Dimanche, nous voilà de nouveau devant les grilles, de la Villa Erba cette fois, à 7h00 du matin. Cette année je ne me suis pas étendu sur les difficultés d'accès anticipé sur les différents sites car nous sommes allés de coup de chance en coup de chance avec des correspondants médias très matinaux et coopératifs. Je n'irai pas jusqu'à dire que ça a été simple ou détendu mais au moins nous avons pu entrer tôt. C'est particulièrement important le dimanche car pour moi, c'est là, avant 10h00, que les images les plus intéressantes du weekend se jouent.

Dès 6h50, la Ferrari 212 Export arrive déjà.

Elle sera la seule à nous précéder à l'intérieur.

       

En attendant les autres, je fais un peu le tour des animations BMW, avec ce petit alignement de i8 roadsters.

Bien plus intéressantes, ces deux M1

et des 3.0 CSL.

Sous la rotonde, l'exposition est consacrée aux voitures de cinéma, j'aurais pu m'en douter. Pour les cinéphiles exigeants, voici donc la Mini de Mister Bean.

Des modèles ayant participé aux tournages de James Bond ou Mission Impossible

Les plus intéressants à mes yeux sont ceux qui dévoilent l'envers du décor et les effets spéciaux mis en place pour les tournages.

       

Revoici la 507.

J'ai juste le temps de prendre cette image de la SP38 avant qu'elle soit entourée de barrières disgracieuses mais compréhensibles pour une voiture client.

La Fiat 8V est la deuxième voiture a rejoindre la pelouse. Syndrome du parking, elle s'installe juste à coté de la 212, comme par hasard.

       

Pour l'instant c'est simple, il y a peu de voitures et on peut prendre son temps.

       

Et voici le premier shooting sur les célèbres marches du palais néo-Renaissance.

       

Un dernier tour du coté des concepts et les shoots vont s'enchainer.

Peter, Rémi et les Melissen père et fils ont travaillé dur pour organiser la venue des voitures les plus prestigieuses. Qu'ils en soient remerciés.

Voici d'abord la 212 Export

puis la 500 Superfast

et la Jaguar XK 120. Nous sommes en tout une quinzaine de photographes qui essayent de tourner dans le même sens sans entrer dans le cadre du voisin, ce qui n'est pas toujours évident. Le shoot ne dure que quelques minutes car il faut éviter l'embouteillage. Tout contrevenant qui se trouverait à contresens est immédiatement hué. Ce sont hélas souvent les mêmes mais je peux dire qu'il s'agit rarement de Français.

Je repars un peu vers les pelouses, pour ne pas faire la même chose pendant deux heures, et pendant que les voitures sont encore relativement seules. La Corvette et la Jaguar, deux des voitures les plus rares de cette édition

La Delage et la Stratos

La DB5 et la 500 Superfast

La plus prestigieuse des voiturettes de plage, ex-Agnelli.

La file d'attente pour le shooting devant les marches devient trop hallucinante pour être ignorée, je me dépêche d'y retourner.

C'est d'un niveau rarement atteint ici.

On enchaine, 33 Stradale

       

puis 250 Passo Corto

et le futur Best of Show, la 335 Sport.

       

Après ça, je suis repu.

Je retourne sur les pelouses pour compléter ma collection d'images.

en particulier des avant guerres, celles que je délaisse souvent. Je me concentre sur les flamboyantes, comme la Packard

la 540 K

L'isotta Fraschini 8A

La Lancia Astura

l'Atalante

La Cadillac V-16

La Phantom

ou encore la Bentley.

Je n'oublie pas les sportives.

Je m'attarde sur la SCAT.

Comme toutes les voitures de cette époque, elle regorge de détails.

Allez, encore un coup d'œil sur les voitures de sport

Et je termine cette matinée hautement satisfaisante avec les Formule 1.

La GTO va se présenter au shooting mais je joue les blasés.

A 10h00, les grilles s'ouvrent et une foule enthousiaste se rue à l'intérieur. Pour nous, il est temps d'aller boire un café au média lounge, qui n'est pas sans me rappeler mon récent voyage à Florence.

Quand nous ressortons, la pelouse est envahie.

Il n'y a plus rien à espérer pour aujourd'hui mais ces trois heures ont été exceptionnelles. Nous pouvons prendre la route avec le sentiment d'avoir fait le maximum.

       

Voilà, c'est terminé pour ce Concorso est comme je l'ai déjà dit plusieurs fois dans cette série de reportage, il s'agit à mes yeux d'une des meilleures éditions auxquelles j'ai assisté, avec qui plus est cinq nouveaux châssis pour mes pages, dont quatre Ferrari, ce qui est plutôt rare. Tout est dit!
 

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