Le Tour Auto Lissac s'apprête à reprendre la route: comme l'an dernier, les vérifications techniques auront lieu sous la somptueuse verrière du Grand Palais. Pour cause de paternité très imminente, je ne serai pas sur place pour cette partie Parisienne mais par chance, le Tour passe tout près de chez moi avant de mettre le cap au sud. Les concurrents feront étape cette année à Beaune, Vichy, Brive, Avignon avant de franchir la ligne d'arrivée à Marseille, en ayant profité des circuits de Dijon Prénois, Magny Cours, Charade et du Castellet.
A l'heure où j'écris ces lignes, on est à J-7 et tout peut encore être remis en question mais mon itinéraire est quasiment prêt pour rentabiliser au maximum la journée. Je prévois donc d'attendre pour midi les concurrents à l'Abbaye de Regny, à l'est d'Auxerre, où le déjeuner est prévu. Ensuite, je foncerai par l'autoroute jusqu'au circuit de Prénois en espérant devancer les voitures qui prendront théoriquement les petites routes. Et de là, j'irai attendre la course à Beaune où elle doit faire étape pour la nuit. Si tout se passe bien, en jouant l'autoroute contre l'itinéraire prévu je dois devancer les concurrents à chaque point de passage, si ils n'attaquent pas trop. Il ne reste plus qu'à mettre ce joli plan à l'épreuve de la réalité.
Pour ce qui est des concurrents, je me concentrerai évidemment sur ma marque préférée, qui sera une nouvelle fois très bien représentée. Pas mal de concurrents sont des habitués donc j'ai déjà pu admirer certaines voitures l'an dernier: la 275 GTB/C, les deux 250 GTO, les Daytona Compétition notamment. Mais ces voitures sont tellement impressionnantes à voir (et entendre surtout) passer que ce n'est vraiment pas un problème. Sinon, la cohorte habituelle de 275 GTB (16 voitures dont deux rares versions compétition) et de Dino (8 voitures) sera en course, accompagnée de cinq 250 SWB, une 212 Europa, deux Lusso et une TDF. Bien sûr, Ferrari ne sera pas la seule marque significative en course, je tâcherai de prêter également attention aux superbes Lamborghini Miura S, Ford GT40, Maserati A6 GCS, Porsche 911 et 904, Aston Martin, AC Cobra et autres Stratos.
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Jour J ! Le petit bébé ne voulant toujours pas quitter le ventre de sa maman, je pars l'esprit relativement tranquille, direction l'Abbaye de Regny. Pour une fois, pas la peine de partir aux aurores. Départ 8h30 de Besançon pour arriver vers 11h près de Vermenton dans l'Yonne. Sur le trajet, je traverse quelques zones de pluie mais le temps est globalement sec. L'Abbaye est un ensemble de bâtiments en pleine campagne auxquels on accède après être passés sous une très longue allée bordée d'arbre. A peine je pose le pied par terre qu'une constatation s'impose: le terrain est très très gras. Le parking installé dans une prairie s'avère inutilisable sous peine de devoir sortir toutes les voitures au tracteur et les organisateurs décident sagement de parquer les concurrents sur des zones relativement stables. Apparemment le départ de Paris a une nouvelle fois été un peu difficile donc les premiers accusent déjà un peu de retard mais alors que je zone vers la porte du parc, un bruit rauque me fait tendre l'oreille: la Ferrari 612 ouvreuse approche. Elle est superbe dans cette livrée bicolore.
La deuxième ouvreuse descend l'allée peu après, elle aussi dans le ronronnement de son V12. Je vous laisse découvrir 128811. Une de ces photos est un développement RAW dans lequel je débute encore.
Enfin, une F430 clos le balai des voitures ouvreuses. Ferrari West Europe a bien fait les choses.
Le Tour attire toujours de belles voitures en marge de son passage, à l'image de cette GT40 aux couleurs Gulf, qui semble cependant être une réplique.
L'année dernière, soixantième anniversaire de la marque oblige, Ferrari avait été à l'honneur avec un plateau exceptionnel de berlinettes 250 "Tour de France". Cette année, c'est OSCA qui est mise en avant, marque dont j'avoue honteusement ne jamais avoir entendu parler avant la présentation du Tour 2008 (mais je reste très ignorant de l'histoire de l'automobile en dehors des marques les plus prestigieuses). Coïncidence, cette autre marque Italienne a elle aussi été créée en 1947 par les frères Maserati, dix ans après que ceux ci aient vendu leur entreprise à la famille Orsi. Ils fondent donc l'Officine Specializate per la Costruzione di Automobili, l'OSCA, et construisent principalement des voitures de compétition légères et maniables qui vont se tailler un palmarès respectable sur route: vainqueur de classe 1100 cm3 aux Mille Milles de 1950 à 1957 et surtout vainqueur du classement général du Tour de France en 1953 pour une MT4 Spider 1100 cm3 pilotée par Jacques Peron. La MT4 a même remporté les 12 Heures de Sebring 1954 entre les mains de Stirling Moss. Des performances éminemment respectables face aux Ferrari notamment. Hélas, après des déconvenues en monoplace, la marque disparait en 1967. Les OSCA font donc logiquement partie des voitures qui ont quitté Paris en tête. Les voici qui arrivent les premières avec leurs héroïques pilotes et copilotes qui ont bravé le froid et la pluie dans ces barchettas.
Les Ferrari commencent également à pointer leurs nez avec notamment une 212 Europa Cabriolet carrossée par Vignale, sn 0255EU, au style très particulier et original pour une voiture portant le cheval cabré. Une habituée des grands rendez vous (Tour Auto, Mille Miglia, Cavallino Classic).
une 275 GTB, grise sn 7473 et une NART au bruit diabolique sn 7641
Beaucoup plus rare, une 275 GTB/Compétition sn 9027 et une 250 GT SWB sn 2551GT
Les Dinos en jaune sn 3198 et gris sn 5284
Certaines voitures sont orientées vers une cour de ferme attenante, qui se remplit rapidement pour offrir un rassemblement stupéfiant: d'abord une splendide Miura SV
une 250 GT SWB qui n'est autre que 2289GT, fidèle au Tour malgré son changement de propriétaire et quelques retouches esthétiques (le petit déflecteur de capot a disparu, de même que l'écusson Ferrari sur l'aile avant)
une Maserati A6 GCS
Une 250 GT Pinin Farina sn 0435GT, un des 4 exemplaires de transition entre la 250 Europa et la 250 Boano à laquelle elle ressemble fortement. J'avais déjà vu cette voiture au Geneva Classic en 2006, mais en robe rouge.
Une Lusso sn 5315GT
Allez pour s'amuser, la même en HDR
Toujours un grand moment, l'approche d'une 250 GTO, même si elle est aussi connue que la 4219GT de Brandon Wang qui est tout sourire et s'apprête à quitter le chemin balisé de l'étape, comme chaque année.
La cour affiche vite complet. Ici une Dino sn 3344 et une 275 GTB jaune sn 8145
Heureusement, il y a beaucoup d'espace autour de l'Abbaye donc toutes les voitures trouvent une place sans trop de problèmes, guidées efficacement par le staff de l'organisation. Encore des 250 Lusso, 5101GT en gris et 4389GT en noir
L'occasion de détailler d'un peu plus près les étonnantes formes de la 212 Europa
Les 275 GTB continuent d'arriver. 6949 en rouge, 10423 en gris qui est une GTB/4 et 6895 en rouge immatriculée en 06
Et au bout d'un moment, les premiers arrivés commencent à repartir, croisant ceux qui sont partis les derniers de Fontainebleau. La gestion de l'allée d'accès demande alors pas mal de doigté.
Une nouvelle 275 GTB sn 8179 et une Dino sn 3610
D'un autre coté, ça libère des places pour le stationnement pour la 275 GTB jaune sn 8059
A un moment donné, une grosse averse arrive d'un coup. En courant me réfugier sous les arbres, je tombe sur la 250 GT TdF sn 0911GT et sur une Dino sn 2934 que je n'avais pas remarqué. Ca aurait été dommage de passer à coté.
Je m'aperçois également que M Slavic et sa 250 SWB sont restés à l'écart des autres. Je ne sais même pas si ils sont sortis de la voiture. En tout cas ils repartent assez rapidement et refuseront de répondre à toute question concernant le numéro de châssis de leur voiture. Dommage d'autant que cela laisse subsister quelques doutes sur l'authenticité de la voiture.
Le temps passe et il va être temps de prendre le chemin de Dijon. C'est toujours difficile de quitter ce genre de lieu alors qu'il reste encore des merveilles garées partout et que d'autres manquent encore à l'appel. C'est à ce moment que je tombe sur Olivier, un vrai fanatique rencontré sur FerrariChat. Hélas, la voiture d'Etienne a rendu l'âme sur l'autoroute, ce qui l'empêchera de nous rejoindre. Olivier me dit que la deuxième GTO est garée dans l'herbe en dehors de l'Abbaye. Je décide d'aller voir avant de partir.
Evidemment, elle est déjà partie quand j'arrive mais j'assiste à l'arrivée d'une 275 GTB couleur crème (giallo solare en fait) sn 6489, vraiment très originale. Du coup, je rebrousse chemin jusqu'au parking pour la shooter.
Et une autre arrive quelque temps après, sn 7037. Décidément, il est bien difficile de prendre congé.
Avant de raconter la suite, une petite précision: le Tour Auto offre une incroyable diversité de marques et de modèles: Alpine, Lancia, Ford, Porsche, Lotus, Alfa Romeo, Jaguar; Cobra... Mais avec 230 concurrents au départ, je ne peux pas être exhaustif sans tourner au catalogue. Qui plus est, arthomobiles est avant tout dédié au Cavallino. Malgré tout, une petite sélection des autres:
Lancia Stratos
Mercedes 300 SL, De Tomaso Pantera
Porsche 906
Et la voiture qui me tenterait le plus si je devais acheter une classique abordable, la Lancia Fulvia, qui est vraiment super mignonne.
Allez, il est temps d'y aller si je veux arriver à Dijon assez tôt. Je prends la direction de l'autoroute avec la 250 GT SWB rouge dans le rétroviseur, douce vision qui prend rapidement une autre direction. Au bout de quelques kilomètres seulement, dans un village étroit, je croise une 250 GT SWB, grise avec un liseré en damier sur le nez, qui fait un bruit d'enfer. De quoi ruminer quelques instants sur le fait d'avoir quitté trop tôt mais d'un autre coté, quel bonheur de voir surgir cette voiture dans un bruit de tonnerre, totalement à l'improviste. Vroum, autoroute puis de nouveau quelques départementales pour rejoindre Prénois. Cette fois, c'est un train de six ou sept Ferraris modernes que je croise, menée par une Scuderia et une 599 GTB. Cette fois, j'ai l'impression d'avoir quitté l'Abbaye trop tard. La frustration du spotter qui veut tout.
En tout cas, j'arrive à la seconde près sur le parking du circuit: à peine sorti de l'auto, je vois la deuxième GTO, 3527GT, passer. Juste le temps de voler un cliché à 300 mm mais au moins, je sais qu'elle est là.
Pas mal de spectateurs sont agglutinés devant l'entrée du paddock mais l'accès est réservé aux personnes invitées par les partenaires et aux journalistes. Grâce à l'accréditation accordée par Peter Auto, je suis admis à l'intérieur, ce qui me permet d'abord de retomber sur les ouvreurs, toujours un plaisir.
Le pass me permet donc d'accéder à l'allée des stands où le premier plateau régularité est en train de se préparer. Même voitures que tout à l'heure mais ambiance toute différente, c'est aussi ça le charme d'une épreuve comme le Tour Auto. Evidemment je me rue sur la GTO, que je n'avais vue que sous la verrière du Grand Palais l'an dernier.
Je retrouve également avec joie les 250 GT SWB, dont celle que j'avais croisée en quittant l'Abbaye, sn 2129GT et qui est déjà là: leur pause déjeuner a du être courte
Les 275 GTB estampillées NART, avec un capot doublé assez spécial, la N°182 est le châssis 8213
la 275 GTB/C, pourtant mois spectaculaire que ses consœurs
mais aussi Maserati, OSCA
Miura et Alfa Romeo 1600 GT
Au loin, une silhouette attire mon attention, qui va me permettre de confirmer un vieil adage: toujours visiter les parkings ! Je sors donc de l'enceinte pour aller jeter un œil au parc VIP. C'est bien une Scuderia qui m'avait tapé dans l'œil de loin, 159481 pour être précis.
Je retrouve également la 612 immatriculée dans le Doubs déjà vue aux soixante ans à Maranello, preuve que le propriétaire doit être un véritable passionné. Hélas, mes cartes de visite sont restées dans la voiture. Si il lit cette page ou si quelqu'un le connait, n'hésitez pas à me contacter, je suis tout prêt à organiser une séance photo.
Egalement sur le parking, une 400 Automatic blanche sn 24257, qui prouve qu'on finit toujours par revenir à la mode si on attend assez longtemps
et une autre 612 dans l'esprit du nouveau programme de personnalisation Scaglietti proposé par Ferrari. Rétros alu et jantes challenge transcendent les lignes de la 2+2. Qui plus est, mon premier sn au dessus de 160 000: 160134.
Les plateaux régularité ne vont pas tarder à débuter. Si le paddock est fermé au public, le tour du circuit, lui, semble ouvert. Il y a des buttes de gazon assez hautes sur lesquelles le public peut s'installer et dominer la piste. Les spectateurs vont donc pouvoir profiter du spectacle et c'est tant mieux car il s'agit de personnes particulièrement passionnées, si j'en juge par les conversations que j'entends autour de moi. Je pense que le pass pourrait me donner accès au bord de piste, juste derrière les barrières mais honnêtement, on est vraiment pas mal sur la butte. Comme d'habitude, la 612 ouvre la piste et plonge dans la cuvette devant nous.
Puis les concurrents prennent la piste: dix minutes d'essai pour choisir le temps au tour qu'ils souhaitent fixer comme objectif puis tourner le plus près possible de ce temps pendant 3 tours. C'est parti !
Les voitures déboulent sur un dos d'âne pour plonger dans la cuvette: ça rend assez bien.
Après avoir testé avec un certain succès les filés à Moroso, je vais essayer de rééditer l'exploit en tâtonnant un peu avec les réglages (mode TV, vitesse 1/125e)
Les plus belles
et les plus rares
Vous aurez remarqué que je me suis appliqué à mixer les marques ci dessus mais vous aurez aussi certainement noté que les stars de Tour sont les 275 GTB. Florilège en complétant les présentations:
Je me déplace ensuite vers la ligne droite des stands pour voir passer les bolides à pleine vitesse. Au ras de la piste, ça décoiffe ! Et toujours des 275 GTB
Je discute un moment avec une dame d'un certain âge, qui suit assidument tous les Tours. Du coup, je prends moins de photos mais la discussion est vraiment très plaisante. Une fois le plateau terminé, les voitures rentrent au stand à allure réduite et prendront rapidement la route de l'arrivée: Beaune
Les plateaux Compétition se préparent mais à cause du retard pris au départ, il semble que beaucoup de voitures manquent encore à l'appel. La luminosité commence à baisser. Je zone un moment dans le paddock mais l'idée de prendre la route fait son chemin dans mon esprit
Tiens je ne vous ai pas encore montré de Cobras
Une nouvelle fois, il se fait tard et une nouvelle étape m'attend. Je n'ai encore pas vu les deux Daytona Competition de la journée. Alors que je prends la direction de la sortie, des voitures continuent d'arriver
C'est à ce moment là que je croise de nouveau Olivier qui tente de mixer avec succès visite de clients et passion automobile. Ca marche mais il semble toujours arriver quand je m'en vais. Promis on se verra à Beaune. La Stratos semble attendre l'affection d'un photographe. Autant la lui offrir.
Sur la route entre le circuit et le parking, ça continue à arriver: Porsche 906 et Mercedes 350
Plus loin, certains concurrents anticipent le parc fermé et commencent dès maintenant l'entretien (ou la réparation) de leurs véhicules. La SWB repart en trombe
La 308 Gr IV Entremont sn 31135 semble avoir soif
Une Porsche qui semble abandonnée au fin fond de nulle part ... avant de faire l'objet de toutes les attentions
Après ces agréables diversions, il est temps de quitter le circuit (à regret une nouvelle fois) pour rejoindre le parc fermé à Beaune où la nuit risque de tomber très vite. A cent mètres de la voiture, un bruit me signale l'arrivée tardive d'une des 365 GTB/4, la 15681. Un peu de course à pied pour les dernières photos à Prénois. Yes !
...
Beaune n'est pas très loin de Dijon par l'autoroute sauf quand on est fatigué. Je n'ai pas encore compris comment j'ai loupé la bonne sortie mais en tout cas j'ai gagné 50 bornes gratos. C'est donc un peu plus tard que prévu que j'arrive au Palais des Congrès. La lumière devient critique. J'ai la chance de pouvoir entrer au par fermé pour dire au revoir à toutes les beautés qui m'ont accompagné toute la journée (à moins que ce ne soit l'inverse). Je commence à main levée avec l'une des plus bruyantes
puis l'une des plus désirables
Les SWB, toujours aussi magnifiques
Les OSCA, vedettes de cette année
Les mignonnes Lancia Fulvia et la puissante GT40
Sir Stirling Moss en personne dans sa MG. Il a quelque peut de mal à s'en extraire puis s'appuie immédiatement sur un siège pliant mais à 79 ans, c'est toujours lui qui pilote. Respect.
La GTO effectue sous mes yeux un créneau parfait avec une facilité déconcertante. Grande classe.
La nuit, toutes les Ferraris sont grises
ou presque
Cette fois c'est vraiment la nuit, le moment de sortir le trépied. Je m'aperçois vite que la lumière orange des projecteurs fausse complètement les couleurs donc je passe en mode RAW. Ce qui suit est le fruit d'expérimentation, merci de votre indulgence. En tout cas, en se contentant de réglages minimes sur la balance des blancs, on arrive à redresser les teintes de façon tout à fait impressionnante.
En dehors du parc fermé, du coté des assistances, ça s'agite autour des voitures
même si certaines comme cette Lotus ont malheureusement particulièrement souffert de l'étape.
Enfin je vais pouvoir prendre un peu de temps avec Olivier. A l'issue de cette longue mais magnifique journée, on va manger un morceau au Buffalo de la zone. Le temps d'avoir quelques discussions intéressantes sur le nombre incroyable de Scuderias déjà livrées en France et sur le fait que le plupart des meetings qui ont lieu en France aujourd'hui se font à huis clos alors qu'elles attireraient un public restreint de passionnés respectueux des voitures. Toujours est il que le spectacle offert aux simples spectateurs par le Tour Auto à Dijon et à Beaune était de bon niveau.
Un grand merci à Peter Auto pour l'accréditation qui m'a permis un accès privilégié à l'étape pendant laquelle je me suis vraiment éclaté et un grand bravo pour l'organisation qui roule de façon parfaitement efficace.
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