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Samedi matin, c'est grasse matinée, le réveil sonne à 7h00! Aujourd'hui à Sport & Collection, le programme est double. Pour certains, ce sera rallye, en suivant un parcours d'environ 200 kilomètres au long de la journée pour un retour à partir de 16h00. Pour les autres, sessions pistes comme hier. Vu que je serai déjà sur la route au moment du retour du rallye, je décide d'aller voir le départ à l'Isle Jourdain, à une dizaine de kilomètres du circuit. J'arrive un peu avant 8 heures, avec la première voiture participante.

Le parking commence à se remplir assez vite.

Et la pluie s'invite!

       

Tiens, une nouvelle C7.

       

De nombreux concurrents s'arrêtent à la station service locale pour faire le plein à un tarif qui fait frémir.

       

Anciennes et modernes se mélangent.

       

Le plateau est très éclectique en tout cas.

       

       

Et on est loin du tout Ferrari.

       

       

Cette Rolls ou cette DB2 font partie des surprises les plus évidentes.

       

Le parking est plein.

Les concurrents doivent récupérer leur plaque avant de partir. Entre les arrivées et les départs,

       

       

c'est en train de tourner au gigantesque embouteillage! Il est 9 heures, je décide d'aller voir ce qu'il se passe au circuit.

Là bas, les sessions piste ont commencé, malgré la piste humide.

Voici une 328 plutôt originale.

Cela dit, de nombreuses voitures restent à l'abri dans leur stand.

       

       

       

Pour l'instant, il ne pleut plus.

Cette Testarossa a manifestement bénéficié d'une préparation. Son moteur est assez effrayant.

       

Le pluie revient.

Je ne peux pas dire que j'aime être mouillé mais la pluie offre tout de même des opportunités intéressantes. On peut évidemment rester caché et faire des trucs sympas tout de même mais

       

si possible, c'est bien d'en profiter tout au début pendant que les gouttes perlent sur les carrosseries, avant que le trop plein d'eau ne fasse ruisseler le tout.

       

       

       

Et il n'y a rien de tel pour vider une pitlane à vitesse grand V.

       

Evidemment, le top est quand le ciel se dégage et que le soleil revient immédiatement derrière.

       

       

Et c'est parti pour un plateau d'anciennes

       

Dont cette McLaren M1B qui sort de nulle part. Il s'agit du châssis 30-04 qui a couru en Can Am. Je suis content de l'avoir immortalisé car je ne l'ai pas revu ensuite.

Sur le parking, le stand de la Carrosserie Lecoq présente une 275 GTB et la fameuse DB2.

       

Regardez ces hanches larges. C’est avec une grande satisfaction que j’ai appris que Jaguar allait proposer une série de 250 exemplaires dérivée de son sublime concept Project 7. Proposés en British Racing Green, Ultra Blue, Caldera Red, Ultimate Black et Glacier White, j’espère qu’ils conserveront tous la livrée course avec la bande transversale. Il me tarde vraiment de croiser mon premier : il s’agit de la voiture qui m’excite le plus en ce moment. Et c’est amusant de voir que sur les photos de presse, la Project 7 en livrée Racing Green est accompagnée de la Type D XKC402 présente dans le reportage précédent.

       

Pas vraiment plus de classiques aujourd'hui qu'hier, hélas.

Je remonte la pitlane pour aller en piste.

       

Je m'arrête dès l'entrée de la ligne droite.

       

Voici les anciennes.

       

       

Avec 0900, on sait exactement à quoi s'en tenir.

       

               

       

Je me déplace un peu pour voir les voitures de l'arrière.

       

Pendant un intermède se déroule une démonstration de voltige de la part d'un solo de l'armée de l'air. Spectaculaire!

       

Les monoplaces reviennent en piste.

       

Les 333 SP roulent presque en formation pendant les premiers tours mais je ne parviens pas à les immortaliser de façon satisfaisante.

       

       

C'est toujours grisant d'être en bord de piste, de voir les voitures s'exprimer au plus près et sans obstacle. C'est aussi intéressant techniquement de jouer un peu avec les réglages pour essayer de rendre la vitesse de passage des bolides. Le vrai problème en définitive, c'est que le rendu en reportage est assez monotone. A moins d'être un magicien, les images finissent forcément par se ressembler: l'angle de vue est la plupart du temps imposé par les barrières de sécurité, les déplacements sont limités par les distances et la brièveté des plateaux. Même avec un fond pas trop pas trop pollué par les barrières ou la publicité, la répétition guette au bout de cinq ou six photos du même point. Ce n'est pas vraiment un problème pour ceux qui veulent sortir LA photo qui tue mais c'en est un quand il s'agit de rendre compte d'un évènement de façon exhaustive. En effet, la photo de piste est extrêmement chronophage: le temps d'aller sur place, d'attendre le bon plateau, de réaliser la bonne photo et de revenir au paddock, et deux heures peuvent facilement s'être enfuies. Or je ne peux pas tellement me permettre de passer cinq ou six heures en piste pour vous présenter cinq photos. J'en mets donc plus, en restant conscient qu'elles ne sont pas toujours intéressantes. D'ailleurs, je n'ai le plus souvent pas grand chose à dire dessus. J'avoue que je préfère des photos de paddock ou de pitlane, où les cadrages sont plus variés mais être sur un circuit et ne pas faire de photos de piste semblerait un peu étrange. Voilà pour le dilemme récurrent des journées circuit.

       



Parfois, cependant, certains endroits permettent d'être un peu plus créatifs. C'est le cas avec cette épingle qu'Aurélien m'a signalée dès le début mais que je découvre seulement maintenant. C'est un peu le style de la Source à Spa en plus facile à gérer.

       



Les voitures qui prennent la corde passent à moins de deux mètres de moi.

       

       

C'est le moment de faire des filés au grand angle. J'aime beaucoup ces deux là, qui sortent de l'ordinaire.

       

Au 1/40, soyons fous.

       

Après les monoplaces, c'est au tour des clubs de faire deux tours à faible allure. J'avoue que je me suis contenté de regarder. Sauf cette Citroën. Alors, tonneau ou pas tonneau? J'avoue que je l'ai suivie sur les deux tours au cas où.

       

Les pistardes reprennent possession de leur terrain de jeu. Je reste à 1/40 jusqu'à la fin, advienne que pourra.

       

       

Là j'ai vraiment l'impression de faire quelque chose d'original.

       

       

Je m'éclate.

       

       

Je déteste mettre plus de 4 photos de suite sans texte intercalé.

       

Bon, je suis invité à déjeuner par Sylvain et des amis qui sont en train de préparer le barbecue. Pour une fois, j'ai décidé de bien vivre et de faire une vraie pause midi. Depuis le début d'Arthomobiles, celles ci doivent pouvoir se compter sur les doigts des deux mains. Je rebrousse chemin progressivement.

       

Un trou dans les barrières me permet de m'installer au ras du sol. Rien de tel.

       

Voilà la différence de garde au sol et de roulis entre une vraie voiture de piste et une voiture de route.

       

et l'extrême.

Voilà, c'est la fin pour la piste.

       



 Il est 13h30 quand je rejoins le parking.

Pour tout dire, je les rejoins directement en voiture sur un parking annexe car je pense partir directement après manger. Au final, durant le repas, Sylvain mentionne les locaux de Larbre Compétition dans lesquels se trouvent plusieurs voitures intéressantes, et qui sont ouverts au public. Après manger, je prends donc la direction de ce bâtiment à l'entrée du circuit.



En route, je suis doublé par une Porsche RuF jaune très intrigante.



Le bâtiment de Larbre est bondé! Il faut faire preuve de patience. Voici la Saleen S7-R qui a terminé 13ème des 24 Heures du Mans en 2010, et vainqueur de la catégorie LMGT1.

       

Ici la Corvette C6 ZR1, 20ème en 2011 et vainqueur de la catégorie LMGTE Am.

       

Cette Porsche 962C, châssis 962-177, a elle aussi couru au Mans en 1991, sous les couleurs de Repsol, terminant dixième au général.

       

La Pescarolo Judd qui a terminé troisième en 2008 au Mans, pas un mince exploit!

Ici le souvenir d'un passage de Larbre en Nascar Nextel Cup.

Enfin, cette Porsche Carrera RSR a terminé sixième du Tour Auto 1974 avec Jacques Alméras. Beaucoup de voitures avec un palmarès plus qu'honorable donc.

       

En sortant du bâtiment, je prends la direction du paddock pour chercher cette fameuse Porsche. La voilà!



A priori, il s'agit bien d'une CTR Yellowbird, sans doute la Porsche la plus extraordinaire jamais créée. En tout cas pour moi. Elle date de la même époque que la F40 et ce sont deux voitures qui m'ont profondément marqué. Même si la F40 a finalement fait que je suis devenu Ferrariste et non Porschiste.



La seule chose étrange est qu'il s'agit d'une caisse large alors que dans mon esprit les Yellowbird ont été conçues sur caisse étroite.



Néanmoins, le moteur et tous les autocollants techniques collés partout ne laissent aucun doute quand au pédigrée de l'auto. Une des plus belles prises du weekend.

       

       

       

       

Sur le chemin, du retour, je fais encore quelques photos. C'est compulsif.

       

       

Jusqu'à la dernière minute! Les V12 ont été plutôt sous représentés sur le parking, envahi de V8 en tout genre.



Voilà, il est temps de reprendre la route pour arriver à la maison vers 20h30. Ca me donnera le temps de reconditionner le matériel et de me reposer un peu avant une nouvelle journée éprouvante (et je ne sais pas encore à quel point à ce moment) sur le circuit de Dijon Prénois pour la dernière journée du Grand Prix de l'Age d'Or.

Au final, cette édition de Sport & Collection aura été un immense succès populaire. Les organisateurs et la gendarmerie estiment que plus de 40 000 visiteurs se sont pressés sur le circuit en trois jours, dont 25 000 le dimanche, un record absolu. Voilà qui devrait permettre d'atteindre facilement l'objectif fixé: dépasser les 3 millions d'euros de dons cumulés lors des 20 éditions de l'évènement. Plus que jamais, Sport & Collection reste un rendez vous incontournable pour les passionnés qui veulent voir à peu près tout ce qui se fait comme voiture de prestige et de sport, ainsi que quelques anciennes. Les accès sont exceptionnels puisque le public peut aller et venir librement jusque dans les box et au bord de la pitlane.

D'un point de vue strictement personnel, j'avoue que je suis resté un peu sur ma faim, surtout pour une année anniversaire. Il est vrai que je suis devenu très difficile à satisfaire: hormis la 365P et la Yellowbird, j'ai découvert peu de voitures inédites que j'aurai peu d'occasion de revoir (je connaissais même la 962C de Larbre, c'est dire). J'aurai tout de même ramené quelques photos à même de figurer dans le best of de l'année, entre la Patrouille de France, la nocturne et le virage à 180°. Qui plus est, s'agissant du deuxième pèlerinage annuel de tous les spotters de France (après le Top Marques Monaco), j'ai revu et discuté avec pas mal de monde (et j'en ai loupé autant). En réalité, ce n'est pas tellement l'évènement qui est dissuasif mais le temps qu'il faut pour s'y rendre par un trajet encore mal équipé en voies rapides. Si Sport & Collection se déroulait à Dijon, nul doute que j'y serais fidèle chaque année.

En tout cas, félicitations aux bénévoles qui permettent à cette gigantesque messe annuelle d'exister. Félicitations également et tous mes remerciements aux organisateurs, Jean Pierre et Benoit Doury pour leur accueil et leur transparence. Merci à Johan pour la chambre et à Sylvain pour les saucisses. Et merci à tous les amis qui m'ont tenu compagnie et avec lesquels j'ai pu discuter de notre passion commune. Mention spéciale à Eddy qui n'a jamais manqué de me signaler qu'il y avait une bonne photo à faire ici ou là.

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