Samedi, le réveil sonne à 6h45, comme pour aller au boulot!
Le temps de déjeuner et nous sommes sur le pied de guerre pour huit heures une
nouvelle fois. La météo semble inversée par rapport à hier: ça risque d'être
pluie continue entrecoupée de quelques éclaircies. C'est mon dernier jour, il
faut donc que j'en profite à fond. Souvenez vous qu'avec le GTO Tour, ça fait
déjà six jours que j'ai quitté ma famille, donc demain, je prends la route tôt
pour rentrer, sans revenir sur le circuit.
J'attaque par le parc de supercars qui est sur mon chemin pour descendre vers
les clubs. Il s'est notamment enrichi d'une Porsche 997 RS 4.0, modèle aussi
rare que sympathique.
Je descends ensuite vers le bas du circuit. C'est encore calme, mais ça ne va
pas durer. Je croise cette Aston Martin DBS, et une 599 GTO.
En bas, l'espace réservé à Lamborghini s'est enrichi d'une Diablo 6.0, d'une
Countach
et une Murcielago qui nous a doublé sur la rocade en venant.
Chez EAP, une F40 que j'ai déjà croisée à un nombre considérable d'évènements, et
une Enzo.
Le samedi matin est réservé aux parades des clubs, ce qui provoque un double
embouteillage: celui des spectateurs qui arrivent pour se garer sur le Bugatti,
tandis que ceux qui vont tourner se fraient un chemin jusqu'à la pitlane. Sans
oublier ceux qui ont terminé et qui regagnent leurs emplacements. Un joyeux
chaos qui ne contient précisément aucune voiture ordinaire. Après deux ou trois
semaines de disette, je suis sûr que je m'arrêterais pour photographier
n'importe laquelle des centaines de voitures qui défilent sans interruption
devant moi. Seulement voilà, je ne peux pas prendre 8000 voitures en photo, les
reportages sont déjà bien assez gros comme ça, et le cerveau finit par
déconnecter et trouver normal que des Ferrari, des TVR et des Porsche passent
devant mes yeux sans discontinuer. Du coup, un tri drastique s'impose: d'abord
avant de prendre la photo, puis dans la sélection pour le reportage. Voici le
meilleur du reste, comme on dit.
y compris cet Three-Wheeler nouvelle mouture.
Chez Ferrari, je mise tout sur le jaune!
Alors que cette Z8 diffère un peu des grises et des noires que l'on voit le plus
souvent (j'ai failli dire habituellement!)
Le nombre de Viper est ahurissant.
Tout comme celui de De Tomaso, dont le
club
est garé face à EAP.
Sur la Pantera, l'expression moteur central n'est pas un vain mot, ça laisse de
la place pour les bagages.
En fait, tout est en nombre hallucinant: les TVR se comptent par dizaines.
Seules les Iso Grifo font un peu les timides.
Il y a aussi des engins non identifiés, comme ceci.
Ah, une belle surprise que cette Porsche 928 GT! C'est celle qui a réalisé en
septembre dernier un grand raid de 24000 kilomètres sur la route de la soie,
traversant 27 pays en Europe et en Asie, jusqu'au Kazakhstan, Ouzbekistan, et
même Iran. Le tout avec un suivi en quasi direct sur internet avec des photos au
fur et à mesure du périple. (consultables
ici).
Une aventure passionnante, pleine d'images fortes et insolites, pour laquelle la
Porsche a été quelque peu modifiée, voyant sa garde au sol relevée de 7
centimètres, ses optiques protégées par des grilles en inox, et son carter
blindé par une coque d'aluminium de 8mm d'épaisseur. Faire çà avec une 928,
c'est vraiment l'aventure! Respect à l'équipe père - fils qui a réussi cet
exploit.
La pluie ne fait pas vraiment mine de s'arrêter. Je me dirige vers la tente de
BMW Classic qui était fermée hier. Quelques modèles emblématiques sont exposés,
comme ces 3.0 CSL,
et cette étonnante 2002 GT4 à carrosserie Frua, étude réalisée à deux
exemplaires, dont celui ci qui fut exposé au salon de Paris en 1970.
M1 Procar et 328 sont un passage quasi obligé.
La star de l'exposition est bien entendu la BMW V12 LMR vainqueur du Mans en
1999, qui était déjà présente à la Villa d'Este.
Ca commence a être la grosse affluence au niveau du public. Je trouve refuge sur
la pitlane où les voitures de compétition viennent tranquillement compléter leur
plein de carburant. Comme cette Type D.
C'est très calme, ce qui me permet de détailler un peu plus les vestiges des
dernières 24 Heures.
Cette Lusso va rejoindre la piste pour le roulage. Heureusement que tous les
clubs ne passent pas le long des stands!
Moment d'excitation quand arrive cette Maserati Type 61 Birdcage
Elle est sublime dans cette livrée bicolore,
et bientôt rejointe par une 300S.
Une Ferrari 275 GTB puis une BMW viennent à leur tour ravitailler.
C'est vraiment très calme cependant, et je décide d'aller chercher un peu plus
d'animation. Apparemment, l'asphalte humide a mis un peu trop de piment dans les
tours de parade de certains, une vision toujours un peu triste.
Je remonte dans le village visiter quelques librairies, mais sans concrétiser.
En revanche je tombe sur ces deux Vaillante Défi, une rencontre très
inhabituelle.
Je tombe aussi sur cette Toyota 2000 GT.
Dans le parc supercars, une F50 est arrivée,
en plus de cette 458 blanche, très fashion.
bientôt suivie par la Ferrari F50.
C'est encore un peu tôt pour les parades officielles mais la tension monte et je
ne veux pas rater les voitures du Mans Heritage Club en piste.
Je redescends vers le paddock, découvrant au passage une exposition de
vénérables Bentley,
quand je reçois un coup de fil m'informant de la présence de la McLaren "F1 Joy"
à quelques centaines de mètres. Et elle est accompagnée de l'Alfa Romeo 33
Stradale vue à la Villa d'Este en 2011! Je ne peux pas ignorer cette dernière,
et me mets en marche immédiatement. Ce n'est pas très loin mais pas à coté non
plus, surtout quand la foule est assez dense. Le long du chemin, je tombe sur
cette Murcielago,
et cette 8C Spider qui fait manifestement partie d'un petit rallye. Le nombre de
voitures que je dois rater sur les parkings est hallucinant mais tant pis. En
passant, cette couleur est sans doute une des pires pour la 8C, qui se doit
plutôt d'être exubérante. Non?
Evidemment, quand je veux aller prendre en photo le duo F1 - 33, on m'interdit
l'entrée alors que d'autres ont pu y aller quelques minutes plus tôt. C'est
toute l'histoire de la semaine écoulée de toute façon: des portes qui me
claquent au nez sans arrêt. Ce n'est pas grave, j'immortalise les voitures de
loin,
et en duo. Ca me va bien comme ça, c'est juste pour enregistrer leur présence.
Je les ai déjà photographiées en profondeur toutes les deux.
Vite, il est temps maintenant d'aller récupérer un brassard pour les parades. Au
moment où je vais me poster à la chicane Dunlop, à l'opposé de mon spot d'hier
soir, les supercars sont déjà en piste.
Il pleut par intermittence. Je passe sous la passerelle quand j'entends un bruit de moteur au rupteur. De l'autre coté de la bosse, de la fumée commence à monter, puis l'Alpine Concept passe devant moi à fond la caisse, d'où une photo pas très nette. Je ne sais pas si elle a fait un tête à queue ou des donuts de l'autre coté.
C'est maintenant au tour de Mercedes de parader. Rigueur allemande oblige, les
300 SL passent en formation serrée. Ca, c'est ce que j'appelle une parade!
Quand les voitures repassent, la pluie a redoublé d'intensité.
Les voitures historiques sont suivies de plusieurs SLS AMG,
et d'une C63 Black Series. Ma première en train de rouler! Quelle auto! Par
pitié, virez moi ce gris.
C'est ensuite aux BMW de prendre la piste, avec la V12 LMR et la M1 en tête d'un
défilé de M3.
Puis voici les concurrents de l'Heritage Club. En tout cas les plus courageux,
qui sont plus nombreux que l'on pourrait le croire. La Porsche 550 emmène la
Pescarolo,
devant la Lotus et la Daytona,
puis la Kieft et cette voiture qui m'a échappé dans l'enclos, mais dont le
passager ne semble pas très à l'aise
La Simca Gordini et la Tracta suivent vaillamment.
La Fiat Dino doit être plus confortable.
Tout comme la 512 BB LM, à condition de ne pas s'emballer sur l'accélérateur,
évidemment.
Les LM sont suivies par Le Monstre, dont le pilote en costume est en train de
prendre une sacrée douche... dans la bonne humeur. Quand au copilote, je ne sais
pas ce qu'il filme / photographie mais je soupçonne son objectif d'avoir été
rapidement maculé de gouttes de pluie.
Le club DB a lui aussi son heure de gloire bien arrosée.
Et voici le Club qui revient, pour quitter la piste à quelques mètres derrière
moi, au raccordement avec le Bugatti.
Ce sont des voitures rares, autant en profiter au maximum.
Le 60D m'étonne toujours par sa netteté, dans ces conditions presque apocalyptiques (l'apocalypse, c'est pour plus tard).
La parade suivante est celle des Porsche, avec la 962 et la 917
Dernier défilé, un bel hommage aux productions de feu Carroll Shelby. La Mustang
attaque à la limite.
Voici la DBR1 qu'il aurait été franchement dommage de zapper ce weekend,
Suit la nuée de Ford GT40 engagées.
A ce moment là, j'ignorais encore que la Mark IV était une voiture neuve et je
pensais sincèrement avoir fait une superbe prise. Je reste d'ailleurs à la
recherche d'un bon ouvrage sur la GT40, qui détaille les différentes évolutions
du modèle et propose un inventaire détaillé des châssis produits (trouvé,
commandé!).
Au retour, le pilote de la DBR1 est à l'attaque! Et moi aussi, au 1/50.
Les AC passent à bonne allure,
tandis que le coupé assure. Et moi aussi, au 1/400.
Les GT40 sont elles aussi déchainées, en tout cas pour certaines.
C'est terminé pour les parades, je suis totalement trempé car le vent rabat les
gouttes quasiment à l'horizontale. La pluie va néanmoins faire mon bonheur, à
défaut de celui de quelqu'un d'autre. Je reçois un coup de fil d'un ami
titulaire d'un passe permanent dont le boitier a fait une indigestion d'humidité
et refuse de continuer. Je dois de toute façon rendre mon brassard. Dès que
c'est fait, je saute en voiture et prends la direction du virage Porsche. Je me
saisis sésame tandis que son propriétaire va récupérer de sa courte
nuit dans sa voiture. Ce spot est intéressant pour le départ des plateaux car il
permet une enfilade assez impressionnante.
Les concurrents sont motivés et courageux pour affronter la piste par ce temps.
Au bout d'un tour, Emmanuele Pirro dans une GT40 a déjà mis plus de 20 secondes à tout le monde. Son freinage avec l'arrière qui bouge dans tous les sens me fait froid dans le dos.
Comme prévu, les GT40 dominent outrageusement cette classe.
Même si la majorité est beaucoup plus prudente que les quelques furieux de tête.
Les AC Cobra ne déméritent pas, mais les conditions ne sont pas en leur faveur
Quand la chance s'en mêle, il y a quelques duos sympathiques à immortaliser
Je discute avec un autre photographe qui m'indique se déplacer ensuite dans la
ligne droite qui précède Indianapolis. Je décide de le suivre. Nous arrivons à
temps pour le départ du plateau 5.
Ce spot est très photogénique, puisqu'une bosse permet de n'avoir en arrière
plan que des arbres, sans aucune barrière ou tribune.
Par contre, c'est un peu loin, même au 300mm pour avoir les voitures de face. Il
doit falloir la longueur d'un photographe pro pour bien profiter de l'endroit.
Je comprends mieux l'avertissement avant qu'on ne vienne ici: "_ on va faire des
timbres poste, mais des beaux de timbres poste".
Effectivement!
Je privilégie les Porsche 917
J'ai quelques remords à mettre autant d'images de cet assemblage de pièces détachées, mais bon. C'est sûr que je ferais pas ça avec une Ferrari (quoique j'ai posté pas mal d'image de la "P4" Piper à Sport & Collection).
J'espère que les fans de Porsche seront satisfaits de ma couverture du Mans Classic. En tout cas, ils auront été spécialement gâtés cette année.
Evidemment je ne renie pas mes premières amours
Du coup, j'ai peu de photos (réussies) de la Howmet
Il y a juste trop de voitures pour être exhaustif, et je fonctionne toujours beaucoup au coup de cœur, esthétique principalement.
Le plateau est dominé par une Lola, suivie d'une Porsche 908/3 et de l'Alpine A220
Entre le plateau 5 et le 6, la pire averse du weekend se déverse sur nous. Je
m'abrite sous les arbres et le poncho sans bouger en attendant que ça passe. Un
vrai déluge. Même si je pense au boitier de mon pote, je ne peux m'empêcher de
dégainer le mien quelques secondes pour illustrer les torrents qui tombent du
ciel et la visibilité quasi nulle.
Je le remets vite à l'abri pour attendre que ça se passe.
Tour cela n'aura pas été en vain car une fois les nuages passés, le plateau 6
démarre, et son arrivée coïncide avec celle du soleil. Le puits de lumière, si
difficile à trouver, est bien là!
La lumière du soleil et les gerbes d'eau soulevées par les voitures constituent
un cocktail idéal, même si l'endroit est délicat au niveau des réglages.
Je shoote en manuel pour éviter que les phares des voitures ne perturbent le
capteur,
en devant sous exposer de façon assez importante.
Mais les conditions de lumière sont extrêmement changeantes, quelques nuages
passant parfois devant le soleil. Je grille une quarantaine de photos avant de
m'apercevoir qu'elles sont totalement surexposées.
Cela dit, je suis très content de ces images: elles se méritent! C'est tout
l'art de photographes comme Vincent de sortir
ce genre d'images qui laissent penser qu'il suffit d'appuyer sur le déclencheur,
alors qu'il faut commencer par un choix pointu du lieu: orientation du soleil,
fond; gérer les réglages en manuel puis ajouter juste ce qu'il faut de post
production. Un art.
Bizarrement, toutes les BMW sont très bien ressorties sur les photos, à la fois en netteté et en lumière.
Bien sûr, je n'oublie pas les 512 BB LM
et les Porsche, 935 en tête. Je n'arrive toujours pas à dire si elles sont belles ou pas. Bestiales plutôt.
Moby Dick est bien là, de même que la 936. Les voitures de course ont ceci de particulier qu'elles continuent de porter haut les couleurs de leurs teams et sponsors longtemps après que ceux ci aient disparu.
Inaltera et Rondeau, la filiation est évidente.
La France est représentée par l'Alpine et la Ligier JS2.
L'Osella et la Tecma sont assez exotiques,
mais sans doute moins que cette De Cadenet Lola T380. C'est Alain de Cadenet et Gordon Murray qui sont à l'origine de cette voiture. Comme pour Tiff Needel, c'est en tant que journaliste que j'ai connu De Cadenet avant de découvrir qu'il s'agissait d'un pilote confirmé. Si vous tombez un jour sur son film "Ferrari, Victory by design", sautez dessus!
Parmi les voitures étonnantes, je classerais également cette Moynet LM à moteur Simca qui a participé aux 24 Heures en 1975 avec un équipage 100% féminin (Michèle Mouton, Marianne Hoepfner, Christine Dacremont) et remporté sa classe des moins de deux litres.
Et cette WM P77. On était encore loin de la voiture du record de vitesse!
Alors que l'heure tourne, j'avance un peu vers le freinage d'Arnage. Immédiatement; le fond en souffre.
C'est la Gulf Mirage qui remporte ce plateau, devant une M1 et une Lola
J'aimerais essayer d'attraper quelques flammes mais les vitesses atteintes ne s'y prêtent pas: les concurrents freinent sur des œufs.
Je repars avec une misère, venant d'une
Porsche 935 habituellement pas avare de belles flammes.
A la fin du plateau 6, le boitier de mon ami semble avoir été réanimé par un bon
coup de chauffage à fond. Il est plus de 19h00, je dois de toute façon retrouver
Nicolas pour le ramener à la chambre. Je rends le brassard avec force
remerciements et rejoins la voiture. Sur ce parking éloigné, je rencontre cette
Murcielago absolument parfaite en Ithaca Verde,
une Dino 246 GT dans un vert un peu différent,
et cette Lamborghini Countach 25ème anniversaire! C'est presque traumatisant.
Je reprends la direction du circuit, par un assez large détour imposé par la
fermeture des routes principales (le grand circuit emprunte essentiellement des
routes ouvertes à la circulation en temps normal), et traverse Arnage. Il est
quasiment huit heures, l'heure de dîner, et les rues sont envahies de merveilles
en tout genre. Je m'arrête juste à coté de cette RS 4.0 car il y a de la place
mais le centre du village offre un spectacle vraiment étonnant, qui mériterait
d'être approfondi.
Je récupère donc Nicolas et nous allons malbouffer un peu. Je sais que je me
mens à moi même en prétendant que je retournerai au circuit vers 23h30 pour
faire des images de nuit. Une fois au chaud et au sec, il est dur de se remettre
en route et je suis encore en état de rentrer demain: il serait dommage de tout
compromettre en se couchant à 4 heures. Vous l'avez compris, le weekend est
terminé pour moi. Que dis je, cette folle semaine s'achève. Dimanche, le trajet
se déroule sans accroc, de 08h00 à 14h00, ce qui me permet enfin de retrouver
femme et enfants assez tôt.
Il est donc temps de faire le bilan! Je ne reviens pas sur le GTO Tour, dont le
reportage démarre bien en terme d'audience. J'ai visiblement bien fait de me
donner du mal. Pour Le Mans Classic, le sentiment est mitigé. Non pas sur
l'évènement mais sur mon traitement. J'ai le sentiment de ne pas avoir couvert
plus de 40% de ce qu'il y avait à faire, même si c'est déjà pas mal compte tenu
de l'immensité de la tâche.
Pour le positif, je suis content de mon traitement des expositions, même si j'y
ai peut être consacré un peu de trop de temps. Content aussi de mon après midi
piste du samedi, où j'ai découvert deux points de vue très intéressants.
Quelques images de la pitlane sont réussies aussi. Paradoxalement satisfait
aussi de la météo qui a offert quelques bonnes opportunités de faire des images
différentes, même si je n'en ai pas tiré parti au maximum.
Au niveau des moins, je n'ai quasiment pas traité le paddock, où il se passe
forcément des choses intéressantes, et mon accès limité à la piste ne m'a pas
permis du tout de couvrir les plateaux 1 à 3. Alors que ça aurait du me libérer
du temps, je ne sais pas trop ce que j'ai fait car j'ai loupé énormément de
choses aussi dans les parkings, comme la De Tomaso Mangusta Cabriolet. En fait,
je crois que le fait de disposer d'une chambre m'a rendu un peu paresseux, ce
qui explique notamment que je n'ai pas du tout fait de nocturne. Certes la
semaine avait déjà été longue mais j'aurais pu insister un peu plus quand même.
Le dimanche est utile aussi pour compléter mais c'était hors de question cette
année. Dans deux ans donc, si je suis toujours accepté parmi le cercle fermé des
médias, je risque de ne pas prendre de chambre et de m'investir un peu plus sur
la nuit, tout en essayant de mieux exploiter les trois jours pour voir les
merveilles engagées dans tous les plateaux.
Cela dit, vous avez tout de même sous les yeux les plus gros reportages des
trois Mans Classic que j'ai relaté, ce qui prouve que je faisais pas mal
d'impasses dans le passé et que je vous en montre de plus en plus, me centrant
notamment moins sur Ferrari. J'espère que cela vous convient et je ferai encore
mieux dans deux ans, promis! En tout cas, félicitations une nouvelle fois à
Peter Auto pour l'organisation de cet évènement gigantesque, qui a attiré cette
année près de 109000 spectateurs. Un succès grandissant. Et bien sûr un immense
merci à mon épouse qui a accepté ce déplacement hors normes. Un de plus.
Pour la suite, je vais faire une pause pour déménager dans notre nouvelle
maison, enfin, et pour me faire pardonner ces derniers excès. Je risque d'être
coupé du net, 3G mise à part, pendant quelques semaines le temps d'être
raccordé. Arthomobiles reprendra vie début septembre avec le Raid Suisse Paris
et le Grand Prix de Montreux. D'ici là, il est possible que je mette à jour des
pages longtemps délaissées comme celle du matériel ou de la bibliothèque (qui va
enfin devenir réalité). A bientôt donc, et merci de votre fidélité!
Libre à vous de quitter cette page par ici si vous avez terminé la consultation du site. A bientôt