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Ouille, la nuit a été horrible. J'en ai passé une bonne moitié sur les toilettes à me sentir misérable et à essayer de ne pas réveiller mes colocs. Du coup, quand ils décollent aux aurores, je reste un peu au lit pour essayer de me reposer. J'arrive finalement au circuit pour neuf heures. Je tombe d'abord sur cette Mosler, en préparation pour la course du weekend prochain.

L'Agera X arrive en même temps que moi.



Je me rends directement à l'entrée de la ligne droite, où l'une des premières voitures que je vois est cette rare Ferrari 330 GTS.



La 365 GT 2+2 tourne à un train de sénateur,



tandis que la châssis court rentre directement aux stands.

       

C'est manifestement un plateau d'anciennes

       

       

mais assez mélangé tout de même.

       



Les plus modernes prennent ensuite possession de la piste.

       

       

       

       



Avec la 312PB et la 512M au milieu!

       



J'essaie de me positionner pour des vues de l'arrière.

       

       

Cette 458 Challenge EVO est presque superbe.

       

Son propriétaire n'a pas su s'arrêter avant de mettre des stickers 458XX et 007.



Oups, la 458 GT2 fait (encore) un tête à queue. Je ne suis pas le seul à espérer qu'il se remette dans le droit chemin dans un nuage de fumée mais il la joue sage. Dommage.

       

Quant au pilote de cette Scuderia, on sent qu'il aimerait glisser un peu plus mais l'électronique embarquée semble l'en empêcher.



En revanche, la One:1 passe en drift. Impressionnant pour une voiture de 1340 chevaux. Quand la voiture est en ligne, le pilote met le pied au fond et la Koenigsegg est propulsée en avant dans un bruit unique et indescriptible.

       

L'Evo rentre aux stands, je la suis.

       



Sur le parking, un autre genre d'Evolution, avec cette très rare Mercedes 190 2.5-16 Evo 2. De nos jours il faut se lever tôt pour croiser l'un des 502 exemplaires produits.



Au détour d'un camion, cette Stratos me passe devant. Que de surprises!



Ah, il y a quand même une LaFerrari, la moindre des choses.



Une session F1 est en cours mais le plateau reste assez pauvre.



Je refais un tour des box.

       

       

       

Cette Lancia Delta ex-Monte Carlo 1992 n'a pas bougé d'un centimètre depuis hier. Au moins elle aura pris un peu l'air.

A midi, c'est la pause déjeuner règlementaire. Juste avant, Eddy a négocié pour faire un tour de travelling avec les cinq Koenigesegg. Je serais bien allé les attendre en piste pour une photo de groupe mais c'est aussi l'heure du concours d'élégance. Je vole juste une ou deux photos des voitures en train de partir.

       

C'est aussi l'heure des grincements de dents. Alors que les voitures s'installent sur la piste, les photographes sont bloqués à la porte. Puis pendant toute la durée de la remise des prix. Mais ce qui soulève le plus de protestation, c'est que les voitures sont installées dans le sens inverse de l'année dernière, c'est à dire en plein contre-jour!

       

La Tasman est montée à l'arrière du transporteur.



On attend.



Après les cérémonies, les photographes sont lâchés. Tout le monde se met en ligne pour une éventuelle photo de groupe sans personne dessus mais c'est mal parti. Fut un temps, un chariot élévateur était prévu pour la photo officielle, en plongée, mais pas cette fois. A un moment donné, il est enfin possible de faire la photo de groupe. Je reviendrai sur le bilan de cette édition en conclusion mais je comprends que certains notent une baisse de qualité de l'évènement: sur le net, il est possible de trouver une photo d'une précédente édition avec pas moins de 22 Formule 1 Ferrari de toutes générations alignées sur la ligne de départ. Plus que pour un Grand Prix!



Les lots, de superbes moteurs miniatures en caisse en bois, sont devant les voitures. Apparemment les organisateurs se foutent pas mal de la photo cette année.

       

Un ami plus malin a attendu le retour des Eggs avant d'escalader le muret des stands et de se retrouver près du camion. Je finis par longer le muret en me faisant le plus discret possible pour rejoindre le transporteur. En chemin, je profite des alignements.

       

       

Enfin dans une position correcte, même si le contre-jour n'aide pas.



Il suffit de passer de l'autre coté!



Comme ça traine en longueur, je joue l'alpiniste pour retourner sur la pitlane, où les cinq supercars sont alignées.

       

La F40 GT est toute seule, placée pour quelques belles images.

       

       

Je reviens sur la piste quand le champ libre est laissé aux photographes, pour faire l'inventaire des lauréats.

Voici le palmarès, jugé par les historiens Jean-Louis Bezemer and Keith Bluemel.

Voiture de course des années 50: la Ferrari 225S Vignale Spider, 0172ET, de Christian Schmeink

       

GT des années 50: la Ferrari 212 Inter Ghia Coupe 0225EL d'Anthony Hertzberger



Voiture de course des années 60: la Ferrari 250 GT Passo Corto 1887GT de Gerhard Schwing

       

GT des années 60: la Ferrari 275 GTB, 06741, de M Schulzke (déjà primée dans cette catégorie en 2013)



Voiture de course des années 70: la Ferrari 512 M, 1018, de la collection Stieger (déjà primée en 2011)

GT des années 70: la Ferrari 365 GT4/BB, 18225, de Michael Willms (déjà plus belle restauration en 2011)



2+2: la Ferrari 365 GT 2+2, 11541, de M Ferritage



Voiture de course des années 80: la Ferrari 512 BB/LM, 33647, de Rene Lammers



Monoplace des années 70: la Ferrari 312 T1, 038, de la collection Stieger



Monoplace des années 80: la Ferrari 126 C2, 061, issue d'une collection privée

       



Autres marques: la Cobra Daytona Coupe, CSX2300, de Daniella Ellerbrock (déjà primée dans cette catégorie en 2013)



Choix de Jacky Ickx: la Ford GT40, P/1023 de Daniella Ellerbrock



"Esprit Ferrari": le transporteur Fiat 642 de Mario Linke

       

"Esprit de la course": la Maserati 150/200S, 1657, de Michael Willms



Et le Best of Show revient à la 212 Inter Ghia. La photo officielle, horrible.

Celle d'il y a deux ans, juste pour le fun.



A 13 heures, je remonte en voiture pour prendre le chemin du retour et arriver à la maison assez tôt.

Ces Modena Trackdays me laissent finalement une impression assez mitigée. Sur le plateau d'abord, on est bien obligé de noter une tendance nette: les F1 et les anciennes ont tendance à céder la place aux supercars et aux pistardes type Challenge ou GT3. Evidemment le prix atteint par les classiques lors des ventes aux enchères n'est pas forcément étranger à leur disparition des pistes. Alors certes on ne peut pas dire qu'un évènement avec une Porsche 936, une Aston Martin DBR9, une Maserati Tipo 63, une Cobra Daytona ou une Ferrari 250 Châssis Court soit ennuyeux mais par rapport à 2011 au Nürburgring, il manquait tout de même deux FXX, une Porsche GT1, une McLaren F1 GTR, une Porsche 962, une Porsche 917/10, une Dino 196S ou une Maserati MC12 Corsa. A part çà, ce deuxième jour j'ai vraiment fait le flemmard mais j'ai préféré rester à proximité des commodités, si vous voyez ce que je veux dire. Hier, les conditions d'accès à la piste étaient plutôt nébuleuses et le circuit ne fait rien pour aider puisque les accès aux voies de sécurité étaient fermés à clé. Qui plus est, je n'étais pas très motivé pour marcher jusqu'aux Combes pour refaire les mêmes photos qu'il y a deux ans. En gros, l'évènement reste incontournable: le plateau se mord un peu la queue avec les mêmes (très) gros collectionneurs germaniques et néerlandais mais on n'est jamais à l'abri d'une énorme surprise. Je pense que je reviendrai jusqu'à ce que les Stieger apportent leur 250 GTO.

Voilà, je n'ai pas eu beaucoup d'anecdotes à vous raconter sur ces Modena Trackdays mais il en sera tout autrement dans les prochains reportages qui relateront une première très importante pour Arthomobiles.

 

Modena Trackdays 2013, jour 1

Modena Trackdays 2013, jour 2

Modena Trackdays 2011, jour 1

Modena Trackdays 2011, jour 2

Retrouvez les précédents Modena Trackdays

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