Une page flottante, qu'est ce que c'est que cette nouvelle marotte (car c'en est bien une), en plus avec un nom même pas français? J'avais mentionné dans un reportage précédent (celui de l'Age d'Or 2009) ma volonté de me livrer à une expérience extra-véhiculaire consistant à photographier le même décor à des heures et des périodes de l'année différentes, histoire de juger des différences. Lors de mes reconnaissances pour le shooting de la Scuderia, j'ai découvert ce pont en bordure du centre ville de Besançon, qui m'a semblé être un sujet adapté. Ici pour être précis.
C'est sûr que j'aurais bien fait la même chose avec la Scuderia devant mais çà aurait été un peu compliqué. Je parle de page flottante pour ce projet car il est tout à fait hors sujet par rapport aux reportages que vous attendez d'Arthomobiles, aussi je n'en ferai aucune promotion sur des sites ni dans la newsletter mais je remonterai la page à la surface à chaque nouvelle mise à jour afin que ceux qui le souhaitent puissent en consulter facilement l'évolution. Ca durera le temps que çà durera mais je vais essayer de m'y tenir et de varier les conditions de prise de vue (pluie, neige, nuit...).
Cette page risque d'être vraiment technique au niveau des commentaires, elle sera donc peut être rébarbative pour les néophytes. Et puis les photos brutes seraient sans doute intéressantes mais un peu ternes aussi aie je décidé de poursuivre mes expériences de retouches. Le grande majorité des images seront donc issues d'un traitement HDR, composé sauf information contraire d'un assemblage de 5 photos développées à partir d'un seul RAW.
12 juin 2009 13h35 1/160ème de seconde à 17mm mode P (full auto)
Première image, temps idéal, les nuages que j'aime, pas de vent, d'où ce rendu particulier du vert de l'eau qui m'a inspiré le titre de la série. C'est sûr que çà ne donne pas vraiment envie de se baigner.
14 juin 2009 17h36 1/80ème à 17mm, mode M (Manuel)
Temps couvert avec un peu de vent, pas grand chose à dire sur celle ci hormis la différence d'atmosphère flagrante avec la précédente. Les couleurs sont vraiment très froides: météo neutre et insipide. Bien sûr l'idéal serait de photographier toujours à ouverture constante pour stabiliser au maximum l'exposition mais le but n'est pas d'avoir des photos toutes semblables.
16 juin 2009 8h28 1/100ème à 17mm, mode P
L'idée de photographier toujours au même endroit a fait son chemin, pas encore celle d'y consacrer une page sur le site. Troisième shoot en quatre jours et le premier le matin, alors que le soleil montait derrière la rambarde en haut à droite de l'image, ce qui a provoqué une forte surexposition de cette zone, heureusement bien corrigée par le HDR. Le ciel était tout de même assez cramé sur la moitié de l'image (perte d'information due à la surexposition) ce qui, ajouté à la dramatisation du coté très couvert de gauche, donne cette démarcation franche qui me parait intéressante.
31 juillet 13h24 8 secondes à 19mm, mode M
Celle ci à une histoire intéressante. Les photographes expérimentés n'auront pas manqué de remarquer le temps de pose de 8 secondes qui aurait dû, selon toute logique, donner une image entièrement blanche. Ca fait un moment que j'ai découvert sur internet la technique de la pause longue en plein jour, qui permet des résultats spectaculaires sur l'eau en mouvement, créant un aspect laiteux et fantomatique (exemple ici). J'ai donc commandé et reçu cette semaine un filtre gris B+W 110 +10 Diaphs. C'est un filtre très opaque qui permet de réaliser des poses longues même en plein soleil. L'indication "+10 diaphs" signifie que la vitesse est diminuée 2 puissance 10 fois soit 1024 fois. L'image ci dessous aurait du être prise au 1/125ème, soit 0.008 secondes. Le filtre permet donc une pause de 0.008 x 1024 = ~ 8 secondes.
Pendant ma pause de midi, j'étais parti avec l'idée de photographier une source à une dizaine de kilomètres mais une fois arrivé là bas, elle était à sec donc je suis revenu in extremis vers mon pont pour faire un test. Techniquement, c'est trépied + télécommande obligatoire bien sûr. Mode Manuel, le seul qui permette de choisir à la fois l'ouverture et la vitesse (les autres modes adaptent le second en fonction du réglage du premier). Sans le filtre, on fait une mise au point Manuelle, on choisit son ouverture et on regarde la vitesse préconisée par l'appareil (ici 1/125). Ensuite on visse le filtre en faisant attention de ne pas toucher la bague de mise au point. A partir de là on ne voit plus rien dans le viseur. On règle ensuite la vitesse en multipliant par 1000 la vitesse "normale", ce qui donne ici 1000/125 = 8 secondes.
En l'occurrence ici le sujet ne s'y prête pas du tout (tout est quasi immobile sauf les végétaux au premier plan), et l'effet pause longue est donc totalement raté. Sauf que l'image est sortie avec cette teinte légèrement rosée assez bizarre. Je ferai d'autres tests sur des sujets plus propices et je pense notamment à Francfort où il pourrait être intéressant d'avoir des pauses de 30 secondes montrant les spectres des personnes qui tournent autour des voitures. Les possibilités semblent nombreuses.
J'ajoute une deuxième image, prise directement sous le pont suivant la même technique et qui m'a frappé car on voit le reflet du soleil sous le pont, ce qui est assez curieux. Ici le HDR donne toute la mesure de sa puissance car sur la photo originale on ne distinguait pas du tout les poutrelles transversales. En revanche on a aussi un des défauts typique du HDR, à savoir un halo désagréable le long du pont, voire une aberration à la jonction droite avec la pile du pont. Enfin cette image pose la problématique de "jusqu'où peut on aller avant d'aller trop loin" au niveau des retouches. J'ai poussé assez fort sur l'accentuation ce qui donne ce rendu très spécial et irréel sur toute la partie végétale. C'est vraiment limite. Et puisqu'on se dit tout, j'ai enlevé un immeuble assez disgracieux à droite à coté de la maison. L'outil "tampon de duplication" est très impressionnant: si on ne le sait pas c'est totalement indétectable.
08 août 08h40 1/20 secondes à 17mm, mode M
Ce matin, réveil au son du tonnerre, un vrai temps d'août. La famille dort encore, je me dis que c'est l'occasion ou jamais d'aller faire une photo sous la pluie. Aussitôt dit, aussitôt fait, me voilà au bord du Doubs sous mon parapluie. Cette séance va m'apprendre deux choses (et même plus). Première leçon: bien que j'aie dit que le sujet ne s'y prêtait pas, j'ai refait un test de pause longue, très longue même puisque celle ci était de trois minutes. Pour les néophytes (dont je faisais partie il y a encore peu de temps) qui pensent que la durée d'exposition des reflex est limitée à 30 secondes, le mode bulb permet d'augmenter cette valeur pour la durée de votre choix, aussi longtemps que le déclencheur reste enfoncé. Il est conseillé d'utiliser une télécommande qui permet de bloquer le déclencheur en position appuyée. Bon bref, où est le résultat? A vrai dire il est affreux: d'une part j'ai oublié de fixer les ISO qui sont montés à 400. Pas beaucoup dans l'absolu mais vu le temps de pose, cela s'est traduit par énormément de bruit (pixels rouges) sur l'image. En plus, je me suis retrouvé avec un voile rouge intense sur les bords de l'image. J'ai trouvé deux explications sur le net: la première est que vu l'exposition très longue, de la lumière parasite peut pénétrer dans le boitier par l'œilleton et créer des aberrations: il faut donc occulter l'œilleton. Deuxième explication, plus inquiétante, la pause de trois minutes ferait chauffer l'appareil d'où cette teinte rouge. Pour le savoir, je ferai un nouveau test œilleton fermé. En attendant mieux vaut cacher cette horreur.
Deuxième leçon, avec la photo prise en pause normale. J'ai appliqué mon traitement HDR habituel, qui s'est traduit par un éclaircissement et une saturation des couleurs intense. A part le ciel, on se serait quasiment cru au soleil. Normal c'est le principe même du HDR mais çà neutralisait totalement le coté sombre de la réalité. J'ai donc dû désaturer considérablement la photo pour retrouver les tonalités de l'eau et des arbres, à défaut de leur vraies couleurs. On y perd sur les piles du pont mais j'ai de toutes façons pris le parti de varier les rendus, sans forcément coller au plus près du "vrai".
09 août 21h15 30 secondes à 17mm, mode P
Hier soir vers minuit en rentrant d'un dîner chez des amis, le ciel était clair et la lune encore grosse illuminait la nuit: des conditions idéales pour un shoot nocturne. Pas de chance ce soir, le ciel est couvert donc j'abandonne l'idée. En tout cas jusqu'au moment où d'énormes nuages noirs arrivent et qu'un éclair zèbre le ciel entre chien et loup. Mon épouse ouvre des yeux ronds quand je lui annonce mon intention de sortir faire une photo. Les premières gouttes tombent sur le pare brise au moment ou je démarre. Après dix minutes de trajet, je me gare sur le terrain vague sous des trombes d'eau. Le temps d'ouvrir le parapluie et je suis déjà passablement trempé. Je saute les coulées d'eau, trébuche à moitié en escaladant le talus et installe le trépied tant bien que mal. Pas facile de régler la rotule d'une main dans l'obscurité avec l'eau qui dégouline dans le dos donc c'est un peu moins précis que d'habitude. Pas le temps d'enlever le polarisant, je passe en mode P (automatique), plugge la télécommande, mise au point manuelle sur l'infini. Je tâtonne un peu pour mettre les ISO sur 100 afin d'éviter le bruit et je déclenche. Le temps de pose est de 30 secondes. C'est un vrai déluge! Les éclairs continuent d'illuminer le ciel. J'espère en immortaliser un mais en vain, peut être le polarisant est il trop opaque ou alors ils ne sont pas dans le champ, je ne saurais dire. Après une dizaine de prises, je saisis le trépied et l'appareil et retourne me réfugier dans la voiture. Je traverse deux inquiétantes masses d'eau sur le chemin du retour mais çà passe. Je me demande vraiment ce que çà va donner à l'écran. Le temps de sécher l'homme et le matériel et je charge les images.
Sueurs froides, j'ai oublié de remettre le RAW, je n'ai que des fichiers jpg, quel idiot!. Quelques conclusions immédiates: la luminosité était encore acceptable. Quelques marques verticales strient le milieu de l'image. Je suis à peu près sûr qu'il s'agit du filet d'eau qui tombait des baleines du parapluie. Malgré le temps de pose qui lisse les reliefs de l'eau, on devine quand même la pluie, çà m'aurait embêté de me faire tremper pour rien. On voit particulièrement bien les coulées d'eau qui tombaient dans la rivière depuis les traverses du pont. Je fais mon HDR tant bien que mal en réexposant à partir du jpg. Pas extraordinaire mais les 100 ISO me sauvent la mise. Je ne regrette pas ce coup de poker: l'aventure à 10 minutes de chez soi ! Je retournerai par temps clair, d'autant qu'en partant j'ai aperçu un train qui passait sur le pont et qui pourrait laisser une trainée de phare sympathique.
06 septembre 21h27 et 21h32 25 secondes à 17mm, mode M
J'ai découvert lors du méga-orage de ma session précédente que la voie de chemin de fer qui passe sur "mon" pont n'est finalement pas désaffectée. L'idée d'un shoot de nuit au moment du passage du train s'est donc imposée très rapidement. Je voulais choisir un soir où la lune était bien ronde pour avoir une luminosité suffisante mais en fin de compte, il y avait quelques nuages et je ne l'ai même pas vue. Le plus important pour ce shoot très sombre a été d'arriver alors que la luminosité est encore suffisante pour que l'appareil puisse faire le point seul. On passe ensuite en mise au point manuelle sans toucher la bague. En effet, juger de la netteté dans un œilleton où l'on ne voit rien est impossible. J'ai patienté une vingtaine de minutes avant l'arrivée du train et je vous assure que c'est long. J'ai donc fait aussi quelques essais de light painting. Mais voilà le TER: il n'a qu'un seul wagon. Aussitôt arrivé, aussitôt parti. Je regarde immédiatement le résultat, si c'est loupé il faudra revenir un autre jour. Cà à l'air bon mais l'effet n'est pas aussi flagrant que je l'espérais, le train était trop court. Au développement, j'ai la confirmation de la réussite: ouf. Cela dit je constate plusieurs choses. 1. Le HDR atteint ses limites ici et le résultat n'est pas satisfaisant donc je laisse tomber. 2. On voit des étoiles: çà je ne m'y attendais pas mais c'est logique avec 25 secondes de pause. 3. L'immeuble disgracieux sur la droite, habituellement caché par les arbres, est très lumineux et s'impose un peu trop à mon goût. Je suis curieux de savoir ce que donnerait un shoot à la nuit noire mais comment réaliser la mise au point? Braquer les phares de la voiture sur le pont (si c'est possible) et les éteindre une fois le réglage trouvé? Il va falloir réfléchir mais si vous avez la réponse ...
En attendant l'heure fatidique, j'ai fait plusieurs essais de Light Painting, pas très concluants. Il s'agit de profiter de la pause longue pour braquer une source lumineuse vers l'objectif afin de réaliser un "dessin de lumière", un mouvement rapide assurant que le bras qui tient la lampe n'apparaisse pas à l'image. Une fois le train passé, j'ai persévéré un peu en essayant d'écrire PONT sur l'image (croyez moi, c'est beaucoup plus facile que BRIDGE). Après un nombre d'essais que je préfère taire, j'ai réussi de manière a peine correcte mais je ne voulais pas non plus y passer la nuit. Le résultat est ci dessous, réalisé sans trucages! Je suis ensuite descendu sous le pont ou se trouve l'étrange machin métallique que vous pouvez voir plus haut (31 juillet) mais je n'ai pas réussi la mise au point manuelle: il faisait trop sombre. Le sujet se prête assez bien au Light Painting donc j'essaierai de revenir pour çà je pense.
30 août 19h09 1/500ème à 420mm, mode P
D'ailleurs puisqu'on parle de lune, celle ci était particulièrement près de la Terre et se levait tôt la semaine dernière. J'ai réussi à en faire une photo assez rapprochée avec le 300mm et le multiplicateur x1.4, soit 420mm, et à main levée (+ recadrage of course). Etonnant ! En haut à droite la tache esseulée est la Mer des Crises (Mare Crisium). Ce bassin empli de lave a un diamètre d'environ 563 kilomètres. En dessous, trois taches en diagonale: en haut la Mer de la Sérénité (Mare Serenitiatis). Apollo 15 s'est posé sur sa bordure ouest et Apollo 17 à l'est, quasiment au point de jonction avec la fameuse Mer de la Tranquillité (Mare Tranquillitatis). C'est la plus célèbre car à son extrémité sud s'est posé le 21 juillet 1969 l'Aigle, le module lunaire de la mission Apollo 11 à bord duquel avait pris place Neil Armstrong, Michael Collins et Edwin "Buzz" Aldrin. Et enfin, en bas de la diagonale la Mer de la Fertilité (Mare Fecunditatis). C'était la minute Lunaire.
07 octobre 17h48 1/50ème à 17mm, mode AV
L'automne est là et les feuilles se parent de couleurs chaudes: elles ne tarderont pas à se ramasser à la pelle. C'est le moment d'aller voir où en est le pont. Surprise, le terrain vague où je me gare d'habitude est barré! permis de démolir. Apparemment il va bientôt y avoir des travaux. Pour cette fois, je me gare à l'arrache. Quelques constatations: la végétation au premier plan a pas mal poussé et je dois en plier une partie pour libérer mon cadrage. Le Doubs est à son point le plus bas depuis longtemps: vivement la neige dans les hauteurs pour qu'il y ait un peu d'action. Enfin, par ici les couleurs ne sont pas encore très automnales. Le passage du train n'était pas prémédité. Bon, il va falloir attendre encore un peu.
30 octobre 12h10 1/200ème à 23mm, mode AV
Voilà, c'est vraiment l'automne cette fois, les feuilles ont franchement viré au jaune. Certains arbres ont même commencé à se dégarnir, ce qui a perturbé mes repères visuels et m'a conduit à zoomer plus que je n'aurais du. La rivière est plus basse que jamais, on sent vraiment la sécheresse des derniers mois. En dehors de çà, rien de particulier.
20 décembre 14h03 1/160ème à 18mm, mode AV
Je crois que la première neige de l'hiver n'aura échappé à personne en France. L'occasion de renouer avec le pont. Décidément après la nuit d'orage, ce projet m'aura conduit dehors dans des conditions bien peu sympathiques. Les couleurs chatoyantes de l'automne sont désormais bien loin et la végétation a désormais totalement disparu. Brrrr, c'est triste tout çà.
20 décembre 14h05 1/160ème à 10mm, mode AV
Je profite du fait que c'est le 10-22 qui était monté sur l'appareil pour élargir le champ et ajouter un premier plan sympa. La série complète aurait peut être été plus sympa comme çà mais je n'avais pas l'ultra grand angle au début du projet.
En revanche, pour ce qui est du panorama, c'est loupé, le 10mm provoquant une déformation vraiment très importante. Il faudra que je tente de nouveau le coup avec le 17-40 mais il y aura forcément une perte au niveau de l'amplitude. A voir, puisque l'expérimentation est tout de même la première motivation de cette page. Le principe est simple: faire plusieurs prises de vue se chevauchant pour environ un tiers (ici à main levée pour des raisons pratiques) puis les passer dans une logiciel d'assemblage qui s'occupe de faire un tout le plus cohérent possible en respectant au mieux les perspectives.
Il faut ensuite recadrer pour obtenir une image rectangulaire car la version brute sortie du logiciel ressemble à l'image ci dessous: plus d'informations mais à ne ressemble pas à grand chose. Quand on cadre pour faire un panorama il faut donc avoir à l'esprit que de grandes parties en haut et en bas de l'image disparaitront lors de l'indispensable recadrage. En revanche le vent coupant m'a fait totalement oublier une autre règle d'or du panorama: passer en mode M pour garder pour toutes les images les même réglages, afin d'éviter ensuite des différences d'exposition disgracieuses comme sur cet exemple: on voit bien que le ciel n'est pas du tout homogène. C'est donc plus un contre exemple qu'un exemple en définitive mais çà permet aussi à ceux que çà intéresserait de voir un peu plus l'environnement qu'à travers le shoot classique du pont seul.
24 décembre 10h43 1/50ème à 19mm, mode AV
La neige est partie aussi vite qu'elle était venue, laissant place a pas mal d'eau. Le Doubs est monté rapidement ce qui me permet enfin de faire une photo avec un niveau d'eau différent. L'image a été réalisée en quelques minutes sur le chemin du repas familial de Noël mais je pense qu'il y aurait du potentiel a passer en pause extra-longue dans ce genre de conditions. Ce sera sans doute l'étape suivante lors de la prochaine montée des eaux.
19 janvier 2010 12h20 62 secondes à 17mm, mode M (Manuel)Voici ce qui devrait constituer une des dernières mise à jour de la page du "Bridge Over Troubled Water Project". En effet, je pense avoir fait le tour de la plupart des conditions météorologiques et des différentes techniques qui m'intéressaient. Le tout devient désormais plutôt fastidieux et répétitif, ce qui se ressent sur la qualité des images. Je créerai sans doute plus tard une autre page dédiée aux images sans moteurs et autres expérimentations. Bref, le redoux s'annonce une fois de plus après le dernier épisode neigeux et le Doubs est raisonnablement haut. C'est le moment ou jamais de retenter une nouvelle pause longue. Il fait soleil et la luminosité est bonne. Je choisis une sensibilité de 100 ISO pour allonger le temps de pause de base au maximum. A f11 le temps de pause calculé par l'appareil est de 1/15ème. Multiplié par 1024 après installation du filtre 10 diaphs = 68 secondes. Je passe en mode Bulb et laisse mon doigt appuyé sur le déclencheur de la télécommande pendant la durée requise. Le courant est raisonnablement fort, et j'arrive à obtenir le rendu que j'avais en tête dès l'achat du filtre. En revanche, j'ai toujours ce rendu de couleurs très chaud, pas du tout naturel (quoique pas désagréable) et que je ne parviens pas à expliquer. J'ai bouché l'œilleton avec le cache prévu à cet effet sur la sangle donc çà ne peut pas venir de lumière parasite entrant par là. Et une surchauffe de l'appareil me semble improbable en une minute. Je suis preneur de toute explication rationnelle.
Quand on compare avec l'image sortie brute de l'appareil sans filtre, le contraste est tout de même étonnant.
Evidemment à partir du RAW on arrive à rattraper pas mal de choses, et en particulier la température des couleurs, même si on aboutit au final à une légère dominante vert.
Fait et restant à faire:
beau temps
pluie
matinée
nocturne
orage
nocturne avec passage du train
coucher de soleil
panoramique
rivière en crue
feuilles d'automne
enneigé
Evidemment, vos suggestions, idées, commentaires sont les bienvenus. Aidez moi à varier les rendus !
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