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Ce vendredi 11 mars, une belle chaine de solidarité s'est mise en place autour du Circuit de Dijon Prénois pour permettre à des enfants malades d'oublier pour quelques heures leur quotidien et pour récolter des fonds. Ainsi, près de 160 enfants du service d'oncologie pédiatrique de Dijon seront rassemblés pour profiter de baptêmes en Ferrari. Les bonnes volontés ont été nombreuses pour permette au projet de se réaliser. La première impulsion a été donnée par M Nello Cheli, concessionnaire Toyota Lexus à Dijon qui a vite convaincu Philippe de Potter d'apporter le parrainage du Club Ferrari France tandis que le Lions Club Dijon Doyen a pris en charge l'organisation. Le circuit de Dijon Prénois met ses infrastructures à disposition tandis que le conseil général prête une salle pour une soirée de remerciements aux participants. Le public sera également le bienvenu et pourra faire preuve de solidarité en versant une somme en échange d'un grand plaisir sur la piste.

Contrairement à une idée encore trop répandue, les propriétaires de Ferrari sont en majorité des gens passionnés et qui apprécient de partager les moments privilégiés qu'ils passent avec leur voiture. J'ai aujourd'hui la chance d'en connaitre plusieurs à des degrés divers mais je retrouve ce plaisir du partage chez chacun d'entre eux, même s'ils ne peuvent évidemment pas répondre à toutes les sollicitations dont ils sont l'objet quasiment en permanence. D'ailleurs, les manifestations à caractère caritatif comme le Téléthon ou 500 Ferrari contre le cancer font toujours le plein de volontaires. Cette fois encore, Philippe a réussi assez facilement à réunir un plateau important et venant parfois de loin. Pour tout dire, je ne me suis pas beaucoup préoccupé du plateau jusqu'à ce qu'un article du Bien Public, le quotidien local, lâche une bombe: "Toute la gamme sera représentée, avec la plus puissante, une Ferrari 599 XX de 750 CV". Là je dois dire que mon cœur à quand même fait un bond. Les occasions de rencontrer ces monstres sont vraiment rarissimes. J'obtiens rapidement la confirmation qu'il n'y a pas eu de coquille dans le journal, et qu'en fait ce sera deux 599XX qui seront présentes. Bonus appréciable pour moi, les deux ne font pas partie des quinze que j'ai déjà croisée au Nürburgring

Famille oblige, j'ai promis de m'occuper des enfants avant de partir. Je décolle donc de chez moi vers 8h00 pour arriver aux portes du circuit à 09h20. Je me gare et pénètre dans le paddock. Immédiatement, je sens que la journée va être mémorable. Le Président du Club n'est pas venu avec sa XX mais sa 599 GTO, dans une livrée similaire, est magnifique également.

En cherchant le bon endroit pour récupérer le pass que Philippe a très gentiment mis à ma disposition, je me retrouve sur la terrasse qui surplombe les stands. Sur la pitlane se trouvent deux autres 599 GTO. Wow!

       

Une fois le pass en poche (merci à la très sympathique épouse de Philippe), je me dirige vers la pitlane. Un groupe de voitures termine ce que je suppose être quelques tours de reconnaissance du circuit. Voici une quatrième 599 GTO qui me rappelle furieusement celle que Pozzi avait présenté au dernier Mans Classic.

       

Je pense que les 458 devraient être assez nombreuses, mais cette 16M sera en revanche la seule représentante de cette série limitée là.

       

Les deux 599 GTO rouges semblent décidées à faire la paire. Ca me va bien car pouvoir en photographier une est déjà exceptionnel mais en réunir deux sur une même photo, c'est franchement inhabituel.

       

A mon avis, vous l'avez déjà compris: la 599 Fiorano est la Ferrari moderne que je préfère. En version GTO, elle me plait encore plus. Ce reportage sera donc amplement consacré aux variations extrêmes des 599, que ce soit en version GTO et XX.

Tout à coup, des hurlements familiers viennent caresser mes oreilles, en particulier ces rétrogradages très caractéristiques. Je me rapproche du muret des stands pour voir passer les voitures. Les XX ne tardent pas à se présenter. D'abord la  #14 noir mat

       

puis la #20 gris mat. Le code couleur de cette dernière est celui d'une voiture célèbre d'une marque concurrente, construite à... 20 exemplaires (mais là çà doit être une coïncidence).

       

Philippe dans ses œuvres avec sa Stradale. Voilà qui me rappelle de formidables souvenirs à son bord.

Une F40 et une Scuderia dans une teinte originale.

       

Une 360 Modena N-GT

       

La GTO lancée à fond.

Sur la pitlane, je retrouve Etienne qui est tout aussi heureux que moi de retrouver les XX.

       

Pour moi, l'occasion est d'autant plus belle que ces deux voitures sont un peu particulières dans le sens où elles participent très peu aux sorties officielles organisées par Ferrari. Toutes deux sont basées au HTTT et sont souvent utilisées par des sociétés qui font de l'évènementiel automobile, Racing Event pour la #20 et JMB Stradale pour la #14. Du coup, elles quittent assez rarement leur base.

       

       

Le bruit en quittant la pitlane: brrrr, du bonheur!

Une autre perle de Maranello passe à coté de nous, en la personne de cette superbe Superamerica, l'une des plus belles Ferrari découvrable modernes. 559 exemplaires ont été produits.

Contre 599 pour la 599 GTO

       

et 499 pour la Scuderia 16M. Autant de séries spéciales qui subliment le modèle d'origine, tout en étant leur chant du cygne.

       

Nul doute que la 458 se prêtera elle aussi à ce genre de procédé quand le moment sera venu. J'ai toujours peine à croire que cela fait à peine un an que j'ai commencé à découvrir cette voiture. Je ne vais pas dire qu'on en voit partout mais il semble y en avoir déjà beaucoup en circulation, et c'est tant mieux.

Cette Gallardo est une petite surprise, pas tellement car elle s'est incrustée dans un évènement Ferrari mais parce qu'elle porte encore les couleurs de la tournée promotionnelle du jeu Need for Speed Hot Pursuit. Les livrées "Police" vont plutôt bien aux Lamborghini.

       

Même si les mécanos de Ferrari ne semblent pas avoir fait le déplacement, les XX se plient régulièrement au protocole du retour au box, ne serait ce que pour s'abreuver en toute sécurité. C'est autour d'elles que je retrouve Kumka et Aureil qui ont également fait le déplacement pour les voir. La journée aurait pu être décevante pour certains car pour des raisons de travaux sur les grillages FIA qui entourent la piste, les buttes sont fermées, ce qui limite au paddock les possibilités de voir les voitures. J'aurais la possibilité d'accéder au chemin de ronde autour de la piste mais pour des raisons d'assurance, les formalités seraient assez lourdes et je préfère m'en tenir au paddock et à la pitlane qui offrent déjà un sacré spectacle. La sécurité est plutôt tolérante envers ceux qui n'ont pas de badge, tant qu'il n'y a pas d'imprudence manifeste, ce qui fait que tout le monde peut bien profiter.

       

La machine à baptêmes s'est mise en place et grâce aux bénévoles du Lions, tout semble bien huilé. Les enfants patientent dans un box pendant que les voitures viennent se garer en épi devant eux.

       

Un bénévole les accompagne dans la voiture en rassurant ceux qui en ont besoin tandis que la photo leur laissera un souvenir de cette journée. C'es assez émouvant de voir les plus jeunes se préparer à leur première sensations automobiles. Manifestement, l'objectif principal de la journée, distraire les enfants et leurs parents de leur quotidien hospitalier a été parfaitement rempli. Il y a eu des yeux brillants tout au long de la journée.

       

Je crois que les XX étaient réservées aux baptêmes payants, du fait du caractère assez brutal de la voiture. J'avais pris mes dispositions pour un baptême en emportant un peu de liquide mais au final, si la file d'attente n'a jamais été impressionnante, elle m'a toujours dissuadé alors qu'il y avait tant à faire pour immortaliser les voitures.

       

Je me suis installé un bon moment au bout du muret des stands pour admirer les voitures qui rentrent tous les quelques tours pour prendre en charge un nouveau passager.

       

       

       

Avant de repartir en piste.

       

       

Et ainsi de suite.

       

Vous aurez remarqué que la #20 a beaucoup plus roulé que la #14, qui est restée au box assez longuement le matin, peut être avec un problème technique.

       

Tiens, une Enzo a décidé de se joindre à la fête.

       

       

Même si aujourd'hui, pour moi, ce sont les 599 les stars.

       

Pour les photographes, ces va et vient incessants par la ligne des stands sont une bénédiction.

       

Je repasse de l'autre coté du bâtiment où un attroupement m'intrigue. Il faut dire que la voiture qui est en train d'être déchargée de sa remorque n'est pas discrète, ni au niveau look qu'au niveau échappement. Il s'agit d'un proto construit sur la base d'une 348 accidentée. Avec 330 chevaux et un poids sans doute contenu, il doit déménager. En tout cas, il aura été remarqué.

       

Un peu avant midi, je m'aperçois qu'à un endroit au fond du paddock, on aperçoit la piste derrière les grilles, bien aidé finalement par l'absence du grillage habituel au ras de celle ci. Au 300mm, il y a même moyen de sortir quelque chose d'acceptable.

       

Bien sûr, je n'ai pas fait cette découverte depuis dix minutes que toute activité cesse pour la pause déjeuner.

       

Le vide commence à se faire autour des voitures, ça va bientôt être l'heure idéale pour les photographes (ceux qui n'ont pas besoin de s'alimenter en tout cas).

       

       

       

       

On devine assez facilement la couleur originale de la Gallardo.

Voilà, pendant environ une heure, il ne restera autour des voitures que quelques acharnés. Ca va être le moment de se concentrer sur quelques voitures. Comme... les GTO?

       

       

       

       

Les 599 GTO ont manifestement conservé les donuts sur les disques de freins, alors que le dispositif est quasiment abandonné sur les XX car ils ont tendance à se briser.

       

Je croise enfin Luc (amdbs9). Nous avons souvent fréquenté ce paddock au même moment sans nous rencontrer.

Cette vue d'ensemble vous donne une petite idée du plateau. Aureil et Nicolas font partie des acharnés qui vont se passer de déjeuner.

       

Tout comme la 512 TR, la 550 Maranello font partie des voitures "ancienne génération" que l'on voit désormais bien trop rarement. On ne peut que le regretter tant elles sont l'une et l'autre de superbes autos.

       

Les 355, elles, sont heureusement encore assez communes.

La pitlane est tout aussi déserte.

Une grande majorité de mes photos les plus réussies ont été prises pendant ce créneau. J'aime beaucoup cette Scuderia (quoique les bandes noires auraient pu apporter un plus, selon moi).

       

Et la 458, superbe.

       

       

Voici un doublé toujours agréable:

       

Comme vous pouvez le constater, je n'ai pas grand chose à dire, par rapport aux reportages sur Genève par exemple. Cette fois les photos prennent vraiment le dessus. Heureusement, contrairement à Genève, l'évènement n'aura pas été couvert par des dizaines de photographes donc vous ne verrez pas ces images sur toute la toile. Honnêtement je me sens un peu mal à l'aise d'écrire si peu après les derniers romans. Bon, c'est comme çà.

       

Vers 13h30, les bruits de moteurs commencent de nouveau à résonner dans le paddock. J'ai la chance d'admirer la cinématique du toit de la Superamerica, d'une simplicité et d'une élégance jamais égalée depuis. Tout simplement la perfection.

Je retourne au point que j'avais repéré tout à l'heure. Les XX commencent la session en formation.

Evidemment, sans pouvoir trop bouger et avec un champ de vision limité de chaque coté par des arbres, pas facile de varier les angles de vues.

       

       

La #14 semble être prête à tourner de nouveau.

       

       

Les disques chauffent un peu mais je ne suis pas idéalement placé.

       

Euh, oui, il y avait d'autres voitures.

       

       

       

Et même autre chose que des GTO

       

Fort logiquement, c'était tout de même majoritairement un rendez vous de pistardes. Civiles

       

       

       

ou dédiées au circuit.

       

A quelques exceptions près

       

Quand je commence à avoir l'impression de refaire les même photos encore et encore (vous l'aurez remarqué), je retourne vers la pitlane. Où je recommence des photos probablement déjà faites.

       

       

Les voitures repartent en piste inlassablement.

       

       

Avant de manger, j'avais repéré un autre bon endroit pour voir la piste mais il m'était sorti de la tête. Heureusement, Etienne me le rappelle à point nommé. Il y a une petite butte juste sur la voie de décélération qui mène aux stands et comme tous les grillages ont été retirés, la voie est totalement libre pour faire encore quelques filés. Une nouvelle série qui ne laissera aucun doute sur mes préférées de la journée.

       

       

Au bout d'un moment, je décide de passer le 70-200 du 7D au 40D pour voir. Je m'aperçois rapidement que j'ai beaucoup plus de mal à obtenir des résultats satisfaisants. En théorie, la différence de poids n'est pas si grande (de l'ordre de 100 grammes) mais en réalité le 7D me parait plus lourd. C'est assez bizarre mais je pense que j'ai surtout du mal à m'habituer au poids du 70-200 f2.8 qui est lui 700 grammes plus lourd que le f4.

        

       

       

Sur la défensive, j'augmente mes vitesses au dessus de mes standards habituels.

       

       

Cela dit, il faut dire que la vitesse commence à être élevée dans le premier tiers de la ligne droite.

       

       

La contrepartie est que les voitures qui empruntent la voie de décélération paraissent presque arrêtées.

       

       

       

       

Dommage car en restant entre 1/60 et 1/100 on parvient à garder une bonne impression de vitesse malgré tout.

       

Ayant épuisé le spot, je prends à nouveau le chemin de la pitlane.

       

       

Avec toujours les même cibles prioritaires bien sûr.

       

       

Celle là, on aime ou on déteste. C'est une photo ratée, mais avec style.

Vers 16h00, le plateau se fait beaucoup plus clairsemé, pas mal de voitures ont déjà quitté le circuit.

Sur la pitlane, la lumière se fait rasante, le bon moment pour faire de belles images. Heureusement pour ceux qui arrivent seulement, comme l'équipe de carstreetspotters.

       

J'ai passé une bonne demi heure à détailler tranquillement cette 599 GTO avec le 70-200, une petite habitude que j'apprécie particulièrement: prendre le temps de porter attention aux détails.

               

       

Au niveau courbes, il y a de quoi faire.

       

       

Un grand moment de plaisir.

       

Une dédicace à Etienne, reflets inside!

Et voici le duo brièvement réuni.

Philippe continue à tourner inlassablement. Il n'a pas beaucoup mis les pieds hors de la voiture de la journée.

En photo classique, il existe des règles de composition de l'image pour en renforcer l'impact: règles des tiers, lignes directrices, sens de lecture... L'une d'elle concerne le "regard" du sujet. La gauche de l'image représente le passé, la droite le futur (les occidentaux lisent les textes de gauche à droite, et les photos aussi). Si l'on veut absolument avoir le regard vers la droite, il est toujours possible de faire une rotation de l'image. Une technique assez fréquente dans les reportages télé (regardez bien) mais qui à l'inconvénient de renverser les écritures. Et on ne reconnait plus le cheval cabré. Et quand on connait les lieux, çà fait vraiment bizarre.

Le mieux est encore de penser la composition avant d'appuyer sur le déclencheur.

Je discute un moment avec Karim, le président et fondateur du Club Scuderia qui organise les KB Rossocorsa Day (dont la prochaine édition aura lieu le 1er mai). Sa 458 bi-ton est une des plus belles que je connaisse mais elle va très vite passer dans d'autres mains pour faire place à une version spider qui devrait être présentée à Francfort. Ca c'est une info. Moi qui hésitais à aller en Allemagne, je crois que le choix est fait désormais.

       

Karim est vraiment quelqu'un de très ouvert et qui n'hésite jamais à s'investir dans des opérations caritatives de ce genre.

Surprise, je vois arriver dans le paddock une SLS AMG.

Là encore, le propriétaire semble très sympathique, laissant quelques curieux s'installer dans la voiture.

       

Puis la voiture reste seule.

       

Ca fait un moment que je n'ai pas utilisé ma technique de prise de vue au ras du sol au zoom. L'occasion est belle pendant que la voie est libre. Le résultat me plait toujours autant.

       

Ah Philippe a quitté sa Stradale. Nous passons un moment à discuter autour de son nouveau grand projet: la mise au point de cette spectaculaire Scuderia GT3. Je sais qu'il a fait le maximum pour que la voiture soit prête à tourner aujourd'hui mais certaines pièces ont hélas eu du retard. La GT3 n'est pas développée à Maranello mais par des teams privés comme Kessel Racing par exemple donc les pièces détachées sont très rares, la plupart du temps à faire réaliser sur demande. Par contre, Philippe me confie qu'une fois assemblée, la mécanique est littéralement increvable.

       

Philippe et son mécanicien travaillent seuls et artisanalement sur la voiture, c'est peu dire qu'ils ont hâte de la voir rouler. Elle est absolument sublime,

       

en particulier grâce à son train avant élargi jusqu'à avoir la même dimension que le train arrière. J'espère que j'aurai un jour l'occasion de lui consacrer un shooting et de partager avec vous les sensations du passager. Une belle exclusivité car il n'y a que trois Scuderia GT3 en France. En tout cas, ceux qui auront la chance d'aller au Vigeant pour Sport et Collection auront certainement l'occasion de la voir rouler avant moi, alors profitez en bien.

La 348 Barchetta est au repos,

       

tout comme un autre type de cheval.

Juste au moment de partir, Aureil repère cette 360 qui se retrouve seule. Le mécanicien qui s'occupe des voitures de Philippe nous explique qu'il s'agit d'une 360 Challenge dont les panneaux de carrosserie ont été changés pour des éléments en carbone afin de gagner encore du poids. Autant dire qu'elle doit être redoutable.

Les enfants ont bien sûr pu bénéficier d'autres animations comme des activités avec des animaux ("zoothérapie"), la participation des chouettes du cœur, de clowns... Les sources concordent pour dire qu'enfants et parents ont été très heureux de leur journée, tout comme le personnel soignant présent qui a eu le plaisir de rencontrer d'anciens patients désormais guéris... bref une très bonne journée hors du cadre hospitalier, qui a certainement contribué à remonter le moral de chacun. Selon l'article de journal ci dessous, 450 baptêmes ont été effectués par 57 voitures, dont 125 pour les enfants malades, et près de 20 000 euros ont été récoltés. Pour ma part, même si c'est plus anecdotique, j'ai également passé une excellente journée mais je me sens vraiment tout petit par rapport aux bénévoles qui ont encadré avec une bonne humeur sans faille cette journée, et aux propriétaires qui ont prêté un morceau de leur rêve à ceux qui en avaient besoin. Si ce reportage peut permettre à quelques personnes de revivre ces moments privilégiés et de se rappeler le bonheur de ces moments, alors ma petite pierre sera ajoutée à l'édifice.

       

Pour rester dans la solidarité, le forum du BMW Z3 Club France m'a signalé l'organisation d'une journée de baptêmes le 4 juin 2011 sur la commune de Saint André le Puy, à 25 km au nord de Saint-Etienne pour récolter des dons pour le centre de cancérologie de la Loire, section Pédiatrie. L'organisation est assurée par l'association D'un papillon à une étoile, qui a pour but d'aider les parents d'enfants malade du cancer. Si vous êtes dans le coin, n'hésitez pas à proposer votre voiture de prestige pour les baptêmes ou à soutenir cette association en vous offrant un petit plaisir.

La semaine prochaine, je monterai à Magny Cours pour couvrir le Rallye de Paris qui rassemblera deux cent supercars. En rentrant à la maison, je me suis posé la question de la pertinence de faire 700 kilomètres dans la journée pour voir encore plus de Scuderia mais le plateau m'a rassuré. Il semblerait que çà vaille tout de même largement le coup.

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