Poulain, commissaire priseur passionné de course automobile, aujourd'hui à la tête de la maison Artcurial qui organise les ventes aux enchères de Rétromobile et du Mans Classic. L'homme est un esthète, coureur automobile amené à côtoyer dans son métier les œuvres d'art les plus prestigieuses. Les conditions sont réunies pour une expérience picturale unique: des voitures de compétition transformées en œuvres d'art. En 1975, Hervé Poulain cherche un support à offrir au peintre Alexandre Calder et une machine pour disputer les 24 Heures du Mans. Aucune marque ne se montre intéressée et c'est Jean Todt qui débloque la situation en présentant Poulain à Jochen Neerspasch, responsable du service course de BMW et dont l'épouse est galeriste. L'accord est donné immédiatement et une maquette au dixième d'une BMW 3.0 CSL est livrée dans les ateliers de Calder. L'artiste en fait une œuvre bigarrée et éclatante qui sera pilotée par Jean Guichet, Sam Posey et Hervé Poulain.

       

En course, la N° 93 se hisse jusqu'à la cinquième place du général, s'intercalant parmi les prototypes bardés de publicités disgracieuses. Hélas, la BMW doit rendre les armes avant la fin de la course.

       

L'année suivante, Poulain décide de renouveler l'expérience avec un artiste beaucoup plus austère; Frank Stella. Pour célébrer la haute technicité de la course, il applique sur la voiture une feuille de papier millimétré ou semble se dérouler la courbe de puissance du moteur.

       

La planche à dessin arrive directement sur la piste. Encore une fois hélas, la voiture ne parvient pas à boucler le tour d'horloge, une fuite d'huile réduisant au silence les 750 chevaux de la CSL.

       

       

La troisième voiture présentée ici est la plus récente, une M3 GT2 confiée à Jeff Koons.

       

Celui ci a décidé de figer les particules en mouvement, d'arrêter l'instant. Hélas, comme ses deux consœurs, celle ci n'a pas terminé la course non plus. Heureusement, ça n'a pas été le destin de toutes les Art Cars, la M1 Warhol ayant terminé sixième en 1979.

       



Comme je le disais, même si c'est un peu hors sujet, j'en ai vraiment profité à plein.

       

Cette année, je vais essayer d'être moins sectaire et de ne pas couvrir uniquement le Tour Auto des Ferrari (même si vous en verrez beaucoup). J'ai donc fait un premier tour des allées, qui m'a mené devant une Mercedes 350 SLC,



une Austin Healey,



une Mustang



une Camaro,



des Lancia Fulvia, dont je suis toujours fan,



une sympathique Datsun 240Z,

       

une Fiat 124 Abarth.



Et voici la star des ouvreuses: une Lancia 037 Groupe B Evo 2, celle qui avait été proposée à la vente au enchères Chevau-Legers des Invalides l'an dernier (vous trouverez son historique sur la page correspondante).



Le capot moteur se lève, j'en profite pour détailler la bête et son moteur Abarth.

       

       

Ce n'est pas courant de pouvoir regarder d'aussi près un monument du sport automobile.

       

Sport automobile qui ne fait pas dans le raffinement; il faut se rendre à l'évidence quand on voit la qualité des soudures.

       

On est loin de la F1 et de son soin obsessionnel du détail et de la propreté.

       

C'est sûr qu'ici tout est beaucoup plus artisanal, et c'est une partie du charme.



Puisqu'on parle de F1, voici Lionel Froissart, journaliste sportif à Libération.



Brandon Wang et l'heureuse pilote de 4153GT, un peu tendue tandis que les commissaires passent sa voiture au crible.

       

Peter Auto avait pourtant bien fait les choses.



Deux générations sur trois côte à côte. J'ai stupidement laissé passer l'occasion de photographier les trois générations de GTO l'une à coté de l'autre lors de l'inauguration de la piste dynamique du Musée de Mulhouse et c'est l'un de mes grands regrets.



Reflets.



En réalité, contrairement à ce que j'ai dit plus haut, la présence des Art Cars n'est pas totalement accidentelle puisque BMW est le partenaire privilégié du Tour Auto Optic 2000 et fournit notamment toutes les voitures de l'organisation.



Plusieurs voitures sont également engagées, des 2002 Turbo

       

       

aux 3.0 CSL.

       

Je tombe le 17-55 un moment pour mettre le 10-22.

       

Ferrari est partenaire également, et propose un stand avec une superbe FF et une California,

       

ainsi qu'une F12 sous bâche. Elle ne sera présentée que ce soir lors du cocktail VIP, ce qui aura sans doute frustré pas mal de visiteurs au cours de la journée. J'ai souvent dit ce que je pensais de la politique de la bâche pour des voitures déjà présentées officiellement et je le maintiens: ça n'aurait rien coûté de laisser la voiture visible aux yeux du plus grand nombre durant la journée et de la remettre sous enveloppe le soir pour une présentation symbolique lors de la réception. Enfin bon.



Le 10-22 ouvre quelques nouvelles perspectives.

       

       

Justine Monnier animera comme l'an dernier la web-TV mais elle n'est pas la seule journaliste sur le coup. C'est Karine Lima qui interroge Patrick Peter, le grand patron.

       

Les stickers commencent à faire leur apparition, il est temps de faire quelques vues arrières.

       

       

Puis je repars faire un tour chez les "autres", Jaguar

       

et Porsche, toujours en force avec des modèles extrêmement variés

       

       

dont cette 718 RSK que je connaissais absolument pas jusqu'à aujourd'hui. Je sens qu'il se passe quelque chose quand je la poste sur Facebook et que quelques minutes plus tard je recueille les cris extatiques des Porschistes.

       

       

En effet, je comprends mieux quand je vois le palmarès de ce petit spyder: une victoire au général à la Targa Florio et une victoire de classe au Mans (troisième au général).



Seuls six exemplaires ont été construits, dont l'un des particularités était de pouvoir être convertie en moins d'une heure d'une monoplace à conduite centrale à biplace.



La RSK a en fait succédé à la 550A que voici.

       

       

Les autres stars de Stuttgart: 906

       

910

       

Et cette 911 RSR 2.8l que l'on m'a demandé de couvrir en direct via Facebook

       

avec un important passé en compétition

       

911 RS 2.7l est aussi un nom qui sonne aux oreilles des Porschistes

Deux petits HDR très différents

       

Vous vous en doutez, je ne peux pas m'empêcher de revenir vers les Ferrari. Midi approche et j'ai déjà presque fait le tour du plateau.

       

       

Les GTO exercent leur magnétisme sur tous les visiteurs, dont votre serviteur, inévitablement.

       

Il est temps de lever un peu les bras. Dommage que le 7D n'ait pas d'écran orientable comme le 60D.

       

C'est vrai, c'est l'extase.

       

Laurent me fait gentiment une démonstration de l'ouverture / fermeture du toit de la 458 Spider.

Entre midi et quatorze heures, le nombre de spectateurs atteint son pic. Je pense que pas mal de Parisiens ont profité de leur pause déjeuner pour venir admirer toutes les merveilles du Tour. Comme cette Ford GT40

       

ou cette Cobra, une des favorites pour la victoire finale

       

Je tourne encore un peu, me repose un moment, balance quelques photos sur internet. Ma journée serait presque déjà terminée. Jusqu'à ce que je trouve enfin le chemin d'accès jusqu'aux coursives qui surplombent le rez de chaussée. Pas si facile. Une fois sur ces balcons qui font tout le tour du Palais, je découvre que la restauration est encore bien loin d'être achevée. La parquet est dans son état d'origine et en de très nombreux endroits, des planches ont été jetées pour boucher les trous. Voici le demi cercle réservé aux Ferrari

Une première enfilade. C'est sûr que l'espace est plus réduit qu'aux Tuileries, ce qui fait que les voitures sont vraiment serrées les unes contre les autres.

Le point de vue est inhabituel, ce qui explique que je vais passer plus d'une heure trente "là haut". Je vous laisse apprécier la différence de gabarit entre la 599 et les 308.

               

       

Le temps de faire un tour complet, et retour

       

       

Je prends mon temps, parfois volontairement

           

       

parfois moins. Déjà au téléobjectif, la plupart des gens qui se trouvent dans votre champ ne vous voient pas, et végètent parfois plusieurs minutes devant les voitures. Alors en plus depuis un balcon, c'est la catastrophe. J'en suis réduit à attendre plusieurs minutes que des visiteurs veuillent bien s'écarter, en espérant qu'un autre ne rentrera pas dans le champ au même moment. Un exercice de self control très éprouvant qui a atteint son paroxysme pour ses deux vues.

       

Vous connaissez mes cibles prioritaires,

       

       

Mais encore une fois j'ai essayé de penser aux autres marques, de Porsche

       

               

(eh oui, il y a beaucoup de Porschistes)

       

       

aux amateurs de De Tomaso ou de BMW.

               

L'AC Cobra, tous muscles dehors!

J'ai même pensé aux amateurs de Jaguar, ce qui est inhabituel pour moi, je le reconnais. D'ailleurs j'aime beaucoup les XK sous cet angle.

               

En bas, je vois arriver une concurrente de marque, plutôt en retard. C'est vraiment une perspective différente ici.

       

Au second passage, je m'attarde une nouvelle fois sur les Ferrari, bien sûr.

               

       

Puis je passe au dessus des américaines,

           

La Stratos a trouvé sa place non loin de la 037.

       

Voici même quelques françaises,

       

J'ai quasiment terminé mon deuxième tour complet:

       

       

       

       

Du coup il est quasiment 17h00 quand je descends de mon perchoir, le temps à passé vite là haut. J'ai même été spotté par Raphaël.



Une fois revenu sur le plancher des vaches, je me dirige du coté des Italiennes (les autres) en passant toutefois devant et derrière les voitures qui me tapent dans l'œil: Cobra et Pantera,

       

       

BMW

       



Jaguar Type E.



Pas moins de quatre Alfa Romeo TZ sont engagées cette année,

       

       

et leurs pilotes ont tendance a bien cravacher.

       

Egalement une amusante Alfa Romeo Giulia SS.

       



Voici la Stratos



qui dévoile ses entrailles.

       

Je repasse un moment près de la 037 qui effectue ses dernières vérifications.

       

Il va bientôt être l'heure pour moi de sauter dans le métro pour prendre le train du retour. Je repasse donc une dernière fois devant mes voitures préférées, les GTO bien sûr,

       

       

       

la 250 LM

       

et la Boano.

       

Les préparatifs pour le cocktail de ce soir s'accélèrent, Gérard Larrousse vient prendre possession de sa 1M.



Chloé Mortaud, Miss France sortante, accompagne Romain Thiévin et Stéphane Rotenberg.



Le soleil qui baisse jette un œil à travers les verrières mais même comme ça, il m'est difficile de le capturer.

       



Un dernier regard sur les magnifiques Art Cars et il est 17h50, le temps d'y aller.

       

       

       

En sortant, je suis presque surpris par cette SLS,



puis j'immortalise cette R12 break totalement dans l'esprit du Tour.



Juste avant que je ne range l'appareil, une flopée de Ferrari se gare juste devant le Palais: 599 GTB, 430 Spider, 430, 458... presque toutes en noir ou en tons de gris. Elles semblent appartenir à un club de location. Je rencontre Nicolas qui me dit que deux 599 GTO viennent juste de passer, dont une noire avec une bande transversale rouge. Damn, j'espère qu'elles sont là pour suivre les concurrents demain!



Il est temps de partir direction Gare de Lyon et de m'asseoir dans les vastes sièges de la première classe pour faire un peu le point sur cette journée. Malgré la déception du nombre de 250 GTO, je me suis bien amusé, principalement grâce au cadre stimulant du Grand Palais. Il me tarde maintenant de les voir rouler demain et après demain. Dès que je rentre à la maison à 22h00, je me dépêche de mettre les batteries à charger et les cartes mémoires à vider. Demain je vais à la rencontre des concurrents à la pause déjeuner mais les ouvreurs passent bien avant les concurrents et vous savez que je n'aime pas arriver en retard...

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2011: les Tuileries

2010 : Le circuit de Bresse

2010: les Tuileries

2009: Dijon Prénois

2009: Arc et Senans

2008: la première étape en intégralité

2007: le Grand Palais et Evian

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