Comment hésiter quand à une heure de chez vous sont réunis des plateaux aussi variés que le Classic Endurance Racing, les Groupe C, le Nastro Rosso, l'Historic Grand Prix Cars Association et en bonus le Global Endurance Legends? La réponse est simple, on n'hésite pas, on y va! Tous ces plateaux sont réunis par Peter Auto sous la bannière du Grand Prix de l'Age d'Or revisité. Pour la paix des ménages, je me suis limité à la journée du samedi mais j'aurais largement pu m'occuper deux jours avec les quelques 300 voitures présentes.
Départ tranquille de la maison à 7 heures donc, ça fait du bien. La récupération du bracelet puis de la chasuble sont faciles et rapides, c'est parti! Comme d'habitude, je commence par longer la pitlane, tombant d'emblée sur la Mercedes-Benz C11, ça commence bien!
A part cette Spice, tout le monde est encore dans les boxes.
Les Groupe C vont prendre la piste en premier, je veux aller jeter un coup d'œil. En chemin, je passe devant le premier paddock, sous les traditionnelles tentes Peter.
Tiens, une première voiture très intrigante.
Du coté des clubs, c'est encore calme mais les débuts sont prometteurs.
Je m'installe dans le S. L'an dernier, la pluie avait offert quelques effets sympathiques. Cette année, il fait un soleil de plomb et le spot est à contre jour. Pas de surprise de ce coté là, le circuit n'a pas changé d'orientation depuis ma dernière visite. Les spots bien orientés sont malheureusement un peu loin pour cette première prise de contact.
A ma grande surprise, il semble y avoir plusieurs voitures que je n'ai encore jamais vues.
Dont cette Nissan NPT-90, châssis 90-10. Née 90-02, elle a été reconstruite sur le châssis numéro 10 suite à un grave accident. Avec Gianpiero Moretti, Derek Bell et John Paul Jr, elle termina deuxième des 12 Heures de Sebring 1993.
D'autres me semblent plus familières: des Tiga GC288, châssis 365 et 366.
Une Spice SE89C (châssis 002), une SE88C (châssis 003)
et une Cheetah G606
Bon, il y a peu de voitures en piste et c'est photographiquement limite. Je reprends la direction de la pitlane. En 10 ans, je n'aurais jamais réussi à me discipliner pour éviter de tourner en rond dans tous les sens, au grand dam de mes pieds.
On est en pleine séance qualificative donc les arrêts aux stands sont nombreux.
Je joue avec les contre-jours.
Par un phénomène assez étonnant (la chance), vous pouvez voir le reflet du photographe à l'œuvre dans l'aileron.
Cette Porsche 962 Kremer attire la lumière.
Dès que la session sera finie, je sais que toutes les voitures vont rentrer au boxe. Il faut en profiter.
D'ailleurs certains sont déjà au travail.
Entrées et sorties se succèdent sur la pitlane.
C'est fini, les pilotes débriefent et sortent de leur sauna.
Maintenant, il y a beaucoup de mécanique à faire avant la course de l'après midi.
Il n'a pas que sur les Groupe C que l'on s'affaire: tout le monde est plongé dans les entrailles des voitures.
Au niveau des Formule 2, idem.
Apparemment certains sont fin prêts.
Le plateau de l'Historic Grand Prix Cars Association pré-1961 s'installe en pré-grille avec d'abord cette Talbot T26 SS et cette Maserati 250 F.
Il fait vraiment très, très chaud.
Le plateau est plus ou moins le même que lors de la Motors Cup à l'automne dernier.
Avec un grand nombre de Maserati, comme cette 8CL, châssis 3035, qui a participé plusieurs fois à l'Indy 500, et cette 8CM, châssis 3020.
Et c'est déjà parti!
Il est temps de trainer un peu dans le paddock. Voici déjà une impressionnante Porsche 935, je suppose 009 0005.
La vraie surprise est la présence de cette 917. J'ai d'abord cru qu'il s'agissait du châssis 020, que je n'ai pas vu depuis trèèèès longtemps, mais c'est encore mieux, il s'agit du châssis 037, une inédite! Cette voiture a toujours été tenue en réserve, au Mans notamment. Ce n'est qu'au début de cette année qu'elle a quitté les Etats Unis pour revenir en Europe.
Plus connu, voici le châssis 908/3-001.
Autre icone des années 70, cette Ferrari 512M, châssis 1002.
Prenez place à bord!
Le Trofeo Nastro Rosso s'élargit de plus en plus. Après tout, cette Gordini T15 a un nom à consonance italienne.
Deux Birdcage côte à côte, un beau spectacle.
Ou deux Bizzarrini, aussi.
Ca fait longtemps que je n'avais pas vu une Saleen.
Une mystérieuse TVR
Cet hiver, le circuit a effectué sa deuxième tranche de travaux. Après le bâtiment de la direction de course, voici les nouveaux stands.
Je passe vers les Formule 1
Cette Lotus 30 est à vendre.
Le CER 1 est en pré-grille.
Dès que tout le monde est là, direction la pitlane.
Je décide d'aller au bout de la ligne droite faire quelques images.
Le Classic Shot
Une Maserati fait du tourisme en voies de sécurité, ça je ne l'avais encore jamais vu. En fait elle va faire un shoot en haut de la parabolique. Au calme.
La BB LM laisse tomber au bout de quelques minutes seulement.
Et voilà ce que je suis venu chercher.
Encore quelques filés au grand angle et je rentre
Découvrant au passage cette jolie 911
La BB est arrivée sur la pitlane avant moi.
Je vais trainer là un moment.
Je mets l'ultra-grand angle pour ce qui sera ma série préférée de la journée. J'aime de plus en plus laisser respirer les voitures dans leur environnement.
En avançant le long des boxes, je trouve cette Toyota 92C-V, que je n'ai jamais rencontrée et qui ne roulera pas aujourd'hui. Il s'agit du châssis 001, qui termina cinquième au général et vainqueur de classe au Mans en 1992, puis sixième en 1993 et quatrième en 1994, upgradée respectivement en 93C-V puis 94C-V. Elle vient d'être restaurée dans sa configuration 1992 et entame en 2017 sa première saison VHC.
Juste à coté, dans le cadre de l'Endurance Legends, voici une Dallara SP1 Judd, apparemment le châssis DO 002 qui a terminé quatrième au Mans en 2001 avec Beretta, Lamy et Wendlinger. En deux boxe, ça fait du palmarès!
Je repasse vers le plateau Global Endurance
Ici une Porsche 996 GT3 RSR et une Ferrari 360 N-GT, châssis 008.
Oh tiens, bonjour!
Histoire de varier un peu, je ferais bien une revue de détails cette fois, principalement au 50mm.
Je commence tout particulièrement par les Maserati.
Celle ci semble avoir un problème de bougies.
A l'époque, on allait chercher la protection partout, y compris dans la superstition.
Sur cette Cooper, c'est une autre médaille qui est apposée sur le moteur, celle de Godiva, figure légendaire de la ville de Coventry. La légende veut qu'au XIème siècle, l'épouse du comte Léofric ait traversé les rues de Coventry à cheval, entièrement nue, pour convaincre son époux de baisser les impôts. Une des variantes de la légende veut que les habitants de Coventry, pour montrer leur reconnaissance envers leur Dame, se soient tous enfermés chez eux pendant son passage. Seul un curieux aurait osé enfreindre la consigne et aurait jeté un coup d'œil à la dérobée, mais en guise de punition, il devint sur-le-champ aveugle. Au XIIIème siècle le roi Édouard Ier voulu savoir exactement ce qu'il en était de cette légende. L'étude des annales de Coventry confirma qu'à partir de 1057 l'impôt n'avait effectivement plus été perçu, mais on n'a trouvé aucune preuve que ce fût dû à l'événement qu'on racontait. Voilà pour la belle histoire.
Le geste magique qui excite les moteurs, vroooaaaarrrrr!
A l'époque on ne plaisantait pas avec les brevets.
Mais le détail le plus extraordinaire est sans doute cette pédale usée jusqu'à la corde, avec la paroi derrière enfoncée par de nombreuses pointes de chaussures.
J'approche de légendes plus récentes.
Inutile de faire les présentations.
Un moteur de De Tomaso
La McLaren, désormais familière.
Et me voici devant le bijou de cette édition, une autre voiture qui sort tout juste de restauration, la Howmet TX, châssis 004.
Cette voiture ô combien atypique est propulsée par une turbine d'hélicoptère. Construites pour la saison 1968, les Howmet présentaient une waste-gate spécialement étudiée pour disposer d'une réponse instantanée à l'accélération. Avec 400 chevaux pour 750 kilos, elle est la seule voiture à turbine à avoir jamais remporté une course et les Howmet ont participé aux plus grandes d'entre elles: Le Mans, Daytona, Sebring... Tout ceux qui la voient en action se rappellent forcément du bruit caractéristique émis par la turbine.
Il s'agit de la deuxième Howmet a être restaurée, une opération incroyablement complexe, aussi bien pour les turbines que pour les fameuses waste-gates.
Il me tarde de la voir en piste.
Plus loin dans le paddock, voici une Formule 3 Brabham BT15
Les F1 arrivent en pré-grille
Alors que sur la pitlane les Formula Junior en terminent.
Les voitures de l'Heritage Touring Cup ont elles aussi terminé leurs rondes. Les Ford Capri RS décompressent.
Cette 3100 RS remporte la course avec un meilleur tour à 154.2 kilomètres/heure de moyenne.
Pour les amateurs de voitures de tourisme, il y a de quoi se faire plaisir.
Il y a également des Ford Escort 1600 RS.
Hop, retour au boxe.
Les F1 vont s'élancer. Interdit d'entrer sur la grille de départ, et même de rester sur le muret quand les voitures s'élancent. Il faut dire que les plateaux sont tellement nombreux qu'ils s'enchainent à un rythme infernal. Les procédures de pré-grille et de départ sont très rapides.
Sur la pitlane, je trouve cette très rare Venturi 600 LM. Une seule 600 est sortie d'usine, plusieurs autres ayant été converties à partir de 500 LM.
Apparemment celle ci est le châssis LM003, une 500 LM upgradée. Elle a participé aux essais préliminaires du Mans 1993 avec Stéphane Ratel et Christophe Dechavanne notamment, puis à la course avec un autre équipage, abandonnant sur accident. De retour en 1995, elle de nouveau échoué.
C'est la pause déjeuner. Les clubs vont pouvoir tourner un peu.
Et les fauves se restaurer.
Je retrouve quelques amis avec qui je discute jusqu'à ce que le programme soit près de reprendre. Direction la piste, en traversant les clubs. Lotus est toujours très coloré. Tiens, la 30 a bougé.
ici une Elite, peu courante.
Une magnifique Porsche 964 Turbo
On a déjà trouvé plus efficace pour se garer à l'ombre.
Le plateau club est varié et intéressant.
Bien, je vais finir la journée en bord de piste, ce qui est tout de même la finalité de ce genre d'évènements. Chaque plateau va être précédé d'un numéro de voltige aérienne, avec d'abord ce Laird LC-RW300 Speedwing de 1929.
Le programme de l'après midi commence avec le Trofeo Nastro Rosso. Voici d'abord une très rare Aston Martin DB2 Bertone Spider, châssis LML/507. Il s'agirait du troisième et dernier exemplaire construit de ce modèle.
Le plateau est majoritairement composé de voitures bien connues comme cette Maserati 300S (3059) ou la Giulietta 1600 SZ
Parmi les nouveautés, voici 2445 GT que l'on a longtemps vue avec une carrosserie Drogo mise en place suite à un sévère accident au Mans en juin 1962. Elle a donc retrouvé une carrosserie de châssis court competizione (par Brandoli), aux couleurs du Garage Francorchamps qui l'a engagée de mai 1961 jusqu'à son accident.
La lutte pour la victoire va opposer Carlos Monteverde dans sa 250 LM et Vincent Gaye dans sa 275 GTB/C. Deux habitués des courses historiques, et des premières places.
Bon, le plateau est tout de même en grande partie de couleur Rosso
mais pas que.
Ici une 718 RS 61, châssis 718-067
Grosse présence de Maserati donc, la marque la plus représentée devant Ferrari.
En tête on ne lâche rien.
Je commence à bouger et à me diriger vers la cuvette.
Voilà.
Quelques shoots de l'arrière,
et je reviens de face.
Ou presque.
Le spectacle proposé par les deux forcenés de tête est superbe, avec de nombreux changements de leader et une lutte acharnée.
Jusqu'à ce que finalement Vincent Gaye prenne un avantage décisif et remporte la victoire. Monteverde s'adjuge le meilleur tour en course à 143.8 km/h.
Sans transition, je reviens vers les S pour le départ du CER 1. La plupart des voitures sont très connues.
Je me concentre donc sur les quatre plus significatives à mes yeux.
On voit bien l'extrême étroitesse du cockpit de la 917.
Voilà, j'ai peut être exagéré mais c'était vraiment exceptionnel. Dommage que je n'aie pas réussi à faire la combo 512 / 917, elles ne se sont jamais présentées ensemble.
Bon, vu que j'ai été un peu trop sélectif, donnez moi quelques minutes pour retourner fouiller dans le dossier et sortir quelques autres modèles.
Comme toujours, les Chevron et les Lola dominent le plateau mais la Porsche 917 termine à une très belle quatrième place, avec un meilleur tour à 161 km/h de moyenne.
Une belle brochette de Porsche 911, RSR 3.0
et RS 3.0
C'est ensuite le tour du Global Endurance Legends. J'ai vu à Spa et sur internet que cette série est capable d'aligner du très lourd: McLaren F1 GTR, Porsche GT1, Maserati MC12, Audi R8 LMP... Hélas ici ce sera un peu plus light mais il faudrait être très difficile pour ne pas apprécier. Voici d'abord la Saleen S7-R, châssis 029R, une voiture qui a couru en ALMS, avec quatre sixième places comme meilleur résultat. Elle a aussi prit part aux 12 Heures de Sebring en 2004, terminant vingt cinquième.
Les Venturi 400 Trophy, châssis 62, 57 et 14
et la LM
La Porsche, dont je ne sais absolument rien
Coté TVR, le coupé est une T400R. J'ai l'impression qu'il s'agit vraiment de l'un des sept exemplaires produits, auquel cas ce serait sans doute le châssis 1102. L'autre est une Tuscan Challenge.
La Cannibal Chevrolet a participé deux fois aux 24 Heures de Daytona et une fois aux 12 Heures de Sebring, terminant à chaque occasion. A moins que ce ne soit quatre fois pour Daytona, internet est un peu chiche au sujet de la Cannibal.
La Ferrari 360 N-GT, châssis 008M (ou 119081 suivant comme on compte), qui a pris part deux fois aux 24 Heures du Mans en 2002 et 2003, terminant septième GT la seconde fois.
La Dallara
Et enfin, pas moins de trois Dodge Viper GTS-R. Celle ci a été victime de son numéro de châssis, le C13, et n'a jamais couru, pour cause de superstition. Elle est restée propriété d'Oreca jusqu'en 2006 avant d'être vendue à un collectionneur.
Le châssis C25 a été vendu neuf à Paul Belmondo et a couru de 2000 à 2005 en FIA GT remportant une victoire en Hongrie
et enfin C37, qui a couru également en FIA GT, ainsi que dans les championnats GT britannique et français de 2002 à 2004.
Une combo bien sympa.
Je quitte les voies de sécurité quelques instants pour une pause technique dans les buissons. J'en profite pour pousser jusqu'aux supercars, où se trouvent cette 599 GTO et une Aventador Pirelli Edition.
Au dessus de moi, c'est un Spitfire PRXIX PS890 qui est en exhibition. C'est à priori le seul Spitfire en état de voler résidant en France. C'est hélas son dernier vol avant longtemps car demain il capotera en essayant de décoller de l'aérodrome de Villette-Longuyon. Retourné sur le dos, il sera noyé de mousse par les pompiers. Le pilote n'étant que légèrement blessé, souhaitons une belle restauration à cette merveille.
Retour vers la piste.
C'est au tour des Groupe C d'en découdre et comme d'habitude, ce sera avant tout une guerre d'attrition. La Nissan est hors course pour le weekend, tout comme la Toyota. Sur dix engagées, seules cinq voitures termineront chaque course.
Il faut dire que de toutes les voitures qui courent en Historique aujourd'hui, ce sont sans doute de très loin les plus difficiles à maintenir, régler et faire rouler.
Dès le départ, deux Porsche et la Mercedes se détachent rapidement.
Une des 962 reste en retrait.
Je bouge vers la cuvette.
Je mets le grand angle pour un point de vue que j'aime bien.
Je descends un peu
et je traverse. En piste, ça chauffe.
La Porsche 962 C remporte la première course, avec un meilleur tour à 180.3 km/h. Le châssis 962-170 est l'une des dernières 962C construites, commandée par un team japonais. Jamais utilisée en course, il s'agirait de l'une des plus originales à ce jour.
La C11 gagne la seconde course, avec un meilleur tour à 184.8 km/h. Il s'agit du châssis 89.C11.00, le prototype de la série. Il n'a jamais couru en compétition mais a été utilisé intensivement en développement.
Cette Kremer, CK6-01 est connue
contrairement à cette 956 qui est nouvelle pour moi. Le châssis 956-118 est la toute dernière 956 construite. Elle aussi est partie au Japon, remportant les 500 miles de Fuji en 1984, et les 1000 kilomètres en 1985 au même endroit. Par la suite elle fut victime d'un incendie et fut restaurée.
Dernière démonstration aérienne avec ce Sea Fury aux couleurs de la Royal Australian Navy de 1949.
Dernière course de la journée également. C'est l'heure du Sixties Endurance, une épreuve de deux heures. Et le terme d'épreuve n'est pas trop fort. Pour ma part, je suis moulu! On est en pleine canicule et la température ressentie en bord de piste est assez terrible. Je n'ose imaginer ce qu'il en est dans les voitures! Le Sixties est la chasse gardée des AC Cobra. Pas moins de douze d'entre elles sont engagées et elles trusteront les sept premières places à la fin.
Une seule Cobra 427 au milieu des 289, elle terminera troisième.
Derrière cette 289 un peu rapiécée.
Bon il n'y a pas que des Cobra hein!
C'est de loin le plateau le plus dense du weekend avec 56 participants engagés.
Cette Elva GT 160 a très bien résisté aux gros cubes avant de devoir s'arrêter.
Et voici le futur vainqueur.
Des Cobra, des Cobra partout!!
Je frôle la dépression en mesurant le chemin qui me sépare de ma voiture mais il faut bien commencer par un premier pas!
J'avance.
Et me voilà aux S.
Ce n'est pas que je ne veux pas profiter des deux heures de course pour faire le tour du circuit mais franchement je suis mort. Un dernier coup d'œil aux clubs qui sont sur mon chemin
Je rends la chasuble et me traine vers le parking, toujours vigilant malgré tout.
Ainsi s'achève cette très belle édition du Grand Prix de l'Age d'Or, qui aura apporté son lot de belles surprises: ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre une Porsche 917 inédite, une toute "nouvelle" Howmet, une Ferrari 360 N-GT et des Groupe C que je n'avais encore jamais vues... Bref une belle moisson et comme d'habitude une organisation irréprochable. Je rentre chez moi avec des gros coups de soleil de partout mais content. Maintenant il me reste à rencontrer quelques autres stars des plateaux Peter Auto qui jouent à cache cache avec moi: la 250 GTO de Carlos Monteverde, une 312 PB et la Jaguar XJR-14. Je ne désespère pas!
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