573 jours, c'est ce qui sépare mes dernières photos lors de Rétromobile 2020 de celles que je m'apprête à faire pour mon retour sur le Tour Auto Optic 2000. Est ce que ça m'a manqué? Je ne peux pas exactement dire ça. En mars 2020, je commençais à être un peu cramé après douze ans de reportages non stop et je reconnais que cette pause forcée sans louper aucun évènement, puisqu'ils ont été annulés les uns après les autres, m'a bien arrangé. J'aurais pu continuer à occuper le terrain, sortir des best of thématiques, recopier des communiqués de presse... En fait j'avais même commencé à couvrir le salon de Genève virtuel avant de laisser tomber. Ce n'est pas l'esprit d'Arthomobiles. J'ai donc tout stoppé et je n'ai quasiment pas rouvert le site pendant un an et demi. Entre temps, j'ai trouvé à m'occuper autrement et je ne peux pas dire que la direction prise par l'automobile me motive beaucoup. Le salon de la mobilité de Munich, ex-IAA de Francfort, ne semble pas avoir secoué le web et si les journalistes professionnels devront faire la bascule intellectuelle vers l'électrique, même à leur corps défendant, sous peine de devoir se reconvertir, ce n'est heureusement pas mon cas. Restent donc les anciennes, qui sont hélas un circuit fermé avec par définition peu de nouveautés.
Ce qui nous amène au Tour Auto. Cela fait des années que nous rêvons avec
Vincent et Thomas de la participation de Matra MS650 et de Ferrari 512M.
Historiquement légitimes puisque ces modèles étaient présents sur l'épreuve au
début des années 70, cela paraissait relever du fantasme au vu de nos routes
parsemées de ralentisseurs parfois à peine franchissables même avec une voiture
normale. Et pourtant, cette année ce sont pas moins de deux Matra qui figurent
sur la liste des engagés. De quoi exciter même les plus blasés! J'ai posé deux
jours de congé pour suivre les deux premières étapes. Le service de presse de
Peter Auto m'a répondu que les pauses déjeuner seraient des bulles sanitaires
non accessibles à la presse donc je n'ai pas fait de demande d'accréditation,
n'ayant pas l'intention d'aller sur les circuits ou les parcs fermés. C'est
néanmoins à la pause déjeuner que je compte les retrouver, au château de
Thenissey. Les premiers ne devraient pas arriver avant 11h30 mais je déteste
être en retard donc je pars tôt.
Une fois passé Prenois, je retrouve quelques spots familiers qui me rappellent de bons souvenirs. Ici un arrêt express pour une barquette Maserati, là des éoliennes qui relevaient de la fausse bonne idée. J'arrive à Thenissey vers 10h00 et tout de suite, les lieux me sont familiers: un petit tunnel sous une voie ferrée, un château avec une longue allée. Une rapide consultation d'Arthomobiles me confirme que nous étions déjà venus en 2012. J'avais fait des photos sympas devant une croix, dont une est encore encadrée dans mon bureau, mais les concurrents n'arrivent pas par là aujourd'hui. Pour le reste, c'était plutôt bof bof. Je remonte donc dans le village et trouve une place assez sympa. Une vieille grange avec le clocher en arrière plan, pas trop d'éléments modernes, une maison assez charmante avec des volets bleus et un arbre rond. La route fait un triangle et le road book devrait faire passer les concurrents le long de la maison plutôt que coté église. Donc sur le spot le moins intéressant malheureusement.
Bon, avant tout il va falloir me souvenir comment marche un appareil photo. Hier
j'ai retrouvé facilement les batteries, c'est déjà ça. Ca fait 18 mois que je
n'ai pas allumé le reflex. Pour le quotidien, les smartphones sont bien assez
performants et bien moins prise de tête sur l'exposition. D'ailleurs j'ai cru
comprendre que les jours des réflex étaient comptés avec l'arrivée d'hybrides
dont les fonctionnalités font rêver, comme le R3 chez Canon avec une visée
rétinienne, rien que ça. Pour l'instant ce sont des budgets que justifient
difficilement mon activité déclinante (6000 euros le R3 quand même). Ah voilà un
premier accompagnant. Par le chemin de l'église. Je n'étais pas prêt.
Puis une 355 Challenge. Cette fois je réagis assez vite.
Ah ben tout le monde passe par là en fait...
Après presque deux heures d'attente, les premiers concurrents arrivent. Ils ont
suivi le road book.
Oups, là non plus je n'étais pas prêt à voir déjà arriver la 250 MM. J'étais
justement en train de me dire que j'étais sur des réglages de merde. Trop tard.
Visiblement la sortie de Paris ou la première spéciale ont laissé des traces.
Elle est accompagnée d'une châssis court.
Je profite d'un nuage pour changer d'angle et pour mettre un vieux mur en
arrière plan. Quand le soleil est là, c'est à contre jour.
Ferrari est toujours partenaire privilégié, j'espère rattraper mon retard dans
la gamme car sans Salon de Genève, difficile de voir les nouveautés..
J'ai toujours été admiratif (et envieux pour être franc) des photographes qui
ont réussi à trouver une identité propre dans leur traitement d'image (et
automatisé des macros sous Photoshop ou Lightroom pour être pragmatique). Il
s'agit sans doute d'un long processus de tâtonnement jusqu'à trouver ce qui va
le mieux et je n'ai pas voulu prendre le temps de m'y consacrer. La lumière
étant très dure, j'ai quand même tenté un traitement un peu vintage, auquel j'ai
tenté de rester fidèle contre vents et marées même quand il me semblait que ça
dénaturait trop les couleurs. Je ne recommencerai pas forcément mais voilà,
c'est fait. C'est jaune, je sais.
Les habitants de la maison viennent ajouter la petite touche humaine qui manque souvent à mes photos. Discrètement.
Festival d'Alfa!
Ah, voilà ma première 812 GTS, en livrée historique Francorchamps. J'ai eu un
coup de foudre immédiat pour la version Competizione, qui se débarrasse de ces
disgracieuses entrées d'air sur les phares mais les quelques photos que j'ai
vues récemment de la "vraie" voiture, hors photos de presse, me font douter. A
voir en vrai donc.
Une Modena, voilà une voiture qu'il devient rare de croiser.
Les F8 sont en train de pousser les F430 et 458 vers la sortie.
Une SF90, qui est un peu l'attraction du plateau Ferrari: une hypercar qui ne
dit pas son nom.
Une F12
F8 encore
Les Pista sont encore là mais je ne me souviens pas d'avoir croisé une Scuderia sur la route.
Voici quelques gros calibres du plateau compétition :
Encore une superbe châssis court
Tiens, voici les futurs vainqueurs de l'épreuve, l'équipage belgo-français: Christophe Van Riet et Eric Werner.
Ils devanceront une Type E et une autre Cobra.
La qualité du plateau s'est bien redressée depuis 2019, ouf!
Même s'il faut de tout pour faire un beau Tour Auto, on est d'accord.
Certains ont quelques problèmes d'orientation.
D'autres de gros problèmes, mais c'est l'occasion de les voir passer deux fois.
Et tout à coup BOUUUMM!!! Voici la première Matra. C'est donc vrai. Incroyable!! Richard Mille lui même est aux commandes. Elle est suivie comme son ombre (un peu trop pour dire le fond de ma pensée) par un SUV chargé de transporter le carburant (et sans doute quelques bidons d'huile) et d'assurer les (nombreux) ravitaillements.
De quoi largement éclipser cette "GT40" de 1982, le châssis P/1000W.
Juste derrière, voici qu'arrive la fine fleur de la scène automobile parisienne, les Dupont-Dupond de la voiture : PC23 et Haiwepa, des potes avec qui je discute quotidiennement sur le net. Seul manque à l'appel le Coppola de l'automobile, le Orson Welles de la voiture, le Jean-Luc Godard de la bagnole, le grand, l'immense, le talentueux Alex "je peux pas j'ai piscine" Smolik. Voilà pour les private jokes. Le cortège continue de défiler régulièrement mais désormais, un tic tac tourne dans ma tête. L'équipage de la Matra est en train de déjeuner et ce serait bien de la voir de nouveau quand elle quittera le château. J'ai encore du temps.
Je ne sais plus si j'ai déjà donné mon avis sur les jantes noires mais vraiment, je n'aime pas. Argent c'est bien, anthracite c'est bien, chromé c'est pas bien, doré ça peut être bien suivant les circonstances, noir c'est mal. Des designers se décarcassent pour trouver un dessin un peu original à faire entrer dans un cercle, et on transforme leur boulot en trou noir. C'est dommage non?
Après, chacun ses goûts hein! Je vous laisse comparer.
Mes deux premières Roma, strictement identiques
J'aime beaucoup cette voiture, dans la lignée de la Monza avec une carrosserie qui privilégie l'élégance à la performance. Ferrari semble avoir compris que sa clientèle n’est pas constituée uniquement de pistards ou de gens qui veulent absolument avoir la voiture la plus rapide à Fiorano mais de clients qui veulent une belle auto, agréable à conduire. Et bien plus sportive que la moyenne, on est d’accords.
Mais revenons aux anciennes.
Et voilà la deuxième Matra. Je fais... exactement les mêmes photos que pour la première. Damn! je vous mets la première au naturel car je n'assume pas complètement la dénaturation des couleurs de mon traitement. Mais bon, c'est décidé, je vais jusqu'au bout.
La déco de cette 3.0 RSR n'a pas l'air d'époque.
Allez, nous commençons à redescendre vers le château.
Ah voilà la M1 Procar, l'attraction principale du Tour il y a deux ans. Une éternité.
Elle part tout droit au lieu de tourner sous le pont. Bon, elle reviendra.
Ah, le pilote de la M1 a retrouvé le bon chemin.
Couleur très originale pour cette California
Nous passons de l'autre coté du pont.
Désormais ça entre et ça sort, ce qui ne facilite pas les croisements.
Il y a un centre équestre juste là. Je vais essayer de faire entrer quelques chevaux bien réels derrière les chevaux vapeur.
Voilà, c'est à peu près réussi avec cette Porsche.
Me voilà devant les grilles du château. Les bracelets presse sont finalement admis dans l'enceinte, je me suis bien fait avoir.
Bref, je fais quelques photos derrière les grilles.
Les Ferrari commencent à repartir.
Mon premier Urus. Une rencontre qui me laisse totalement indifférent.
Ici aussi ceux qui s'en vont et ceux qui arrivent se croisent (lapalissade?).
La SF90 est sur le départ.
Au loin, voici la première Matra. Cette fois l'excitation est à son comble.
Elle vient stationner devant la grille pendant quelques minutes, attendant sans doute son escorte. Un bonheur pour les sens, le bruit et l'odeur sont envoûtants. Bref tout ce que l'on essaie de nous enlever.
La 812 est un monstre de performances mais c'est surtout un paquebot énorme comparé aux voitures d'époque.
Quelques minutes plus tard, voici la deuxième. Elles vont presque rouler ensemble. Je n'ose imaginer les photos que cela pourrait donner.
Une des Roma démarre. J'ai juste un peu de mal avec la calandre mais couleur carrosserie, ça passe.
Retour devant le pont pour admirer le balai des concurrents et accompagnants.
Certains ne s'attardent pas.
La M1 est sur le départ à son tour.
Je repasse coté village. Vous aie-je parlé du centre équestre? Les chevaux, ça chie. N'importe où. Quand ça veut.
Sur le moment ça m'a semblé une idée marrante de me servir du crottin comme limite de cadre mais au final, ce n'est pas très ragoûtant. Une idée merdique pour faire un jeu de mot atrocement facile.
Les plateaux de régularité commencent à arriver.
Souvent, les voitures arrivent groupées.
Du lourd!
Mais c'est cette Fiat 850 Moretti Sportiva qui attire mon attention. Une voiture que l'on croise encore plus rarement qu'une 275 GTB. Celle ci a fait l'objet d'une importante restauration l'année dernière.
Dommage que j'aie surpexposé ce "Duo de Lusso sur lit de crottin".
Bon coté timing, je suis bien mais le spot commence à s'user. Il est temps de bouger.
Au niveau des délais, je suis large puisque je court-circuite complètement le circuit de Prenois. Direction Sainte-Marie-sur-Ouche où la route a l'air sympa. Je trouve un pont qui m'a l'air intéressant. Vingt minutes après mon arrivée, une heure après mon départ de Thenissey, la Matra surgit déjà. Je n'étais pas si large que je le pensais. Heureusement je l'ai entendue arriver. De loin.
Les autres arrivent à des allures variées.
Le spot est vraiment pas mal.
Comme pour la proverbiale boite de chocolat, on ne sait jamais sur quoi on va tomber ensuite.
Le Tour Auto, ce sont les concurrents, environ 220 voitures, les suiveurs, les camions d'assistance, mais aussi les spectateurs qui sortent leurs bijoux pour l'occasion.
J'aime bien le spot mais certains arrivent vraiment très fort, souvent d'ailleurs des camions d'assistance avec une remorque qui empiètent assez largement sur la bande centrale. Pendant l'heure que j'ai passé sur place, j'ai vu plusieurs camions ou tracteurs arrivant en sens inverse passer en plein milieu de l'arche pour ne pas heurter les bords. Tout ça me semble un peu risqué. Je décide de bouger.
L'itinéraire emprunte ensuite la route de la course de côte d'Urcy, qui fait partie de la Coupe de France de la Montagne.
Cette fois j'arrive à faire une photo plus satisfaisante de la 250 MM
Bon, en toute franchise ce spot n'est pas bien remarquable. Je me suis laissé influencer par le nombre de spectateurs qui se sont massés là mais nous n’avons clairement pas le même objectif.
Son principal attrait est que l'on entend les voitures venir de loin et encore longtemps après leur passage, ce qui rend l'atmosphère très agréable.
Ca me rappelle il y a 9 ans, quand deux 599 GTO déchainaient leur V12 dans cette même montée, derrière une escorte de motards de la gendarmerie. Le bon temps. Cette année les montées sont dynamiques mais sans excès.
Dans la série des bizarreries, cette BSH 003, une kit-car française.
Elle est suivie de merveilles plus classiques.
La très jolie Roma,
et une magnifique 308 appartenant à un spectateur. Cette voiture est toujours aussi excitante.
Et ici, une SECMA F16 turbo. Une voiture française de 650 kilos pour 225 chevaux. Si vous voulez rouler original pour moins de 40 000 euros, c'est sans doute ça qu'il vous faut.
Mes compères ont trouvé un spot dans les vignes juste avant Gevrey Chambertin. Je les rejoins. En chemin, je passe dans un virage dans lequel Vincent, Thomas et moi avions attendu en vain la 250 LM jusqu'à la nuit en 2012. Souvenirs souvenirs!
Bon, pour profiter des vignes, il faut élargir.
Elargir encore.
Oups, voici la deuxième Matra. C'est petit mais c'est pas mal.
L'heure tourne, les amis parisiens doivent reprendre le chemin de leur havre Hidalgesque. Il reste un point de vue que j'aimerais faire sur ce spot, à environ 500 mètres à pied.
Je veux me rapprocher de l'espèce de clocher de Gevrey et faire des vues arrières. Les concurrents défilent.
Je retrouve avec plaisir les traditionnels habitués, comme Joris, que j'ai vu débuter et qui m'a depuis longtemps dépassé, par le talent comme par l’envie.
Et Mathieu, qui est désormais photographe officiel à moto. J'en profite pour lui poser des questions sur l'étape de demain, qui relie Beaune à Aix Les Bains, et qui ne m'a pas semblée bien inspirante sur Google Maps. Il confirme mes craintes: il n'y pas de paysages remarquables jusqu'aux derniers kilomètres.
Pas question de faire la fin de l'étape à 3 heures de chez moi, sachant que les concurrents arriveront entre 18h et 20h. La pause midi est dans un château mais en plein centre de Bourg en Bresse donc l'approche n'aura aucun intérêt. Je décide de faire l'impasse sur la deuxième étape. Pour une reprise, j'ai bien profité aujourd'hui, j'ai quelques photos sympas des Matra. Je ne le sais pas encore mais demain, je ne pourrai quasiment plus marcher tellement j'aurai des courbatures aux cuisses, à force de faire des génuflexions devant les voitures.
Le soleil est tout proche de disparaitre derrière une colline et il joue à cache
cache avec des nuages donc il faut que je me presse si je veux faire la photo
que j'ai en tête.
Pas question pour autant de négliger les concurrents qui me dépassent.
Et la voilà, avec la lumière rasante sur le bâtiment. C'est toujours gratifiant, et rare en ce qui me concerne, d'arriver à concrétiser assez précisément ce qu'on a en tête.
Ca ne dure pas. A l'arrivée de cette 275 GTB, la lumière est déjà montée sur le haut de la tour uniquement.
Cette A110 semble passer par hasard. C'est une voiture que j'aime de plus en plus, d'autant qu'elle fait l'objet de commentaires majoritairement positifs dans la presse. Elle rejoint la Porsche 964 dans la catégorie de mes voitures de "rêves réalisables". Plus Alpine en vendra, plus elle deviendra abordable alors achetez en!
Le soleil commence à monter sur la tour
avant de disparaitre.
C'est moins bien mais puisque je suis là, j'insiste quand même un peu.
La lumière est partie, il commence à faire sombre et la journée à été longue. Je retourne gentiment vers la voiture.
La Lusso me salue d'un appel de phares.
Et voilà pour une reprise bien remplie et bien agréable.
A l'heure du bilan, qu'en est il? J'ai retrouvé le plaisir de faire des photos, à défaut des compétences. Le plaisir des sens associés à l'automobile aussi. Le plaisir de la chasse et de l'attente au bord de la route. J'ai de très loin préféré composer mes images dans des villages qu'en pleine nature. Cela dit, comme vous pouvez le constater, j'ai eu du mal à m'atteler à la rédaction de ce reportage. Même si mes phrases sont devenues tellement prévisibles que mes amis peuvent quasiment les écrire à ma place (ce dont ils ne se privent pas pour me taquiner), il faut tout de même en accoucher et j'ai pris l'habitude de me consacrer à d'autres activités. Pour le reste, rien n’a changé. Si vous aimiez le site avant, vous le retrouvez tel quel. C’est sans doute le dernier site internet au monde à être créé sous Frontpage.
Les puristes auront remarqué l'absence de
numéros de châssis, même pour 0298MM, la 250MM éborgnée. Rassurez vous, aucun
nouveau châssis n'est brusquement apparu sur les routes du Tour.
Par contre, les demandes d'accréditation et les longues heures de route ne me
manquent pas du tout par contre. Il y a donc fort à parier que le rythme des
évènements ralentisse un peu. Rien n'est prévu pour la fin de l'année (la Villa
d'Este sera une édition "entre soi" donc je ne vais même pas essayer de supplier
pour un accès). Pour autant, j'ai déjà participé et mis en boite un meeting
aérien à la BA116 qui intéressera donc les fans d'aviation.
Voilà, en tout cas on se reverra avant 573 jours, c'est sûr.
Libre à vous de quitter cette page par ici si vous avez terminé la consultation du site. A bientôt