En préambule du premier reportage sur l'exposition Ferrari de
Bâle, je vous ai fait part de ma hantise de louper une exposition importante. Je
préfère peser le pour et le contre et renoncer par choix le cas échéant que
d'apprendre plus tard à coté de quoi je suis passé. C'est ce que j'ai fait pour
l'expo Belgian Racing Legends de Bruxelles qui proposait un plateau remarquable
mais assez peu photogénique (deux angles par voiture maximum) et sur une durée
très courte (un mois). C'est donc à regrets que j'ai décidé de ne pas faire 1200
km en une journée pour voir cette exposition fort bien dotée. Ca c'est joué à
peu de choses.
En revanche, j'ai plusieurs motivations pour retourner à l'exposition Ferrari de
Bâle. La première est l'arrivée de deux nouveaux modèles, une F50 jaune et une
599XX. La seconde est la récupération d'un iPad que j'ai fait importer par un
fidèle lecteur et qu'il est plus prudent de récupérer en main propre. Qui plus
est, ce sera l'occasion de visiter quelques garages sur le chemin, à Mulhouse ou
Bâle.
Le voyage aller ce déroule sans histoire malgré une pluie constante. Je sors de
l'autoroute à Mulhouse pour jeter un œil sur le parking de Modena Motors: deux
458 dont une spider et une California. Compte tenu de la météo, je passe sans
m'arrêter.
Il est 10h15 quand je retrouve Philippe au Panthéon. Cette fois j'ai pensé à
faire une vue extérieure de ce bâtiment un peu particulier.
Au rez de chaussée, les voitures tournent régulièrement, sans doute en accord
avec la concession Bâloise qui ne se trouve qu'à un kilomètre environ. plus de
458 Spider mais cette 612 aux spécifications intéressantes.
Nous montons au somment de la rampe. Voici dans la fameuse F50 jaune qui a
remplacé la rouge. Il s'agit de 106685.
Je tente un clair obscur. Les conditions ne sont de toute façon pas idéales.
Je m'attarde sur le moteur de la F40 que j'avais négligé lors de ma précédente
visite.
Et la 599XX N°69. Je l'avais déjà vue dans la vitrine
Là-Où-Les-Photos-Sont-Interdites, Modena Cars à Genève, mais sans pouvoir
l'immortaliser correctement.
Non pas que les spots qui n'éclairent qu'une partie de la carrosserie soient très avantageux ici mais bon.
On est en période de fête, d'où l'apparition des énormes nœuds rouges.
Je reviens sur la 312T2 qui est moins serrée qu'en novembre.
avant de fixer le 70-200 au trépied. Pour ne pas faire un clonage du premier
reportage, j'ai décidé d'aborder celui ci sous l'angle des détails.
L'aileron de la 412 T1, d'une extrême simplicité.
Depuis ma visite de l'usine Schedoni, je reste sensible à la présence de leurs
cuirs dans les Ferrari.
Du haut, je peux cibler la 512 qui se trouve au rez de chaussée.
Je m'approche maintenant de la 575 GTC. A partir de là, je vous invite à vous
reporter à la mise à jour de ma
première visite si vous souhaitez en savoir plus sur les voitures.
Les voitures de compétition regorgent de détails et d'aspérités qui se prêtent
bien aux photos de près.
Comme la carrosserie rivetée de la 312P par exemple. Du coup, je n'ai quasiment
pas photographié les voitures de série.
C'est sur la 312P que j'ai passé le plus de temps.
Je vais essayer de ne pas m'en plaindre à chaque photo mais les voitures ont
pris un peu de poussière depuis ma première visite le jour de l'inauguration) et
pour les photos de détails au zoom, ça ne pardonne pas.
L'avantage de se concentrer uniquement sur les détails, un privilège rare, est
de découvrir une foule de particularités qui nous échappent autrement, comme
cette ampoule située devant les phares par exemple.
La 275 GTB/C avec son écusson vintage
dont le volant semble ne pas avoir été restauré: bravo!
Je picore une photo par ci par là, sur la 250 Passo Corto Competizione,
La 500 F2 a disparu pour le moment. Je reste encore un long moment auprès de la
500 TRC
Son réservoir,
(avec une photo un peu truquée mais tant que ça ne se voit pas)
Certaines pièces sont comme neuves, mais on sent que l'échappement a vécu.
La série des vénérables voitures de compétition se termine par la 166 MM Spyder Corsa
et la célèbre grille "coupe-frites"
Le pare-brise est symbolique. Au mieux c'est un saute-vent.
Là encore, et même si la voiture en elle même ne plait pas plus que ça, je trouve de nombreux détails intéressants.
Me voici de retour vers la F50
et la 599 GTO
Comme la dernière fois, je pars presque sans détailler les photos qui sont
pendues derrière les voitures mais cette fois, j'y pense au dernier moment et
corrige le tir.
Inexplicablement, je trouve que cette 275 GTB sans le carénage des phares a une certaine personnalité.
Nous terminons la visite à midi et décidons de manger au restaurant du Panthéon, qui semble assez couru, l'occasion de refaire le monde. C'est très copieux pour pas trop cher (en tout cas relativement à la Suisse). Au moment du café, Nicolas, Philippe, Andrew et son épouse arrivent de Paris pour visiter l'expo. Je prends congé de Philippe et les rejoins un moment à l'intérieur. Je ne suis pas pressé (en tout cas c'est ce que je crois). Je passe ensuite à la boutique du bâtiment pour acheter un livre sur la Scuderia Filipinetti et prends la direction de la concession Ferrari. L'accueil est cordial et on m'autorise à prendre des photos des voitures non immatriculées. Il y en a beaucoup donc je sélectionne. En fait, je trouve pas mal de couleurs atypiques, et presque pas de rouge. Cette 599 blanche par exemple.
Ou cette Challenge Stradale gris argent
Plus étonnant, il y a trois voitures vertes dans le showroom, dont cette Modena,
cette 550
et une Fiorano.
Il y a aussi deux Fiorano bleu foncé, ainsi qu'une 575. Je n'ai jamais vu autant de couleurs
atypiques dans un seul showroom.
Mais le plus important n'est pas là. Mon regard a immédiatement été attiré par
une 365 GTB/4 Daytona en configuration Compétition. Je suppose qu'il s'agit
d'une conversion mais elle est tout de même très impressionnante. Dommage
qu'elle soit serrée contre le mur.
Juste à coté se trouve également une 275 GTB.
Pour la partie plus classique du showroom, voici l'atelier ou les heureux futurs
propriétaires peuvent configurer leur nouveau bijou.
A part ça, l'intérieur des Ferrari récentes est toujours un plaisir à contempler... et à photographier.
Cette 458 Italia n'est pas d'une teinte commune non plus.
Coté Maserati, une MC Stradale et une GranCabrio.
En vitrine, le traditionnel duo des stars des ventes: la 458 en déclinaison
coupé et spider.
A l'extérieur, je retrouve une autre MC Stradale
et une 575.
J'ai fini coté Suisse, il est temps de bouger coté France. Mulhouse n'est qu'à
une trentaine de kilomètres mais il pleut des cordes quand j'arrive devant
Modena Motors. Je sors quelques instants pour faire quelques images mais
l'objectif est immédiatement couvert de gouttes et je suis trempé. Je me réfugie
rapidement dans la voiture.
Du coup, je suis un peu refroidi. J'ai guetté la concession Lamborghini en
passant: ils ont une Nième Aventador blanche, pas très excitante en showroom.
Quand à la nouvelle 991, parions qu'elle va vite devenir commune sur les routes.
Je décide donc de zapper et de prendre le chemin du retour. A peine sur
l'autoroute, des éclairs qui zèbrent le ciel me font rêver de superbes photos
mais les conditions sont vraiment trop limites pour faire autre chose qu'en
rêver. D'ailleurs, sur les 80 kilomètres qui suivent, j'aurai à faire face à la
pire météo que j'aie vu depuis longtemps: des masses d'eau qui m'obligent à
rouler à 90 km/h, entrecoupées de neige fondue qui rendent le contrôle de la
voiture assez aléatoire (mes pneus ne sont plus de la première fraicheur). Je
flippe rarement au volant mais là c'était vraiment limite . Je finis tout de
même par rentrer à la maison sans encombres.
Voilà. Franchement, je ne suis pas très satisfait des deux derniers reportages.
J'ai un peu de mal à relancer la machine en ce qui concerne les textes en ce
début d'année. Néanmoins, je vous promets que tout va rentrer dans l'ordre dès
Rétromobile dont le compte rendu s'annonce déjà gargantuesque, comme chaque
année.
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