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Pour la cinquième année consécutive, une cinquantaine de Ferrari se donne rendez vous sur le circuit de Dijon Prenois pour proposer des baptêmes et récolter des fonds au profit des enfants malades de la région. Cette animation est organisée par le Lions Club Dijon Doyen, avec l’association de parents d’enfants malades “Coup d’pouce”, l’équipe de l’unité hématologie-oncologie pédiatrique du CHU de Dijon et le club Ferrari France. Les quatre éditions précédentes ont permis de récolter 195 000 euros qui ont permis d'aménager cinq chambres parents-enfants, de financer les associations Zoothérapie de Côte d'Or, Croq'diabète, Trèfle à quatre feuilles et Enfant et Santé.

Je démarre tranquillement de la maison vers 07h15, la nouvelle rocade de Dijon me permettant de gagner un bon quart d'heure de trajet. A 08h30, alors j'arrive à l'entrée du village de Prenois, le téléphone sonne. Je m'arrête un peu en vrac pour répondre. C'est Philippe, l'un des organisateurs, qui me prévient qu'il est à cinq minutes du circuit avec la LaFerrari en remorque. Je laisse la voiture où elle est et prépare l'appareil photo. Les voilà!

       

       

Je me dirige ensuite vers l'entrée du circuit et décide de mettre à profit les enseignements de Goodwood en faisant quelques contre-jours.

       

       

Il est temps d'entrer dans l'enceinte. Une fois la voiture posée, je m'aventure sur le parking des Ferrari, qui va se remplir progressivement. Voici déjà une 550 barchetta dans une rare teinte grise.

       

Une Challenge Stradale, grand classique de l'évènement.

Une très belle Speciale A, une édition limitée qu'il est finalement très rare de croiser en rouge.

Cette F12 est superbe également. Elle appartient à l'un des plus célèbres historiens de la marque.

Je ne suis pas assez calé pour savoir ce qu'est exactement cette Porsche 996, peut être une RSR.

       

Les pistardes se préparent.

       

Je passe sur la pitlane, où je fais une belle découverte, cette 997 GT3 RSR ex-Le Mans 2013: une voiture qui a été engagée en compétition pendant 5 ans, principalement en Le Mans Series. Elle n'a jamais véritablement brillé mais a tout de même terminé les 24 Heures à la 33ème place. Bref, c'est une brute.

       

Pour le reste c'est du classique.

       

La LaFerrari a réintégré sa place de l'année dernière: elle roulera peu et les quelques baptêmes qu'elle effectuera seront attribués via une tombola, ce qui me semble être une bonne idée.

       

Les visiteurs arrivant en voiture de caractère bénéficieront d'un parking spécial. Voilà déjà un beau trio.

A 10h00, les baptêmes commencent.

       

En tant que photographe semi-officiel de l'évènement, il est temps que j'aille récupérer une chasuble. L'hôtesse me propose une télécommande pour emmener la Kia dans les voies de sécurité. C'est absolument parfait pour mon objectif de la journée! D'un point de vue purement personnel, l'évènement manque un peu de têtes d'affiche. Sans réclamer le retour des 599XX, c'est vrai qu'il n'y a plus de F50, F40 ou même de 599 GTO. J'avoue qu'en modernes, il en faut désormais beaucoup pour me faire lever un sourcil. Qu'importe! Cette année, Peter Auto a annoncé une très grande nouvelle: l'arrivée des Groupe C dans tous ses évènements piste pour 2016, dont Le Mans Classic et le Grand Prix de l'Age d'Or qui se déroule à Dijon. J'ai fréquenté le circuit à de nombreuses reprises mais j'avoue que j'ai souvent joué les paresseux, me contentant de la section allant du double droite de Villeroy au double gauche de la bretelle, coté intérieur du circuit. Aujourd'hui, je suis décidé à explorer la totalité du circuit, coté intérieur et extérieur! Du coup, la télécommande va me faire économiser près de 7 kilomètres à pied, ce qui est une excellente nouvelle.

Vous l'aurez compris, ce reportage va avant tout être consacré à des photos de piste. Espérons que les propriétaires y trouveront leur compte puisqu'il est aussi là pour çà, ainsi que toi, lecteur. Commençons par un classic shot cher aux photographes professionnels: la pancarte qui situe l'action.

Je m'arrête ensuite un moment au bout de la très longue ligne droite, c'est un gros freinage.

       

La California semble confirmer qu'elle la Ferrari la moins apte à s'illustrer sur circuit, mais il est vrai qu'elle n'a pas été créée dans cette optique.

Par contre, attendez vous à voir pas mal de photos de la RSR sur cette page.

Je monte ensuite pour le grand classique du S des Sablières. Cela dit, c'est la première fois que je viens à Dijon avec le 100-400, ce qui me permet de me rapprocher un peu.

       

       

J'aime beaucoup cet endroit, d'abord parce qu'on peut y faire des combos sympas

mais aussi parce qu'on est juste à la hauteur de la voiture, ce qui est souvent le meilleur angle. Quand on peut voir le décor sous le fond plat, c'est que c'est bon.

       

       

La FF est toujours aussi surprenante. Même si j'adore toutes les autres V12 récentes de la marque, c'est la FF que je considère comme LA réussite de Ferrari du vingt et unième siècle. Elle est démente, totalement polyvalente, à l'aise partout, et tout çà avec quatre places. Un coup de génie.

Je continue ensuite jusqu'à la Bretelle, juste avant la plongée dans la cuvette.

       

       

       

J'avance un peu. La célèbre descente est à contre-jour le matin mais de toute façon, je connais bien le résultat.

       

       

       

Je zappe aussi la parabolique, qui n'est pas accessible en voiture, mais dont je connais bien également le coté intérieur. La ligne droite qui mène au double gauche est aussi à contre-jour. J'avance donc au milieu du virage mais l'arrière plan est vraiment disgracieux.

       

       

A oublier.

       

Je m'aventure dans de nouveaux territoires. Dans la courbe de Gorgeolles, je trouve un spot sympa, avec une barrière discrète en arrière plan et plein d'arbres.

       

       

Là aussi il est possible d'être légèrement en contrebas et donc de photographier au ras du sol.

       

       

       

       

Un peu plus loin.

       

Puis c'est la longue courbe de Pouas qui conditionne la ligne droite. Je stoppe ici pour la partie intérieure. La sortie des voies de sécurité est un peu délicate puisqu'elle donne directement dans la voie d'entrée aux stands mais un commissaire me donne le bon timing.

Je traverse le paddock et passe sous la piste pour attaquer le tour de l'extérieur. Me revoici à Villeroy, d'un coté de la piste où je ne suis encore jamais allé.

       

C'est pas mal comme spot, avec le vibreur assez graphique et les arbres en fond, sans barrières.

       

       

Philippe tourne avec sa dernière acquisition, cette très belle 355 Spider.

       

Deux 488 GTB sont présentes

       

Cet après midi, le champion du monde de voltige aérienne militaire, le Capitaine Varloteaux, fera une exhibition. Le voici qui vient faire une reconnaissance en formation serrée avec un autre avion.

       

La LaFerrari fait son premier baptême.

       

Un peu plus bas, on perd les arbres et le point de vue est moins intéressant.

       

A part éventuellement pour le passage sur le vibreur mais rien de transcendant.

       

Une petite vue arrière.

       

Alors que les voitures remontent les Sablières, il est possible de faire un trois quarts sur un fond pas très glamour mais uni, pour mieux apprécier les lignes de l'auto. Ca ne finira jamais en fond d'écran mais bon.

       

       

J'arrive dans la cuvette au moment de la pause déjeuner. Je n'ai pas vraiment envie de refaire deux tiers de tour du circuit, même en voiture, donc je reste sur place. A vrai dire, je crois même que j'ai dormi un peu. Après 1h30 de calme, c'est reparti.

       

       

Je descends au 1/50, pour le fun.

       

Dans le cadre d'une éventuelle politique "mettons des spectateurs dans le cadre", ça peut être sympa si les buttes sont pleines.

       

Je descends un peu le long de la ligne droite qui mène à la parabolique.

       

       

La parabolique n'est pas la raidillon mais c'est une bonne petite côte tout de même.

       

       

Bon, ici, le gros avantage sera pour les combos.

       

       

En avançant encore un peu et en prenant de la hauteur, je trouve l'angle idéal pour un départ de course par exemple.

       

       

       

Quatre générations de V8 sur cette photo.

Quatre encore, mais pas les mêmes.

Tiens, une ancienne!

       

       

C'est pas mal par ici.

       

Je sens toute la frustration de Philippe, dont les purs-sangs sont restés à l'écurie et qui se retrouve bridé par la puissance de sa 355. En tout cas il s'accroche.

Un sympathique duo

et le coup de bol. Il n'y a pas des masses de voitures jaunes aujourd'hui donc c'est un joli coup d'en avoir trois dans le cadre en même temps.

Heey, regardez qui voilà!

       

Voilà, imaginez la même avec une meute de Groupe C.

       

De l'autre coté du virage, on peut apprécier le roulis pris par les voitures. 

       

       

       

       

       

Cette 308 Groupe IV ressemble furieusement à 31135 mais il s'agit en fait de 21071, une authentique Groupe IV Michelotto. J'avoue que je suis presque tombé de ma chaise en découvrant ça. Je l'avais déjà vue sur le stand du club Ferrari France à Chantilly mais je n'avais pas compris ce que j'avais sous les yeux. Elle viendra compléter la page des châssis Michelotto dès que possible.

       

L'Enzo attire toujours mon objectif.

       

       

Après la montée, il reste... une petite côte.

       

Bon, je n'ai pas pointé scientifiquement quelles voitures j'ai montré une ou plusieurs fois (ça m'est arrivé, mais pas cette fois), j'espère juste avoir oublié le moins de participants possible.

       

       

       

       

       

       

Il est assez facile de trouver celles qui m'ont le plus tapé dans l'œil, pour diverses raisons.

       

       

       

       

       

Bon, il va falloir songer à bouger.

       

L'intérieur du double gauche ne présente pas d'intérêt particulier. Je descends jusqu'à Pouas pour photographier le virage de la Combe. C'est pas mal.

       

      

Il y a juste les fils électriques dans le ciel qui ne sont pas top mais pour une photo exceptionnelle, ils sont faciles à enlever en post production.

       

       

Par contre, l'exposition est exactement la même que celle de la cuvette dont le matin, ce sera grillé encore une fois.

       

Ah! Vous voyez ce que je vois?

La LaFerrari est en piste.

       

       

       

Voilà pour ce tour de circuit par l'extérieur. Je ramène la voiture sur le parking. C'est l'heure de la démonstration de voltige. Dommage, le ciel n'est plus bleu.

       

C'est très impressionnant, cet avion est une plume, ultra-maniable.

       

Evidemment en photo ça ne rend pas grand chose, même si les fumigènes donnent une idée de la trajectoire de l'avion. Pas toujours celle que l'on attend.

Bon, il il est grand temps de faire quelques images d'ambiance! L'armée prépare son futur recrutement.

       

       

Celle là fait carrément rêver! Quand on vous dit que le budget de la Défense fond comme neige au soleil.

Chez les pompiers aussi on espère créer des vocations.

       

Bien sûr, toutes les animations sont axées sur le plaisir des enfants.

       

Comme avec cette étrange bête, qui a une forte tendance à vouloir s'échapper.

       

Atelier maquillage.

       

Un coup d'œil sur le parking.

       

Je prends de la hauteur pour une vue globale. Il y a encore pas mal de monde. A vrai dire, j'ai l'impression qu'il y a plus de candidats aux baptêmes que de voitures qui continuent à tourner. C'est dommage mais la journée a été longue, même pour les fanatiques de piste.

Devant la direction de course, la traditionnelle F40.

       

Dommage pour les écrous de roues non conformes.

       

Sur la pitlane, je retrouve l'Enzo.

Le speaker appelle désespérément le gagnant du baptême en LaFerrari. Ca pourrait faire une combo intéressante. Et voilà!!

       

Vers 16h15, je pense avoir fait le tour du sujet. Il est temps de rentrer. Après avoir restitué ma chasuble, je me retrouve face à la LaFerrari sur le chemin de la sortie. Première photo, dernière photo, avec elle la boucle est bouclée!

Voilà.  La journée semble avoir été une nouvelle fois un beau succès. Au point que les organisateurs risquent devoir recruter de nouveaux propriétaires car la demande de baptêmes semble excéder l'offre, ce qui est tout de même dommage. En tout cas, pour la cinquième fois consécutive, la météo a été clémente, ce qui est un exploit en soi pour un évènement organisé mi-octobre. Tant mieux pour tout le monde.

Pour ma part, j'ai rempli mon objectif sans trop me fatiguer, ce qui est aussi une bonne nouvelle. J'ai découvert plusieurs bons spots pour la venue des Groupe C l'an prochain. Par contre, ils sont tous orientés plus ou moins de la même façon et pendant l'Age d'Or, ce sera à pied, donc une autre paire de manches. On verra bien mais c'est encourageant.

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