Debout à 6h45. Première mauvaise surprise, l'hôtel me facture l'utilisation de son parking 6€ pour la nuit alors que je ne me rappelle pas avoir payé ce service lors de mes précédents séjours. En fait, vous allez voir que ce voyage aura été marqué par une succession de petits mauvais choix sans grandes conséquences mais qui finissent par être désagréables. Le second d'entre eux (si l'on considère le choix du Domus comme le premier) est d'aller à Sant'Agata Bolognese. Déjà, c'est l'heure de pointe sur la route et la circulation est très chargée. Je finis par arriver chez Lamborghini. Le long de l'usine se trouvait autrefois un bas coté qui était utilisé comme parking par les visiteurs. Il est en cours de transformation en trottoir, ce qui fait qu'on ne peut plus se garer à proximité.



Tiens, ici aussi, un service de baptêmes a été créé. J'y crois un peu moins (personne n'est venu me harceler) mais le BullBar semble doté de deux Gallardo tout de même.

       

Déception en pénétrant dans la cour de l'usine, pas d'Aventador en vue mais "seulement" deux Superleggera.

       



Une Spider fait un court passage mais ce n'est toujours pas ce que j'espérais.

       

Je me dirige vers la seconde entrée de l'usine, d'où sortent les voitures pour le rodage. J'aperçois enfin une Aventador au loin, mais elle ne sort pas.



Puis c'est une bicolore et une Superleggera qui partent pour leur parcours de test. En tout cas, je suis très heureux de voir que Lamborghini me fait mentir: du vert et de l'orange principalement, c'est superbe!

       

La pluie se met à tomber de façon soutenue. C'est là que le fait que je sois garé loin est un vrai handicap. Une fois arrivé dans la voiture, il est environ 10h00 et la tentation de partir directement pour le Mugello est forte mais ce serait une défaite. Une Aventador d'abord! Je mets donc le poncho pour la première fois et repars à l'assaut, en me fixant une limite de 11h00 maximum. Heureusement, je n'ai pas à attendre trop longtemps avant que la voiture arrive. Hélas, les protections de Lamborghini sont vraiment très enveloppantes.



Heureusement, j'arrive à prendre une vue de l'arrière à peu près propre.



Je lève le siège immédiatement et prend la route du Mugello, à 1h30 d'ici. En approchant du circuit, je croise une SA Aperta. Ce serait vraiment dommage de l'avoir loupée celle ci. A Scarperia, je trouve le Welcome Center de Ferrari. Mon nom n'est pas sur la liste des accréditations presse mais heureusement un coup de fil à l'attachée de presse de Corse Clienti résous très rapidement le problème et je prends la direction du circuit avec les passes en poche. Déjà un soucis de moins. Le ciel est toujours aussi gris et le parking quasi désert. Je suis tout de même accueilli par cette FF blanche. Elle est superbe avec ces jantes forgées.

       

Non loin de là se trouve une 612 ivoire mais franchement, il n'y a pas de comparaison possible entre les deux. J'anticipe un peu mais avant la fin du weekend je serai totalement conquis par la FF.



Voici également une 599 GTO, inédite pour moi. Je retrouve rapidement Ludo et Thomas, les deux qui sont aussi fous que moi (mais surtout Ludo qui a décidé de venir de Paris en voiture après avoir reçu son accréditation trois jours plus tôt). La délégation française devrait rapidement prendre de l'ampleur.



Etape suivante, récupération de la chasuble et c'est parti. La salle de presse à l'air récente et est très grande. Quasiment depuis sa création, Ferrari a entretenu des relations privilégiées avec ses clients qui souhaitent s'engager en compétition. Certaines des plus belles victoires de la marque ont d'ailleurs été remportées par des concurrents privés. C'est dans cette tradition que s'inscrit la création de la division Corse Clienti en 2001, dont les locaux sont situés dans l'enceinte même du circuit de Fiorano, dans les bâtiments de la Logistica. La division gère les courses de Challenge mais supporte également les écuries clientes en GT, le département F1 Clienti et s'occupe des programmes de prestige 599XX et FXX.



La vue plongeante sur le paddock peut donner quelques images intéressantes.



J'arrive en pleine manche de Challenge. Je passe rapidement sur la pitlane.

Cette 458 monte sur ses vérins pneumatiques pour changer de pneus avant de s'affaler lamentablement. Abandon.

       

Le Safety Car est une superbe 458 Challenge qui arbore le nom d'un nouveau partenaire de Ferrari: Hublot. La marque horlogère devient le partenaire privilégié pour les prochaines gammes de montres ainsi que les chronométrages officiels.



C'est au tour des XX de prendre la piste. Il y a une vingtaine de 599XX et neuf FXX, un chiffre assez exceptionnel, même si toutes les voitures sont des rouleuses régulières. Est il besoin de présenter le programme des 599XX que je suis assidument depuis deux ans, entre le Nürburgring et Spa? Prévu pour deux ans à compter de début 2010, celui ci devrait bientôt arriver à son terme ou connaitre une évolution. Nous saurons sans doute rapidement si les 599XX reçoivent un package Evoluzione ou si elles sont prolongées en l'état jusqu'au prochain projet double X. Quoiqu'il en soit, Ferrari est aujourd'hui la seule marque à réussir à faire vivre des voitures qui ne sont ni homologuées pour la route, ni pour la compétition officielle. L'avenir nous dira si les Pagani Zonda R ou Lamborghini Sesto Elemento bénéficieront un jour de ce genre d'animation.

       



Je m'attarde sur la #97, que je trouve magnifique.



Il y a assez peu de 599XX foncées, ce qui ne reflète pas forcément les couleurs des voitures de série.

       

J'avais vu la #20 en sortie privée à Dijon mais c'est la première fois que je la retrouve en évènement officiel. Jusque là, il me semblait que les stickers promotionnels privés devaient être retirés durant les roulages organisés par Ferrari mais bon.



Les voitures commencent à s'aligner. Je décide d'aller les voir directement en bord de piste.

Voici la topographie du circuit du Mugello:



Je me dirige vers le virage numéro 6, Casanova,

       

mais les dégagements me tiennent loin de la piste. Je remonte donc en direction du virage 5, au tiers de la ligne droite environ.

       

Une photo pour bien fixer le contexte.



Le plateau des trente XX tourne en une seule session, ce qui fait pas mal de voitures en piste.

Voilà qui facilite les photos de groupe, toujours plus spectaculaires.

       

       



L'endroit permet aussi des photos de l'arrière d'assez près.

       

       



La mise au point sur un véhicule fuyant n'est pas vraiment le point fort de mon 7D mais ce weekend, il s'est plutôt pas mal comporté, j'aurai peut être l'occasion d'y revenir.

       

       

La piste est détrempée et les 599XX glissent pas mal de l'arrière, avec des rattrapages plus ou moins acrobatiques (pas de photos).

       

J'aurai l'occasion de revenir plus tard sur le fait que je publie beaucoup de photos quasiment semblables, comme ici plus de 10 photos de l'arrière des 599XX sous le même angle. J'ai eu l'occasion d'échanger avec Thomas à ce sujet mais je préfère ne pas parler de tout dès les premières lignes de ces reportages, sinon je serai sec à la fin, n'est ce pas? .

       

Au moment où je reviens vers le parking, la 599 SA Aperta est revenue. Ma première en liberté. Celle ci est très classique, alors que d'après ce que j'ai pu voir sur certains sites de spotting, quelques propriétaires sont allés assez loin dans l'originalité des couleurs. Dommage.

       

Nous sommes à la mi-journée, l'heure de profiter de l'hospitalité de Ferrari. Je rejoins les autres et nous partons déjeuner. Il s'agit d'une grande salle avec des petites tables sur lesquelles on mange debout. Sur une longueur se trouvent répartis plusieurs buffets variés: on mange vraiment très bien, avec les images de la piste retransmises sur d'immenses écrans au mur. Par contre, il faut trouver une place, ce qui n'est pas évident.



Une fois le ventre prêt à craquer, il faut repartir au boulot... sous la pluie. Mise en place du poncho obligatoire. Toute la gamme de Maranello est exposée. L'absence de la 599 confirme la mise en stand by de la magnifique GT V12 en attendant la présentation de sa remplaçante.

       

       

Je repasse vers l'Aperta, dont le toit souple semble bien étudié et imperméable, heureusement.



La FF est presque la voiture la plus représentée sur le parking pour le moment.



Je me réfugie dans les stands pendant quelques minutes en attendant que le programme se décante. La présence d'autant de FXX est une très belle surprise.

       

Présentées en 2006, quelques FXX roulent encore donc on peut espérer voir (et entendre surtout) les 599XX sur les pistes encore longtemps.



Puis Thomas et moi prenons le chemin de l'extérieur du virage 14, Bucine. La pluie n'est pas nécessairement l'ennemie du photographe, en particulier avec les monoplaces qui dégagent de spectaculaires gerbes d'eau.

       

Si ce n'est que pluie rime forcément avec faible luminosité, et donc difficultés supplémentaires.

       

Pour autant, le netteté de certaines photos m'a très agréablement surpris, permettant des recadrages assez serrés sans trop de perte de qualité (ici au 300 sur le 40D).



Autre surprise, pas mal de F1 osent sortir malgré le temps exécrable, alors qu'à Spa par exemple elles étaient toutes restées au boxes quand il pleuvait. Il faut reconnaitre que le Mugello est beaucoup moins rapide et piégeux que le toboggan des Ardennes. Le département F1 Clienti est sans doute un monde à part au sein de Corse CIienti, réservé aux clients les plus passionnés, les plus exigeants, et aussi les plus fortunés. En effet, deux ans après leur utilisation en Grand Prix, la Scuderia propose à des particuliers d'acquérir ses monoplaces. Les heureux acquéreurs se voient ensuite proposer de rouler lors d'évènements publics (Racing Days, Finali Mondiali) ou privés (comme à Spa) sur des circuits prestigieux et en tout inclus. Ferrari gère toute la logistique et l'entretien des voitures, le pilote n'ayant qu'a s'installer dans le baquet et profiter. Au niveau mécanique, le moteur est bridé à 17000 tours et la boite de vitesse est un peu adaptée.

       

A 14h30, le programme suivant est une course de Challenge.

Le Ferrari Challenge Trofeo Pirelli (pour donner son nom complet) regroupe à la fois des pilotes confirmés et des novices, ce qui peut expliquer la quantité considérable de tôle froissée à chaque meeting. Ce championnat monomarque en est à sa dix- neuvième année d'existence depuis sa création en 1993. Il se divise désormais en quatre championnats distincts: Italie, Europe, Amérique du Nord et Asie Pacifique. Cette année marque l'entrée en piste des 458 Challenge qui courent aux cotés des F430. Les voitures sont engagées exclusivement par des concessionnaires et quelques préparateurs agréés.

       

Le moteur de la 458 Challenge reste le même que sur la voiture de série avec ses 570 chevaux mais la version course est allégée grâce à l'utilisation de carbone, de lexan, et à des éléments de carrosserie plus fins que sur la version routière. La boite a été modifiée pour offrir plus de couple à bas régime et la suspension a été revue, abaissant la voiture de 50 millimètres, ce qui lui donne cette allure bien posée sur ses jantes forgées de 19 pouces. Les freins sont en carbone céramique de deuxième génération, couplés avec un ABS développé sur la 599XX. La voiture dispose également d'un contrôle de traction ultra moderne qui assure en permanence la meilleure tenue de route possible. Avec 80 chevaux de moins, les F430 devraient avoir du mal à rivaliser.

       

Encore une fois, les photos les plus nettes permettent des recadrages conséquents.

       

La pluie redouble d'intensité.

       

       

Je trouve souvent que les Challenge sont un peu trop bariolées, avec des décorations pas toujours structurées, mais je dois dire que les 458 ne sont pas trop vilaines.

       

       

J'apprécie particulièrement celle ci, du Challenge Asie Pacifique. Si ce n'est qu'elle a apparemment du changer de bouclier avant suite à un choc.

Au ras du sol, les phares des voitures ne pardonnent pas et provoquent une énorme sous exposition. Je sais que le remède est de shooter en mode manuel mais j'ai encore du mal à m'y résoudre.

       

En piste, où chaque déclenchement ne peut pas être pesé et réfléchi, je crains toujours que des conditions changeantes ne me fasse louper une photo spectaculaire. Cela dit, je me forcerai à m'y mettre durant le weekend.

Bien, il est temps d'avouer quelque chose. Depuis que j'ai vu l'extraordinaire photo de 599XX crachant des flammes prise par Thomas à Valence, j'ai très envie de faire la même. A vrai dire, avant ça je ne savais même pas que les 599XX crachaient du feu. Leurs flammes sont bleues, discrètes et extrêmement fugitives. De fait, elles ne sont visibles que dans des conditions très particulières, quand la luminosité baisse significativement. Et ce vendredi, les XX vont clôturer le programme de la journée de 15h45 à 16h30, ce qui devrait me permettre de tenter ma chance. Je me retrouve donc à l'endroit exact où j'étais il y a trois ans. Echauffement sur les Challenge.

       

       

Ca chauffe un peu.

Et voici les XX qui entrent en scène.

Ma première photo de profil est prise à 15h52 et porte le numéro 589.

       

J'essaie d'assurer de la netteté en choisissant des vitesses assez élevées, de 1/160 à 1/200. C'est en écrivant cette phrase que je m'aperçois qu'il s'agit d'une grave erreur: une vitesse plus lente laisse plus de temps à la flamme pour se développer et être captée par l'appareil. La fameuse photo de 2008 avait été prise au 1/80, d'où sa netteté un peu douteuse, et celle de la Lamborghini à Spa cette année au 1/125 (comme celle de Thomas). Je suis sidéré de ne pas avoir compris plus tôt que je me privais de bonnes opportunités en privilégiant la netteté via des vitesses élevées. Quel truffe!

       

De fait, la netteté est globalement bonne.

       

Les freins chauffent dur. De ce coté, pas de suspense.

       

       

Et toujours ce bruit de folie!!

 

Les flammes de la FXX deviennent presque triviales à coté de celles, insaisissables, des 599XX.

Globalement, ça ressort mieux sur les voitures foncées.

Les flammes sont systématiques à chaque rétrogradage, mais: elles sont vraiment très très rapides d'une part, et d'autre part les pilotes de XX n'étant pas des professionnels aguerris, il n'y en a pas deux qui rétrogradent au même endroit. Je dirais même qu'il est rare que la même voiture tombe ses vitesses au même point à chaque tour. Il serait plus facile de se placer au bon endroit avec un métronome comme Vettel ou Alonso. Mais c'est comme ça.

       

Bref, au final les quelques vraies belles flammes que j'ai réussi à capter sont presque toutes accompagnées d'un flou pas trop artistique. J'ai presque honte de les montrer mais c'est probablement la dernière occasion que j'aurai de tenter le coup. Définitivement.

       

       

Et voici la seule qui soit vraiment acceptable:

En fin de séance, la #27 frôle la correctionnelle. C'est terminé. Il est 16h30 et le compteur de photos affiche 1675. J'ai fait près de 1100 photos en 40 minutes pour en avoir une presque satisfaisante mais qui ne deviendra pas emblématique. C'est une déception mais comme je l'ai dit plus haut, j'en suis totalement responsable, alors que les conditions étaient réunies pour que ça marche. J'ai été trop prudent, alors que sur la quantité, une plus grosse prise de risque aurait peut être donné un résultat plus flagrant. Retenez bien la leçon.

Le temps de revenir à pied au paddock et la nuit est tombée. Nous faisons un détour par le parking pour changer d'équipement et récupérer le trépied. De retour aux stands, la #27 est de sortie pour une petite toilette au karcher.

       

Malgré cette ambiance nocturne, il n'est finalement encore que 17h15.

Le circuit du Mugello est la propriété de Ferrari, ce qui explique que les Finali viennent ici pour la neuvième fois. Des travaux importants ont été réalisés depuis mon dernier passage en 2008, avec notamment la construction d'une toute nouvelle tribune face aux stands, qui permet de voir une bonne partie du tracé. Le Moto GP est le seul évènement d'importance internationale à se tenir ici mais la piste est utilisée plus de 260 jours par an. Stefano Domenicali a d'ailleurs annoncé ce weekend qu'une session de test de Formule 1 se déroulera ici en mai 2012, avec l'organisation d'un évènement spécial à cette occasion. A suivre, même si l'agenda de cette période est déjà plus que chargé.

Et voilà, l'activité tombe d'un coup. Sur le parking, les voitures disparaissent plus vite qu'une envolée de moineaux. Dans les boxes, les XX sont nettoyées, comme le veut le protocole.

Sous les tentes du paddock Challenge, ceux qui n'ont rien cassé sont tranquilles jusqu'au lendemain alors que d'autres ont de longues heures devant eux pour reconstituer des voitures parfois bien mal en point.

       

Au niveau des F1, c'est le repos du guerrier.

       

Je retrouve une marque bien connue dans le cockpit: Schedoni.

Les impressionnants systèmes de freinage,

       

et sur les bras de suspension arrière, situés tout près des échappements, de très nombreux capteurs de température. Je n'avais jamais remarqué ce détail.

Dehors, je traine un peu autour des voitures exposées, l'humidité donnant un effet sympa sur les carrosseries.

       

Un tour ensuite dans l'expo couverte. Au total, Ferrari a déplacé plus de quinze voitures de démonstration. Rapporté au nombre de spectateurs, c'est carrément énorme,

et la seule réellement digne d'attention est cette 365 GTB/4 Spider pour Classiche.

Les moyens sont importants, à l'image de cette hospitalité gigantesque (qui n'est pas l'endroit où sont pris les repas de midi).

J'avais plus ou moins prévu de profiter au maximum de la soirée mais en réalité il n'y a pas grand chose à faire, si ce n'est tourner dans les boxes des XX, activité que j'ai déjà pratiqué à de nombreuses reprises.

Non pas que je m'en lasse, loin de là, mais ce genre de photo est déjà bien connu sur le site.

       

Et il n'est pas forcément facile d'être orignal,

sauf évènement exceptionnel, comme la remise en état de la #21 qui fait une indigestion de graviers. Parmi les mécaniciens des XX, il y a deux catégories: ceux qui sont contents de rentrer à l'hôtel après une session sans histoire et un coup de polish, et ceux dont la voiture s'est plantée et qui vont devoir faire une remise en état avant de prendre du repos. Pas de bol.

       

A 18h15, je dois me rendre à l'évidence, rien ne sert de prolonger. En plus, je suis crevé. Je commence à suspecter un problème quand le GPS ne reconnait pas l'adresse de mon hôtel (eh oui, encore). Contact téléphonique, la dame baragouine Français et m'explique à peu près. Après quatre arrêts pour demander mon chemin (dont deux à des Italiens qui parlent une langue étrangère, miracle!), je me retrouve au milieu de nulle part quand je tombe sur un ensemble de bâtiment bien paumé. C'est là, au bout d'une longue allée bordée d'arbres. La tenancière est la gentillesse même. Elle me fait traverser une grande salle et monter un monumental escalier en bois. Les interrupteurs sont des boitiers de fusibles... Elle me fait pénétrer dans la chambre qui est très grande et allume la lampe de chevet. Ok, pas de lampe au plafond. La salle de bains, superbe. Ah, pas de serviettes. Alors ça existe encore. Inutile de demander s'il y a du wifi à trois kilomètres de toute civilisation. Je reste donc dans mon petit rond de lumière sur le lit pour décharger les photos de la journée. De toute façon, à 21h00 je dors déjà. Oh, ultime détail, je suis sur la commune de Sant'Agata (Scarperia). Après avoir commencé la journée à Sant'Agata (Bolognese), on peut dire que la boucle est bouclée.

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