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Cette année, le Rallye de Paris fête sa dix huitième édition et visitera les circuits de Nevers Magny Cours et du Bugatti au Mans. Ce rendez vous mixte entre anciennes et modernes a été progressivement phagocyté par les pistardes les plus récentes. Du coup, l'organisateur Rallystory a décidé de créer un Rallye de Paris Classic deux semaines plus tard, réservé aux voitures antérieures à 1987. En tout cas, l'évènement qui draine 200 voitures de sport est devenu un incontournable pour les amateurs de sportives récentes, et une excellente façon de lancer la saison.

Indiscutablement, le Rallye est sur la corde raide, certains concurrents confondant les parcours de liaison avec un Gumball, ce qui a conduit l'an dernier à un accident mortel à quelques kilomètres du Vigeant, coûtant la vie aux deux passagers d'une Porsche GT3. Conscient du risque, l'organisation tente de rappeler l'obligation du respect du code de la route, sous peine d'exclusion. Deuxième initiative, les concurrents sont libres de se présenter directement à Magny Cours dès vendredi soir.

Pour ma part, j'ai pris la décision d'aller voir les voitures en dynamique à Magny Cours plutôt que pour les vérifications techniques à Paris. L'an dernier, beaucoup de concurrents étaient arrivés très tard, à la tombée de la nuit, ce qui n'avait guère permis d'en profiter. Mon seul regret est de ne pas pouvoir découvrir la McLaren MP4-12C qui était exposée à proximité.
 


Samedi matin, je démarre à 06h00 en pestant quand je découvre que le GPS m'annonce 3h45 de trajet pour une distance de 315km. Dans l'absolu, Magny Cours n'est pas très loin de chez moi mais, pour un circuit de stature internationale qui a accueilli la Formule 1, il est extraordinairement mal desservi par les infrastructures autoroutières. L'A77 devrait descendre de Paris mais venir de l'est de la France (et de l'Europe) est assez pénible.

Après 130 km à peine, je quitte l'autoroute pour attaquer la nationale jusqu'à l'arrivée. Heureusement, il y a pas mal de double voies que mon GPS n'a pas encore répertorié et j'arrive finalement à 9h15. Je fais d'abord un tour des infrastructures avant de me présenter à l'accueil avec le mail de confirmation d'accréditation. Me voilà dans l'enceinte. Je me gare à proximité du paddock ou je récupère rapidement un bracelet. Ca doit faire au moins quinze ans que je ne suis pas venu ici. J'en profite pour découvrir les infrastructures et la pitlane déserte. C'est toujours une sensation un peu étrange. Rapidement, le vent et le froid me poussent à me replier dans la voiture. Le ciel est gris mais il ne pleut pas.

       

Vers 10h15, les premiers bruits de moteurs retentissent dans la campagne nivernaise. Il est temps de sortir. Je ne vais pas vous faire un résumé exhaustif des 200 voitures: comme d'habitude vous ne verrez que celles qui m'ont le plus marqué. Comme par hasard, commençons par cette Ferrari 599 HGTE.



Suivie d'une magnifique Murcielago.

       

Si j'en crois la liste des engagés, ce Rallye sera l'occasion pour moi de voir rouler plusieurs voitures pour la première fois. C'est notamment le cas de cette Porsche GT2 RS qui a fait la route d'Allemagne avec une Ferrari 599 GTO. Les deux voitures les plus puissantes de leur marque, avec respectivement 620 et 670 chevaux.

       



Cette Venturi est l'une des rares Françaises engagées. Les concurrents stoppent devant moi pour récupérer leurs stickers et autres équipements.



Voici deux petites bombes qui espèrent bien en remontrer à leurs concurrentes beaucoup plus puissantes et plus chères.

       

Une 458 Italia avec le toit gris mat. J'aime beaucoup cette combo, avec en plus les jantes 20 pouces parfaites. Seul bémol pour mon goût personnel, les rétros en noir qui vont un poil trop loin. On a frôlé la perfection. Sans l'atteindre.



Deuxième GT2 RS.



Une fois en piste, j'aurai certainement peu l'occasion de montrer cette superbe 328 et cette 348 donc j'en profite tout de suite.

       

C'est également vrai pour ces Corvette. La noire revêtira d'ailleurs une protection de pare chocs qui découragerait même le photographe le plus accro.

       

Avant d'attaquer les voitures de piste, laissez moi encore vous présenter cette 355 et cette 456, toutes deux dans des coloris originaux. Quelques photographes commencent à arriver, dont certains me font le plaisir de me reconnaitre, comme Pascal60 d'EAP, Romuald ou Nicolas.

       

Les voitures les plus représentées étaient probablement les 430 Scuderia et les Gallardo.

       

Dont cette Superleggera qui rase le bitume.

       

Quelques Challenge Stradale sont aussi de la partie, ainsi que cette Lotus Evora.

       

Je ne sais pas si l'on peut qualifier cette Granturismo MC Stradale de pistarde, malgré son caractère sportif affirmé. Elle S'apparente tout de même plus à la 550 Maranello dans mon esprit. En tout cas, c'est la première que je vois rouler.



Ce qui est aussi vrai de cette Aston Martin Rapide.



Au vu du vent assez fort, les organisateurs ont préféré ne pas faire passer les concurrents sous leur portique, pour éviter une chute embarrassante et dangereuse. Celui ci n'a donc été ouvert que quelques minutes pour les besoins d'un photographe officiel.



Une fois cette SLS et cette F40 passées,

       

je m'aventure un peu plus loin pour voir les concurrents arriver en dynamique, comme ces deux Vypers ou cette Ford GT.

       



Dans la catégorie des voitures inhabituelles, voici une Noble M12.

       

Cette Superleggera cache une voiture qui m'intrigue immédiatement.



L'an dernier déjà cette F430 Novitec noir mat était présente. Depuis, elle a gagné une livrée féline assez particulière.

       

Je reconnais que je suis revenu en arrière pour mieux la voir et la photographier au grand angle. Ca risque d'en étonner plus d'un mais je ne trouve pas çà déplaisant. Pour tout dire, j'apprécie assez toutes les fantaisies de peinture sur les voitures modernes, comme la 599 dorée dont certains se souviennent peut être. C'est facilement réversible, contrairement aux sacrilèges de Mansory qui reviennent à mettre la voiture à la poubelle.

Voici une seconde SLS et une Carrera GT. Vous commencez à cerner ce qu'est le Rallye de Paris?

       

Elle sont suivies d'un trio de Ferrari dont une deuxième 599 GTO.

       

Et enfin, la dernière voiture que je n'avais encore jamais vue hors d'un salon, une Gumpert Apollo. Très impressionnante à défaut d'être séduisante.

       

C'est elle qui me pousse à rebrousser chemin sans attendre les derniers arrivants

       

puis à prendre la direction du paddock.



Quoiqu'il en soit, dans ce genre d'évènements, comme au Tour Auto par exemple, il est impossible d'attendre les derniers sous peine de rater pas mal de choses. Je prendrai les retardataires au pied levé, comme cette McLaren SLR Roadster par exemple.

       

Ou cette 599 GTB. A ma grande surprise, le plateau ne contient aucune Audi R8, qui se situe pourtant pile dans la catégorie de voitures concernée.

       

La Venturi a les entrailles à l'air.

       

Voici une étonnante M3 noir mat, couleur qui m'a laissé penser qu'il s'agissait d'une préparation, d'autant plus que la calandre portait la mention "Indigo". Renseignements pris, il s'agit du nom du concessionnaire qui distribue BMW à Evry et Juvisy.



Je traine encore un peu sur le parking pour faire quelques photos de doublés toujours sympathiques.

       

J'y rencontre également Sylvain et Thomas qui m'apprend qu'une Corvette a eu un accident spectaculaire dès son arrivée sur l'autoroute, sautant la barrière de sécurité pour finir sa course dans les arbres. A priori pas de blessés cette fois mais si les participants ne prennent pas conscience rapidement des conséquences de leur conduite, le rallye pourrait finir par être annulé, au préjudice de tout le monde. Ce sera certainement l'issue si un jour un accident implique des tiers, avec une levée de boucliers des anti-bagnoles à la clé.

       

Deux 458 presque identiques mais avec lesquelles on pourrait jouer au jeu des 7 erreurs.



Les participants sont classés en quatre plateaux (par date de mise en circulation des voitures) qui tourneront deux fois chacun. Mon passe me donne accès à la pitlane mais pas au chemin de ronde. A priori, personne ne réussira a y aller, les commissaires étant intransigeants. Du coup, les endroits pour voir la piste vont être plutôt restreints. Heureusement, la ligne droite des stands est précédée d'une chicane avec des vibreurs assez hauts, ce qui ralentit bien les voitures et promet d'être spectaculaire.



Je me place d'abord au point 2 à l'entrée des stands et j'assure quelques images à haute vitesse.

       

Une technique qui atteint assez vite ses limites en terme d'esthétique.

       



Je me déplace ensuite au point 1, le long du rail, ce qui donne déjà des vues plus spectaculaires.



Franchement je n'aurais pas parié grand chose sur la Jaguar XJ220 mais elle a remarquablement tenu le coup.



Cette Venturi Atlantique passe particulièrement fort, en glisse.



Cette Lotus est la voiture la plus rapide du plateau. Ses multiples stickers laissent deviner une grande habitude de la piste.



Comme l'an dernier, le contingent Russe est très conséquent. Même s'ils sont arrivés en retard (des problèmes avec la maréchaussée?), les voilà en piste, avec cette spectaculaire et rare Spyker C8



et cette Corvette modifiée annoncée pour 900 chevaux. Le propriétaire a essayé une fois de mettre les gaz avant d'être parfaitement en ligne. Il n'a pas recommencé. En bonne américaine, elle n'est pas trop faite pour les virages. Je lui décerne sans hésiter les palmes de l'inutilité et de la frime (non la frime n'est pas utile).



Je monte ensuite sur un échafaudage qui surplombe la piste de deux mètres environ.

       



Ca me donne un angle original sur les voitures qui repassent par les stands.

       



Le second plateau entre en piste. Première surprise, cette Murcielago immatriculée chez moi et que je n'ai jamais vue.

       

Puis une GT3 RS d'une teinte vraiment inhabituelle.

       

Superleggera



J'ai conservé celle ci car les regards m'ont bien plu.



La DB9, pas vraiment à son aise, mais pas ridicule non plus.



Même la 599 GTB est malmenée sur ses suspensions. Les Grand Tourisme se doivent de préserver un certain confort. Les deux sont Russes,

       

tout comme cette Gallardo Hamann



et la Novitec.



Les Russes sont très friands de voitures de préparateurs, comme le confirme la présence de cette Carrera GT Edo Competition dont la puissance peut aller de 670 à 770 chevaux selon l'option choisie chez le tuner. Encore faut il pouvoir les maitriser. Une belle frayeur qui se termine sans rien toucher.

       

       

       

Je redescends sur la pitlane quand le plateau 3 entre en piste

       

car le plateau 4, le plus intéressant, va venir faire sa mise en grille. Une nouvelle surprise m'attend avec cette Trofeo (immatriculée!!)



qui précède les deux GT2 RS.

       



Les voitures s'alignent progressivement pour attendre leur tour.

       

       

La Trofeo en tête. On devine qu'elle devrait assez facilement creuser l'écart.



J'essaie d'exploiter un peu la bande bleue, mais sans grande inspiration.

       



Même ici au milieu de toutes les supercars, l'Apollo fait figure d'ovni.

       

Encore une plaque Russe, sur une Sportec cette fois.

       

On continue avec les préparations, mais plaques Françaises cette fois, avec cette spectaculaire Brabus S V12S.

       

Une vue panoramique de l'un des parkings, ou manque la moitié des voitures (un plateau en piste, un sur la pitlane).



J'y retrouve la Rapide. Franchement, ni la Rapide ni la Panamera n'ont l'agressivité d'une supercar quatre portes. On verra si la Lamborghini Estoque réussira à investir le créneau mais il me semble que la place reste à prendre.

       

Pour en finir avec les extravagances Russes, voici la Corvette, une DBS Edo Competition

       

la F430 Novitec



et la Gallardo Hamann, qui me permet de rendre un petit hommage à Richard Hamann, disparu cette semaine à l'âge de 54 ans. Avant d'être un préparateur Richard Hamann était un pilote expérimenté (Groupe C, DTM, Formule 3) qui a disputé plus de 700 courses, en terminant 300 sur le podium pour 100 victoires. En 1986 il mettait sa carrière de pilote entre parenthèses pour se lancer dans la préparation automobile.



Je retourne sur "mon" spot pour l'entrée en piste du dernier plateau. Cette fois, çà attaque très fort, notamment sur le second vibreur.

       

       

       

L'Apollo ne peut pas trop se permettre étant donné sa garde au sol.

       

Même si un pro sais passer exactement au bon endroit.

       

Pour les autres, c'est des fois un peu acrobatique. La lame carbone avant a failli rester sur la piste ici.

       

Une GT2 en glisse.



Je ne m'étais pas vraiment rendu compte des passages extrêmes de certains avant de consulter les photos à la maison.

               

Les 458 en particulier étaient très audacieuses

       

Oui vraiment!

       

Cette GT3 RS n'avait pas froid aux yeux non plus. Le muret n'est pas loin.

       



Bonne nouvelle, je pense qu'on s'approche des premières vidéos d'Arthomobiles. J'ai acheté un micro directionnel adaptable sur le 7D mais je n'avais pas de piles (des 9 Volts, quelle idée!). Je vais bientôt pouvoir attaquer çà sérieusement. A suivre.

       

Je suis remonté sur mon perchoir.

       

       

Cette GT3 se plante dans une position assez fâcheuse, dont elle aura un peu de mal à se sortit seule tandis que les autres continuent de passer juste à coté.

       



La Sportec se gare en urgence sur le coté, freins fumant. Je n'ai rien contre les préparateurs de Porsche mais je n'en ai pas vu d'autres connaitre ce genre de défaillance.

       

En haut.

       

       

En bas (mieux non?)

       

La GT2 RS coupe par deux fois la chicane. Ca fait un drôle d'effet de l'autre coté du rail.



Les voitures rentrent au parking.

       

       



Cette Gallardo est ramenée en remorque. Elle fait un bruit très inquiétant. Globalement, je n'ai pas vu beaucoup de casse. Une California est rentrée sur plateau mais c'est à peu près tout.



Allez je me refais encore une fois cette Novitec qui me fascine un peu. J'ai oublié d'en parler mais elle fait un bruit affreux à l'accélération. Un espèce de sifflement qui donne l'impression d'une panne assez grave.

       

Sur le parking, les Porsche respirent un peu. Ce sont de loin les voitures qui sont menées le plus durement.

       



Je m'arrête une nouvelle fois sur la Gumpert, ce qui me permet de donner un coup de chapeau à EAP, qui a fournir plus de 10% du plateau. Bravo à Johan et Alexandre qui ont créé en un temps record une structure qui regroupe un grand nombre de voitures (et non des moindres: XJ220, Apollo...) et couvre un nombre d'évènements invraisemblable. Le tout bien sûr sans être salariés de l'association. Autant dire qu'on a quelques points communs. Et ce n'est pas la raison.

       



Je n'aurais jamais cru que je reverrais une doublette de 599 GTO aussi vite.

       

Je vais shooter l'XJ220 avant de retourner voir les voitures en piste.

       

Au coin de la chicane, une tribune me semble intéressante (point 3). Je terminerais bien la journée là bas. Après avoir tourné un peu, je trouve l'entrée. Effectivement, çà va me permettre de faire quelques vues arrières.

       

       

C'est aussi le moment de me consacrer à des voitures que j'ai négligées jusque là.

       

       

       

       

Les pilotes semblent avoir assimilé la piste, les sauts de cabri se font (un peu) plus rares.

       

       

Les Porsche restent à l'attaque.

       

La meute approche.

       

La tribune est vraiment bien placée, un endroit à retenir si je reviens voir quelques courses dans les mois qui viennent.

       

La fin de journée est également le moment de prendre des risques. Il y a déjà beaucoup de photos dans la boite et c'est le moment de faire tomber les vitesses pour essayer d'avoir des photos plus spectaculaires. Commençons au 1/100.

       

       

       

On baisse, 1/50

       

Au 1/40, ça commence à devenir chaud.

       

Mais quand c'est net, il y a peu d'images qui peuvent rivaliser en terme d'impression de vitesse.

       

       

Même sur des voitures très lentes.



Au loin, une longue "courbe" (quasiment une ligne droite) s'achève sur un très gros freinage. Mon attention est d'abord attirée par les SLS dont les feux stops clignotent et dont l'aileron se lève. Puis je me rends compte que les disques des AM V12 rougeoient légèrement. En y regardant de plus près, je constate qu'une des 458 allume tout, un comportement inhabituel qui laisse penser à une usure importante à l'avant ou une mauvaise répartition. Je commence a essayer de shooter. C'est vraiment très loin et je reste au 1/40 mais la netteté reste acceptable.

       

Ici aussi, on dirait que le disque chauffe légèrement.



La résolution du 7D permet un recadrage très important tout en conservant encore une image valable. C'est une des premières fois où je suis vraiment content de mon dernier boitier. Ce sont sans doute les photos les plus spectaculaires de la journée, et dans des conditions difficiles. Je regrette un peu de ne pas avoir poussé jusqu'au freinage d'Adelaïde où les disques doivent bien chauffer aussi. Tant pis.

       

A 16h00, le plateau 4 quitte la piste. Les autres sont déjà en route pour Orléans, étape nocturne avant de rallier Le Mans demain.

       

Je monte en voiture mais pas encore pour reprendre le chemin de la maison. Je m'arrête un peu plus loin pour m'installer au bord de la route. Un fossé va me permettre d'être au ras du sol.

       

       

Il reste les plus belles voitures.

       



L'environnement est encore assez orienté course donc le dépaysement n'est pas total comme çà pourrait être le cas en rase campagne. Mais il m'est déjà arrivé plusieurs fois (deux pour être précis) de vouloir aller trop loin et de me tromper de route pour ne voir passer personne au final. Cette fois j'ai donc joué la sécurité.

       

Lors d'un moment creux, j'en profite pour préparer un petit coup de chapeau à Guillaume Lopez, un illustrateur dont j'apprécie le travail mêlant photo et crayonné. En 4 par 3, çà en jette.



J'attends particulièrement les GT2RS



et la Gumpert.

       

Ainsi bien sûr que les deux GTO.

       

J'ai pensé pendant une seconde que la Jaguar avait un comportement particulièrement agressif avant de réaliser qu'elle est en train de faire des photos.



Il est presque 17h00, il est temps pour moi de partir. Toutes les voitures indispensables sont passées donc je saute dans la mienne et prend le chemin du retour. La circulation est étonnamment fluide et je mets moins de trois heures pour rentrer. Même si une autoroute me permettrait sûrement de raccourcir encore de trente à quarante minutes, c'est une bonne surprise. C'est plus rapide que je l'avais pensé donc je vais surveiller un peu mieux les évènements à Magny Cours comme le GT Open ou le Blancpain Endurance Series. Ces évènements assez confidentiels devraient garantir une relative liberté de mouvement dans les tribunes.

Si je me posais des questions sur l'opportunité de faire 700 km dans une journée pour assister au Rallye, je dois dire que tous les doutes ont été dissipés. Le plateau est réellement extraordinaire, au point de banaliser les Porsche GT3 RS et Ferrari Scuderia. Je n'ai pas vu grand chose du circuit mais l'endroit était tout de même très spectaculaire et a permis de belles images. L'évènement sera donc de nouveau prioritaire l'an prochain sur mon calendrier, avec espérons le la présence d'une MP4-12C. A mon avis, ce sera le cas.

Pour l'instant, je n'ai rien de prévu pour le mois d'avril. Ca me crève un peu le cœur de ne rien voir du Tour Auto Optic 2000 donc il est possible que j'aille tout de même aux vérifications techniques des Tuileries, en dépit de la poussière. Je tenterai sûrement un shooting également avant une méga-surprise début mai dont je ne vous dit encore rien mais qui s'annonce comme l'une des plus belle série de l'année.

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