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Dimanche, il fait toujours grand beau. J'arrive sur le circuit à 08h30, où je suis accueilli par cette Wiesmann.

Ouille, cette Porsche 991 50th Anniversary est en plein dans l'espace réservé aux Ferrari. Provocation, négligence, soirée trop arrosée? Je me dis intérieurement en rigolant que ce n'est pas grave, il y a plein de camions plateaux sur le circuit.

Quand tout à coup, l'un d'eux arrive. Ca ne rigole pas ici!

Les Allemands sont organisés, le brancard est prêt au cas où le propriétaire reviendrait au moment où sa belle s'élève dans les airs.

Voilà, bye bye l'intruse.

Une nouvelle fois, je me dirige en priorité vers les boxes des XX. Je sais, c'est une obsession. J'assume.

       

Originalité ce matin, les capots arrière sont ouverts.

       

Voilà donc à quoi ressemble un V12 de 6.3 litres et 1050 chevaux.

Je ne résiste pas à l'idée de refaire une nouvelle série de photos, même si je me suis déjà gavé hier. Après tout les capots sont ouverts, non? 

       

       

Ce sont les 599 et les FXX qui vont ouvrir le bal, ce qui nécessite quelques inversions dans les garages. In extremis, je chope les deux Sloss cars ensemble, ce dont je ne suis pas peu fier.

       

La 56 est mise au fond du stand, ce qui laisse supposer qu'elle ne roulera pas.

En ce moment, j'adore cadrer avec le nez d'une voiture dans un coin de l'image. Je l'ai beaucoup fait à Chantilly et je continue ici.

       

Hop, retour au bercail.

Bon, comment éviter de refaire les mêmes images que ces deux derniers jours?

       

Je trouve une idée et je la multiplie autant que possible. PIT LANE!!

       

       

       

Coté F1, l'alignement a aussi de quoi faire rêver

       

mais je me concentre sur le bon temps.

       

       

Facebook m'alerte sur la présence d'une nouvelle LaFerrari sur le parking, j'ai juste le temps de faire un aller retour avant le début de la session. En chemin, je tombe sur deux des exemplaires que j'ai déjà vu en combo.

Et voici la nouvelle, en gris mat. Elle est prise d'assaut. Je fais quelques images au cas où elle partirait tôt en me promettant de revenir. Notez l'intérieur turquoise.

       

L'une des tdf passe devant moi

avant que je ne rejoigne la pitlane pour le début de la session des 599XX / FXX. La voie des stands est à contre-jour et moitié à l'ombre, moitié au soleil, c'est la catastrophe intégrale.

       

Je décide de zapper cette session et de me concentrer sur les K. Avec les autres XX parties, il y a plus de place pour les admirer.

       

Il n'y aura pas d'alignement cette fois non plus, les voitures sont installées devant les garages.

       

       

       

       

Toujours rien à faire avec les 599XX, quel dommage.

Peut être avec les FXX?

       

       

Depuis le début j'ai été fan des XX mais les K sont vraiment mes préférées, je les trouve absolument sublimes.

       

       

Elles talonnent la F40 dans mon cœur pour ma Ferrari préférée produite de mon vivant.

       

Apparemment je ne suis pas le seul qu'elles font rêver.

Certains propriétaires ont déjà leur compte, ou n'ont pas pu rester aujourd'hui.

Madame Sloss semble être une geekette, ce qui n'est guère étonnant vu le métier de son mari. A quelques minutes du départ, elle alimente son Instagram sous le pseudo because_race_wife.

Pour celles qui n'ont pas la chance de piloter, il reste le siège passager, toutes les XX étant biplaces.

       

Les 599 finissent leur session. Comme elles ne peuvent pas rentrer dans les boxes, elles sont stockées plus loin sur la pitlane mais encore une fois, les conditions de lumière sont terribles.

       

       

Au tour des K de faire chauffer le bitume.

       

Et les 599 sont ramenées sans tarder dans les stands.

       

Alors que les moteurs grondent dans mon dos, je me dépêche de shooter cette K laissée seule au box.

       

Bon, il faut impérativement que je fasse quelque chose de cette session! Quitte à me mettre au 1/15.

       

Je m'éloigne un peu de la foule qui s'agglutine devant les premiers boxes.

       

       

       

       

       

Puis je reviens à l'endroit où les voitures vont s'arrêter.

       

       

La moitié de la chaussée est toujours à l'ombre.

C'est la loterie, tout dépend où s'arrêtent les voitures.

       

Dans l'ensemble ça va.

Certains repartent en piste après leur arrêt,

       

D'autres décident qu'ils en ont eu assez

       

et abandonnent la voiture aux mécaniciens.

Il est 11h00, la séance se termine.

       

       

Les dernières voitures reviennent.

Finies les XX pour moi cette année. Rendez vous l'année prochaine, peut être avec le pack EVO.

       

J'ai le temps de passer par le parking avant d'essayer d'anticiper le repas pour être placé pour le show. Tiens, une nouvelle tdf. Les jantes...

       

Une 599 de chez moi, la plus belle.

Quelques Dino sont présentes mais aucune ancienne.

Ouch, voilà une 512 TR véritablement audacieuse.

Beaucoup de Speciale, superbes.

       

Je suis agréablement surpris par le nombre de 599 et de F12, qui montrent que le V12 est encore vivant.

Par contre, très déçu par les supercars: deux F40 mais aucune F50 et 288 GTO, c'est vraiment pauvre, surtout quand on a connu les éditions précédentes.

       

LaGrise est un peu peu plus dégagée.

A 11h30, je me dirige vers l'hospitalité en espérant manger rapidement. La photo officielle est annoncée à 12h20 sur le programme, avec le show dans la foulée. Finalement le self n'ouvre qu'à midi. Au moins j'aurai eu une des premières places dans la queue mais ça m'agace, même si un ami m'assure que le programme a été décalé.

Je mange en quatrième vitesse et repars vers les stands, ne m'arrêtant que pour les deux LaFerrari, relativement dégagées à cette heure.

Je pars du principe que Vettel va venir s'installer dans sa voiture dans le stand avant de prendre la piste. Je campe donc près de celle ci.

Vingt minutes plus tard, la voiture sors mais seule, et à la poussette.

       

       

Il est temps de se placer car les places situées dans les espaces entre les vitres qui bordent la piste ne sont pas très nombreuses et seront bientôt prises d'assaut. C'est le moment de choisir judicieusement. Je me mets aussi près de l'entrée des stands qu'il est permis, car c'est là que la densité de spectateurs dans la tribune opposée est la plus importante. Logiquement c'est donc là que le spectacle devrait avoir lieu. Je mets le 24-105, au cas où je serais plus près que prévu, en espérant ne pas être trop loin. On peut toujours recadrer une photo mais ce qui est hors cadre reste hors cadre. La photo officielle est strictement réservée aux photographes officiels Ferrari. Il faut donc attendre que la F1, une K et une des 488 Pace Car soient mises en place, que tous les pilotes Corse Clienti prennent place derrière et que les photos soient prises. Enfin, à 14h00 le show commence. J'avais largement le temps de manger tranquillement en fait. Sebastian Vettel a finalement pris place dans une F2012. Il s'arrête sur la ligne d'arrivée et lâche les chevaux.

       

C'est la plus mauvaise heure pour la lumière.

Après deux tours, les mécaniciens Corse Clienti font deux simulations de ravitaillement. La première est une catastrophe, la deuxième se fait en une dizaine de secondes.

Et c'est le moment. La voiture arrive, ralenti, et mets les gaz. C'est un peu plus loin que je ne pensais mais ça va le faire. C'est le moment de garder le déclencheur appuyé.

       

       

       

Après un tour sur elle même, la voiture disparait dans la fumée et l'autofocus perd les pédales. Je ne sais pas comment le pilote fait pour savoir où il est sur la piste.

Je garde le bouton enfoncé quand même. La voiture fini par surgir du brouillard. C'est violent et ça va vite.

       

Au tour suivant, Vettel fait un petit salut à la ligne des stands et s'arrête.

       

Là il se passe quelque chose d'un peu étrange. Le pilote s'est arrêté vers les mécaniciens, face à une partie vide de la tribune. Il monte sur le nez de l'auto, salue... les sièges vides et se dirige directement vers la sortie, escorté par des gardes du corps. Je m'attendais au minimum à ce qu'il aille saluer la tribune où se sont massés ses compatriotes. En 2008, lors des Finali Mondiali, Felipe Massa avait ravalé sa déception d'avoir perdu le titre dans le dernier virage du Championnat et s'était attardé devant les tifosis qui l'avaient ovationné. Ca avait été un beau moment. Alors que là, c'est fini avant même d'avoir commencé, je ne comprends pas.

C'est une bousculade indescriptible quand le pilote remonte la pitlane pour aller se réfugier dans un espace sécurisé. J'ai bien failli n'avoir aucune photo exploitable.

       

Bon, pour moi il est temps de prendre le chemin du retour. Je rends la chasuble et repasse une dernière fois sur le parking. LaGrise est toute à moi maintenant.

       

       

Plus loin, une belle Aventador SV et cette AMG GT dans une couleur très seyante.

       

Dommage que le propriétaire ait un petit problème d'égo.

En voiture! Si je dois casser le turbo ou autre chose, autant que ce soit maintenant. Je ne ménage pas l'accélérateur dans les reprises et cruise à 160 dans les zones illimitées mais le moteur ne donne pas de signe de faiblesse. Je sens que je vais me retrouver avec une panne fantôme, impossible à identifier et encore plus à résoudre et qui va me pourrir la vie à intervalles irréguliers et imprévisibles.

Quant au bilan de ces Ferrari Days, il est mitigé. Peu de supercars et aucune ancienne sur le parking. Les spécialistes ont recensé près de 500 voitures en tout mais bien peu sortaient de l'ordinaire. Pour ce qui est du programme Corse Clienti, le challenge historique manque toujours aussi cruellement. En dehors des XX, qui sont désormais en double session (heureusement!), c'est vraiment la dèche. Evidemment je suis comblé d'avoir vu 20 K d'un coup, mais je suis probablement resté une demi-journée de trop par rapport au programme.

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