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Ouf, j'ai bien failli passer à coté de cette journée, ce qui aurait été fort dommage. C'est au détour d'une rencontre au Concours de Chantilly que Pascal m'a rappelé que c'est ce weekend que se déroule le premier Concours d'Elégance Lamborghini & Design, organisé par le Polo Storico de la marque, pas moins. Le but est de pérenniser ce concours en mettant chaque année à l'honneur une personnalité de l'architecture ou du design. C'est ainsi que cette première édition se déroule entre Neuchâtel et la Chaux-de-Fonds, ville natale de Le Corbusier. Les récompenses seront distribuées le dimanche à Neuchâtel mais le samedi donnera lieu a un "Tour du Charme et du Design" vers La Chaux-de-Fonds, visitant deux maisons dessinées par le maitre, ainsi que le musée d'Horlogerie. Je ne sais pas trop à quoi m'attendre mais quel meilleur organisateur que l'usine pour réunir un plateau de qualité?

En tout cas, une semaine après le Concours de Chantilly, difficile de m'éclipser encore deux jours. Je décide donc de me limiter au dimanche, et de profiter de la destination pour organiser une petite sortie en famille. Deux heures de route et nous voilà arrivés. Je ne mets pas la pression, laissant les enfants profiter du bord du lac tandis que nous nous dirigeons tranquillement vers le port. J'avoue qu'une fois l'objectif en vue, je presse un peu le pas. Les voitures sont sur une place clôturée mais libre d'accès. Et il y a pas mal de monde! Nous sommes accueillis par une Aventador S.

Et quatre LM002!

       

       

       

Mais le plus impressionnant d'emblée est l'alignement de Miura. Pas moins de treize exemplaires sont présents, ce qui est vraiment incroyable. Voici d'abord 5030, une SV, deuxième Miura restaurée au Polo Storico.

       

4443, une SV qui a passé pas mal de temps au Japon

       

4950, une autre SV

       

3877, une S

       

4127, une S

4644, la P400S du Musée Lamborghini

       

4821, une S

       

4647, une S

       

4728, une S

       

3264 une P400

3165 une P400

3129, une autre P400

Et enfin, venue spécialement du Japon pour l'occasion, 4838, une SV.

       

De nombreuses Lambo semblent avoir été dessinées pour porter une robe verte, comme ces sublimes Miura, ou encore les Murcielago et Aventador

Cependant, je ne pense pas que ce soit le cas de la Veneno. A vrai dire elle ne me plait dans aucune couleur.

       

       

L'orange ne va pas à toutes les marques non plus mais cette Diablo SV le porte parfaitement.

Idem pour le violet, qui ne va pas à tout le monde mais qui est parfait ici, sur cette fausse SE30.

Il y en a deux vraies juste à coté, numéros 66 et 131 sur 150.

       

Ici une Roadster VT, châssis 12256

       

La version la plus pure, sublime

et une bestiale GT, produite à 80 exemplaires seulement. Celle ci porte le numéro de châssis 12437

Parmi les modernes, voici également une Aventador 50th et une Murcielago SV

       

J'arrive ensuite vers les Countach, avec cette impressionnante LP400 Periscopio, châssis 1120114

       

       

Aux cotés d'une très belle LP5000S, châssis 12662

une QV, châssis 12165

une 5000 QV, châssis 12034

et une 25ème anniversaire, châssis 12995, vue à Chantilly la semaine dernière.

Un doublé de Jalpa

       

Vient ensuite un incroyable trio. La Diablo GT2, châssis 12494, qui campe habituellement au Musée de Sant'Agata.

       

       

La Marzal, qui a bien changé depuis sa vente à la Villa Erba il y a quelques années. Elle sort de restauration.

       

       

       

Et cette extraordinaire 350 GT Prototype, châssis 0105. Il s'agit tout bonnement de la première Lamborghini vendue à un particulier, par Ferruccio lui même au salon de Genève 1964, et de la première Lamborghini immatriculée. Le châssis 101 fut crashé et les trois suivants partirent chez les concessionnaires. Celui ci, vendu à un certain Robin Grant, continua à servir de véhicule de développement jusqu'en 1967. Pour remercier son client, Ferruccio installa dans sa voiture le premier moteur 4 litres de la marque. Aujourd'hui, 0105 reste la seule 350 GT à carrosserie aluminium équipée d'un V12 de 4 litres.

       

Le Polo Storico fait sa pub; ce qui est la moindre des choses

       

Je remonte la dernière rangée, avec une nouvelle Jalpa, châssis 12028

Deux Uracco, une P250S châssis 15042 et une P300 châssis 20484

       

Des Espada

       

       

Une 350 GT, châssis 121 et une 400 GT 2+2, châssis 0856

       

Et avec cette Jarama GTS, je crois que tous les modèles produits par la marque sont représentés (sauf l'Islero en fait)

On approche de midi et la foule devient un peu plus clairsemée

       

Je vais pouvoir tenter quelques photos de groupe.

       

       

Quelqu'un a tout compris à la façon de protéger les voitures de la pluie sans les plonger dans l'obscurité, c'est top!

       

       

       

       

Il est temps d'aller nourrir les fauves. En sortant, je m'arrête devant les exemplaires de promotion

       

       

       

Nous croisons cette Jalpa sur le parking extérieur.

Le dimanche, Neuchatel est vraiment une ville morte mais il y a quand même quelques bâtiments et points de vue sympas. Après déjeuner, nous revenons tranquillement vers le concours pour la remise des prix qui est prévue à 14h30. Je refais un tour des Miura, l'attraction principale du jour à mes yeux

       

       

       

       

       

Les Jalpa

       

Et les Countach

       

Effectivement il y a bien plu pendant le déjeuner.

       

       

Les moteurs s'ébrouent, les voitures primées vont se mettre en place pour défiler sur le podium et recevoir leur prix.

       

       

Les petites tribunes ne sont pas forcément très adaptées puisque les gens qui y sont assis ne voient absolument rien de ce qui se passe sur le podium.

       

Il y a onze classes en tout (Miura P400, Miura S, Miura SV, V12 avant, Espada, huit cylindres, LM002, Countach, Diablo, One off et contemporaines spéciales) avec trois prix dans chaque classe, de quoi récompenser presque tout le monde.

       

       

       

       

       

C'est parti pour la remise des prix. Dans chaque catégorie, le troisième est appelé en premier

Puis le deuxième

       

et enfin le vainqueur. Ici les P400

Puis les S. Conséquence directe de ce que j'ai mentionné plus haut, il faut jouer un peu des coudes pour être bien placé face au podium mais ça va.

       

       

et les SV

       

       

       

Une fois les trois classes dédiées aux Miura passées, je comprends qu'il est temps pour nous de passer à autre chose. C'est comme ça les évènements en famille. Je ne verrai donc pas rouler la Veneno mais je pense que je m'en remettrai sans trop de mal. Je mentionnerai juste que le Best of Show est revenu à la Miura SV japonaise, tandis que la Marzal s'est vue remettre le prix "Best of the Best".

       

Voilà pour cette journée tauromachie, j'en aurai bien profité compte tenu des circonstances.

       

Cela dit je dois reconnaitre que j'avais totalement sous estimé cet évènement qui montre un potentiel énorme. On est d'ores et déjà pas loin de la qualité du concours du cinquantenaire à Bologne. Un traitement sur deux journées complètes n'aurait pas été immérité, même si pour moi une semaine après Chantilly ce n'était pas envisageable. En tout cas il va falloir suivre de très près la prochaine édition, même s'il y a fort à parier qu'elle n'aura pas lieu à deux heures de chez moi hélas.

 

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