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Ouuuuch, la nuit a été dure. J'ai dû convaincre mes deux compères d'aller au circuit assez tôt. Julien a été facile à convaincre mais Kevin s'est pas mal débattu. Devant nos menaces de le laisser aller au circuit en tram, il a cependant rendu les armes. Pour ma part, j'ai ouvert les yeux à cinq heures donc me lever ne pose pas de problèmes. A 08h00, nous sommes sur le parking de l'hôtel devant cette Aero 8. C'est un peu tard à mon goût mais ça va.

A neuf heures, après un café en salle de presse, je suis devant l'exposition Ferrari, consacrée cette année aux 250 GTE. Bon, ce n'est pas le Rallye GTO de 2012 ou le Ferrari 250 tornano a Casa de 2014 mais c'est bien quand même.

       

Treize exemplaires sont présents.

       

Je me rends ensuite vers l'espace club. En chemin, je passe chez Artcurial, toujours fermé. Par contre, dans l'immense embouteillage des voitures qui veulent aller faire leur tour de circuit, je tombe sur ma première F12 tdf. Elle passe sous mon nez, je ne lui cours pas après.

Sur l'espace du Club Ferrari France, la voiture la plus intéressante est cette Daytona.

Je vais marcher sur la piste du Bugatti pour faire un tour complet des clubs. Certains reviennent déjà de leur baptême, comme cette 599 GTO

ou cette superbe 275 GTB

J'approche du stand du Supercars Club, qui présente toujours l'une des sélections de voitures de prestige les plus impressionnantes. Tiens, une autre 250 GTE. Les cavallino au milieu de l'écrou central, comment dire? Il ne faut pas. Mais bon, on a déjà vu des GTE bien plus défigurées que celle ci.

A part ça, voici une sublime Aventador Roadster

Une LP640 parfaite,

la traditionnelle Enzo

Une Porsche préparée chez 9ff

Une Testarossa

Une 991 GT3, la plus belle des 911 à refroidissement par eau à mes yeux (après la RS).

Et surtout cette magnifique Daytona.

Ah, voici ma deuxième F12 tdf. Elle est vraiment spectaculaire.

       

Les Lamborghini ne sont pas très nombreuses mais leur qualité est remarquable.

       

       

Plus haut, je tombe sur le club des Ferrari 400, avec cette superbe version cabriolet.

       

Matra avec son display "traditionnel" mais néanmoins exceptionnel.

Des Porsche 356 très originales

       

et des Combi dans leur jus.

Un Club Cobra avec probablement des modèles authentiques.

La superbe voiture d'un ami très passionné.

Les animations sont bien là.

       

Et voilà, j'ai déjà un demi-tour du circuit dans les pattes, ce qui m'amène à l'exposition des transporteurs. Pour l'instant, le ciel est couvert donc pas de soucis de contre-jour. Voici d'abord les deux Fiat Bartoletti, dont le très spectaculaire exemplaire à double essieu arrière, qui a servi à transporter des Scarab puis des Cobra.

       

       

Le OM 150 par Bartoletti également.

       

Le Leyland Royal Tiger de l'écurie BRM.

L'AEC (devenu Leyland ensuite) du Team Lotus

Le Mercedes-Benz 0317 du John Wyer Racing Team

       

Le Commer TS3 de l'Ecurie Ecosse, avec une Jaguar Type D.

et un Ford Thames, du Team Lotus encore.

Du coté des français, un Laffly Delahaye aux couleurs Gordini

       

et un Bus Saviem de l'écurie Ligier

Saviem également pour cette camionnette tractant l'Alpine A441 qualifiée huitième en 1975 avec son équipage féminin.

       

Voilà, les deux Saviem sont sauf erreur les deux seuls camions que je n'avais encore jamais croisés mais l'exposition n'en est pas moins très impressionnante et une excellent idée. J'aime beaucoup.

Bon, il faut coûte que coûte que je traite l'Heritage Club. Là aussi l'absence de soleil peut être favorable en évitant de projeter l'ombre des barrières omniprésentes sur les carrosseries. C'est parti. Deux voitures sortent du lot à mes yeux: la Ford GT40 Mk II, châssis P/1046, qui a signé la première victoire de Ford au Mans en 1966 avec Chris Amon et Bruce McLaren. Elle remporte le Best of Show car l'Heritage Club est aussi un concours d'élégance. Après sa victoire au Mans, P/1046 couru à Daytona avant d'être transformée en voiture d'essai. Une fois vendue, l'un de ses propriétaires la prépara pour un usage routier, avec air conditionné et... caméra arrière! En 1983, elle fut retrouvée dans des caisses en Belgique, puis restaurée. De 10 millions de dollars en 2010, sa valeur serait montée à 22 millions en 2014 quand son propriétaire actuel l'a acquise. Elle sort tout juste d'une nouvelle restauration de près de deux ans.

       

Quant à cette Porsche 935, châssis 009 00030, elle fut deuxième des 24 Heures du Mans et des 6 heures de Watkins Glen en 1979, avec Dick Barbour, Rolf Stommelen et Paul Newman. En 1980, elle devint la seule voiture de course de l'histoire a être sponsorisée par une petite firme informatique: Apple. Durant les années qui suivirent, cette voiture participa cinq fois aux 24 Heures de Daytona, emportant l'épreuve en 1981 et cinq fois aux 12 Heures de Sebring, s'adjugeant la victoire en 1983, sans oublier quatre participations dans la Sarthe. Inutile de vous dire que je m'en veux de n'avoir que des photos aussi minables de ces deux autos.

Cette Lorraine Dietrich B3-6, a remporté l'épreuve en 1926. Et la classe 1923-1939

La Talbot 105, châssis 31051, n'a pas terminé les 24 Heures en 1931 mais est montée deux fois sur le podium des 500 miles de Brooklands.

Cette Aston Martin LM de 1934, châssis LM16, a abandonné.

Voici une Delage D6-70S, châssis 880005, qui a terminé quatrième des 12 Heures de Paris 1948 avec Pierre Levegh avant d'abandonner au Mans l'année suivante. Elle remporte le Prix F.F.V.E

       



Cette DB HBR, châssis HBR784, a remporté sa classe en 1953, et cette année pour le concours (classe 1949-1953)

       

Cette Kieft LDA5, châssis CK201, n'a pas dépassé la deuxième heure en 1955.

Et une autre Kieft, une Climax 1100



La Frazer Nash Sebring, châssis 42100205, est la vainqueur de la classe 1954-1964. En trois participations de 1955 à 1957, elle a fini dixième au général et a abandonné deux fois.

Cette Panhard X86, châssis 325586, obtient un Prix Spécial. En 1956, elle a eu un accident dès la deuxième heure.

Ici une Gordini T18S, châssis 004



Voici une AC ACE Bristol châssis BEX289, non classée en 1960



Une Alpine Renault M64, châssis 1711, qui a remporté sa classe en 1964 et abandonné l'année suivante.



Cette Ford GT40, châssis P/1006, vainqueur de la classe 1965-1971, a abandonné à la sixième heure en 1965.



Ici une CD SP66, châssis 1SP66, Prix F.I.V.A de la meilleure préservation. Bénéficiant d'un moteur Peugeot, elle se trouve habituellement dans les réserves du Musée de l'Aventure Peugeot. En 1966 et 1967, elle n'a pas réussi à terminer.

       

Cette Nomad MkII BRM, châssis 002, a abandonné en 1969 mais remporte cette année un Prix Special



Cette Inaltera, châssis 001 est la vainqueur de la classe 1972-1982. En 1977, elle a terminé quatrième de l'épreuve, première des GTP.

Cette autre Inaltera, le châssis 002, ne fait pas partie du concours.

Cette Chevrolet Camaro a couru en 1982, terminant dix septième.



Cette Porsche 934 RSR, châssis 930 670 0177 remporte le Prix Special "Fidélité" avec six participations de 1976 à 1981. Elle n'a jamais fait mieux que dix septième mais est tout de même allée au bout quatre fois.

       

Cette Lola T600, châssis HU3, remporte un Prix Special. En 1981, elle a terminé quinzième avec notamment Emilio de Villota, le père de l'infortunée Maria.

Une ALD C03, châssis C2/03, qui a terminé onzième en 1987 (abandon en 1988)

Cette BMW M1 porte le numéro de châssis 4301026



Superbe, cette Marcos LM600, châssis LM9502, qui remporte un Prix Special, n'a pas été classée en 1995, ayant parcouru une distance insuffisante.

       

Une 993 RSR GT2, châssis WPOZZZ99ZW398027, vingt et unième au général et troisième GT en 1999.



Cette 996 GT3 RSR, châssis WPOZZZ99Z2S692079 n'a participé qu'aux essais en 2003.

Bien connue, la McLaren F1 GTR, châssis 05R, est la vainqueur de la classe 1983-2016. En 1995, elle a terminé treizième.



Avec tout ça, il est déjà midi, l'heure de la course des Groupe C. Je décide d'aller la voir du coté du raccordement, qui comporte une chicane assez spectaculaire. Les voitures suivent le pace-car en meute avant d'être lâchées pour 45 minutes.

       

       



Les pilotes les plus combatifs y vont gaiement sur les vibreurs.

       

       

       

J'ai une pensée pour les photographes qui sont derrière moi, et derrière le grillage car c'est grâce à la meurtrière devant laquelle je me tiens qu'ils peuvent éviter la double rangée de grillages. Je me fais petit.

       

       

J'en profite pour souligner les efforts faits par Peter Auto au niveau des numéros de course et des sponsors. Les Groupe C sont totalement vierges de tout ajout disgracieux. Quant aux voitures des autres plateaux, les numéros spécifiques au Mans Classic sont plutôt discrets.

       

       



J'avance un peu et me retrouve dans l'alignement de la ligne droite des stands.

       

       



Encore un peu et je fais quelques filés au moment du passage sur le vibreur, en espérant voir quelques roues levées. Je commence au 1/40

       

puis je descends rapidement au 1/25.

       

       

       

Quand la confiance est là, ça passe.

       

       

Et les stars.

       

Toujours plus loin, une autre chicane.

       

Comme à Dijon, l'attrition est importante. Sur les 40 engagées, 21 voitures ont vu le drapeau à damier.

Il y a de la bagarre.

       



Faire tourner une Groupe C semble tout avoir d'une gageure technologique et mécanique, sans oublier que la moindre course doit coûter un bras (ce qui est sans doute l'obstacle le plus facile à surmonter).

       

Le contrat était simple, il fallait faire 11 tours pour espérer l'emporter. Les meilleurs parmi les favoris, la C11, la 905, la Nissan, la 962 n'en n'ont fait que 10, pour diverses raisons (mais la panne d'essence semble avoir été un facteur non négligeable).

       

       

C'est donc un duo de Spice qui s'impose, la SE89C n° 145 devant la SE90C n°98, illustrant parfaitement le conte du lièvre et de la tortue.

       

Je peux vous dire qu'entendre dans les dernières minutes de la course "La Nissan de tête s'arrête sur le bord de la piste!!" a ravivé quelques souvenirs encore frais. Même en VHC, les japonais semblent maudits sur le circuit du Mans!



Je reviens vers la ligne droite pour voir les voitures survivantes recevoir le drapeau à damier.

       

Pour certains, il était temps.

       

On ne va pas se mentir, le plateau a été un peu décevant par rapport à ce qui était annoncé tout de même: pas de Jaguar XJR-12, XJR-14 ni XJR-16, une seule Mercedes et Peugeot, pas de 962 Rothmans... Un peu frustrant d'autant que toutes ces voitures ont déjà été vues lors de manches Peter Auto à Spa ou Silverstone. Leurs propriétaires les ont ils jugées en manque de préparation, ou ont ils préféré les économiser? Mystère mais c'est étrange de résister à l'appel du grand circuit du Mans.

       

C'est terminé. Alors que je remonte vers la chicane Dunlop, des bruits me font me retourner. Les transporteurs vont avoir droit à une petite parade!

       

Je cours un peu et me dépêche de mettre le grand angle. Les traditionnels bus anciens partent pour leur tour de piste

       

suivis par les camions.

Je me fais même spotter par un jeune lecteur depuis le bus. On voit que le soleil a déjà bien tapé. Bien vu Raphaël

C'est totalement inattendu et une belle surprise.

       



Ca fume!

       

       

       



Quoi de plus normal pour le bus Gitanes me direz vous? Je suis particulièrement heureux de vous présenter ce bus bien polluant et portant des couleurs qu'il est aujourd'hui interdit de montrer dans les journaux, de peur de créer toute une nouvelle génération de fumeurs.

       

Les voilà partis.



Je monte jusqu'à la chicane pour la suite des parades. C'est un peu décousu au début.

       

       



Ne vous y trompez pas, cette GT40 n'est pas la vainqueur du Mans, P/1046 mais P/1008 qui en copie la livrée.

       

Tiens, une Project 7.



Tout à coup, au milieu des voitures "lambda", la McLaren F1 GTR surgit en séchant tout le monde.

       



Puis c'est la parade BMW, plus calme, avec les 328

       



cette 2002,



pas mal de M

       

dont cette M1.



C'est au tour des voitures de l'Heritage Club de prendre la piste. Hélas il en manque certaines, dont les plus importantes, mais elles sont tout de même mieux là que derrière leurs barrières.

       

       

Les françaises à l'honneur:

       

       

La prochaine fois, il faudrait vraiment que je fasse les parades à un autre endroit, ici c'est un peu pourri.

       

       

Un impressionnant trio d'Inaltera! Les châssis 003, 002 et 001!

Je pourrais aller au Tertre Rouge mais sans scooter, ce n'est pas la porte à coté.

       

L'avantage ici est de voir passer les voitures deux fois puisqu'elles quittent le circuit juste après la passerelle Dunlop. Ce n'est pas négligeable.

       

       

       

       

Deux retardataires.

       

L'impressionnant profil de la Marcos

et la peinture amusante de la 934.

Gros coup de cœur pour la CD SP66. Je me demande ce qui se dissimule d'autre dans les réserves du Musée Peugeot. Et s'il serait possible de les visiter.

Le trio est hélas devenu duo pour le dernier passage.

       

La troisième a pris un peu de retard.

Encore des françaises:

       

       

C'est ensuite au tour des Jaguar. La XJR-9 passe, coincée entre deux voitures travelling et un SUV! Merde alors!

J'aime beaucoup les Project 7 mais ce n'est pas ça que je voulais.

       

J'arrive tant bien que mal à prendre la XJ13.



Alors que je redescends vers la pitlane, voici les 250 GTE, bien groupées.

       

Puis les Jaguar qui reviennent pour un deuxième tour, un peu plus espacées.



Cette fois c'est bon.

       



Dans les stands, les fauves s'abreuvent.

       

       

Les Groupe C ont terminé leur weekend.

       

Il commence à faire très chaud. On est encore loin de la terrible édition 2010, qui reste le deuxième évènement le plus chaud auquel j'ai participé, mais ça calme quand même. Je monte en salle de presse pour m'hydrater moi aussi, en passant par le paddock où ces deux Bentley semblent positionnées pour un shooting: une 4.5 Litre et une 3 Litre (en bleu).

       

Là il y a un trou de près de trois heures. Pour une fois, je me suis offert une pause convivialité, non sans me sentir un peu coupable: j'ai zappé Little Big Mans, Pharrel Williams et les départs en épi des premiers plateaux pour discuter avec plein de gens. La fréquentation de la salle de presse me laisse penser que je ne suis pas le seul. Les boissons fraiches, café, fruits et sandwichs sont à volonté, ce qui est particulièrement appréciable (et apprécié). A 18h30, il est temps de sortir de ma léthargie. La lumière commence à être sympa. Direction la pitlane. C'est un four. Comme toujours ce sont ceux qui respectent les règles qui se font avoir: Peter Auto avait demandé un dress code sport-chic bannissant shorts et pantacourts. Je suis donc en pantalon comme un idiot alors que beaucoup de gens ont les mollets à l'air. Pour moi, l'idée d'un dress code au Mans Classic n'a pas de sens mais si c'est ce qui est demandé... Autant à Goodwood ou à Chantilly, des lieux historiques préservés, ça donne tout de suite une ambiance, autant ici dans des infrastructures ultra-modernes avec des sponsors dans tous les sens et d'immenses grillages partout, ça ne donnera jamais rien. En tout cas je plains les pilotes.



En particulier dans les coupés. Et encore dans celui ci le moteur n'est pas juste dans son dos.



Tiens je ne m'intéresse presque jamais aux Austin Healey.

       

Plus souvent aux Maserati je le reconnais.

       

Difficile de rater cette Cadillac et pourtant je ne l'ai quasiment pas vue.



Et voici la 225S. Immédiatement, on s'active

       

et c'est reparti!



Deux Maserati 300S, pas mal!

       

La chaleur est écrasante, je passe un coup coté paddock pour trouver de l'ombre. Là aussi on s'affaire.



Quelques détails

       



et je repasse de l'autre coté. Le plateau 3 va démarrer.



Pas facile de sauter le muret avec le harnais, je reste donc dans un trou entre deux vitres.

       

Une petite démonstration aérienne



et les concurrents s'élancent jusqu'à leur bolide.

       

En quelques secondes la meute est passée.

       

D'habitude il reste toujours une ou deux voitures qui ont du mal à se mettre en route. Les commissaires les poussent et elles finissent par s'élancer sous les vivas. Cette fois c'est un peu différent.



Le pilote a fait preuve d'un beau sang froid car les secondes semblent longues jusqu'à l'arrivée de l'extincteur.



Je vais rester sur la pitlane.

       

Le Breadvan revient déjà.



Alors que le balai à la pompe se poursuit.



La Ferrari est repartie mais pas pour longtemps.

       

       



Tout le monde doit rentrer au stand au moins une fois.

       

Certains photographes sont faits pour les images de pitlane. Hélas ce n'est pas vraiment mon cas. J'ai du mal à voir autre chose que les voitures.

       

Je baisse ma vitesse pour rendre tout ça plus dynamique. 1/40.

       



Effectivement c'est un lieu où il vaut mieux rester vigilant.

       

       

Je remonte gentiment toute la longueur,

       

       

jusqu'à tomber sur la Tojeiro. Elle semble m'attendre.

               

       

Cette Lotus est elle aussi abandonnée.



Les mécaniciens appellent leur voiture de loin avant de se ruer dessus.

       

C'est fini pour le plateau 3.



Je passe sous la piste pour le plateau suivant.

       

Exceptionnellement je vais m'arrêter là pour ce reportage. Soyez patients car le prochain sera peut être le meilleur des trois puisque j'y traiterai principalement de la nuit. Si j'ai un peu joué les flemmards pendant la journée, je me suis bien rattrapé durant la période la plus magique. Ce samedi a été un peu atypique puisque je n'ai finalement couvert quasiment que le statique et les parades officielles. Une vision un peu différente de l'habitude, qui se poursuivra dans le prochain reportage.

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