Le lendemain matin, réveil à 6h00. A 6h30 je suis dans la
voiture et à 7h15 je me présente devant le vigile. La surveillance est un peu
plus souple qu'hier et je peux rentrer immédiatement. Dans les coulisses, les
filles se font belles. Inconsciemment, je prends l'une de mes photos préférée de
la journée. Nature.
Après trois quarts d'heure sur le stand rouge, il est temps de me rendre chez Lamborghini. Il y a quelques jours, je m'attendais vraiment à voir sur le stand la version roadster de l'Aventador et un nouveau concept car, peut être dérivé de la Sesto Elemento. En fait, les deux se sont révélés un peu vrais mais de façon totalement inattendue. La marque au taureau a presque réussi à garder secrète sa voiture surprise. Mais à peine dévoilé le teaser vidéo et un hashtag sur twitter "#Unica", une des photos officielles du communiqué de presse a fuité sur un site Tchèque. Et la surprise a été de taille.
Lamborghini présente l'Aventador J, un speedster basé sur la LP700-4, homologué
et fonctionnel. La J restera un exemplaire unique, réservée à un seul client.
Aucun autre exemplaire ne sera assemblé, même pour le Musée de la marque. Autant
dire que j'ai de la chance de le voir aujourd'hui.
L'objectif de Lamborghini en développant la J a été le plaisir absolu du pilote et de son passager. Même si la marque ne communique pas sur le poids définitif de la bête, on peut supposer qu'avec le toit, le pare-brise et de nombreux équipements en moins, la voiture doit être plus légère que la LP700, dont elle conserve le V12 de 700 chevaux. Autant dire que ça doit arracher, même si les occupants seront bien sûr tenus de porter un casque pour rouler, comme dans l'Ariel Atom.
Le "J" retenu pour désigner le speedster a deux significations. D'abord il rend hommage au prestigieux patronyme Jota, qui rappelle une Miura extrême produite à un seul exemplaire en son temps. Le J fait aussi allusion à l'Appendice J du règlement de la FIA qui définit les spécifications techniques des différentes catégories de voitures de course. De fait, Lamborghini a voulu tester jusqu'où il était possible d'aller en restant dans les contraintes d'homologation, en poussant son ADN dans les derniers retranchements.
Bien sûr la cellule en carbone de l'Aventador a dû être profondément remaniée.
Lamborghini est fidèle au manifeste publié lors de la présentation de la Sesto Elemento et qui prônait l'allègement par l'usage intensif de matériaux composites. La marque est à la pointe de la recherche dans ce domaine et applique ses brevets dans ses voitures. Ainsi les sièges sont fabriqués dans un matériau composite forgé déposé,
avec des inserts en fibre de carbone flexible appelée Carbonskin. Le carbone est
imprégné de résine spéciale qui stabilise la fibre tout en gardant une
flexibilité qui lui permet de s'adapter à toutes les formes.
La finition est une agréable surprise à ce niveau là
même si je n'apprécie toujours pas la console centrale et ses commodos.
Cela dit, la bande rouge qui traverse de part en part le cockpit est réussie. L'intérieur est minimaliste: pas de GPS ou de radio, ni d'air
conditionné.
Si la carrosserie extérieure rappelle celle du coupé, elle n'en a pas moins été
entièrement redessinée. La voiture fait 4890mm de long pour seulement 1110mm de
haut, hauteur maximale mesurée au sommet du rétroviseur central en forme de
périscope et des arceaux de sécurité.
La couleur est superbe: un rouge intense légèrement chromé qui contraste à
merveille avec les partie en carbone nu.
Les saute-vent, aussi rudimentaires que ceux d'une superbike, ne devraient
pas protéger beaucoup du vent, ce qui obligera à porter un équipement spécial
(non fourni) à chaque déplacement.
L'avant de la J est plus étroit que celui de l'Aventador, et se caractérise par
les prises d'air en carbone qui se terminent par des ailettes.
Les roues sont spécifiques, de 20 et 21 pouces, possèdent un écrou central
et des inserts en carbone destinés à optimiser le refroidissement des freins.
Les portes s'ouvrent vers le haut, évidemment, mais sont significativement plus
fines que celle de l'Aventador, avec des mini-vitres fixes.
L'arrière est très large et se compose de trois éléments principaux qui attirent
l'œil: le gros diffuseur qui se prolonge vers le haut jusqu'à soutenir l'énorme
aileron arrière.
les quatre sorties d'échappement,
et les feux avec leur traditionnelle forme en Y.
Le "capot" arrière rappelle celui de la Reventon Roadster en beaucoup plus
élaboré: des arabesques de carbone en X qui couvrent le moteur. De larges
ouvertures permettent de profiter des deux bancs de cylindres.
On a déjà pas mal fait le tour de la voiture en photo mais rien de tel qu'une petite vidéo pour mieux juger des volumes et du jeu de la lumière sur la carrosserie. Les plateaux tournants étaient assez fréquents cette année. Une bénédiction pour les caméramans mais une complication pour les photographes.
La rumeur veut que l'Aventador J ait déjà été vendue pour un prix d'environ deux
millions d'euros. Je ne serais pas étonné qu'elle prenne la direction du Moyen
Orient. En tout cas, le communiqué de presse se termine sur une phrase très
encourageante: la success story de l'Aventador débute à peine. Voilà qui augure
du meilleur pour l'avenir.
Egalement présente sur le stand, une Aventador coupé qui dévoile un nouveau
design de jantes fort séduisant. La LP560 spider de l'autre coté passe quasiment inaperçue.
A l'étage, une Superleggera bleu clair apporte une touche de couleur
sympathique.
Le 1er mars, Lamborghini a publié un communiqué de presse pour annoncer ses
résultats 2011, et ils sont encourageants. Le nombre de livraison est en hausse
de 23%, à 1602 unités. La marque a été durement touchée par la crise: en fait
l'augmentation est de 7% par rapport à 2009 (1505 livraisons) et on est encore
loin de retrouver les niveaux de 2008 (2430 voitures). Le chiffre d'affaire à
quant à lui augmenté de 19% à 322 millions d'euros. Le communiqué ne parle
toutefois pas encore de bénéfices. Les principaux marchés sont les Etats Unis et
la Chine, suivis du Royaume Uni, de l'Allemagne, de l'Italie et du Moyen Orient.
Encore une fois pas de mention de la France, ce qui n'est guère étonnant car il
me semble que le chiffre est de 25 ventes en 2011 dans l'hexagone. La Gallardo,
qui date de 2003, vient de fêter son douze millième exemplaire, un record pour
la marque. Concernant l'Aventador, le carnet de commande est plein pour les 18
mois à venir. Il y a donc de fortes chances pour que les chiffres de 2012
continuent leur progression. Lamborghini réaffirme également sa volonté de
rester à la pointe de la recherche dans les nouveaux matériaux, partageant sa
technologie avec le groupe Volkswagen en matière de légèreté.
Voilà. Franchement je suis revenu quatre ou cinq fois sur le stand Lamborghini,
attiré par le charisme magnétique de la bête. Je veux saluer la démarche: il
n'est pas courant qu'une marque commercialise ce genre de one-off, même s'il est
bien entendu qu'elle a du servir au développement de la future Aventador
Roadster, notamment en ce qui concerne la rigidité de la "demi coque" en
carbone. Ensuite, je trouve très bien que Lamborghini soit fidèle à sa promesse
de se jeter dans la bataille de la réduction du poids. La marque semble innover
fortement dans le domaine des matériaux composites, et il ne peut être que
positif d'être à la pointe d'une technologie aussi importante. Il me tarde
vraiment de voir quelle direction tout cela va prendre, notamment avec la
remplaçante de la Gallardo qui ne devrait logiquement plus trop tarder.
Me voici maintenant chez Pagani qui présente deux nouveaux châssis de sa Huayra: un blanc et un tout carbone.
Quand ce dernier a été repéré à la descente du camion la veille du salon, je me suis réjoui de le découvrir. Hélas, Pagani a opté pour un éclairage jaune au dessus de son stand qui ne met pas du tout en valeur ses voitures.
Avec un peu de réglage en post production, la blanche parvient à ressortir assez
bien
mais pour la noire, c'est terrible.
Dommage car elle est vraiment superbe.
Pas inattendue puisque la carrosserie intégrale en carbone vernis est une
spécialité de l'artisan Italien.
La fibre est beaucoup plus fine que celle de Mansory par exemple, ce qui fait
que ça passe beaucoup mieux je trouve. Et il y a un vrai effort d'alignement des
fibres.
Qui plus est, la combo avec roues noires, étriers rouges et intérieur rouge est
vraiment sublime.
La blanche serait elle le sixième châssis construit?
L'éclairage explique que je n'aie pas fait un vrai focus sur les Huyara comme
l'an dernier, alors que ces deux nouvelles déclinaisons l'auraient sûrement
mérité. Dommage.
A l'arrière du stand se trouvait cette maquette: une future livraison peut être?
Ca aurait été une question à poser à Horacio Pagani mais il était occupé. Costume assorti à la voiture?
Koenigsegg présente ici la deuxième génération de l'Agera R, qui présente
plusieurs modifications substantielles, aussi bien mécaniques qu'esthétiques.
L'hypercar suédoise est notamment équipée de la première roue entièrement
fabriquée en fibre de carbone, d'une seule pièce grâce à une technologie
brevetée sous le nom de Aircore. Ces roues permettent d'économiser 20 kilos de
masse non suspendue. La seule pièce en métal qui reste sur la roue est la valve
de gonflage. Attention aux trottoirs!
L'Agera R utilise aussi pour la première fois dans le monde des chemises de
cylindres dont la surface fait appel aux nanotechnologies afin de réduire la
friction et la consommation.
La puissance de la version R passe de 1115 à 1140 chevaux, ce qui devrait
permettre d'attaquer Bugatti sur son record de vitesse assez rapidement.
La ligne d'échappement est plus légère et a été conçue pour améliorer les
performances du diffuseur, tandis que des ailettes à l'avant se chargent
d'augmenter l'appui à haute vitesse.
La voiture a même un petit toit panoramique.
Un petit conseil pour le parking de longue durée (> 1 jour) afin de ne pas vider la batterie: mettre l'alarme en fonction.
Ca tombe bien que j'aie promis de m'intéresser de plus près au moteur puisque
l'un d'eux est en exposition.
Une belle œuvre d'art, assemblée entièrement à la main.
Voici les turbos qui gavent la voiture de puissance.
Ah, au fait, j'ai mis le 10-22 pour ces gros plans.
Aujourd'hui, je suis vraiment cool, l'essentiel ayant été assuré hier. Je fais plusieurs pauses sur différents stands pour boire un coup, prendre des nouvelles de mes mails ou de Facebook sur l'iPad en profitant d'une banquette. Très agréable. Et c'est aussi la journée des hôtesses. Petit à petit, ma technique les concernant évolue. Il y a quelques années, je les prenais au 70-200, sans trop approcher, mais il y avait souvent des ombres sur le visage. J'ai donc pris le parti de m'approcher davantage et d'utiliser le flash. Ne maitrisant pas pleinement l'accessoire, j'ai pas mal tâtonné au début pour compenser une importante surexposition.
Quitte a m'y reprendre à plusieurs fois, comme pour cette pauvre jeune femme chez Seat. Ca aura au moins donné le temps à Etienne le temps d'immortaliser mes tentatives de devenir un photographe de mode.
Rinspeed continue à travailler dans l'originalité avec ce coffre sur essieu qui peut se fixer derrière une Smart par exemple. Une sorte de "sac à dos sur roues" qui sera également disponible en Energy Pack afin de donner davantage d'autonomie à un véhicule électrique.
Lexus présente son concept hybride LF-LC, au design rappelant un peu celui de la LFA. Je le trouve bien plus sympa que ceux d'Infinity ou Honda.
Coïncidence, au moment ou j'arrive chez Porsche, l'ami Fouinnasse m'appelle pour me demander de me concentrer sur le Boxster. Je m'exécute d'autant plus volontiers que je trouve que le petit spider devient de plus en plus séduisant. Ici, business is business. On construit des voitures de prestige mais on n'est pas là pour rigoler. Le stand est à une exception près couvert de gris. Et on ne parle pas d'un stand de trois voitures. Cela dit, le sérieux paye puisque la marque a enregistré une très bonne année 2011, avec une croissance de 18% de son chiffre d’affaires et de 22% de son résultat opérationnel. Avec 10,9 milliards d’euros de chiffre d’affaires et 116.978 véhicules écoulés, 2011 a une fois de plus été une très bonne année pour Porsche. Le Cayenne reste numéro un des ventes, avec 59.873 exemplaires vendus, suivi de la Panamera (28.218). La 911 ne représente plus que 15% de ventes (17.607 exemplaires) et la famille Boxster / Cayman complète le tableau avec ses 11.280 exemplaires. La rentabilité est excellente également avec une marge opérationnelle de 18,7%, soit 2,05 milliards de bénéfice opérationnel. Porsche se fixe un objectif de 200.000 véhicules vendus en 2018 ! De quoi créer des vocations chez les concurrents: quelques SUV devraient finir par se concrétiser.
Pour atteindre l'objectif, mieux vaut ne pas perdre de temps: la 991 se décline
donc déjà en cabriolet. Je pense que Porsche connait la partition sur le bout
des doigts.
Le Boxster connait lui aussi un relifting en profondeur pour s'accorder avec sa
grande sœur.
Sur le même principe, il gagne un peu de longueur et perd une trentaine de
kilos.
C'est lui la seule tache de couleur sur le stand.
Le Boxster ne m'a jamais trop fait rêver mais je dois dire que celui ci est
vraiment superbe.
Je vous laisse apprécier le travail sur les feux arrière qui prolongent le
spoiler.
Le premier prix sera à 49 300 euros pour 265 chevaux, la version S de 315
chevaux coûtera quand à elle 60 400 euros.
Cela dit, pour atteindre le niveau de beauté et de finition de celui ci, je
n'ose imaginer la liste d'options nécessaire, et leur coût.
Voilà ce que ça donne avec la capote, dont le déploiement est toujours d'une
simplicité extrême.
La Vitesse grise à levé son aileron, autant en profiter.
Je suis par hasard non loin de Renault quand j'entends que c'est David Guetta
qui va s'associer à la promotion de la gamme électrique. Sans doute un bon choix
pour intéresser les jeunes car les demi-vieux comme moi ne voient pas du tout
quel est l'intérêt de ce genre de technologie, hormis pour toucher des
subventions en équipant des parcs municipaux. En tout cas les Guetta ont su
mettre l'ambiance sur le stand.
Et l'emplacement des batteries de la Zoé semble intéresser la concurrence.
Du coup, je repère tout de même les Clio et Mégane RS.
Tiens, il y a une nouvelle voiture chez Bentley. Beaucoup plus que Porsche, la
marque "anglaise" a le chic pour choisir des couleurs de présentations à la fois
chic et étonnantes.
Il y a qui plus est une vraie actualité sur la Continental GT puisque celle ci
cède aux sirènes du downsizing en troquant le gourmand W12 pour un V8 4.0
biturbo issu des Audi S6, S7 et S8, qui développera 507 chevaux. Doté d’un
système Stop&Start, ce nouveau bloc, qui peut désactiver la moitié de ses
cylindres durant certaines phases de fonctionnement, affiche une consommation de
10.5 litres au 100 km. Un progrès de plus de 35% par rapport à la sœur W12, qui
flirte avec les 16 litres au 100.
Pour l'occasion, la voiture s'offre de nouveau un mini-lifting avec des
boucliers et de nouvelles jantes de 21 pouces. Elle porte vraiment bien ses neuf
ans. En fait, elle est sublime.
J'ai dit dans le reportage précédent que la RS4 Break occupait toujours la place
de la familiale pratique dans mon garage idéal. Cela dit, voici une voiture qui
serait capable de la détrôner: la Brabus Bullit 800. La préparation esthétique
est très sobre et peu de gens se douteraient que cette Mercedes Classe C Coupé
dissimule sous son capot le V12 de la classe S dopé à 800 chevaux par deux
turbos. De quoi amener la Bullit à 370 km/h.
Il est vrai que dans la réalité, on peut tout de même acheter une Audi RS4 pour
chaque jour de la semaine (sauf le dimanche, réservé à la F12) avec le prix de
la Bullit. De quoi réfléchir un peu mais j'ai été surpris du nombre de modèles
vendus 400 000 euros et plus lors de ce salon. C'est tout bonnement incroyable
et ça semble bien démontrer la tendance mondiale à l'augmentation exponentielle
de la fortune des happy few (conjuguée évidemment à la pauvreté exponentielle de
tous les autres).
Si je m'arrête principalement faire des photos chez les marques prestigieuses,
j'avoue que j'ai choisi les plus modestes pour me nourrir. On reste à son
niveau. Je fais donc un stop à l'hospitalité de Skoda, très avenante.
A dix heures il est un peu tôt pour attaquer aux saucisses bacon (ou un peu tard) mais tant pis.
Pendant que je mange, l'électricité de tout le fond du salon se coupe d'un coup.
Un spectacle assez inhabituel.
Je repasse ensuite chez Lamborghini. J'ai mis le 10-22 sur l'appareil, histoire
de changer un peu.
C'est fun mais il faut être très près de la voiture pour avoir des effets sympas, ce qui peut gêner les autres photographes. Je n'en ai donc pas abusé.
Sur le stand AC, outre ce modèle très... réfléchissant,
j'ai la surprise de découvrir la Perana Z-One de Zagato avec un badge AC.
Apparemment le designer italien à bien joué le coup en parvenant à faire
commercialiser son concept en l'état, sous le nom de AC 378 GT Zagato. Propulsée
par un V8 américain (GM) de 6.2 litres et 434 chevaux, la voiture devrait être
proposée pour environ 110 000 euros. Une double bonne nouvelle puisque nous
aurons peut être de la chance de croiser cette voiture dans la rue et que le
concept a été gardé quasiment tel quel, un phénomène assez rare quand il s'agit
de bêtes de salon. Un effort dans la présentation aurait toutefois été bienvenu.
Je l'ai déjà dit, je suis vraiment très détendu ce matin, ce qui me permet de
profiter du paysage.
Tout particulièrement chez Pininfarina.
Oups, Monsieur Pininfarina bonjour
Il y en a vraiment pour tous les goûts
Au cours de mes pérégrinations, j'aperçois une jeune fille perchée sur une
voiture. J'approche rapidement pour immortaliser ce moment inhabituel. Je ne
sais pas qui aime autant la nouvelle Astra OPC mais j'aurais tendance à parier
pour une gymnaste.
puis chez Alfa, pleins de jolis sourires.
Nouvelle pause chez Smart. Décidément, c'est vraiment la flemme ce matin.
Chez Mansory, je zappe les voitures.
Mais bon, il faut quand même y revenir! Chez Range Rover, voici un concept
d'Evoque Cabriolet. Vraiment sympa.
Et chez Jaguar, la XKR-S enlève le haut elle aussi.
C'est sûr que c'est sportif.
Je me pose une nouvelle fois au milieu de journalistes en plein travail. Je suis
effaré de voir à quelle vitesse les blogs et les sites sont mis à jour:
communiqués de presse, photos, vidéos, spécial hôtesses, tout y est déjà ou
presque. Pour ça, une seule solution, travailler en équipe. Il est clair que je
ne peux pas lutter en terme de réactivité. Mieux vaut que je prenne mon temps
pour vous proposer plus de photos et des textes plus personnels, sans pression.
Vous aurez sans doute déjà tout vu sur votre blog préféré mais tant pis. Je
cultive la différence qui, je crois, fais ma force. Au moins le travail des
autres me permet de vérifier en direct si je n'ai rien loupé, si un angle de vue
n'est pas plus intéressant ou si je ne suis pas passé devant Miss Salon sans
m'en apercevoir.
Midi, il est temps d'y aller. Je fais encore quelques images sur le chemin de la
sortie et je retrouve la voiture.
Direction les parkings dans un premier temps, qui ne m'ont rien révélé de
miraculeux. Une Camaro.
Porsche vient toujours avec de voitures un peu surprenantes (Sport Classic ou
Speedster) mais cette année, je ne trouve que ces deux 991 jaunes.
Un peu plus loin, cette Continental GT full Black et une XKR-S. Bon. Qui plus
est, la plupart des spotters que je connais se sont hélas vus refuser leur
accréditation cette année, et ils représentaient une bonne source d'information
sur les voitures présentes en marge du salon. Un ami a tout de même débusqué une
Bugatti Veyron mais elle était très bien cachée et je ne l'aurais pas trouvée
moi même.
En repartant, j'essaie d'immortaliser ce groupe de personnes équipées d'appareil
photos haut de gamme. Il s'agit de spotters... d'avions.
Direction Plan les Ouates donc et après ma visite chez Modena Cars, je fais un
stop rapide chez Lamborghini Affolter pour immortaliser cette Aventador.
Il y en a une autre à l'intérieur ainsi qu'une Super Trofeo mais je suis très
mal garé et je préfère ne pas tenter le diable.
Qui plus est, celle ci est la mieux placée.
Je reprends ensuite l'auto pour essayer de devancer les frontaliers sur le
chemin du retour. Tant pis pour le centre ville, de toute façon je suis gavé de
belles carrosseries. Ca fonctionne, je suis à la maison à 17h00.
A l'heure du bilan, je dois dire que Genève a tenu une nouvelle fois toutes ses
promesses. Je me suis même quasiment réconcilié avec les préparateurs (tant
qu'ils ne touchent pas à Ferrari) et il n'est pas impossible que je fasse un
focus sur eux l'année prochaine. Même s'il n'a pas eu une utilité fonctionnelle
renversante (hormis de satisfaire ma dépendance à internet), l'iPad m'a poussé à
ralentir le rythme et à prendre davantage de pauses, ce qui m'a permis de rester
en bonne forme plus longtemps (sinon j'ai tendance à ne jamais m'arrêter,
jusqu'à épuisement) et davantage profiter de l'ambiance. Un point très positif
que je compte renouveler lors des prochains salons.
Libre à vous de quitter cette page par ici si vous avez terminé la consultation du site. A bientôt