Ce samedi matin en me levant, je découvre un SMS m'avisant
qu'un rallye de voitures anciennes et de prestige déjeunera à Ornans à midi., 25
kilomètres de chez moi Malheureusement, nous avons déjà pris d'autres
dispositions. Par chance, les participants restent dans le secteur et
termineront leur périple dimanche midi au Château de Germigney, une bonne table
située à une quarantaine de minutes de la maison. Il s'agit d'une épreuve de
régularité organisée deux fois par an dans différentes régions de France. Elle
est parrainée par Autosur Classic, le seul réseau de contrôle technique agréé
par la FFVE, la Fédération Française des Voitures d’Epoque. Cet édition est
baptisée Jura - Suisse Classic.
Dimanche, je quitte la maison vers 11h00 et déjoue assez facilement le premier
piège: le Château de Germigney ne se trouve pas du tout à Germigney mais à Port
Lesney. Heureusement j'y suis déjà allé et je ne suis pas aveuglément le GPS. Je
me gare à l'entrée du village peu après 11h30. Les premiers arrivent très
rapidement. Je loupe une Alfa Romeo et me mets en place pour un joli trio de
Porsche 356.
Et une 964 cabriolet Turbo Look.
Peu après, voici une voiture que j'espérais bien retrouver ici. La Ferrari 599 GTO avec laquelle j'ai participé au mémorable Road Trip vers Maranello.
Son propriétaire m'annonce une 4C à suivre avant de poursuivre vers le restaurant.
Mais c'est une magnifique Mercedes 300SL Roadster qui arrive à la suite!
Puis un quatuor d'Alfa Romeo anciennes, une Giulietta Spider et trois Bertone,
et la fameuse 4C, ma première sur route. Elle est beaucoup plus belle dans la nature qu'enfermée sur un stand.
Qui plus est, Alfa a annoncé que des optiques avant plus classiques devraient être disponibles en option, ce qui ne sera probablement pas un luxe.
Voici ensuite un panel varié d'anglaises: Austin Healey, Morgan et MG,
ainsi qu'une Jaguar Type E précédant une magnifique Ferrari Challenge Stradale,
et une 550 Maranello.
Après une pause, une Porsche assez classique
et cette Lancia Delta HF. Une voiture dont la cote monte; preuve en est l'exemplaire Verde York adjugé 72 800 euros cette année par RM à Paris.
Une nouvelle pause s'ensuit. Il est temps de bouger. Je prends la voiture pour parcourir les dernières centaines de mètres, trouve tant bien que mal à me garer et descends vers la route d'accès au restaurant, pour voir arriver cette 360 Spider et cette Aston Martin.
Une superbe 512 TR est garée le long du mur d'enceinte. Un placement plein de potentiel.
Un nouveau groupe arrive, avec une 360 Modena couleur prune et deux Porsche Speedster, une 911 et une 964.
Magnifiques!
La Modena a fait demi-tour plus loin et revient.
Encore quelques arrivées. Les Porsche 356 sont à la fête on dirait.
Il est temps de pénétrer à l'intérieur de la cour.
Il y a peu de place mais un bel alignement.
J'ai oublié de demander au propriétaire de la GTO de se garer à l'endroit le plus photogénique possible mais c'est exactement ce qu'il a fait: ça n'aurait pas pu être mieux.
Avec plus ou moins de retouches.
La 911 Speedster est sublime. Et de chez moi! Je l'ai déjà vue garée dans la rue où je travaille.
La 964 n'est pas en reste. Oui, le temps est menaçant.
Et pour vous, une 356 cabriolet pour la dolce vita ou une version sportive dépourvue de pare-chocs?
Très belle aussi cette Alfa Romeo Giulia SS Sprint Speciale. Elle appartient à l'un des administrateurs du circuit du Castellet.
La cadre n'est pas somptueux mais propose cependant des endroits très intéressants.
Encore un regard sur ce groupe,
avant de passer derrière le bâtiment, où se trouve le parking principal,
et cette drôle de roulotte.
Dont l'escalier permet de prendre un peu de hauteur pour une vue globale.
Je détaille cette Alpine,
avant de faire un tour vers les anglaises. La valise sur le porte-bagages ajoute juste ce qu'il faut de touche British.
Je m'attarde longuement sur la 300SL.
Une voiture que je regarde à peine à Rétromobile par exemple, tant elles sont nombreuses. La perception que l'on a des voitures est très variable selon le contexte. Aujourd'hui, vendredi, jour de rédaction de ce reportage, je me suis même surpris à admirer les courbes d'une 997 Carrera 4S au feu rouge.
Les Modena se présentent dans des teintes peu habituelles.
Contrairement à la Stradale qui est dans sa robe traditionnelle.
La plupart des 456 et des AM V8 privilégient les couleurs discrètes.
J'essaie de passer devant toutes les voitures, sans réaliser à ce moment là qu'il en manque plusieurs, dont la 4C ou la Turbo Look. Je ne sais pas où elles se sont garées. Ce qui est sûr, c'est que je les ai loupées comme un idiot!
Pas tout à fait la même nuance pour ces deux voitures,
mais il est assez rare d'avoir un tel duo sur une photo.
J'aime beaucoup ces Alfa Romeo
Bon, en terme de récit, je me rends bien compte que c'est un peu juste mais après tout, n'oubliez pas que ça se limite à tourner en rond sur un parking, en essayant parfois de trouver un cadrage sympa.
Ce qui n'est pas toujours possible.
Je reviens sur l'avant.
Les Speedsters attirent le plus gros de mon attention,
mais moins que la GTO évidemment, qui est pour moi l'attraction principale. Comme partout où elle se présente d'ailleurs.
Un petit exemple de retouche basique. A gauche une photo sortie du boitier, à droite une autre légèrement différente et retouchée: coups de tampon pour faire disparaitre l'antenne et le petit bout de panneau à gauche, contraste, saturation sur les verts et les violets et surtout un gros assombrissement du noir sur la voiture.
Bon, j'ai presque fini, retour dans la rue,
pour profiter du portail
et des grilles en fer forgé.
Je ne peux pas m'empêcher de refaire une petite série sur la TR.
Si les F12 et LaFerrari peuvent sembler un peu torturées à certains, la Testarossa est là pour rappeler que les Ferrari ont toujours eu des formes originales et particulières.
Allez, un petit selfie pour terminer ces deux heures très agréables. Je ne savais pas trop à quoi m'attendre en venant ici mais j'ai très bien fait. Le plateau était plutôt relevé, le cadre sympathique au point de permettre une demi-douzaine de très belles images, ce qui est déjà très satisfaisant.
Dans le second reportage sur le Tour Auto Optic 2000, j'ai évoqué une baisse de motivation pour les démarches et les voyages au long cours. Les choses ont commencé par empirer quand j'ai reçu une confirmation d'accréditation pour la Villa d'Este... limitée au dimanche, et une demande de lettre de mission pour le Mondial de l'Automobile. J'ai toujours préféré, et de loin, envoyer un bon mail de motivation que de me trouver face à un formulaire réclamant bêtement un numéro de carte de presse. Beaucoup d'amis ont fait le choix de s'affilier à un média officiel alors que je reste sur mon idée de ne me faire accréditer que par Arthomobiles, pour garder un maximum d'indépendance. Cela dit, ces derniers temps l'originalité du site a bien souffert avec la multiplication des récits à la première personne. Il me reste heureusement un atout de taille: avoir couvert de nombreux grands évènements au moins six ou sept fois. Si les conditions continuent à se durcir et que je n'arrive plus à me faire accréditer, ça sonnera sans doute la fin d'Arthomobiles. Je pourrai alors me consacrer à écrire mes mémoires. Plus sérieusement, il faut impérativement que je me fasse violence pour couvrir Goodwood et les 24 Heures du Mans l'an prochain, sans quoi je risque de ne jamais le faire. J'ai d'ailleurs renoncé au Grand Prix de Monaco Historique car je n'ai pas eu le courage d'organiser le voyage.
Pour terminer sur une note plus positive, je dois dire que j'ai pris énormément de plaisir à réaliser ces photos, à chercher les bons angles et les bons cadrages, comme toujours. Et dès lundi matin, suite à ma relance, l'accréditation complète pour la Villa d'Este est arrivée. Enfin, l'envie de retourner à Maranello se fait de plus en plus pressante. C'est reparti!
Libre à vous de quitter cette page par ici si vous avez terminé la consultation du site. A bientôt