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Je l'ai déjà souvent dit mais j'aime à le rappeler: la plupart des propriétaires de Ferrari (et probablement d'autres marques passionnelles) sont heureux de partager leur plaisir, pour peu que la demande soit faite poliment et avec humilité. Il n'est donc pas étonnant qu'ils soient souvent partants pour des opérations de charité visant à récolter des fonds: Téléthon, Ferrari contre le cancer, Rêves et dons, Mécénat pour la chirurgie cardiaque... La maison mère donne d'ailleurs souvent l'exemple en proposant aux enchères des voitures au bénéfice des victimes de catastrophes naturelles (une 599XX EVO pour l'Emilie Romagne, une FF pour le Japon...).

L'an dernier, une première journée "Rêves d'enfants malades" avait été organisée sur le circuit de Dijon Prenois, permettant de récolter près de 30 000 euros et de faire oublier le milieu hospitalier à de nombreux enfants le temps d'une journée. Devant le succès de l'opération, et la satisfaction des participants, le Lions Club Dijon Doyen, le Club Ferrari France et les équipes médicales du CHU de Dijon ont décidé de renouveler l'expérience ce samedi 13 octobre. Près de 150 enfants hospitalisés devraient bénéficier de baptêmes dans une cinquantaine de Ferrari. Le public pourra acheter lui aussi une place en passager pour lever des fonds destinés à améliorer le quotidien des enfants luttant contre la maladie.

Philippe, l'un des organisateurs, m'a proposé de couvrir l'évènement coté piste, ce que j'ai évidemment accepté avec grand plaisir. J'avoue que j'ai un peu tremblé la semaine précédente car il a plu sans discontinuer du lundi au vendredi. Samedi, je décolle de la maison à 07h00. La circulation est particulièrement fluide et il est à peine 08h00 quand j'approche du circuit. En regardant dans le rétro, je m'aperçois que le lever du soleil est en train d'embraser le ciel. Je me gare dès que je peux sur le coté et attends en espérant l'arrivée rapide d'une Ferrari. J'ai vu une Maranello grise à la station service de Talant; je compte sur elle. Mais c'est une Challenge Stradale qui arrive, accompagnée hélas.



Elle est suivie d'une Morgan au pic le plus spectaculaire de l'aurore: photo réalisée sans trucage ni retouche.



Quelques minutes après c'est déjà fini et le ciel commence à s'éclaircir. Ca valait le coup de se lever tôt, d'autant que plus on avance vers l'hiver, plus il est facile d'assister au lever du soleil.



Arrivé au circuit, je récupère rapidement mes accréditations, avec un accueil toujours aussi exemplaire et sympathique. Tout est encore calme, je passe directement sur la ligne des stands pour chercher les "gros poissons". En mars 2011, il s'agissait principalement de deux 599XX. J'avoue que depuis plusieurs jours, le net se remplit des photos des premières F12 berlinetta livrées et que j'ai rêvé que Peter Mann puisse venir avec une mais ce n'est pas le cas. Le monstre de cette journée sera une 458 GT2, la version qui court les 24 heures du Mans. Pour l'instant, elle se prépare.

       

Tout comme la 360 GTC de Peter Mann, sa voisine de box. A priori, seuls 10 exemplaires de la GTC ont été produits par le département Corse Clienti en collaboration avec Michelotto Automobili. Contrairement à la 360 GT, elle a été homologuée à partir de la Challenge Stradale. Elles se distinguent par des roues à fixation centrale et les deux mats soutenant l'aileron arrière à partir des ailes.

       

La 430 scuderia GT3 de Philippe est déjà prête, 

De nombreuses 360 Challenge ont reçu des kits de préparation pour ressembler à des N/GT, comme celle ci.

       

Le compartiment moteur de la GT2 est impressionnant.

       

       

Je passe coté paddock au moment ou cette 599 GTO arrive.



Deux 599 GTB sont déjà là,



dont cette magnifique version rouge foncé.

Cette voiture est vraiment trop rare.



Il est vite évident que l'essentiel du plateau sera constitué de pistardes: Challenge Stradale et 430 Scuderia se bousculent au coté des 458. Je vous laisse compter les 360 CS sur cette photo.



Je repasse un moment coté pitlane. Voici la dernière acquisition de Philippe: cette magnifique 550 barchetta.

       

La GT3 semble pressée d'en découdre avec l'asphalte.



Cette année, la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » a décidé de s’associer à la manifestation et présentera une simulation lors de la pause déjeuner. Un cockpit de Mirage a été installé dans la zone publique.

       



Tiens, René Arnoux est présent, lui qui ne rate jamais une occasion de piloter une Ferrari. C'est hallucinant le nombre de fois que je le croise au volant d'une voiture de Maranello: Sport et Collection, Tour Auto... C'est marrant car dès qu'il aperçoit l'objectif, il enlève ses lunettes d'un geste qu'on sent très maitrisé, puis il s'immobilise pour prendre la pose et passe à autre chose dès que la lentille le quitte. On sent le professionnalisme et une très longue habitude.



Les voitures se préparent à prendre la piste pour un échauffement. Celle ci est une véritable N/GT (produite à 17 exemplaires). Ici aussi les roues sont à fixation centrale mais l'aileron est soutenu par des mats sur le capot arrière.



Il est temps pour moi de me rendre aussi en voie de sécurité. Je cherche un petit moment la porte d'accès pour les photographes, qui a été modifiée depuis le renouvellement des grillages. Ca me permet de passer devant quelques panneaux mis en place à l'occasion des 40 ans du circuit. Certains relatent les hauts faits qui s'y sont déroulés,

       

d'autres les spécificités d'un passage,

ou encore les modifications apportées depuis l'origine. Franchement je trouve cette idée absolument géniale et j'espère qu'elle fera des émules sur d'autres pistes chargées d'histoire comme Spa par exemple.



Je suis totalement pour la commémoration des grands moments du passé et l'édification des jeunes générations. Si quelques pères ont pu expliquer à leur fils le grand duel Arnoux Villeneuve devant le panneau, puis le montrer sur Youtube une fois de retour à la maison, je pense qu'il y a déjà du chemin de fait pour compter un accro de plus au sports mécaniques.

Sans compter que quand on est accueilli de cette façon sur un circuit, je trouve qu'on est tout de suite mis dans l'état d'esprit approprié. Parfait!



J'ai finalement trouvé la porte, qui s'avère un peu difficile à manœuvrer avec deux sacs et deux appareils photos mais me voilà derrière les glissières. Je suis au niveau du S des Sablières, un des endroits très spectaculaire pour les photos grâce à son relief important.



J'arrive à la fin de la première session des voitures de tourisme. Cette Stradale attaque de façon incroyable. Je comprendrai pourquoi un peu plus tard.



Les voitures de compétition prennent la piste.



Très franchement je ne connais pas grand chose aux différentes versions compétition de la 360 mais le propriétaire de la N/GT a eu la gentillesse d'éclairer ma lanterne. Voici donc une 360 GT,



puis la GTC

et la N/GT



Les autres sont des upgrades plus ou moins poussés de versions Challenge.

       

La Scuderia GT3 est magnifique à voir à l'œuvre.



Et soudain surgit la 458 GT2. Elle est visuellement très impressionnante,

       

et ses vitesses de passage ne le sont pas moins.

L'intérêt principal de cet endroit et de pouvoir faire des photos avec plusieurs voitures dans le cadre, ce qui leur donne plus d'impact

       

       

Je longe ensuite le rail jusqu'à la cuvette suivante.

       



La plongée est beaucoup plus spectaculaire en vrai qu'en photos, avec un gros freinage au dessus de la bosse.

       

Evidemment, le but est de faire plaisir aux enfants, pas de les faire mourir de peur, donc le rythme est relativement raisonnable.

       

Cela dit, cette Superamerica est menée tambour battant. Comme quoi, toutes les Ferrari sont bien faites avant tout pour la performance.



Comme d'habitude, les 599 GTO me captivent.

       

       

La grise est une réplique quasi parfaite extérieurement. La seule chose qui la distingue extérieurement d'une vraie est la malle arrière, avec un spoiler légèrement moins prononcé.

       

C'est dur de rendre des photos de piste originales, surtout quand il s'agit de tours libres. En compétition, les pelotons serrés, les passages à la limite et les duels rendent plus facile les clichés frappants.

       

       

Je descends dans la cuvette pour tenter un cadrage un peu plus audacieux,

       

       



et je commence à faire baisser mes vitesses.

       

Cette FF m'a autant scotché que la Superamerica: elle passait à une vitesse stupéfiante pour son gabarit. Les quatre roues motrices semblent parfaitement compenser le gabarit de l'auto. Et qu'est ce qu'elle chante bien!



J'attaque une série de filés

       

       

puis décide de jouer un peu en me mettant au 1/40. Voici les reines de la piste,

       

une F430 accompagnée d'une 430 Challenge... immatriculée,

       

une 458 spider qui doit régaler ses passagers du son du V8,

       

celles qu'on attend pas forcément ici,

       

les reines de beauté,

       

et les plus atypiques.

       

Voici un peloton, très rouge.

       

Un trio de Stradale pas (très) rouges

                   

Même si la pluie nous a épargné jusque là, la température est glaciale, en partie à cause du vent qui souffle en permanence sur Prenois.

       

J'ai laissé mes gants avec mon sac à dos contre la glissière à quelques centaines de mètres mais j'en aurais bien l'utilité tout de suite.

       

Dans les découvrables, la température doit être terrible.

 

Je remonte doucement vers les Sablières pour m'habiller.

       

       

Me revoilà à mon point de départ

       

alors que les voitures de compétition entrent de nouveau en piste.

           

J'alterne entre le 200mm

       

et le 300mm.

       

La GT2 mange tout le monde,

       

y compris ce proto Tiga CG289 à moteur V8 Audi qui envoie bien! Il s'agit d'une voiture anglaise qui a construit près de 400 châssis de compétition entre 1974 et 1989.

       

Une Tiga a même remporté sa classe aux 24 Heures du Mans mais j'avoue que je ne connaissais pas ce constructeur.



Midi, c'est la pause déjeuner mais aussi l'heure de l'animation proposée par la base aérienne 102 « Capitaine Guynemer » qui s'est associée à l'évènement. C'est d'abord un hélicoptère de l’escadron 3/67 « Parisis » de Villacoublay qui fait deux passages devant les buttes, avec un tireur d'élite posté à la porte.

       

Puis le commando parachutiste de l’air n°20 simule une reconnaissance d'itinéraire avec une P4 et un VAB en appui, ainsi que cela se pratique sur les théâtres d'opérations comme l'Afghanistan.

       

       

L'exercice, effectué très sérieusement, inclut l'inspection d'un véhicule avec un tir faisant un blessé parmi les militaires.

           

Lequel se plaint de façon très réaliste.

Les véhicules militaires ont une beauté brute qui n'appartient qu'à eux.



Le blessé est évacué par le VAB tandis que les hommes demandent un appui aérien.



Celui ci est représenté par deux Alpha Jet de l’escadron d’entraînement 2/2 «Cote d’Or» de Dijon qui effectuent deux passages à basse altitude.

       

Malgré quelques baisses de rythme dues à la difficultés de se caler avec les avions, qui plus est à proximité d'un aérodrome, la démonstration était intéressante. C'est assez incongru de voir un VAB sur le circuit et ça m'a rappelé les manœuvres de ma jeunesse (eh oui).

       

Ensuite, je profite du repas des participants pour tourner autour des voitures pendant que le parking est relativement déserté.

       

Une partie des Ferrari se trouve sur la pitlane.

       

Le temps est superbe. Malgré des dates risquées, les deux éditions auront eu du beau temps, ce qui est un petit miracle. Cela dit, si vraiment le bon Dieu s'était penché sur la question, il aurait sûrement fait en sorte dès le début que les enfants ne soient pas malades non (inutile de m'envoyer une réponse sur les épreuves dans ce monde pour atteindre le suivant)?

       

Je suis moi même immortalisé par Joris. Je vous encourage à visiter son site, dont le principe devrait vous rappeler quelque chose (en plus beau ok). La relève est quasiment prête, Arthomobiles pourra bientôt prendre une retraite bien méritée.



Les voitures de course sont dans les starting blocks pour la ballade digestive.

       

Le pilote de la GT2 est sanglé,



et c'est parti!

       



Je décide de m'attarder un peu sur la pitlane pour assister aux départs. Les voitures se rangent en épi, chargent leur nouveau passager, et repartent immédiatement. Le ballet est bien réglé.

       

Les enfants sont les stars de la journée, donc je décide de leur accorder toute mon attention pendant un moment. Ils sont pris en charge par les bénévoles qui les accompagnent et les sanglent dans les voitures.

               

Certains des bouts de chou ne sont pas bien hauts.

       

Certains ont l'air plus fatigués que d'autres

       

mais les sourires dominent.

       

       

En tant que père de deux enfants en bas âge, j'ai eu plusieurs fois la gorge serrée en prenant ces photos. Le sentiment d'injustice est évidemment terrible mais malheureusement il n'y a rien que nous puissions faire aujourd'hui pour changer l'état de santé de ces enfants. Au mieux, ces baptêmes leur feront penser à autre chose et leur laisseront de bons souvenirs pour les moments plus difficiles.

       

Les propriétaires avec qui j'ai discuté ont parfaitement intégré cela et sont heureux et fiers de participer à ce genre d'opérations, même s'ils confient que c'est aussi dur pour eux de voir des enfants souffrir. Des liens très forts peuvent se nouer en quelques minutes de complicité pour être défaits par la maladie quelques semaines ou mois plus tard. En effet, 20% des enfants ou adolescents atteints de cancer ne survivent pas à la maladie. Si vous le souhaitez, vous pouvez faire des dons (déductibles) via l'association Enfants et Santé qui aide les centres de cancérologie pédiatrique. 

        

Je pense notamment à un appel lancé sur Facebook il y a quelques mois qui avait permis à un adolescent au stade terminal de sa maladie fr réaliser son rêve de rouler en Ferrari grâce à quelques généreux propriétaires qui s'étaient immédiatement portés volontaires. Les même qui quelques semaines plus tard étaient retournés faire rugir leur moteurs devant l'église où avait lieu l'enterrement du jeune homme, conformément à ses dernières volontés. Voilà, je ne vous rendrais pas totalement compte de cette journée si je ne parlais pas de ce coté émotionnel très fort, qui mêle intimement joie et tristesse.

Je comprends maintenant pourquoi l'une des Stradale me paraissait aussi rapide. 

Au bout du paddock se trouvent quelques modèles non Ferrari qui sont venues s'exposer et tourner un peu en fin de journée. Une 964 Carrera RS

Une 964 Sportec

       

et ce qui pourrait bien être une véritable 911 Carrera RS

       

A coté, cette DEFI que je ne connais pas. Je suspecte un constructeur sans patente.

       

Le soleil est là et il y a désormais beaucoup de monde dans le paddock. Une grande partie des spectateurs semble être arrivée après déjeuner. La queue pour partir en baptême est impressionnante. Tant mieux pour la réussite de l'opération.

Tiens, une 16M!

Je monte sur le toit des stands pour changer un peu de perspective.

Les participants défilent devant moi

       

       

Je râle souvent contre les Lamborghini blanches mais je dois dire que ces Ferrari m'ont beaucoup plu. Plus que la couleur, c'est sa surabondance dans une gamme (la LP560-4) qui me gêne. On me répondra qu'il y a comme une surabondance de rouge chez Ferrari mais elle découle d'un phénomène historique plutôt que d'un effet de mode.

       

Une belle perspective sur la Barchetta

       

tandis que son propriétaire s'arrête pour une inspection rapide d'un point de sa GT3.

       

Il est 15h30 et les premières voitures commencent à quitter le circuit. Certains sont venus de très loin pour l'occasion.

Je redescends sur le plancher des vaches

       

et me poste à l'entrée de la pitlane.

       

J'ai peut être un peu trop tardé à mettre mon filtre polarisant, mais la lumière n'était pas si terrible ce matin.

       

Voici René Arnoux

Le ballet est incessant.

       

       

Voilà la 360 GTC, magnifique.

       

Je repasse coté paddock, ce qui me confirme la tendance au départ de certains participants.

       

J'ai promis à Philippe une clé USB avec une sélection de photos pour illustrer le repas du soir. Je prends la direction de la voiture pour récupérer mon netbook, mais les distractions sont nombreuses.

       

Les militaires assurent quelques animations, je m'approche.

Ici aussi, les enfants ont l'air comblé. Appuyer sur l'accélérateur ou le klaxon d'un VAB peut avoir cet effet.

Une R5 Turbo 2 au passage.

Je repars vers une partie du circuit pour prendre la photo d'un panneau que j'ai raté tout à l'heure, et je m'aperçois que la GT2 est en piste. Je refais donc la gymnastique pour ouvrir la porte d'accès aux médias et refais un peu photos.

       

       

Il y a beaucoup moins de voitures maintenant, et elles tournent toutes en même temps pour satisfaire les dernières demandes de baptêmes.

       

Une vue globale pour terminer et vous situer un peu mieux le contexte. J'ai réalisé un peu tard que j'aurais pu vous faire un guide complet du circuit de Dijon avec des plans larges en enchainement, mais je n'y ai pas pensé sur le moment. Promis, la prochaine fois que je suis accrédité en voies de sécurité, je le fais.




Il est maintenant 17h00, plus que temps de me rendre dans un bureau pour vider mes cartes et faire un tri rapide. L'opération se prolonge bien au delà de ce que je pensais et il est plus de 18h00 quand tout est enfin prêt. Au moment où je ferme l'ordi, je vois Philippe et sa Barchetta s'en aller. Heureusement, l'hôtesse du circuit est super efficace et m'arrange le coup: je lui laisse la clé à destination du directeur du circuit. Il est déjà tard et je dois encore passer par Ikea avant de rentrer mais quand je sors du bâtiment, j'aperçois deux voitures isolées sur la pitlane: la 360 GTC et la 458 GT2.

       

       

Les deux monstres de la journée juste pour moi.

       

       

Malgré la lumière qui baisse, ce serait un crime de ne pas en profiter...

       

sous tous les angles.

       

       



C'est assez rare que je fasse l'ouverture et la fermeture d'un évènement, car je suis souvent là très tôt et donc fatigué ou lassé le soir mais là, j'ai eu de la chance que les circonstances me forcent à rester.

       

Et un petit HDR pour finir en beauté.



Maintenant, il est temps de partir. La fatigue de la journée me tombe dessus d'un coup. Heureusement, le raid sur l'ameublement suédois me ranime un peu mais il est plus de 20h30 quand je rentre à la maison. La journée a été belle, et je pense que tout le monde en gardera un bon souvenir, que ce soient les enfants ou les propriétaires qui ont fait briller leurs yeux. Vu la queue qu'il y avait pour monter dans les voitures, j'espère qu'une belle somme aura été rassemblée pour les hôpitaux.

Pour ma part, j'ai pris beaucoup de plaisir. Je regrette juste un peu la relative baisse d'originalité du plateau: l'an dernier, les 599XX avaient représenté un formidable produit d'appel, drainant des passionnés plusieurs centaines de kilomètres à la ronde. Ce qui signifie plus de buzz, donc plus d'affluence et plus de baptêmes. Cette année, une F1 ex-Alain Prost était prévue en exhibition mais elle a fait faux bond au dernier moment hélas. Je pense que les organisateurs pourraient s'assurer un succès encore plus grand en prévoyant la venue de quelques têtes d'affiche. Les Enzo, F50 et autres F40 sont toujours de formidables aimants à public lorsqu'elles apparaissent.

Je pensais avoir clôturé l'année avec cet évènement mais deux autres possibilités viennent d'apparaitre. Le Musée Mercedes de Stuttgart organise une exposition sur les Mille Miglia, ce qui est une bonne excuse pour enfin aller le visiter. Et le nouveau Musée Enzo Ferrari de Modène propose quand à lui une exposition sur les duels Ferrari - Maserati, tandis qu'en parallèle la Galleria rend hommage à Sergio Pininfarina. Une descente à Maranello s'impose donc très rapidement. Restez en ligne!

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