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Le Grand Palais est la dernière étape (chronologiquement) de mon périple parisien, à quelques minutes de métro de la Gare de Lyon. Le cadre est le plus exceptionnel que Paris puisse offrir en terme de photographie, de mon point de vue. Reste à savoir si les lots proposés par Bonhams pour sa sixième vente sous la gigantesque verrière seront à la hauteur de l'endroit.

Cette fois je vous présente les lots par ordre de placement car l'exposition est souvent ordonnée par thèmes ou par marques, ce qui n'est pas forcément le cas dans le catalogue. Les prix que j'indique sont exprimés hors frais de vente de 15%. Pas moins de 120 lots sont présentés, plus quelques motos et automobilia.

Je suis accueilli par cette étrange chose aux faux airs de Dino, sur laquelle je reviendrai plus tard.

L'organisation des lots est familière: les stars en rond au milieu, d'autres lots prestigieux au fond près de l'endroit où se tiendra le commissaire priseur et le reste des voitures disposées en épi dans les ailes.

       

C'est parti! Le plus gros lot de la vente est cette Aston Martin Ulster Sports, châssis A5/537/U, qui a participé aux 24 Heures du Mans 1935, terminant dixième. Jusqu'en 1938, elle fut ensuite engagée dans de nombreuses courses en Angleterre et son historique est parfaitement documenté. Un atout qui lui permet d'atteindre 1.75 million d'euros, dans le haut de son estimation.

       

       

Ici une superbe Audi Quattro Sport châssis court, dont seuls 164 exemplaires furent construits pour un usage routier. Estimée à près de 400 000 euros, elle n'a pas été vendue.

       

       

Cette Ferrari 250 GT coupé serie 1, châssis 1247GT a été vendue 380 000 euros, loin sous l'estimation basse de 450 000.

       

       

       

Cette Bentley S1 Continental, châssis BC30LCH, fut livrée neuve au grand connaisseur de la marque George Embiricos. Il s'agit de l'un des 185 exemplaires carrossés par Park Ward. Estimée au delà de 1 million d'euros, elle a été adjugée 930 000 euros.

       

Cette Bugatti Type 27 Brescia de 1923, châssis 1693, fait l'objet d'une anecdote amusante, à défaut d'être vérifiable, qui figure dans le catalogue. Je cite: "Vers la fin des années 1920, la voiture fut utilisée – dit-on - lors d'un hold up au Bois de Boulogne, à Paris. Apparemment, le propriétaire aidé d'un complice sillonnait le bois de Boulogne à la recherche d'éventuelles victimes féminines. Lorsqu'une cible potentielle était repérée, le complice sautait de la voiture attrapait le sac de l'infortunée et remontait dans l'automobile. Rapide et maniable la Brescia était la monture idéale pour disparaître dans l'intense circulation parisienne". Ironique quand on sait que la voiture a été vendue 440 000 euros.

       

               

Autre gros lot de la vente, cette Aston Martin 1 1/2 Litre, châssis TS10. Il s'agit du premier exemplaire du "Standard Sport Model" et à ce titre elle fut exposée au Salon de Londres de 1928. Sur le stand, elle fut vendue au Maharajah de Patiala et exportée en Inde. Son histoire indienne est inconnue mais elle fut retrouvée démontée et profondément modifiée. A partir de 2006, elle fut restaurée mais n'est pas matching numbers. Des handicaps qui ont peut être empêché sa vente.

       

       

 Cette Mercedes-Benz 300 SL en état concours est partie pour 975 000 euros, sous son estimation.

       

 

               

Cette Panhard & Levassor 7 HP type A voiturette de 1902, châssis 5139, est restée pendant 70 ans dans la même famille. Le nouveau propriétaire qui l'a acquise en 2007 en a fait bon usage puisqu'il a participé sept fois à la course Londres - Brigthon avec, terminant à chaque fois. Vendue 220 000 euros, dans l'estimation.

Cette Porsche 964 Turbo 3.6 litres a été vendue 190 000 euros, soit quatre fois moins que l'exemplaire de RM Sotheby's qui bénéficiait de la rarissime option "Package". Ca tient à peu de choses.

Cette Lancia Aurelia B24S, châssis B24S-1188, n'a pas trouvé preneur; comme celle de RM.

       

Pas d'acheteur non plus pour la Ferrari 365 GTB/4, châssis 16447.

       

Cette Lancia Stratos de 1977, châssis 829ARO001744, a été vendue 325 000 euros, un peu en dessous de l'estimation basse.

       

Ici une très belle et très rare Porsche 356 Continental coupé « pré-A » de 1955, vendue 250 000 euros, sous l'estimation.

       

Cette Alfa Romeo est un modèle 6C 2300 7ème série Pescara de 1934, châssis 700321. Sa carrosserie "Siluro" a été construite chez Cognolato pour évoquer celle de deux Alfa Pescara qui avaient été carrossées spécialement par Zagato en 1934 et 1935 pour prendre part à des compétitions. Les deux voitures ayant disparu, il s'agit d'une reconstruction à l'identique, qui s'est étalée sur quatre ans, sur une base mécanique conforme. Elle a même été adoubée par Zagato. Estimée à plus de 600 000 euros, elle n'a pas été vendue.

       

Cette Ferrari 308 GTB, châssis 32419, a été entièrement restaurée en 2015/2016 et préparée pour le Groupe 4 aux caractéristiques établies par Michelotto à l'époque. Elle n'a pas forcément tenu ses promesses, partant à 170 000 euros, sous l'estimation pessimiste.

       

       

Cette Porsche 914/6 GT a été construite par l'équipe allemande Kremer Racing en 1971 en utilisant une 914/6 de 1970 comme base. La voiture fut préparée et partiellement entretenue par Kremer Racing et engagée dans le championnat d'Allemagne de la montagne en 1972 par des clients. Vendue 160 000 euros, sous l'estimation.

Cette Renault 5 Turbo Groupe B « Tour de Corse », l'une des 20 Groupe B de compétition d'usine construites, a été pilotée par Jean Ragnotti au cours de la saison 1983. De 1983 à 1985, ce châssis n°16 a connu différentes livrées. Aux couleurs blanc et jaune de Renault Sport à l'origine lorsqu'elle courait aux mains de Jean Ragnotti, elle reçut ensuite les couleurs rouge et blanc (Philips), comme voiture d'essai aux mains de Ragnotti également, en 1984 et finalement la livrée Radiola au Tour de Corse en 1986, qu'elle termina à la sixième place. Estimée entre 200 et 300 000 euros, elle est partie à 170 000 euros, moins bien que ses sœurs des autres ventes.

       

Cette Jaguar Type E 3.8-Litre Semi Lightweight a été préparée en 2016 et n'a jamais couru. La transformation en bête de course a coûté près de 150 000 euros. Estimée au dessus de 250 000 euros, elle n'a pas trouvé de pilote.

       

Voici une Siata Daina Gran Sport Type A, carrossée par les Stabilimenti Farina, châssis SLO216. Invendue.

       

Cette petite Fiat Giannini 750 sport de 1950 à carrosserie Lotti a participé aux Mille Miglia en 1952, terminant cinquième de sa catégorie. Elle portait alors, comme maintenant, un étonnant numéro 005, qui signifierait sauf erreur de ma part un départ de Brescia à minuit cinq, dans les tous premiers. Estimée entre 250 et 300 000 euros, elle n'a pas trouvé d'amateur.

       

Cette Alfa Romeo 1300 GTA Junior de 1968 a remporté une victoire en championnat d'Italie en 1971 avec Luigi Pozzo. Vendue 190 000 euros, sous les estimations.

       

Voici l'une des 187 Lancia Flaminia Zagato Super Sports produites. Elle n'a pas été vendue.

       

Pas de vente pour cette Lancia Stratos Groupe 4, châssis n° 829 ARO 001827, jamais engagée à l'époque mais qui a couru dans pas mal d'épreuves historiques, du Tour Auto à la Coupe des Alpes.

       

       

       

Pas d'acheteur pour cette Porsche 996 GT3 RS, qui a servi de daily à un chef étoilé français, et qui totalise donc près de 100 000 kilomètres au compteur.

       

Vous cherchez une Lamborghini à 13 000 euros? C'est possible avec ce tracteur DLA 35 de 1957. L'estimation pessimiste était à 20 000. 

       

       

Ici une Rolls-Royce Corniche V de 2001. Contrairement aux habituels transferts entre Rolls-Royce et Bentley, c'est cette dernière qui a fourni la plate-forme, celle de l'Azure. La Corniche V est la seule Rolls-Royce conçue sous la direction de Volkswagen et de la dernière construite à Crewe. Vendue pour 110 000 euros.

Ici une Mercedes-Benz 300B Cabriolet D, vendue 130 000 euros.

Cette Mercedes-Benz 320 3.2-Litre Cabriolet B de 1938 a été adjugée 310 000 euros.

       

 

Voici une Maybach SW-38 Spezial cabriolet de 1939, châssis 2240, qui aurait été carrossée chez Petera & Söhne. Elle a été vendue 585 000 euros, sensiblement sous son estimation.

Cette Hispano-Suiza 27 HP T49 châssis court de 1928, châssis 7137, a été adjugée 70 000 euros.

       

Voici une Delage D8 Cabriolet par Figoni, châssis 33783, invendue.

Cette Renault Viva Grand Sport n'a pas non plus trouvé de nouveau propriétaire.

Cette Rolls-Royce Silver Wraith limousine châssis long, châssis LFLW22, exposée au Salon de Paris en 1956 et restaurée à la Carrosserie Lecoq en 1988, permet un ticket d'entrée dans les concours d'élégance pour 46 000 euros "seulement".

Les Bentley Continental R Le Mans coupé n'ont été fabriquées qu'à 46 exemplaires. Celle ci a été vendue 69 000 euros.

Pas d'amateurs pour cette Bentley Continental Cabriolet qui n'a roulé que sur les routes de Californie et de Monaco.

Ici une Bentley S3 Continental, châssis BC58LXE, non vendue.

Cette Bentley Continental R Mulliner coupé n'a pas dépassé 60 000 euros, malgré une production limitée à 131 exemplaires.

Pas d'acheteur pour cette Rolls-Royce Silver Cloud III Cabriolet de 1965, châssis LSJR571C, qui avait participé au Concours d'Elégance de la Villa d'Este en 2011. Elle était estimée entre 380 et 420 000 euros.

Cette Rolls-Royce Silver Cloud II Cabriolet Mulliner, châssis LSAE583, n'a pas trouvé de nouveau propriétaire.

Pas d'acquéreur pour cette Bentley S2 Continental Flying Spur, châssis BC124AR, estimée vers 150 000 euros.

       

J'essaie autant que possible de mettre en avant le cadre fantastique de la verrière dans certaines photos.

       

Cette Fiat Dino 2400 Spider de 1971 est partie pour 84 000 euros, sous l'estimation basse.

Cette Porsche 911 Carrera 2,7 litres MFI a été vendue 113 750 euros.

Vente sur l'estimation basse à 80 000 euros pour cette Iso Rivolta IR 300.

Cette Mercedes-Benz 280 SE a été adjugée pour 50 000 euros. J'aime beaucoup.

Voici une Lancia Aurelia B20 GT 5e série, restée toute sa vie dans la même famille. Restaurée en 2005, elle a été vendue à 145 000 euros, dans la partie haute de l'estimation.

Cette Maserati Khamsin a trouvé preneur pour 145 000 euros.

Cette Aston Martin V8 série 3 coupé n'a pas séduit, malgré la présence d'un rare toit ouvrant électrique. Elle est bien belle quand même.

       

       

Cette Mercedes-Benz 190 SL a été vendue 75 000 euros.

Cette Porsche 911E 2,2 litres est partie à 60 000 euros.

Une Jaguar XK140 SE, vendue 72 000 euros, loin sous l'estimation basse de 100 000.

Ici une Maserati 3500 GTI de 1963, adjugée 155 000 euros, sous les estimations. Sa restauration aurait coûté plus de 100 000 euros, incluant un nouveau moteur 3500 GT conforme à l'origine, estampillé au numéro d'origine.

Cette Jaguar XK150SE 3,4 litres roadster de 1958 n'a pas tellement fait recette. Estimée entre 90 et 150 000 euros, elle est partie à 72 000.

Cette Alfa Romeo Montreal reste sur le carreau

Une Mercedes-Benz 280 SL avec hardtop, adjugée 82 000 euros.

Ici une Jaguar Type E séries 1 4,2 litres roadster, vendue pour 135 000 euros.

       

Cette Porsche 356A Speedster a été adjugée 295 000 euros, sous l'estimation basse.

Cette Austin-Healey 100M Le Mans de 1956 a été adjugée 165 000 euros

Cette Alfa Romeo Giulia Sprint Speciale a été vendue pour 88 000 euros.

       

Pas de vente pour cette Austin-Healey 100M Le Mans roadster.

La rareté de cette Porsche 356 1500 Super Speedster « pré A » se ressent dans son prix de vente: 320 000 euros. Et aussi le fait qu'elle est sublime.

       

Pas d'acquéreur pour cette Jaguar Type E 3.8 litres "plancher plat"

Cette Porsche 964 Carrera RS est aux spécifications N-GT, plus sportives et nettement orientées vers une utilisation sur piste. Seules 290 N-GT ont été produites. Celle ci a été vendue 132 000 euros.

       

Comme chaque année, plusieurs motos sont également mises en vente. Cette Ducati 990 cm3 Desmosedici RR, série limitée à 1500 exemplaires, n'a jamais roulé après les 10 kilomètres d’essai et de mise au point réalisés aux mains du concessionnaire. Pour 61 000 euros, son nouveau propriétaire osera-t-il l'emmener en virée?

Une Vincent Comet Serie C, 498 cm3, adjugée 19 500 euros.

       

Cette Gilera 175 cm3 Rossa Extra n'a pas trouvé preneur.

Une Ducati Formula 750 SS de 1974

Une 750 Sport "Desmo"

       

Cette autre Formula 750, dite "Imola Replica", est la réplique de la gagnante des Imola 200 1972 et fut construite en 1976 à partir de pièces Ducati d’origine. Les trois sont restées sur le carreau

Trio suivant!

       

Ici une Suzuki RG5000 Gamma TT Formula 1, vendue 15 000 euros.

Une Ducati 851 Strada "Tricolore", invendue.

       

Seules neuf Bimota 748 cm3 DB1R1 auraient été construites et celle ci a un historique en course. Pas d'acheteur non plus.

Ici une NSU 241 CM3 251 OSL Sport de 1938. Invendue.

Cette Motul 800 cm3 Onirika 2853 est une création unique, basée sur une MV Agusta 800 Brutale et construite chez Officine GP Design. Vendue au bénéfice de la Fondation Motul Corazón, qui coopère avec des organisations à but non lucratif dans le monde entier en vue de financer des projets destinés à aider les adolescents à vaincre les obstacles d’ordre éducationnel notamment dans les domaines de la formation et du développement techniques et mécaniques. Présentée comme non fonctionnelle, pour exposition uniquement, elle a tout de même atteint 25 000 euros, pour la bonne cause.

Revenons aux voitures! Pas d'acquéreur pour cette rare BMW Z8 Alpina V8, dont 555 exemplaires ont été produits, estimée à 350 000 euros.

       

Cette Lamborghini Diablo VT roadster a été adjugée pour 180 000 euros.

       

       

Voici une Facel Vega HK500, châssis HKL1. Invendue.

Voici une Simca 8 Deho "évocation", fabriquée à partir d'un châssis et d'un moteur conformes, avec une carrosserie en aluminium de facture récente. Vendue 53 000 euros, loin des estimations.

       

       

       

La description de cette Osca-Maserati 1,5 litre Barchetta "évocation" est pour le moins étonnante: "Cette rare sportive italienne est vendue avec ses papiers d'immatriculation originale qui portent comme nom de constructeur Osca-Maserati et le numéro de châssis 395472. Ce chiffre est frappé sur le châssis, bien que le vendeur pense qu'il s'agit d'un châssis Fiat des années 1950." Une faille qui ne l'a pas empêchée d'atteindre 60 000 euros.

       

       

Cette Facel Vega FV3B, châssis FV3B58-357, est l'un des derniers exemplaires produits, sur 90 en tout. Elle a été livrée neuve au pilote Maurice Trintignant. Elle n'a pas été vendue.

       

Une autre Facel est présente, juste pour exposition promotionnelle.

Ici une très rare Lancia Hyena, dont seuls 24 exemplaires ont été construits par Zagato, sur base de Delta Intégrale. Lancia ayant refusé de fournir des châssis nus, le carrossier dut acheter des voitures neuves et les modifier, ce qui se ressentit grandement sur le coût de construction. Vendue 140 000 euros, juste sous l'estimation pessimiste.

       

Je n'ai pas trouvé cette 911 dans le catalogue. En fait elle sera proposée à la vente de Spa Classic le 21 mai prochain. Il s'agit d'une 911 SWB.

       

Cette Porsche 964 Carrera RS a été dotée d'un turbo chez Ruf, permettant de monter à 360 chevaux. Adjugée 135 000 euros

       

Parmi les automobilia, cette horreur est une voiture électrique incrustée de cristaux Swarovski. Vendue 600 euros, de quoi se fabriquer quelques bracelets et colliers. Et une sculpture de Gregory Percival représentant la section « Dogsbody » du Squadron 616 de Douglas Bader décollant de la base de la RAF de Westhampnett en juillet 1941. Vendue 2500 euros.

       

Pas d'acheteur pour cette Alfa Romeo Giulia Sprint GT Veloce.

Cette Porsche 911 Carrera 3,2 Speedster WTL a été livrée neuve au producteur Donald Simpson, à qui l'on doit notamment Top Gun, Bad Boys, Flashdance... Vendue 170 000 euros, sur l'estimation basse.

       

Cette Citroën DS 19 cabriolet Chapron est partie pour 180 000 euros.

Un trio multinational.

L'Aston Martin V8 Vantage Volante de 1988 ici présente a été adjugée 210 000 euros, nettement sous les estimations.

       

Aston avait vraiment le cul entre deux chaises, avec des modèles à l'allure sportive à l'extérieur, mais dotés d'un intérieur luxueux en bois précieux et sièges pas vraiment enveloppants.

Cette Ferrari 330GT 2+2 'Série 2, châssis 8183, a été adjugée 240 000 euros.

       

Voici l'une des 12 (environ) Talbot-Lago T14 America produites avec le moteur V8 BMW 2.5 litres, châssis 140069B. Estimée à 500 000 euros, elle n'a pas séduit.

       

Cette étrange chose est une APAL Horizon GT, châssis numéro 2 sur 10 construits, motorisée par un bloc Volkswagen. Adjugée 26 000 euros, à la moitié de son estimation basse.

       

       

Cette Benz Victoria n'a pas d'historique clair, ce qui explique sans doute un prix de vente de 25 000 euros.

       

Cette Panhard & Levassor Type X8 3,6 litres limousine découverte de 1911 a été adjugée pour 62 000 euros. Comme quoi même dans les limousines il n'y avait pas beaucoup de place pour les jambes à l'époque.

       

Cette Benz Ideal 4½ HP vis-à-vis de 1900, châssis B170, a été adjugée 105 000 euros.

Cette FIAT 12/15 HP Tipo 1A de 1913 a fait des apparitions dans plusieurs films, dont Arsène Lupin (2004), Les Brigades du tigre (2005), Séraphine (2007), Coco avant Chanel (2008) et Les Extraordinaires Aventures d'Adèle Blanc-Sec (2010). Vendue 35 000 euros.

Voici une Tracta D2 Sport de 1928, marque pionnière de la traction avant. Adjugée 52 000 euros.

J'attaque la dernière aile.

Ici une Jaguar Type E série III V12 roadster avec hardtop d'usine, vendue 60 000 euros.

Puis une Jaguar Type E série 2 roadster, vendue 55 000 euros

Une Mercedes 280 SL, sans acheteur. Il faut dire qu'il y avait un grand choix sur ce modèle.

Cette Alfa Romeo GT 1600 Junior n'a pas trouvé d'acheteur.

Cette Simca 1000 dessinée par Bertone est partie à 10 000 euros, une somme plutôt raisonnable.

Pas de vente pour cette rare Ferrari 208 GTB, équipée d'un V8 deux litres atmosphérique. Le modèle ne semble pas avoir la cote, son estimation basse n'étant que de 60 000 euros.

Cette Alfa Romeo 2600 Sprint a été vendue pour 33 000 euros, sous l'estimation.

Cette Maserati Quattroporte III 4.9 litres a été adjugée 15 000 euros, sous son estimation.

Cette impressionnante Ford Mustang coupé fastback de 1970 n'a atteint que 26 000 euros. Par les temps qui courent, mieux vaut être passionné d'américaines que d'européennes.

       

Evocation des voitures de plage des années 50, cette Fiat 500 Jollycar n'aurait parcouru que 450 kilomètres depuis sa conversion. Vendue 30 000 euros, il ne s'agit sans doute pas d'une très bonne affaire pour le propriétaire car la Jolly était apparemment proposée à pas loin de 90 000 euros.

Pas de vente pour ce Ford GPA Amphibie de 1943, construite sur base de Jeep. Pataud sur terre et peu adapté aux eaux les plus agitées, il ne connut pas le succès de sa sœur.

Ce Range Rover de 1978 a largement sous performé son estimation, à 22 000 euros.

Tout ce qui est ancien n'est pas encore une mine d'or, comme en témoignent les 7 000 euros obtenus pour cette Renault Goélette pick up de 1961, restaurée en 2015.

Non restauré, ce pickup Fiat 508 Balilla de 1933 a été vendu 10 000 euros, contre 18 000 espérés.

       

Ce camion présenté dans son jus est un rare MV Agusta 1100 D2, dont environ 2000 exemplaires auraient été produits et dont très peu ont probablement survécu. Il a été adjugé 15 000 euros, à la moitié de la plus faible estimation.

       

Ce Land Rover série I de 1952, châssis CC9999, en état sortie de grange est offert à 6 000 euros (estimation basse 15 000)

Une Porsche 911S 2,7 litres, vendue pour 49 000 euros.

Une très belle Lancia Fulvia 1.3 S Montecarlo de 1972, vendue 18 000 euros, loin de l'estimation basse. Un lecteur m'a récemment conseillé la Fulvia comme première voiture classique et c'est un modèle que j'aime beaucoup mais j'ai trop de passions annexes et coûteuses pour m'engager financièrement dans ce genre d'aventures.

 Une Lincoln Continental Mark IV de 1959, tout juste restaurée, adjugée 26 000 euros.

       

Cette Jaguar XK150 3,8 litres a été adjugée 48 000 euros.

Cette Cadillac Series 62 cabriolet remonte à la dernière année de production des Cadillac sans «ailerons », 1947. Bonhams a bien tenté un peu de name dropping en disant qu'elle aurait appartenu "croit-on" à Claude François mais sans succès. Elle est restée sous les estimations, à 36 000 euros.

       

Une Ferrari F360 spider, châssis 127192, vendue pour 77 000 euros.

Cette Ferrari F355 Spyder, châssis 103134, a été adjugée 50 000 euros. Tout n'est pas encore inabordable.

Cette Facel Vega Facellia F2B cabriolet de 1962, châssis F2B 109B, a doublé son estimation, à 75 000 euros.

Ici une Jaguar XK120 calquée sur celle que possédait Brook Stevens, l'influent designer industriel américain, dont l'exemplaire était noir sur beige. Non vendue.

Cette Mercedes-Benz 280 SL Pagode a été vendue 62 000 euros, en dessous de l'estimation.

Une superbe Porsche 356A 1600 T2 coupé à toit ouvrant de 1959, livrée neuve à Tripoli. Elle n'a eu que deux propriétaires en tout, le vendeur la possédant depuis 1960. Il s'en est servi tous les jours jusqu'en 1987, totalisant plus de 800 000 kilomètres, et a consigné tous les trajets dans des carnets. Vendue 75 000 euros.

La Lancia Fulvia 1.2 reste abordable, à 14 000 euros pour cet exemplaire.

Cette Ferrari 328 GTS, châssis 77449, a été adjugée 68 000 euros.

Une Porsche 930 Turbo, valeur 78 000 euros.

Pas de vente pour cette Ferrari 308 GTB, châssis 30959, estimée autour de 100 000 euros.

Beau résultat pour cette Jaguar Type E 3,8 litres série 1 de 1963, certifiée par le Jaguar Heritage Center, adjugée 78 000 euros.

Cette Ferrari 575M Maranello, châssis 132339 en provenance du Japon a été vendue pour 71 000 euros.

Cette Porsche 993 Turbo, équipée du Powerkit X50, a été livrée neuve au Japon. Malgré 57 000 kilomètres au compteur, elle a explosé son estimation haute de 150 000 euros en étant adjugée pour 210 000.

Cette Chevrolet Corvette Sting Ray « split window » a été vendue pour 55 000 euros.

Voici une Mercedes-Benz 190 E 2.5-16, vendue 12 000 euros, loin des espérances, situées vers 35 000.

Cette Jaguar 420G de 1969, jamais restaurée et vendue au profit de l'association « Make a Wish, Belgium » a été adjugée 6 500 euros, bien en deçà des espoirs placés en elle.

Cette Fiat 130 Coupé a été adjugée à la moitié de son estimation basse, à 10 000 euros.

Rejouez l'Amour du Risque dans cette Mercedes-Benz 450 SL pour seulement 27 000 euros.

 Beau résultat pour cette Mercedes-Benz E500 Limited de 1996, à 46 000 euros, sur l'estimation haute.

Seulement 15 000 euros pour impressionner le voisinage en roulant en Bentley Turbo R.

Cette Mercedes-Benz 230 SL avec hardtop de 1966 vaut 58 000 euros, conformément à son estimation

       

Cette Citroën DS 23ie Pallas est restée assez loin de son estimation, à 26 000 euros

Cette Porsche 928 S3 a été adjugée 23 000 euros.

Pas d'acheteur pour cette Alfa Romeo Giulia TI série 1. Elle était estimée à 40 000 euros après une restauration complète de la carrosserie et de la mécanique d'un montant de 33 000 euros.

Et pour terminer un véhicule de plage CAP-FIAT 500 Scoiattolo de 1971, vendu 8 000 euros pour un minimum espéré de 18 000.

Je ne sais comment il semble que je sois passé complètement à coté de deux voitures: une BMW 2002 est une version cabriolet de 1972. Vendue 25 000 euros, sous l'estimation. Et une Renault 4CV « pie » livrée à la préfecture de Police de Paris en 1955 et qui est apparue dans une quinzaine de films dont "Comme un cheveu sur la soupe" avec Louis de Funès et "Sois belle et tais-toi" avec Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Elle a même été dotée d'un toit ouvrant pour son apparition dans L'Ours d'Edmond Séchan. Vendue 34 000 euros, sur l'estimation haute. En fait je me souviens l'avoir vue dehors en haut des escaliers mais je ne l'ai pas prise en photo.

La nuit tombe, mes pieds sont en feu mais la lumière des spots devient plus intéressante. Je refais un petit tour.

       

       

       

Ca rend bien.

       

La verrière en pleine heure bleue.

       

       

Bon, encore une fois je n'ai pas les connaissances requises pour juger des résultats de cette vente mais je ne suis pas sûr que Bonhams ait vraiment de quoi se réjouir. Seuls trois lots sur cent trente et un ont fini millionnaires, et encore en tenant compte des frais. Seuls deux tiers des lots ont été vendus, pour un total de 12.4 millions et il me semble que nombre d'entre eux sont partis sous leurs estimations. Chaque année, j'ai nettement l'impression que Bonhams privilégie le cadre imposant du Grand Palais à la qualité de ses propositions, qui sont de bonne facture mais manquent cruellement de panache. Espérons que les bons résultats de RM et d'Artcurial finissent par leur faire prendre conscience que Paris mérite une vraie vente de prestige international. 

D'un point de vue plus personnel, j'ai pris beaucoup de plaisir à prendre les photos mais la rédaction, comme la lecture je le crains, de ce reportage, a été plutôt rébarbative: une litanie de noms suivis de chiffres sans rien ou presque qui sorte vraiment de l'ordinaire.

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