J'avais découvert le Raid Suisse - Paris il y a deux ans lors de son passage aux Salines d'Arc et Senans et l'évènement m'avait beaucoup plu, avec son plateau varié qui rassemble de nombreuses GT prestigieuses. Cette année, nous ne partons pas en vacances pour cause d'emménagement, ce qui fait que je suis à Besançon pour le passage du Raid. Les organisateurs semblent apprécier la Franche Comté car le parcours passe souvent près de chez moi. Je ne vais pas m'en plaindre, c'est le seul évènement d'envergure à se dérouler aussi proche. Pour cette 22ème édition, c'est encore mieux, les concurrents font carrément étape à Besançon. A tel point que je me suis permis d'écrire un mail aux organisateurs pour leur signaler que les travaux du tram qui mettent la ville sens dessus dessous risquaient de compromettre leur programme, prévoyant notamment un départ place de la Révolution qui n'est plus qu'un gigantesque terrain vague. Je ne sais pas si mon avertissement a fait son effet mais l'organisation m'a très gentiment fait parvenir les principales étapes pour l'arrivée jeudi soir et le départ vendredi matin, désormais prévu à Grandfontaine, à cinq kilomètres de chez moi.
Le Raid démarre de Bâle après un concours d'élégance, pour se diriger vers Besançon, puis il prendra la route de Troyes avant de terminer son périple de trois jours à Montlhéry. Il s'agit d'un Rallye de régularité classique avec des pénalités de points calculées suivant la différence avec le temps de référence. Les participants sont répartis en trois catégories: avant 1939, entre 1939 et 1975 et sport. Le Raid est donc axé sur les très anciennes qui bénéficient d'une catégorie spécifique. La principale attraction pour moi sera la Ferrari 212 Inter ex-Rosselini croisée à la Villa d'Este. Ci dessous la superbe affiche réalisée comme chaque année par Victor Fischer.
Jeudi soir. Je prends un peu de marge pour rejoindre les concurrents sur une route de campagne à quelques kilomètres de la ville. Mais à peine passé Devecey, je croise déjà les premiers, avec près d'une demie heure d'avance sur le planning. Je repère immédiatement un endroit sympa. Il y a de la verdure, un virage, il faudra que ça fasse l'affaire. Après un peu d'attente, voici une Porsche 356 Speedster.
Puis cette Riley TT Sprite de 1934. La marque Riley a disparu depuis 1969 mais c'est BMW qui est officiellement propriétaire du nom.
Bien qu'il soit encore relativement tôt, la luminosité baisse déjà et avec le filtre polarisant, je me retrouve avec pas mal de flou avant de trouver les bons réglages. Heureusement il me restera demain matin pour me rattraper. Une chose est sûre, l'été touche à sa fin. Terminées les journées à rallonge.
Je ne me suis pas tellement éloigné de Besançon en fin de compte, et moins que je ne l'escomptais donc le trafic est assez dense vers les villages environnants, à l'heure de la sortie du travail. J'arrive à éliminer la plupart des voitures indésirables mais certaines collent vraiment de trop près. C'est le cas derrière cette Packard 120 Six de 1937.
Voici maintenant une Cadillac Club Coupé de 1942, la première d'une longue série.
Une autre Riley, modèle Monaco Special de 1936.
Cette Jaguar XK 150 S est magnifique.
Suivent cette BMW 503 et une XK 140 DHC
L'ambiance semble très détendue, de nombreux concurrents faisant des signes amicaux. Il faut dire que le parcours n'est pas très médiatisé donc les photographes doivent être rares sur le bord de la route. Et on est loin des folles chevauchées du Tour Auto.
Ici une Oldsmobile Sedan. La marque a disparu en 2004 après 107 ans d'existence et 35 millions de voitures produites, victime de la négligence de General Motors qui préférait se concentrer sur Buick et Pontiac.
L'immense majorité des concurrents semble originaire de Suisse, ce qui est aussi bien vu les trésors automobiles que recèle le pays. De la Ford Mustang à La Rolls Royce Phantom I.
Il est temps de changer d'angle. Je... traverse donc la route. Voici une Alfa Romeo Giulietta Sprint Cabiolet, suivie d'une Rolls Phantom III,
et d'une Jaguar XK 150
Ici une Pontiac Bonneville de 1965, qui précède une Alvis Speed 20 de 1933 et une BMW 327/2 de 1953, trois styles bien différents pour trois décennies différentes. Pontiac est l'une des dernières marques à avoir disparu suite à la dernière crise, le dernier exemplaire ayant été produit en 2010 avant que General Motors ne décide de la saborder.
Cette Mercedes 230 de 1967 est bien sympathique. Le Raid n'accueille pas que des sportives racées.
Voici une Daimler SP 250, une voiture que je ne connaissais absolument pas. Initialement baptisée "Dart" a été renommée SP 250 après des menaces de procès de la part de Dodge. Elle a une carrosserie en fibre de verre et un moteur V8 de 2,5 litres.
Toujours un petit moment de tension au moment de l'arrivée d'une Ferrari, d'autant que cette 275 GTS était suivie de près. Résultat, c'est flou.
Le plus beau ronronnement du plateau!
Cette Austin Healey Sprite mérite bien son sobriquet de "Frog Eye".
Elle est suivie d'une 100M de quatre ans son ainée, qui fait pourtant plus moderne.
Tiens, une française, une 404 Cabriolet.
Pas de doute, cette Mercedes 280 SE 3.5 permet de voyager avec style. J'aime beaucoup.
De même que cette 250 SL, dans un style plus "Riviera"
Cette Bentley 4 1/4 Open Tourer de 1949 précède une Cadillac Eldorado Biarritz de 1957. L'extravagance n'était pas encore de mise à l'aube des sixties.
Bien sûr, les Jaguar sont fortement représentées, avec pas mal de XK 120 et XK 140, comme on l'a vu,
et évidemment avec des Type E
Ici une Excalibur Roadster. Je n'aime pas du tout cette voiture mais c'est une affaire de goûts.
Cette Mercedes 450 SL roule avec cette Maserati 3500GT Vignale Spider. Décidément, les cabriolets ont été largement plébiscités pour le rallye!
Voici une Saab Sonett III de 1972.
JR dans sa Cadillac Series 62 de 1960
suivi de cette magnifique Corvette de 1958, totalement aux antipodes du paquebot précédent. Elle semble dans un état plus que parfait. L'un de mes coups de cœur de l'épreuve.
La marque des épreuves appréciées des concurrents est que l'on retrouve les même inscrits d'une édition sur l'autre. Un peu dommage pour la diversité (sauf pour les participants qui peuvent venir avec des voitures différentes chaque année mais ce n'est pas la majorité) mais c'est une belle preuve de satisfaction. On retrouve le même phénomène au Rallye de Paris par exemple, mais l'exemple le plus frappant est le Tour Auto dont le fonds de voitures tourne assez peu. Cette De Lorean et cette Alfa Romeo Montreal me sont familières mais après vérification, de très nombreuses voitures étaient déjà présentes en 2010.
Encore une XK 150
Derrière elle, cette Bentley Turbo R de 1989. Des dérogations sont prévues pour les modèles post-1975 avec une pénalité de points prenant en compte leur facilité d'utilisation.
Quasiment tous les roadsters Mercedes étaient représentés cette année et j'avoue avoir eu un faible pour les Pagode.
Cette Ferrari 308 GTS est superbe.
Ici une VW Karmann Ghia et une BMW 2002 tii
Les organisateurs encouragent les équipages féminins à travers une "Ladies Cup". Un double plaisir pour les yeux.
Cette Porsche 356 bleue est magnifique.
Cette 300 SL Gullwing est l'une des belles surprises du plateau, dans l'attente de la 212 Inter.
Une Jaguar SS100 et une Rolls Royce Corniche
Comme je le disais plus haut, les américaines sont très bien représentées, et dans une grande variété: Buick Special 1957, Ford Thunderbird cabriolet 1966 et Cadillac De Ville Cabriolet 1963. Contrairement à ce que je pensais, Buick n'est pas une autre disparue mais est essentiellement distribuée aux Etats Unis, ainsi qu'en Chine qui est aujourd'hui le plus gros marché de la marque, devant les USA!
Cette Lotus Esprit Turbo a failli me prendre par surprise. Je dois dire qu'il faut avoir bon moral pour entreprendre un tel périple à bord de cette voiture.
Il est 18h45, le défilé continue à un bon rythme. Voici une BMW 3.0 CS
suivie d'une Jensen Interceptor III et d'une NSU 1000 TT, deux voitures qu'on ne croise pas tous les jours sur la route. Elles font les frais d'une tentative pas très réussie d'être original.
Cette Mondial T et cette Porsche Speedster ont bénéficié d'une dérogation
Globalement, les concurrents ne sont pas trop arrivés en paquet, ce qui est aussi bien pour les photos. Ce groupe de quatre était le plus important. Il comprenait notamment cette Ford Mustang Shelby GT 500.
Et une autre rareté (et chereté), une seconde Mercedes 300 SL, en version roadster cette fois.
A l'opposé du spectre du glamour, voici une Citroën CX 2200, qui a ses aficionados également.
Encore un convoi made in USA, avec deux Cadillac Eldorado, la première de 1976 et la seconde de 1972.
Pas de réelles nouveautés à la suite, avec cette Porsche 356, cette Mercedes 280 SL et cette Jaguar XK120.
Quelques voitures de l'organisation passent devant moi. Il est 19:00, ça sent la fin. Je traverse la route en direction de la Mégane. La 212 Inter n'est pas passée. Ca commence à ressembler à la longue et vaine attente de la 250 LM lors du Tour Auto, en moins froid. Je décide de patienter encore un peu. Attente récompensée par l'arrivée de cette sublime Aston Martin V8 bleue.
Cette Mercury Cougar ferme la marche. La marque fondée en 1939 par le fils unique d'Henry Ford est longtemps restée dans le giron de la marque paternelle avant d'être sacrifiée en 2011 sur l'autel de la crise. Chaque grande crise entraîne son lot de disparition et celle de 2010 ne fait pas exception. Le camion balai passe dans la foulée. Ok, pas de Ferrari donc.
Je saute dans l'auto pour rentrer à la maison. Plusieurs concurrents font le plein à la station service du village suivant mais je passe sans m'arrêter. Je fais un stop à la sortie du village en revanche en apercevant Nicolas, qui m'a tout l'air d'être le seul autre spotter actif sur Besançon. Nous discutons un moment et je repars entre une Mustang et la 356 bleue. J'en profite jusqu'à ce que nos chemins divergent. Je suis tenté de les suivre pour voir où ils vont dormir mais on m'attend pour manger et coucher les enfants. Qui plus est, je retrouverai les concurrents en statique demain matin au départ.
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Vendredi matin. La nuit a été marquée par de violents orages mais heureusement pas de grêle. J'ai mis le réveil à 07:15. Le temps de donner les biberons et c'est parti! Le ciel est couvert mais il ne pleut pas. A 7:45, j'arrive vers le point de départ de la deuxième étape.
Une Ford A est déjà présente.
Elle est vite rejointe par la doyenne de l'épreuve, cette Sunbeam 20/60 de 1925
Les voitures vont être remises dans l'ordre des dossards: par date de fabrication à l'intérieur de leur catégorie (la Jaguar SS100 de 1936 aura donc le dossard 114, car elle participe en catégorie Sport). La numéro 2 est cette Studebaker Commander Big Six de 1927.
Voici ensuite ces Rolls Phantom I, qui ne font pas dans la dentelle au niveau de l'empattement.
Une Talbot K78 de 1931. Quelques curieux passionnés sont déjà là également. L'un d'eux me demande si la Mégane m'appartient, puis si je suis Nicolas d'Arthomobiles. Elle est plus connue que moi! S'ensuit une discussion très intéressante où nous réalisons que nous nous sommes déjà très souvent croisés, d'Arlay à la rencontre du Vesontio Classic Cars dimanche dernier. On s'est même aperçus sans le savoir au départ de notre Maranello Road Trip à Ornans!
Une Alvis Speed 20 prend place,
puis deux Riley, une Nine Ulster IMP
suivie de la TT Sprite
Celle ci est magnifiquement non restaurée.
Cette 300 SEL arrive avant de faire demi tour et de rebrousser chemin. Je réalise que cette aire est dédiée au départ mais que le stockage des concurrents se fait derrière l'église, environ deux cent mètres plus haut.
Alors que les premiers s'élancent, je décide donc d'aller faire mes photos en haut, en espérant un endroit plus photogénique.
A priori, les voitures sont envoyées dix par dix vers l'aire de départ. Je croise le deuxième paquet qui descend. Une Bentley Saloon 3.5
puis une Rolls Phantom II
et de nouveau une Bentley, 4 1/4 Open Tourer.
Une Maybach SW38, l'occasion de rendre hommage à cette marque qui vient de disparaître de nouveau. La marque a été créée en 1910 et s'est spécialisée entre les deux guerres dans les berlines de très grand luxe. Durant la seconde guerre mondiale, l'entreprise fabrique les moteurs des chars Panzer et Tigre mais ne parviendra pas à reprendre son activité de fabrication automobile après la guerre. En 2002, Mercedes Benz réçussite le nom pour ses modèles de très grand luxe, afin de concurrencer directement Rolls Royce et Bentley. Hélas, le pari n'est pas tenu et les objectifs sont loin d'être atteints, conduisant Mercedes à annoncer l'arrêt de la production des Maybach en 2013.
On se croirait à Monaco en 1937, vu le trafic de supercars qu'il y a ici!
La 300 SL Gullwing s'est égarée. En fait, ce virage est vraiment très photogénique dans le style délabré que j'aime bien. Bon, c'est comme tout, il ne faut pas en abuser.
Il offre même un bon potentiel pour un traitement un peu vintage.
Voilà l'esplanade où les concurrents viennent attendre leur tour. Même le médecin du Raid voyage avec style.
Il y a un peu plus de potentiel ici qu'en bas.
Pour le plaisir, je me suis fait un petit traitement à la Amityville.
La 300 SL est en train de manœuvrer,
Je m'attarde un peu. L'avantage est que malgré la valeur que prend cette auto, on n'a encore jamais entendu parler de réplique conforme de 300 SL. On peut donc être à peu près sûr ce de ce que l'on voit.
Un peu plus au fond du parc, je retrouve la sublime Corvette,
et la Mercury
Les suivants partent déjà se mettre en place. Les départs vont s'enchaîner rapidement, je comprends qu'il ne va pas falloir s'endormir. Je n'en avais pas l'intention.
Un œil à la BMW
puis c'est la Stingray qui arrive.
Cette fois je fonctionne au coup de cœur, plus le choix.
Les américaines débarquent en force.
Hier je n'avais pas remarqué l'arrière de cette Buick Special mais elle porte bien son nom.
Je tente de tirer parti de l'église, seul point d'intérêt du paysage.
Voici la Ferrari 275 GTS. Je cours. Pas question de me planter comme hier.
Nous passons un agréable moment ensemble.
C'est au tour de l'Excalibur. Quatre ans les séparent.
Je picore ce que je peux en vitesse.
Oups, la Flaminia part déjà.
Duos de Mercos.
J'aime beaucoup la 308. Dommage que sa cote s'envole.
Un petit bobo?
La Montreal et l'Interceptor viennent d'arriver. Les équipiers ne descendent même pas, ils vont repartir d'un instant à l'autre.
Toujours le clocher en point de mire.
Ça se calme un peu. J'engage la conversation avec le navigateur de la Saab au sujet de la batterie de chronos qui est installée dans l'auto. L'équipage est là pour la gagne, ce qui me déconcerte un peu. Je voyais ce genre de rallye comme une excuse pour une ballade conviviale mais ce n'est pas forcément le cas. Et la régularité est très pointue: mon interlocuteur se désole d'avoir passé un check point avec six dixièmes de secondes de retard, entraînant une pénalité de points.
Il manque encore bon nombre de modèles remarquables. L'un d'eux est en approche: l'Aston V8. Je fais de mon mieux.
Elle se gare idéalement devant un mur de fougères luxuriantes.
Superbe.
Puis c'est la De Lorean qui fait son entrée.
Une entrée très photogénique,
qui vaut bien un petit post traitement.
La finition est un peu cheap mais la carrosserie en inox brossé est superbe, même si les parties plus complexes contrastent un peu, traitées dans une matière moins noble.
La deuxième 308 et la Porsche Speedster ne font qu'entrer et sortir.
En tout cas je m'occupais des deux autres durant le peu de temps qu'elles sont restées.
Pas eu bien le temps de m'occuper de la Maserati. Je n'ai même pas été fichu de l'exposer correctement, c'est dire.
En effet, la Mercedes 300 SL Roadster est arrivée entre temps
et a monopolisé mon attention.
La belle flèche d'argent s'est placée à coté de trois voitures rouges... dont aucune n'est italienne!
La suédoise veut elle aussi son heure de gloire.
Les dossards deviennent élevés, il va être temps de bouger de nouveau vers le point de départ pour voir partir les derniers. Juste avant, la 356 bleue arrive.. et repart. J'aurai été très bleues aujourd'hui!
Je longe la route d'accès en stoppant à chaque nouvelle arrivée.
C'est marrant que quelqu'un d'aussi athée que moi puisse être aussi sensible à l'esthétique des symboles religieux. Dès que je peux mettre une croix dans le cadre, je le fais. Pourtant, je ne suis ni un croyant refoulé ni un schizophrène.
La SS100 est à la bourre on dirait.
La 3500 GT est dans les starting blocks.
Puis c'est au tour de la 300 SL. Une poubelle et la Mégane dans le cadre, j'ai bien fait de ne pas rester ici tout du long!
La Shelby est plus qu'à la bourre, elle a plus de quarante dossards de retard. Du coup, je n'ai pas eu le temps de la détailler au parc. C'est maintenant ou jamais. Elle est superbe: combinaison de couleur idéale, marquage sur les pneus..
C'est au tour d'une Cadillac de s'élancer.
La file d'attente se réduit progressivement.
Les derniers s'élancent.
Je fais un peu de course à pied pour prendre la Shelby en statique,
puis en dynamique
Le propriétaire semble au moins apprécier mes efforts.
Et voilà, la dernière voiture disparaît, c'est fini.
Une nouvelle fois, je n'ai pas été déçu par le plateau qui est de grande qualité, et qui permet de redécouvrir certains modèles que je néglige souvent. Un vrai bonheur à quelques minutes de chez moi. En plus, le nombre de concurrents, environ 140, est idéal pour avoir de la variété sans être noyé par la masse. Le fait que j'y aille sans aucune pression joue aussi dans mon appréciation de l'évènement bien sûr. Si je devais faire une petite recommandation, ce serait de tenter d'avoir quelques têtes d'affiches un peu plus "bankable" pour attirer davantage de passionnés: une 250 Passo Corto ou une Miura doperaient un peu le plateau mais c'est le point de vue du spectateur évidemment. La 275 GTB et la Monterverdi de 2010 avaient suffi à mon bonheur. Hélas, la 212 Inter annoncée en tête d'affiche sur le site ne s'est pas présentée, ce qui sera mon seul regret. Le plateau était donc un peu inférieur à 2010 de mon point de vue.
Pour la suite, la Suisse va continuer à livrer ses merveilles lors du Grand Prix de Montreux début septembre, où il est permis d'avoir des attentes très élevées. Néanmoins, attention, plus les attentes sont fortes, plus la déception guette. Mais nous le saurons bientôt. Le Grand Prix n'a pas eu lieu à l'heure où j'écris ces lignes. En attendant:
Vive le raid!
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