Pour la troisième fois nous partons en vacances du coté de Saint Aygulf. Comme chaque année, nous prenons la route un peu après 3h00 pour devancer le gros du trafic. Du coup, pour ne pas arriver dans notre résidence cinq heures avant la dstribution des clés de l'appartement, nous faisons un détour par Cannes pour nous promener et faire un peu de spotting. J'ai pris le 7D et le 17-55, du matériel ancien qui ne risque rien. Depuis quelques temps, j'ai entendu pas mal d'histroires de vol de matériel photographique qui me rendent un peu méfiant, même si ce n'était jamais à l'arraché. Je suis en famille donc pas question de rester planté des heures en attendant les voitures. J'ai droit au circuit des hôtels de la Croisette puis il faudra partir. Nous passons par le port pour rallier la Croisette depuis le parking. Rien à voir, hormis cette Aventador. En descendant vers le front de mer, nous sommes passés à coté d'une Huracan verte magnifique mais il n'y avait pas de place pour s'arrêter. J'espère que ce ne sera pas mon grand regret de la journée.
Au Majestic, la combo P1 - LaFerrari - 918 - Veyron qui était là il y a quelques semaines a disparu. Du coup, le vigile est un peu plus long à la détente et j'ai le temps de prendre une photo de cette 458 avant d'être prié de quitter les lieux.
Un peu plus loin, voici une Speciale.
C'est devant le Casino que les araberies commencent vraiment, avec ce duo d'Aventador chromées. Une bleue,
et une... chrome. Toutes deux semblent avoir un kit DMC et la grise a des jantes qui rappellent celles de la Reventon. Hélas, elle est en position haute.
Elles sont accompagnées de deux Rolls, une Ghost et une Wraith
Juste un peu plus loin, c'est un trio de Schtroumpmobiles:
GTR
X-Bow
et Porsche GT2.
Puis c'est un duo de 458 Spider.
Et deux Aventador. Ce n'est pas l'année de l'originalité.
Cette F12 blanche est vraiment sympa,
hormis peut être le diffuseur peint.
Elle est accompagnée d'une SLS.
Et voici la sixième Aventador en moins de 500 mètres (sept en comptant celle du Majestic que je n'ai pas pu photographier).
Garées le long de la Croisette, voici une Gallardo Spider et une SLS Roadster.
Au Martinez, deux 458 Spider blanches
dont une avec une personnalisation discrète. Toujours les meilleures.
La 458 Spider est vraiment le minimum syndical cette année.
A la rigueur une Bentley pour ceux qui préfèrent le confort.
Nous passons dans une rue transversale pour voir quelques boutiques. Et ce classe G Brabus.
Dans la rue parallèle au bord de mer, Bentley toujours,
dont ce spectaculaire exemplaire vert. La marque utilise souvent des couleurs hors du commun sur les salons mais les exemplaires qui circulent sont souvent plus discrets. Et je regrette de ne pas avoir pris le polarisant pour vous monter la jeune conductrice, tout aussi spectaculaire.
La plus inattendue est cette Porsche 356
Une sympathique M5.
Nous rejoignons la Croisette pour se mettre en quête d'un marchand de glace, en même temps qu'un rayon de soleil qui met parfaitement en valeur la couche de poussière qui recouvre cette Aventador.
Je pousse un peu plus loin que le Martinez, et tombe sur cette superbe Chevrolet.
Un Range plutôt hors du commun
et cette F12 plutôt sympa avec sa bande noire.
Alors que nous passons devant une rue perpendiculaire, je vois au loin une 458 Spider dans une configuration assez sympa. Je vais voir de plus près.
Et je me retrouve devant le loueur AAA, qui propose des Mansory mais aussi pas mal de séries spéciales. L'an dernier, j'avais vu leur Aventador 50ème anniversaire, cette année c'est une SV et une edition Pirelli.
Non loin de là, une BMW I8
De retour sur la Croisette, voici mon Graal du jour, l'Huracan verte que j'avais loupée en venant, vraiment très jolie. En plus le propriétaire n'a pas cédé aux sirènes des jantes noires.
J'ajouterai juste cette California en Vinaccia.
Pendant que nous mangeons nos sandwichs sur un banc pas trop éloigné de la route, je spotte encore cette AMG de bon goût et cette Granturismo.
Pas vraiment de coup de coeur cette année donc. Il n'y avait vraiment rien qui sorte de l'ordinaire par rapport aux années précédentes: pas de F50, pas de Pagani, pas de Bugatti... Je retiendrai surtout la Huracan et cette Porsche GT2 qui, malgré une couleur "originale", montre un certain discernement dans le choix du modèle. Ca change des GT3 RS.
Voilà. Ce petit reportage n'a vraiment aucune ambition artistique, vous l'aurez remarqué. Il ne cherche pas non plus à démontrer que je ne suis jamais rangé des voitures. Il est juste là pour vous montrer ce que l'on peut voir en 3 heures dans l'une des capitales du spotting un jour très calme. Je regrette surtout d'avoir loupé une Aventador violette qui aurait sans doute fait partie des plus belles que j'aie vues. Et pour être tout à fait franc, je réalise que mon objectif pour cette année de publier un reportage par semaine va être très très difficile à tenir, même avec mes récapitlatifs de châssis, donc une page en plus, c'est toujours une semaine de gagnée. Voilà, Cannes c'est aussi des touristes à la pelle qui font des selfies sur l'escalier du Palais des Festivals, des magasins de luxe, des oeuvres d'art comme ces personnages semi-invisibles ou ce maitre d'hôtel en pleine dépression, mais çà, c'est une autre histoire.
Globalement, vous l'aurez compris, cette journée aura été plutôt grise à tous les niveaux, considérant les modèles extra-ordinaires qui passent ici dans l'année. Il faut bien reconnaitre qu'on est assez tard dans la saison.
Ne zappez pas, c'est pas fini. En allant chercher le pain dimanche matin, je vois que Roquebrune accueille la Hell's Week, qui dure trois jours mais dont l'affiche est alléchante. C'est aujourd'hui le dernier jour.
Je profite de la petite pause midi entre piscine et plage pour aller jeter un oeil pendant une petite demie heure. Dès le parking extérieur, je comprends qu'il va plus être question de motos que de voitures.
Une fois à l'intérieur, je dois me rendre à l'évidence, là aussi c'est plutôt calme. Evidemment la dernière après midi d'un évènement n'est jamais la plus vivante.
Niveau voitures, je retiendrai surtout cette Chevelle SS
et quelques Hot Rods
Evidemment la cohabitation entre touristes et bikers purs et durs est assez cocasse mais l'ambiance est bon enfant, comme en témoigne cette course... de lenteur.
Je m'arrête surtout sur les customs. Je ne sais pas trop quelle est la politique d'Harley Davidson sur le sujet mais elle est de toute évidence plus souple que celle de, disons Ferrari. Suffit il d'acheter un moteur Harley pour avoir le droit d'apposer la marque sur le réservoir? On pourrait le croire au vu des formes très diverses que prennent les motos personnalisées.
Par chance, il y a une sorte de concours
d'élégance de customisation donc tous les modèles spéciaux sont
rassemblés au même endroit.
A partir de là, je laisse les amateurs juger car certaines choses m'ont laissé un peu perplexe, comme les roues par exemple.
Cette Triumph est très patinée.
Les formes sont très variées
mais les détails sont aussi intéressants.
De l'art sur les réservoirs évidemment,
des pin ups sur les selles
et ailleurs.
Je n'ai pas trop le temps de m'attarder, la famille m'attend. J'espère qu'une partie d'entre vous qui aime autant les deux roues que les quatre roues auront apprécié cette digression inhabituelle.
Comme chaque année pendant mes vacances, l'incroyable semaine de Pebble Beach a eu lieu, avec de multiples animations dont j'essaie de voir le minimum car c'est vraiment douloureux de ne pas y être (ça tombe bien c'est facile sans wifi). Les maisons d'enchères se bousculent évidemment pour proposer leurs meilleurs lots. Cette année, sept voitures ont dépassé les 10 millions de dollars, RM et Gooding tirant à eux seuls les marrons du feu! Vous allez le voir, aucune voiture n'est arrivée à ce niveau par hasard, toutes ou presque ont un pédigrée exceptionnel:
Record de la semaine pour la Ferrari 250 LM (RM), châssis 6105, ex Ron Fry, qui a écumé avec succès les courses britanniques: 17,6 millions de dollars
Deuxième, une Ferrari 250 GT California (Gooding), châssis 3095GT, une des 37 construites dans la combinaison la plus désirable, châssis court et phares couverts: 16,83 millions (contre 8,5 millions chez RM pour un châssis long)
Podium complété par la Ferrari 250 GT SWB à carrosserie Bertone, châssis 3269GT (Gooding): 16,5 millions de dollars
La plus atypique, la McLaren F1 chassis #073 (RM), un examplaire de route qui établit sans contestation la suprématie de la F1 sur le marché des supercars avex 13, 75 millions
Puis une Jaguar Type C, châssis XKC052 (RM), placée quatrième au Mans 53 et une des trois lightweights d'usine construites: 13,2 millions de dollars
Une Ferrari 250 TdF châssis 0557GT (RM), vainqueur du Tour de France 1956, adjugée 13,2 millions également
Enfin, une Porsche 956, châssis 956-003 (Gooding) vainqueur du Mans 1983, vendue pour 10,12 millions de dollars
Enfin, mentionnons le prix "abandonnons toute raison" avec la vente de la 400ème et dernière Ferrari Enzo, symboliquement offerte au pape Jean Paul II, pour 6 millions de dollars!!
Voilà, cette fois c'est bien fini. Le prochain évènement au programme est la deuxième édition du Concours Arts et Elégance de Chantilly, dont le plateau s'annonce très relevé, avec pas mal de Ferrari dont l'avenir nous dira très vite si elles sont connues ou non. En attendant, je ferai le tampon avec encore et toujours des pages de châssis (je sais c'est rébarbatif pour certains d'entre vous, désolé).
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