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La vie d'Arthomobiles

Un petit mot avant de commencer pour vous annoncer que la première partie du reportage a réalisé un démarrage canon avec plus de 2500 visites uniques en 36 heures à peine. Vous avez manifestement éprouvé autant de plaisir à le lire que moi à la réaliser, et j'espère qu'il en sera de même pour la suite, qui intègre quelques vidéos, une première pour Arthomobiles.

Samedi matin, pas d'impératifs. Un mauvais réflexe me réveille tout de même vers 7h00, sans espoir de retour dans les bras de Morphée. Par petits groupes, nous partons déambuler dans les rues de Modène, encore une première pour moi. Je ne suis pas habitué à ce genre de tourisme non automobile quand je suis en voyage pour Arthomobiles. Nous déjeunons d'un copieux buffet à volonté au Café Concerto (16 euros) où nous avions passé la soirée hier soir. Bon, je vais être franc, je ronge un peu mon frein par moments, d'autant plus que le tourisme sans mon épouse me donne un petit sentiment de culpabilité. Vers 15h00, rendez vous à l'hôtel pour un départ vers Maranello.

       

Fouinnasse m'offre un tour en Modena, une voiture que je ne connais encore pas. Le confort est déjà très bon mais c'est une accélération qui va vraiment me surprendre: la sensation d'être collé au siège est vraiment présente, beaucoup plus que dans la Scuderia ou la 599 qui sont beaucoup plus linéaires (il y a quand même 400 chevaux sous le capot aussi). Peut être est ce dû également à une moins bonne tenue au niveau des sièges mais les émotions sont là et c'est tout ce qui compte. En plus, la sonorité est assez métallique, mais très plaisante. Franchement je ne m'attendais pas à çà. Ensuite, je fais quelques expérimentations avec l'appareil à bout de bras, le tout étant d'éviter de le fracasser par terre.

       

Arrivés en ville, je propose à Fred de réaliser la photo souvenir traditionnelle. Vincent nous accompagne.

       

Puis notre chemin croise celui d'une inhabituelle Modena Spider jaune.


Le regroupement général se fait vers le Museo avant un départ pour une fabrique de vinaigre balsamique située sur les hauteurs, La Noce. Il ne se passe jamais plus de cinq minutes sans le passage d'une loc.

Franck me propose de prendre le volant de la Modena pour y monter. J'accepte évidemment avec grand plaisir. Ma première Ferrari et c'est une boite manuelle. Je reconnais que c'est un plaisir de jouer avec la grille, même si je comprends tout à fait que Ferrari ne propose plus aujourd'hui que des boites robotisées. Je ne suis pas (plus) trop du genre à rouler comme un fou, surtout avec la voiture d'un autre, et je découvre une auto vraiment facile à conduire. La boite n'est pas du tout virile, pas plus que les pédales ou la direction. Et quel plaisir d'avoir sous le pied droit le pouvoir de déclencher un grondement à la moindre sollicitation. Mon enthousiasme est un peu douché quand une manœuvre en cote sur le parking de l'acetaia se solde par une forte odeur d'embrayage martyrisé. Erreur de débutant mais assez angoissante à l'idée de maltraiter la mécanique.

Nous sommes accueillis par le patron et son fils devant l’acetaia. Le plus amusant est que dans la région, tout le monde a une anecdote sur Ferrari. Ainsi, pendant le discours introductif, le patron nous explique que les essayeurs Ferrari avaient l’habitude de monter jusque devant la fabrique où ils faisaient demi tour. Si l’huile était montée à la bonne température à cet endroit, le test était considéré comme réussi. Les essayeurs montaient à toute vitesse en coupant tous les virages, dont la plupart sont aveugles, en klaxonnant pour signaler leur arrivée. Un grand nombre d’accidents a conduit à l’interdiction des essais sur cette route, et aujourd’hui encore, pas moins de quatre radars automatiques régulent le trafic dans les premiers kilomètres.



Nous attaquons la visite de la fabrique qui n'est pas bien spectaculaire: tout se résume a des tonneaux sous un toit. En effet, le vinaigre balsamique de Modène ne réclame aucun ingrédient ni appareillage particulier. Il est fabriqué exclusivement à partir de moût de vin cuit à partir des cépages suivants : lambrusco, ancellotta, trebbiano, sauvignon, coltivati et sgavetta. Le jus de raisin est porté à ébullition durant 3 jours jusqu'à perdre environ 60% de son volume. Il passe ensuite plusieurs années dans des fûts de chêne (chaque fût nécessite 18 mois de fabrication car il doit durer 150 ans). On laisse ensuite mûrir le vinaigre durant un certain temps dans des locaux bien aérés (sous les toits en général) afin que le moût continue à se concentrer par évaporation, puis on transfère la moitié de chaque barrique dans une barrique plus petite, en principe de cerisier et on remplit la barrique de chêne par une nouvelle cuisson de moût et ainsi de suite durant une très longue période. Le vinaigre passe après dans des barriques de châtaignier, de merisier puis de frêne. L'environnement n'est pas régulé car l'alternance de chaleur et de froid entre dans la technique de fabrication. De même, les tonneaux ne sont pas fermés mais uniquement recouverts d'un napperon pour permettre le développement d'une bactérie spécifique qui va produire le balsamique. Ce vinaigre est le seul produit au monde qui se bonifie avec l'âge sans limitation, le meilleur (et le plus cher) débutant à 25 ans d'âge. Il y a bien sûr une appellation contrôlée très minutieusement, "l'Aceto balsamico tradizionale di Modena DOP", qui autorise notamment la mise en bouteille dans un récipient spécifique après approbation d'une commission de dégustation.

Ici une cuvée spéciale pour l'année de naissance de l'un des enfants de la famille.

Il est déjà 17h00 passé quand nous redescendons vers Maranello. Je vois déjà la lumière commencer à faiblir (peut être dans mon imagination). Nous chassons la GTO, chaque déplacement est un enchantement.

Je parviens in extremis à réaliser cette photo indispensable: la pancarte de la ville. Enfin.

Dès que nous arrivons sur le parking du Museo, je rassemble mon matos, fourre tout en vrac dans la GTO et Tony saute derrière le volant. Nous partons pour réaliser un shooting express. Direction d'abord l'entrée de l'usine évidemment.

       

Je mitraille, comme vous pouvez l'imaginer.

       

Et je suis incapable de choisir la plus belle.

Hé, attention quand on passe dans le cadre!!

Il faut déplacer la voiture pour laisser passer le vigile qui vient prendre son poste,

Ca tombe bien, çà fait un moment que j'attends de réaliser un petit montage que j'ai appris de SCLudo sur Supercarfrance (mais dont il n'est pas forcément l'inventeur). Je n'ai pas toujours le trépied avec moi et j'attendais un moteur avant. Cette fois c'est la bonne. Hop, tour de magie!

       

Il y aura sûrement moyen de faire mieux après ce premier essai, d’autant que le moteur en position quasiment centrale avant n’est finalement pas idéal, malgré sa couleur très caractéristique.

       

On remballe et on file vers Fiorano, deuxième lieu emblématique de la ville.

       

       

Petit stop pour rendre hommage au grand Gilles

et nous filons vers le troisième spot que j'ai en tête: le parvis du Museo. Par chance, tous les cars de touristes sont partis et l'horizon est presque dégagé. Rafale, à vous de choisir.

       

       

La voiture reprend sa place au coté des autres, c'est fini. Vite fait bien fait mais çà me tenait particulièrement à cœur, et à Tony aussi je pense. Je dois souligner qu’il aura été un parfait assistant durant tout le voyage, toujours soucieux de repérer des spots prometteurs et de placer la voiture au mieux pour permettre de bons clichés. La réussite de certaines images est aussi la sienne.

Pendant que les autres vont boire un coup ou visiter Hors Ligne, je me dirige vers le Museo. Une petite négociation autour du billet daté de la veille me permet d'entrer. Le décor du rez de chaussée a été remanié, avec notamment un hommage à Fangio inattendu quand on connait les relations tumultueuses qu’il entretenait avec Enzo. Toujours rien sur Swaters par contre.

       

Point d'orgue, cet extraordinaire mur de photos. Peu d'images du fondateur ont du leur échapper.

Voici 089S, une 195 Inter Ghia

une 512M, sn 1028

et une toujours impressionnante Daytona Groupe IV

       

Ce display de casques est nouveau pour moi

       

Clay Regazzoni et Gilles Villeneuve. Je suis toujours impressionné.

       

Le palier intermédiaire est occupé par une F1/90

L'Enzo est désormais en place

Face à elle, plus de voiture mais un ensemble de maquettes représentant les différents bâtiments de l'usine.

       

       

Me voici dans le nouveau Hall of Victories. Huit Championnes du monde y sont rassemblées

ainsi que près de 110 trophées.

Il y a eu comme une stagnation dans le look des monoplaces pendant quelques années.

       

Jolie collection de bibelots. A peu près la moitié de toutes les coupes remportées par la Scuderia en F1 uniquement. Il y a des doubles.

       

Mais ce sont les miniatures qui attirent le plus mon attention.

       

       

       

       

       

Et plus encore les casques originaux des pilotes.

       

Regardez ces pages d'histoire! John Surtees, Phill Hill

       

Mike Hawthorne

Juan Manuel Fangio et Alberto Ascari. Tellement émouvant! On pourrait croire que c’est le casque que portait Ascari le jour de son accident à Monza. Dire que c’était le seul moyen de protection dont disposaient les pilotes à l’époque.

       

Au dernier étage, une Aperta, sans doute celle de Genève,

       

       

et les "voitures habituelles"

       

       

mais comment s'en lasser?

Plus ce gabarit de 250 GTO qui a toute sa place ici. La salle du haut est pour moi encore sous exploitée, j'espère que ce sera la suivante qui sera concernée par la rénovation.

Voilà donc le nouveau Red Campus, un espace pédagogique destiné aux écoles et pouvant accueillir 24 enfants sur 12 écrans tactiles. Le module de base, accessible aux visiteurs quand il n’est pas réservé, dure environ 75 minutes. Le programme se concentre sur l’innovation (optimisation de la consommation, légèreté, aérodynamique et sécurité) ; l’esprit d’équipe et l’émotion (design, la marque Ferrari, l’usine, la personnalité)

       

Au niveau du graphisme, ce sont les photocollages de Wolfgang Seidl, un jeune artiste allemand qui sont exposés en ce moment. Sûr que les sponsors doivent être comblés.

       

Vers 19h00, à la fermeture, je rejoins les autres à la terrasse d'un café. Une autre idée de la visite de Maranello, plus détendue et conviviale que la chasse à plein temps avant d'aller au lit fourbu. Je dois dire que j'ai bien apprécié ce moment de détente sympa et dépaysant. Je ne sais pas pour quoi je vais passer mais généralement un investissement total est le prix à payer pour vous ramener des reportages complets. Nous remontons en voiture à 19h30.

Avant d'aller dîner au Montana, un détour est prévu par le rond point de la nouvelle entrée, celui qui est orné de la sculpture du cavallino. Une nouvelle opportunité de saisir un instant chargé de symboles. Je saute de la Scud en marche.

       

Oulah, un peu plus de vitesse si on veut voir le cheval: 1/400.

       

       

Petit arrêt sur le parking réservé aux ouvriers.

       

et c'est reparti. Première fois que je vois le cavallino de l'intérieur d'une Ferrari. Le point de vue de l'essayeur.

       

Direction le Montana, en bordure du circuit de Fiorano.

Le soleil est bas quand nous nous garons sur le parking.

Si le Cavallino est la cantine des cadres de Ferrari, nous sommes ici sur le territoire de la Scuderia et de ses pilotes.

       

La pelouse de restaurant donne le ton.

Le restaurant a un style chalet car leur créateur, Oscar Molinari et Laura Mattioli, avaient émigré en Suisse dans les années 50, à Crans Montana, et à leur retour à Maranello, ils ont souhaité conserver l’architecture de là bas. L’ouverture du Ristorante Montana date de 1967 et très vite les pilotes commencèrent à le fréquenter. En 1985, c’est la famille Paolucci, Maurizio, Rossella et leur fils Alberto qui reprit l’exploitation. C’est à partir de là que le restaurant est devenu un temple en l’honneur de Ferrari (et quelques autres).

       

Et de Rossella, dont des cadres louent la cuisine sur toute la surface des murs.

       

En fait, tout a commencé en 1986 avec Stefan Johansson qui dédicaça une nappe, et tous les autres ont suivi. Ce qui explique pourquoi je n’ai pas trouvé le nom de Gilles Villeneuve sur les murs (même si sa photo figure tout de même en bonne place). Vous pouvez retrouver l’intégralité des dédicaces ici.

Nous avons bien fait d’arriver tôt pour pouvoir jouer un peu les touristes car la salle a vite été bondée.

       

Je doute fortement que Michael Schumacher ait retrouvé ce genre d’ambiance à Stuttgart mais bon, il a fait son choix, sans retour possible.

Il va de soi que nous avons très bien mangé, les pâtes sont excellentes, et pour un prix très intéressant : 40 euros pour une entrée (avec une mozzarella extraordinaire), deux plats de pâtes, un plat de viande et un dessert.

       

Sur le chemin du retour, le 7D me surprend favorablement. Dans le noir complet, à 5000 ISO (je ne savais même pas qu’il montait jusque là), le résultat est impressionnant, en particulier au niveau du bruit. La photo est prise au 1/15 à main levée, en roulant.

Bonne surprise aussi dans le parking de l’hôtel quand nous découvrons cette Maserati Granturismo d’un bleu électrique très puissant.

       

Il s’agit d’une version MC Stradale.

       

J’attends que tout le monde ait fini de l’admirer pour entamer une assez longue séance photo.

       

Je ne sais pas s’il y a une caméra dans le parking mais le réceptionniste a du bien rigoler à me voir courir partout en agitant les bras pour conserver les lumières allumées.

       

En tout cas, je me suis bien amusé aussi. La GTO juste à coté ne gâche rien, évidemment.

       

Au bar de l’hôtel, la discussion tourne autour de la route à emprunter pour le retour. Le consensus s’oriente vers un détour une route de montagne qui passe par Abetone et Lucca. Cela représente plus de 100 km de route sinueuse propice à s’amuser. Le trajet est validé, sous réserve d’un départ à 08h30 maxi. Vite, au lit !

Dimanche matin, c’est déjà le dernier jour de ce fabuleux voyage. Au moment où nous chargeons les bagages, la MC s’en va. Il s’agit en fait d’une voiture d’essai confiée à des journalistes français du magazine Motor Sport.

A l’heure dite, tout le monde se tient prêt à partir.

       

Nous reprenons la route de Maranello puis des montagnes environnantes. La route s’élève doucement.

Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais obtenu de résultat satisfaisant avec la fonction vidéo du 7D mais je m'y mets sérieusement. J'ai d'ailleurs acheté un micro a brancher sur l'appareil (qui se fixe à la place du flash cobra) car je pense que pour le sujet qui nous occupe, le son est au moins aussi important que l'image. Voici donc ma première vidéo satisfaisante. Je triche un peu, elle a été prise au début du voyage mais elle colle bien ici. Et puis d'abord, je fais ce que je veux!

Petit arrêt dont le motif m’échappe aujourd'hui.

Et c’est reparti. Le début de la route est surtout une succession de villages peu roulante.

       

Peu importe, la 458 est elle aussi un régal à voir circuler.

       

Au moment où des cols enneigés apparaissent au loin, la route devient plus tortueuse et moins fréquentée. La 458 disparait rapidement devant.

       

Le rythme est soutenu mais sans excès car la route cache parfois quelques bosses spectaculaires. Dans les villages, les passants nous encouragent à faire résonner l’échappement. J’essaie de filmer tant bien que mal le rodéo. Le moteur rugit, çà pousse, çà freine, un vrai grand huit. En revoyant la vidéo, je m'aperçois que nous avons en définitive été plus raisonnable que ce que j'avais perçu, et c'est tant mieux. Tony au volant.

 

Je vous laisse apprécier l'état des routes de la région, mieux vaut rester sur ses gardes.

 

Au bout d’un moment, le talkie walkie lâche un avertissement : une des Modena connait des problèmes. Nous stoppons sur un parking pour attendre les nouvelles.

       

Puis nous poussons jusqu’à Abetone, à 1400 mètres d’altitude pour que tout le monde nous rejoigne.

       

La Modena a un problème au niveau de l’embrayage qui l’empêche d’accélérer mais une fois lancée, elle roule. Tout le monde croise les doigts pour qu’elle tienne jusqu’en France.

       

Je monte dans la GTO pour le tronçon suivant,

       

qui s’avère assez court jusqu’à la prochaine station service qui a de l’essence (la troisième donc).

       

Et c’est reparti. Pas de doutes, on est en Italie.

       

Les paysages sont assez typiques.

       

Le 7D montre une nouvelle fois sa bonne tenue en basse lumière avec un objectif lumineux et stabilisé.

Nous rattrapons l’autoroute à Lucca pour remonter sur Gênes et Alessandria. La Modena blessée suit toujours, même si c’est la montée vers le St Bernard qui inspire le plus l’inquiétude.

       

Nouvel arrêt pour l’essence et grignoter un sandwich. Pour l’instant, nous n’avons pas beaucoup avancé avec pas mal d’arrêts imprévus.

Je remonte dans la Scud. La clim brasse de l’air mais en produit plus de frais, ce qui est embêtant vu la chaleur torride de cette journée.

Une fois passé Alessandria, Christian décide de faire remonter notre moyenne. La GTO donne le tempo sur une autoroute à trois voies quasi déserte. Pendant une bonne demi heure, çà dépote et les voitures approchent de leur vitesse maximale.

Le plus incroyable est de voir la 458 dans le rétro accélérer et passer à coté alors que l’on croise déjà à deux fois la limite autorisée. Surréaliste.

A ces allures, mieux vaut fermer les fenêtres mais la température a alors vite fait d’augmenter dans l’habitacle. La Modena blessée parvient à suivre, comme quoi les Ferrari sont tout de même résistantes.

Les contreforts des Alpes approchent, il est temps de baisser de rythme.

Il ne vous aura sûrement pas échappé que les Ferrari passent souvent à la pompe. Je ne veux même pas imaginer notre consommation pendant notre reconstitution de la horde sauvage.

Nous repassons sous les Alpes.

       

La descente se fait à allure soutenue

       

avant un arrêt pour se regrouper. Le but n’est pas d’arriver plus vite mais juste de se faire plaisir sans faire d’imprudences.

       

Et c’est reparti.

Une fois sur l’autoroute Suisse, c’en est fini des excès. De toute façon la circulation est assez dense, et je ne peux même pas refaire quelques photos dynamiques.

Pas de doutes, on est en France.

Après un dernier arrêt pour se dire au revoir, nous piquons vers Ornans récupérer ma voiture tandis que les autres poursuivent vers Besançon. Il est un peu plus de 19h00, le tableau de marche a été respecté malgré quelques vagues.

C’est dur de descendre de la Scuderia et de remonter dans la Mégane après ces quatre jours et 1600 km en Ferrari. Tout le monde aura été enchanté par ce weekend exceptionnel mais j’ai certainement encore plus de raisons qu’eux de me réjouir. Vous me pardonnerez donc une nouvelle rafale de remerciements. Un immense merci à Christian et Tony pour leur invitation, l’organisation, et pour me tenir en si haute estime, j’espère m’en être montré digne. Merci à tous les autres pour leur constante bonne humeur et pour m’avoir aussi facilement intégré à un groupe d’amis déjà soudé. Et merci à mon épouse d’avoir validé une sortie supplémentaire dans un agenda de printemps toujours compliqué à gérer. Grâce à vous tous, j’ai ajouté un diamant supplémentaire à un diadème de souvenirs déjà bien éclatant.

La semaine prochaine, je ferai un rapide passage au GT Tour à Prénois pour découvrir la 458 GT3 en piste pour la première fois, puis ce sera la Villa d’Este, qui s’annonce comme un grand cru au niveau des Ferrari. Stay tuned !

 

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