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Je vous souhaite à tous, lecteurs accidentels, occasionnels ou fidèles, une excellente année 2013. Souhaitons que les moteurs à explosion fassent encore longtemps vibrer nos cages thoraciques, battre nos cœurs, et continuent à ravir nos oreilles de leurs volcaniques vocalises.

Voilà, 2012 vient déjà de tirer sa révérence. Il s’agissait d’une année importante pour moi, marquant le cinquantième anniversaire de la Ferrari 250 GTO. En 2007, j’avais couvert le soixantième anniversaire de Ferrari, qui était tout aussi important mais j’étais encore un peu vert pour en tirer le meilleur parti. La pression était forte pour partager avec vous ce rallye anniversaire et, à mon grand soulagement, la mission a été remplie. Et à ma grande surprise, c'est un autre rallye très confidentiel, et complémentaire, qui est venu par surprise ravir au GTO Tour le titre de sensation de l'année : le Louis Vuitton Classic Serenissima Run. Au final, j’aurai juste laissé échapper le McLaren F1 Tour, ce qui est un moindre mal. Ce sont les deux évènements phares de l’année écoulée, avec peut être les expositions de Maranello!

En terme d’audience, la vraie sensation a été le reportage de Rétromobile, qui a tout écrasé sur son passage et pris la tête des audiences sur trois années cumulées (depuis l’adoption de Google Analytics), devenant le premier reportage à passer la barre des 10000 consultations (presque 11000 en fait). C’est juste fou. Les autres tops de l’année sont (heureusement) les reportages sur les GTO et le Classic Run, ainsi que le stand Ferrari du salon de Genève. La F12 a attisé la curiosité. Tous ces reportages ont dépassé les 4000 visites, un beau résultat. Le Mondial de Paris, qui n'était pourtant pas un grand cru, se place dans le top 10, ce qui prouve que la couverture des salons reste toujours un must. Le Rallye de Paris est bien placé également, comme chaque année. Et je suis agréablement surpris de trouver Le Mans Classic en si bonne position, les évènements de voitures historiques marchant généralement moins bien que les modernes, ce que je ne peux que regretter.

 

 

Sinon, je constate toujours un même phénomène : sur les évènements étalés sur plusieurs pages, la première publiée fait toujours un plus gros carton que les autres. Thomas m’avait dit de vive voix qu’il ne lisait généralement que la première publication pour chaque évènement, et il semble qu’il ne soit pas le seul. Pourtant, je fais de mon mieux pour éviter les redites ou les doublons d’une page sur l’autre, donc je trouve ça dommage, d’autant que ça me permet de traiter plus en profondeur sans devenir trop indigeste.

En global, les chiffres montrent une légère progression (+12% quand même), à 398 000 visites. Ce ralentissement de la croissance peut s’expliquer par la nette baisse du nombre de mises à jour en 2012: 30 au lieu de 43 en 2011 et 47 en 2010. Depuis le temps que je le dis, ça a fini par arriver. J’ai réduit la voilure car la fin de la construction de notre maison puis la préparation du déménagement ont été générateurs de stress et de fatigue pour tout le monde (et j’avais une semaine complète d’absence pour les GTO à faire passer). Qui plus est, l’interruption pendant plus de six semaines de mon accès internet a conduit à une longue période d’inactivité du site, qui s’est payée cash. Les mises à jour régulières sont indispensables au dynamisme des visites.

 



Au niveau des kilomètres, on est dans la norme : près de 10 700 juste pour Arthomobiles en 2012 (en voiture bien sûr). En dehors des rallyes ponctuels comme la GTO Tour ou le Vuitton Run, ma seule nouveauté importante cette année a été ma première visite au Vigeant pour Sport et Collection. Toujours pas de Goodwood ou de 24 Heures du Mans, des évènements qui m'intimident encore par la logistique nécessaire.
 

 

Plus généralement, Arthomobiles, ce sont aussi désormais près de 15 Go de données, dont environ 42 000 photos et près de 250 reportages!

 

Alors que s'est il passé lors des douze mois qui viennent de s'écouler?

Pour bien commencer l'année, comment faire autrement que de présenter un reportage sur la Ferrari 250 GTO, qui fête cette année ses cinquante ans. Voici donc une page qui présente un historique rapide du modèle et qui détaille tous les châssis que j'ai eu la chance de croiser. Elle a été mise à jour dans l'année avec douze nouveaux châssis suite au rallye anniversaire.

       

Puis, pour occuper un peu ce mois de janvier, je suis allé photographier une belle collection de miniatures au 1/12 et 1/18, composée principalement de... 250 GTO.

       

Ensuite j'ai renouvelé ma visite à l'exposition Ferrari du Pantheon de Muttenz, près de Bale, suite à l'ajout notamment d'une 599XX. Pour les autres modèles, je me suis principalement concentré sur les détails.

       

Le vrai lancement de l'année a eu lieu à Rétromobile, avec notamment la superbe exposition Mullin et bien d'autres merveilles. J'ai un peu pété les plombs sur le reportage, qui est de loin le plus long que j'aie jamais écrit. Mais comme il est aussi, et de loin, le plus lu depuis trois ans, je me dis qu'il n'est sans doute pas si rébarbatif.

       

Une semaine plus tard, j'ai été convié à l'inauguration du nouveau Showroom Modena Motors à Strasbourg Bischheim, un bel écrin pour les Ferrari et Maserati, et une soirée fort agréable à tout point de vue.

       

Après les anciennes, voici le traditionnel salon des nouveautés de début d'année: Genève. Attendue avec anxiété, la F12 berlinetta, à qui revient la lourde tâche de remplacer la sublime 599 GTB, semble prête à reprendre le flambeau avec panache. Ouf!

       

Sur les autres, stands, beaucoup de belles choses également, ce qui m'a amené à scinder la page en deux parties. Bugatti, Pagani sont sur la première,

       

Lamborghini et sa spectaculaire Aventador J est sur la seconde.

       

Puis c'est le premier grand rallye de l'année, le Rallye de Paris, qui est venu tourner sur le circuit de Dijon Prenois. L'occasion de découvrir mes premières McLaren MP4-12C et Lamborghini Aventador en mouvement.

       

Place aux anciennes, et pour un bon moment. Le Tour Auto Optic 2000 prend ses quartiers sous la verrière du Grand Palais, un lieu spectaculaire et adapté. Trois 250 GTO ont répondu présentes pour cette journée, même si une seule suivra l'intégralité du parcours.

       

J'ai ensuite suivi une partie de la première étape en Bourgogne, zappant le circuit de Dijon pour multiplier les points de vue au bord de la route.

       

Le lendemain, pour la deuxième étape, j'ai retrouvé les concurrents au circuit de la Bresse avant de m'installer au Château d'Epeyssolles où avait lieu la pause déjeuner.

       

Dans la foulée, une épopée de 1200 kilomètres avec une pointe à 2100 mètres d'altitude m'a permis de retrouver les concurrents du Louis Vuitton Classic Serenissima Run. Des Ferrari très prestigieuses dans un cadre très inhabituel pour l'un de mes reportages phares de l'année.

       

Petite pause au milieu des évènements très select pour une après midi en famille au château d'Arlay pour la traditionnelle Giornata. C'est sûr que le plateau n'est pas forcément spectaculaire mais c'est l'occasion d'une sortie conviviale sans pression.

       

Puis c'est le rendez vous traditionnel à la Villa d'Este, l'un des weekends les plus agréables de l'année, même s'il ne s'agit évidemment pas de s'endormir. En plus, le vendredi a marqué le retour des shootings dans les jardins: divin!

       

Le samedi, c'est la course pour couvrir l'installation des voitures, la parade et avoir un aperçu de la Villa Erba. L'an prochain, il va falloir que je réinvente la couverture de cette journée qui commence à ronronner.

       

Et dimanche, il faut jongler entre les arrivées et les shootings express avant l'ouverture au public, sans oublier de spotter un peu dans les rues.

       

Cette année, j'ai assisté à mon premier Sport & Collection, un rassemblement énorme de Ferrari et de voitures de sport. Convivialité et belles autos étaient au programme.

       

Le dimanche est plus calme, avec comme point d'orgue la parade des Ferrari sur le circuit du Val de Vienne.

       

Début juillet, c'est le moment de vérité: parviendrai je à remplir l'objectif prioritaire de l'année, le rallye anniversaire des Ferrari 250 GTO. Oui, et bien au delà de mes espérances!

       

Puis dans la foulée, j'enchaine sur Le Mans Classic, avec toujours de nombreuses expositions statiques. Peu de piste le vendredi.

       

Le samedi par contre, je passe pas mal de temps en bord de piste, en essayant d'exploiter l'alternance constante de pluie et de soleil.

       

S'ensuit une longue pause pour amortir le choc d'une semaine complète loin de la famille. Je reprends contact avec les autos plus d'un mois après, avec la réunion mensuelle du club de voitures anciennes local, le Vesontio Classic Cars. Redémarrage tout en douceur.

       

Puis je remonte en puissance avec le passage du Raid Suisse - Paris à Besançon: un évènement à domicile, c'est du luxe pour moi, d'autant que le plateau est très intéressant.

       

Le Grand Prix de Montreux a offert des épreuves assez différentes dans les superbes paysages des Alpes et du Lac Léman. Dommage pour un plateau un peu limité pour un pays comme la Suisse.

       

Le Mondial de Paris était très calme cette année, avec comme intérêt principal la McLaren P1 et la Jaguar Type F. Un salon plein de promesses pour 2013 par contre. Ca va commencer à bouger rapidement et les chocs devraient être violents.

       

Puis c'est la deuxième édition de "Rêves d'enfants malades" à Dijon Prenois, manifestation qui propose des baptêmes en Ferrari pour des enfants hospitalisés et le public. Une très belle édition, sous le soleil.

       

Me voilà ensuite parti pour Maranello, quasiment au débotté, pour visiter deux expositions très prometteuses. La première au nouveau Museo Enzo Ferrari de Modène, avec pour thème les grands challenges Ferrari - Maserati

       

Le seconde à la Galleria Ferrari avec pour thème Pininfarina. Bien sûr, j'ai poursuivi avec une chasse à la F12 dans les rues de la ville.

       

Enfin, j'ai profité du calme de décembre (après avoir renoncé aux Finali Mondiali) pour visiter le Musée Mercedes qui me faisait de l'œil depuis longtemps. J'avoue que j'en suis revenu très impressionné à tous les niveaux. Il me tarde maintenant de retourner voir les Porsche.

       

N'hésitez pas à m'écrire (webmaster arobase arthomobiles.fr) pour me dire les reportages que vous avez préféré!

Comme d’habitude, 2012 a été marquée par l’absence de certains gros évènements, que j’ai une nouvelle fois renoncé à couvrir par manque de disponibilité : 24 Heures du Mans, Goodwood Festival of Speed, Goodwood Revival, Mille Miglia, Unique & Special Ones à Florence. L’acte manqué aura sans doute été de louper les Dix Mille Tours au Castellet en octobre, dans une période plus calme. 

Je ne veux pas trop m’avancer sur 2013 mais les classiques seront présents, avec les grands salons, la Villa d’Este et la Gstaad Classic. La course de cote d’Ollon Villars fait son retour en septembre. Le gros morceau de l’année sera le cinquantième anniversaire de Lamborghini en mai, avec des festivités en Emilie Romagne qui me permettront de passer un peu de temps dans la Motors Valley. Je lorgne de plus en plus sur l’Angleterre, que ce soit Goodwood ou Wilton House. S’agissant du premier marché européen de Ferrari (et des autres sans doute), c’est assez logique et il va falloir que je surmonte les difficultés logistiques liées au passage de la Manche. Cette année impaire sera celle du retour des Modena Track Days. J'aimerais aussi aller découvrir les 599XX Evo à Hockenheim. Les 10 000 tours du Castellet annoncent un plateau composé de trois lettres magiques: BPR. Coté musées, Porsche est au programme, de même qu'une visite plus en profondeur de la collection Schlumpf.

Cette année a malheureusement été marquée par de très lourdes pertes pour l'automobile, une véritable annus horribilis. Giampiero Moretti (1940 - 2012), fondateur de la société MOMO, vainqueur en 1998 des 24 Heures de Daytona et des 12 Heures de Sebring sur Ferrari 333 SP; Roberto "Bitito" Mieres (1924 - 2012), pilote de Maserati en F1 de 1954 à 1956; Gianni Rogliatti (1929 - 2012), historien de Ferrari; Caroll Shelby (1923 - 2012), le père des Cobra et préparateur attitré de Ford, vainqueur du Mans en 1959; Roy Salvadori (1922 - 2012), pilote de F1 de 1952 à 1962, et vainqueur du Mans 1959 sur Aston Martin DBR1 avec... Carroll Shelby. Sergio Pininfarina (1926 - 2012), qu'il est inutile de présenter; le comte Giannino Marzotto (1928 - 2012), vainqueur des Mille Miglia en 1950 et 1953 sur Ferrari; Philippe Bugalski (1963 - 2012), triple Champion de France des Rallyes avec Citroën; Pierre Bardinon, le plus fameux des collectionneurs de Ferrari et fondateur du circuit du Mas du Clos; Sid Watkins (1928 - 2012), médecin chef de la Formule 1 durant 26 ans et sauveur de vies certifié; John Cooper Fitch (1917 - 2012), coéquipier de Pierre Levegh aux 24 Heures du Mans 1955, épreuve qu'il disputa six fois, dont une sur Ferrari 375 MM en 1954.

Une nouvelle fois, le mot de la fin pour mon épouse qui a supporté encore une fois mes nombreuses absences, parfois décidées au dernier moment, parfois bien longues, parfois après que j'aie promis de ne plus bouger pour l'année. Pour tout ça et parce que 2013 s'annonce une nouvelle fois bien chargée, mille mercis. Je t'aime!

Et maintenant, place à de nouvelles aventures !!

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