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Pour la huitième année consécutive, Bonhams investit la Nef du Grand Palais pour sa vente parisienne. Pas moins de 140 voitures vont passer sous le marteau, avec une prédilection pour les allemandes puisque parmi les lots principaux figureront une Mercedes-Benz 540K Cabriolet A, une BMW 507, deux 300 SL, coupé et roadster, une des premières Porsche 356 et une RUF CTR2 Sport. 

Les années précédentes, le Grand Palais était ma dernière étape avant de reprendre le train. Mon dos et mes pieds souvent bien entamés, j'attendais sur l'escalier que l'heure soit venue de prendre le métro. Hélas, malgré toute sa beauté grandiose et les efforts faits pour réchauffer l'atmosphère, le gigantesque monument parisien reste un lieu froid et hostile pour ceux qui restent immobiles. Cette année, je suis allé très vite car je voulais retourner doubler mes photos chez RM. Certaines photos peuvent en souffrir un peu mais je ne me suis pas précipité non plus. Les frais sont de 15% hors taxes, je vous donne les tarifs frais inclus, payés par l'acheteur (hors TVA)

Commençons par cette Bizzarrini 128P Barchetta, châssis 01. Seuls deux exemplaires ont été construits et le deuxième est conservé au musée de Turin. Quant à celle ci, sa caisse fut démontée après les premiers tests du châssis et laissée à l'abandon à l'extérieur de l'usine. Dans les années 90, elle fut découverte, remise en état et remontée sur le châssis original par les équipes de Bizzarrini. Elle partit ensuite pour le Japon, puis les Etats Unis. Vendue 97 750 euros, à la moitié des estimations.

       

Cette Maserati 3500 GT Sebring Serie 1 Vignale, châssis 01937, n'a pas été vendue.

Cette Porsche 356,  châssis 5310, est un rare exemplaire à pare-brise en V, dont seulement une trentaine d'exemplaires survivraient. Ce qui explique son prix: 805 000 euros, dans l'estimation.

       

Une AC ACE Bristol de 1958, châssis BEX 452, invendue.

Pas d'acheteur pour cette Mercedes-Benz 300 SL Roadster, dans sa teinte ivoire d'origine.

       

Ici une OSCA 1600 GT Maine Spider carrossée par Fissore, qui n'habilla que 21 coupés et 3 cabriolets. Vendue 172 500 euros, sous les estimations.

Et voici l'un des 24 coupés Fissore d'OSCA 1600 GT. Vendu 138 500 euros, dans la cible.

Une Porsche 356A Carrera GS a été mise aux spécifications GT pour participer à de nombreux évènements historiques. Invendue.

Une Lotus Elite Serie 2 de 1959, châssis 1390, vendue 69 000 euros, dans l'estimation.

Cette Lancia Flaminia Sport 2.5 Litres 3C Zagato n'a pas trouvé d'acheteur.

Une Lancia Appia Sport, carrossée par Zagato sur un dessin d'Ercole Spada, vendue 109 250 euros, sous les estimations.

Mon premier coup de cœur: cette BMW 507 serie 1 de 1957, brièvement rencontrée lors du dernier Tour Auto. 

       

Elle est bien patinée, à l'extérieur, à l'intérieur,

       

et sous le capot. Estimée entre 1.8 et 2.2 millions d'euros, elle n'a pas trouvé preneur.

       

Cette Mercedes-Benz 300 SL sort de restauration, et a reçu de la part d'HK Engineering quelques améliorations pour en faire un parfait daily: freins à disque avant, allumage électronique, phares longue portée... Elle a également reçu un moteur en aluminium d'usine. Une configuration séduisante puisqu'elle a été adjugée pour 1.2 millions d'euros, dans le bas de l'estimation.

       

Une Maserati Mistral Spyder par Frua, châssis AM109 007, le septième des 125 produits, appartenant à la même famille depuis 1971. Elle va d'ailleurs y rester encore un peu.

Une Aston Martin DBS Vantage, châssis DBS/5110/L, vendue 149 500 euros, nettement sous l'estimation.

Une Maserati Mistral 4000 coupé Frua, vendue 132 500 euros, dans la cible.

Une très belle Ferrari 365 GT4 BB de 1974, châssis 18173, dans une livrée Blu Dino, vendue 278 300 euros, sur l'estimation basse.

Une Lamborghini Jalpa P350 de 1987, châssis 12371, invendue.

Une Porsche 356B 1600, vendue 69 666 euros, sous les estimations.

Une Lamborghini Espada serie 2, châssis 8782, vendue 88 500 euros, sur l'estimation basse.

Une superbe Ferrari 328 GTS, châssis 68277, avec 88 000 kilomètres au compteur, vendue 60 950 euros, sous l'estimation basse.

Une Porsche 911T 2.4 Targa "Ölklappe" (remplissage d'huile à l'extérieur) de 1972, vendue 86 250 euros, en deçà des estimations.

Une Jaguar XK150 S 3.4-Litre roadster, ex-Frédéric Dor, vendue 126 500 euros, à la peine.

Cette Chevrolet Corvette Sting Ray "Split Window" de 1963 n'a pas été vendue.

Une Alfa Romeo Giulietta Sprint Veloce de 1962, vendue 63 250 euros, sur l'estimation minimale.

Une Maserati Indy 4700 Vignale, vendue 48 300 euros, une déception.

Une toute mignonne Alfa Romeo Giulia 1600 Spider Pininfarina vendue 94 300 euros, nettement au delà des estimations.

Une Citroën SM, qui fut exposée au Salon de Belgrade 1972, a été vendue 43 700 euros.

Une Aston Martin V8 Volante de 1980 avec transmission manuelle, invendue.

Une Mercedes-Benz 190 SL Roadster, invendue.

Une Renault 5 Alpine, bien vendue à 18 975 euros.

Cette Fiat 1100-103 Cabriolet Derby de 1954 a été dessinée par Bertone. Invendue.

Une BMW 1802, vendue 11 500 euros, sous les estimations. 

Une Lancia Fulvia HF1600, qui a vaincu le rallye Liège - Rome - Liège en 2016. Vendue 31 000 euros, sur l'estimation basse.

Ici une Fiat 1100 TV Serie 2, carrossée par Pininfarina, vendue 103 500 euros, dans la cible.

Cette MG Midget TF 1500 roadster a appartenu à Jean Pierre Beltoise. Elle n'a pas été vendue.

Une Austin Healey 100M Le Mans de 1956, l'un des 640 exemplaires produits. Vendue 126 500 euros, sous les estimations.

Une Porsche 356C de 1965, vendue 126 500 euros, très en deçà des estimations.

Une Facel Vega II de 1962, châssis HK2 A146, invendue.

Un Range Rover, version deux portes de 1977, vendue 48 300 euros, dans la cible.

       

Cette Bentley Mark IV 4 1/4-Litre de 1951, châssis B330LJ, a été vendue 65 550 euros, juste au dessus de l'estimation haute.

Une Ford Zodiac Mk II Cabriolet, bien vendue à 18 975 euros.

Une Mercedes-Benz 450 SLC 5.0 litres, vendue 22 425 euros, sous les estimations.

Une Simca 1000 Rallye 3, vendue 31 000 euros, au delà des estimations. 

Une Ford Galaxie 500 de 1964, vendue 35 650 euros, sous les estimations.

Une Mercedes-Benz CL500, bien vendue pour 29 900 euros.

Une Mercedes-Benz 280 SLC de 1979, vendue 23 000 euros, dans la fourchette haute.

Une Mercedes-Benz 280 SL Pagode avec Hardtop, vendue 66 700 euros, sous l'estimation basse.

Une Mini Cooper 1 275 cm3 'S' Mk III de 1971, vendue 20 700 euros, bien en dessous des espoirs.

Une Morris Mini Cooper Mk 1, vendue 18 400 euros, en dessous des espoirs placés en elle.

Voici une Authi Mini Cooper 1300 Mk II de 1968, une variante construite en Espagne et l'un des deux exemplaires connus avec le faux cannage latéral. Vendue 14 950 euros, à la moitié de l'estimation basse.

Et une Austin Mini Countryman de 1963, vendue 16 100 euros, sous les estimations.

Je n'aurais jamais pu deviner seul en quoi consiste ce "projet de restauration". Il s'agit d'une Mercedes-Benz 220 W187, recarrossée suite à un accident dans le style de la Lancia Aurelia B20. Vendue 27 600 euros, impressionnant pour une épave.

       

Cette Vanden Plas Princess 1100 présentée en condition "sortie de grange" a appartenu à Charles Aznavour. Pour les fans, une pièce d'histoire à 10 350 euros. Bonhams en espérait au minimum 15 000.

Une Austin Mini Cooper Mk II vendue 10 350 euros également. Bien en dessous des estimations aussi.

Un tracteur Porsche diesel F208 de 1958. Il a été vendu neuf à un agriculteur, avant de passer chez un maçon puis un charpentier. Un pédigrée inhabituel pour un véhicule vendu aux enchères sous la verrière du Grand Palais. Vendu 14 950 euros, sur la fourchette basse.

Une Mercedes-Benz 500 SL avec Hardtop de 1984, vendue 40 250 euros, bien au delà des estimations.

Une Mercedes-Benz 280 SE 3.5 de 1973, vendue 36 800 euros, sous les estimations

Une Mercedes-Benz 560 SEC de 1988, bien vendue à 23 000 euros.

Cette Ferrari 550 Maranello, châssis 111707 est partie à 77 050 euros, dans la cible.

Pas de vente pour cette Ferrari 250 GT Boano de 1956, châssis 0543GT, avec une historique de course en Californie.

       

Pas de succès non plus pour cette Ferrari 250 GT coupé Pinin Farina de 1958, châssis 0947GT, la septième construite, et qui présente quelques particularités comme des ailes légèrement élargies et un couvercle de coffre en fibre de verre.

       

Le Grand Palais est l'un des seuls endroits où je fais des photos juste pour les reflets.

       

Et nous voici dans le royaume des monstres de compétition.

Cette RUF CTR2 Sport, châssis 011, est l'un des deux exemplaires préparés spécialement pour participer au Pikes Peak International Hill Climb en 1997. Pour l'occasion, le moteur a été poussé à 700 chevaux, tout en conservant l'homologation routière. Pilotée par Steve Beddor, elle termina deuxième en catégorie Open Class (David Beddor terminant quatrième sur la deuxième voiture). Poursuivant sa carrière en compétition, elle termina sur le podium 41 fois, dans trois engagements sur quatre. Invendue.

       

       

       

Cette Williams Renault FW14B/08, avec laquelle Nigel Mansell devint champion du monde en 1992, est là pour teaser la vente du Festival of Speed de Goodwood en juillet prochain. Le châssis 08 fut aligné dans 13 des 16 courses de la saison donc sept avec Mansell dans cette livrée "Red Five", pour cinq victoires. Ensuite la voiture fut confiée à Patrese, devenant la "White Six".

       

Cette Toyota Celica ST185 Turbo Groupe A est une ancienne voiture d'usine, engagée par le Toyota Team Europe. Elle a remporté le San Remo 1994 avec Didier Auriol, devenant le premier français champion du monde des rallyes. Vendue 207 000 euros, comme prévu.

       

Cette Abarth 1300 Sport Spider SE010 a remporté sa catégorie aux 1000 kilomètres de Monza 1971, après avoir été exposée sur le stand Abarth à Turin en 1970. Par la suite, elle est entrée dans la fameuse collection Maranello Rosso. Pas de vente pour elle.

       

Une Sunbeam Tiger de 1964, un des cinq modèles d'usine survivants. Elle a notamment participé au Rallye de Monte Carlo en 1965, avant de battre quelques records à Zandvoort. Passée dans des mains privées, elle fut même engagée aux 1000 kilomètres de Spa. Vendue 173 800 euros, sous l'estimation basse.

Une Renault 40CV Type NM Sport de 1927 par Binder, vainqueur de classe à Zoute en 2018. Estimée entre 360 et 440 000 euros, elle n'a pas trouvé d'amateur.

       

Une Bentley 6 1/2-Litre de 1928, à carrosserie Freestone & Webb, châssis BR2353. Cette "Big Six" a numéros concordants est toujours habillé de sa carrosserie originale. Une authenticité qui lui vaut un prix de 1.15 millions d'euros, juste sous l'estimation pessimiste.

Ici une Bentley 8-Litres Sports Tourer de 1931, châssis YX5116. Elle fut d'abord carrossée en berline chez Mulliner. C'est en 1986 que la carrosserie d'origine, très dégradée et vendue avec la voiture, fut déposée et que la voiture adopta l'allure des Bentley de compétition. Vendue 787 750 euros, sur l'estimation haute.

       

Ici une Alvis 4.3-Litre Tourer Sport châssis court de 1938 à carrosserie Vanden Plas. Cet exemplaire, châssis 14812, est l'un des douze de ce type produits, et il a couru à Brooklands notamment. Elle a été vendue mais son prix n'est étrangement pas communiqué sur le site de Bonhams.

Cette Delage D8 120 Cabriolet Mylord par Chapron, châssis 50790, n'a pas séduit.

       

Pas de vente pour cette Bugatti Type 43 Grand Sport de 1928, châssis 43258, ex-Prince Leopold de Belgique.

       

Une Mercedes-Benz 540K Cabriolet A de 1939, châssis 408386. Elle fut livrée neuve au consul du Liberia à Hambourg, puis partit aux Etats Unis avant d'être achetée par le Roi Hussein Ben Talal de Jordanie, un très grand passionné de la marque qui fut d'ailleurs le seul chef d'état à avoir jamais visité le Classic Centre de Stuttgart. C'est la famille royale qui la met en vente aujourd'hui. Elle a été vendue pour 1.58 millions d'euros, sous les estimations.

       

Voici une Alfa Romeo 6C 1750 serie 4, châssis 8513033, livrée à la Scuderia Ferrari pour Luigi Scarfiotti. Celui-ci l'engagea aux Mille Miglia 1930 (abandon), puis en 1931, pour une belle sixième place. De 1935 à 1960, l'histoire de la voiture est hélas obscure et la carrosserie dans le style de Zagato daterait des années 2000. Les éléments mécaniques seraient cependant originaux et concordants. Evaluée entre 1.2 et 1.6 millions, elle n'a pas trouvé preneur.

       

       

Cette Bugatti 57 Atalante n'est pas à vendre aujourd'hui, et je n'ai pas noté de quelle vente elle fait la promotion.

       

Une Bentley 3-Litre Speed cabriolet Weymann par Freestone & Webb, châssis TN1568. Le terme Weymann désigne une carrosserie construite sur une structure légère en bois, assemblée avec des plaques de métal, et
recouverte de toile (du nom de son inventeur Charles Weymann). La flexibilité de cette méthode de construction permettait d'éviter craquements, grincements et autres claquements. Invendue.

Une Lancia Lambda 3e series de 1924, invendue.

Une Lagonda M45 T7 de 1934, vendue 212 750 euros, sous l'estimation basse.

Une Horch 830 BL de 1939, châssis 8492020, vendue en Suède moins de quatre mois avant le début de la guerre. Son acheteur était le major Reinhold Schmidt, qui devint plus tard le beau-père d'Ingrid Bergman lorsqu'elle épousa en 1958 son fils, le producteur de films Lars Schmidt. Invendue malgré le name-dropping.

Une Mercedes-Benz 320 3.4-Litres Cabriolet B, châssis 435035; invendue.

Ici une Fiat Balilla Coppa d'Oro de 1933, vendue 110 400 euros, sur la fourchette basse.

Voici une Bugatti Type 40 roadster "Jean Bugatti" de 1930, châssis 40852, invendue.

Un trio de Rolls Royce issu d'une même collection. A l'origine, les trois ont été achetées par l'éditeur Italien Dino Fabbri, qui les a faites convertir en cabriolet chez Autoconstruzioni Torino. En effet, aucun de ces modèles n'a été proposé d'origine sous forme découvrable. Toutes ont été personnalisées avec des roues fils dorées, caméra de recul et du cuir Connolly façon Chesterfield

Une Camargue, vendue 102 350 euros, dans la cible

       

Une Silver Spirit, vendue 66 700 euros, sous les estimations.

       

et une Silver Spirit avec un intérieur en peau de Crocodile, vendue 62 100 euros, sous les estimations.

       

eh oui, même l'ultra-luxe finit par se démoder, voire même se ringardiser.

Plus classique, voici une Rolls-Royce Camargue coupé, vendue 51 750 euros, sur l'estimation basse.

Une Delage 135 MS Alpin coupé de 1949 à carrosserie Guilloré, châssis 801186. Invendue.

Cette Alfa Romeo 6C 2300 de 1937, châssis 814023, est habillée d'une carrosserie de berline sport à quatre portes construite par les Stabilimenti Farina. Elle est dans un superbe état d'origine. Vendue 264 500 euros, sous les estimations.

       

Une Citroën Traction Type 7C Cabriolet de 1937, vendue 82 800 euros, bien en dessous des estimations.

Une Lancia Dilambda de 1930, invendue.

Mon deuxième coup de cœur de cette vente: une Delahaye 135 MS de 1949, châssis 800573, portant une carrosserie unique par Ghia-Aigle.  Elle aurait été exposée au Salon de Genève 1950.

       

Elle est sûrement encore plus belle avec les ailes baissées bien sûr. Vendue 212 500 euros, bien en dessous des estimations.

       

Une Citroën DS 19 cabriolet par Chapron, invendue.

Une Delage D6 3 Litres Olympic de 1939, châssis 51659 à carrosserie Letourneur et Marchand, vendue 74 750 euros, sous l'estimation basse. 

Une BMW 327/328 de 1939, dont seulement 428 exemplaires ont été produits. Il s'agissait en fait d'une 327, relativement confortable et civilisée, équipée d'un moteur de 80 chevaux de 328. Invendue.

Une Talbot-Lago T23 Baby 4-litres de 1938, châssis 93035 à carrosserie Chausson. Seuls une douzaine d'exemplaires construits sur le châssis le plus court de 2980 mm existeraient encore (la longueur des châssis augmentait ensuite sur les modèles Minor, Major et Master). Bien vendue à 189 750 euros.

Nous arrivons maintenant vers une collection de neuf Citroën, du même propriétaire que le trio de Rolls ci-dessus.. D'abord une DS 23IE Pallas de 1974, vendue 23 000 euros.

une ID 19 de 1959, vendue 16 100 euros

une DS 19 de 1961, très bien vendue à 51 750 euros

une 2 CV Charleston de 1987. Elle a été achetée par le concessionnaire Citroën de Fleurier en Suisse l'année de naissance de sa fille. Il la conserva durant 18 ans dans un garage et la présenta à sa fille quand elle fut en âge de conduire mais celle ci ne se montra pas intéressée. La voiture fut vendue à son propriétaire actuel qui ne s'en servit jamais donc elle est comme neuve. Vendue 27 600 euros, de quoi acheter une belle voiture moderne dans une couleur plus neutre pour sa fille.

une AMI 6 de 1963, vendue 18 400 euros

une 2 CV de 1951 à moteur 375 cm3, vendue 14 950 euros

une 2 CV de 1957, vendue 12 650 euros

Une 2 CV de 1987, vendue 13 800 euros.

Et la pièce maitresse: la 2 CV Sahara 4x4 bimoteur, vendue 87 400 euros, dans la cible.

       

Une autre BMW 327/328, vendue 212 750 euros, dans l'estimation.

       

Cette Lancia Aurelia B50 Vignale, châssis B50-1044, a été livrée neuve au pilote d'usine Lancia Giovanni Bracco. La légende veut que le pilote ait demandé à l'un des stylistes de dessiner un coupé similaire sur un châssis plus court, donnant naissance à la B20 GT. Cet exemplaire n'a jamais été restauré. Vendue 97 750 euros, très en dessous des estimations.

Une BMW 503 3.2-Litres serie II de 1958, vendue 212 750 euros, au dessus de la cible.

Cette DKW F8 Luxe de 1939 a été vendue 22 425 euros.

Voici une Hanomag 2/10 PS Kommisbrot de 1928, au look assez moderne. Elle a été adjugée 58 650 euros, pour une estimation haute de 20 000.

Cette Aston Martin 1 1/2-Litre Mark II de 1934, châssis I4/466/L, s'est classée troisième au RAC Rallye en 1935. Invendue

Ici une Packard Serie 1101 Eight de 1934, invendue.

Cette Panhard et Levassor X36 a été carrossée en limousine chez Henri Binder à Paris. Vendue 37 950 euros.

Une Pilain Modele 4S de 1912, vendue 28 750 euros.

Une Delage Type AI de 1914, qui a vécu en Australie jusqu'en 2014, vendue 41 975 euros.

Une Renault Type CC de 1911 à carrosserie Milion-Guiet, invendue.

Cette Darracq modèle V-14 16 HP reste chez son propriétaire.

Voici une Hotchkiss Type AD de 1914, à carrosserie limousine par Belvalette, restée invendue.

Une Paige Detroit 25 HP Challenger de 1910, équipée d'un moteur deux temps trois cylindres de 2.2 litres. Elle serait restée exposée au Ford Museum de 1930 à 1985. Vendue 33 350 euros.

Ici une Lancia Lambda 6e serie de 1924, vendue pour 40 000 euros.

Une FN type 2400 par Van de Plas, châssis 323, vendue 88 550 euros.

Une Berliet Type AM 15 HP de 1912, vendue 37 950 euros.

       

Ici une Bellanger Type A première série 17 CV de 1920, invendue.

Une Renault AX voiturette de 1909, vendue 36 800 euros.

Une De Dion Bouton Type CR de 1911, châssis 156, vendue 29 900 euros.

Une EMF Modele 30 de 1910. EMF est une marque américaine fondée en 1908 et fut racheté par Studebaker dès 1910. Elle a été adjugée pour 12 650 euros!

Une Clément-Bayard AC4I de 1908 n'a pas trouvé d'acheteur.

Une Hupmobile modele 32 de 1912, vendue pour 16 100 euros.

Une Renault AX de 1911, vendue 31 625 euros

Une Sears Modele K 14 HP de 1909, qui était vendue par correspondance dans le catalogue Sears Roebuck & Co. Vendue 19 550 euros.

Une FN Type 2700 de 1913, vendue 19 550 euros.

Cette Hudson Super Six de 1922 n'a pas trouvé d'acheteur.

Une Pierce-Arrow Modèle 38 Opera de 1922, estimée entre 25 000 et 30 000 euros, invendue.

Une FN Type 2100 de 1910, à restaurer, vendue 13 800 euros.

Une Ford Model B de 1932; adjugée 11 270 euros.

       

Et je finis par revenir vers cette Jaguar XK120 roadster qui était assiégée à mon premier passage et que j'avais laissée de coté. Vendue 106 375 euros, dans la cible.

Au final, j'ai raté deux Combi Volkswagen, une Fiat 500 Jollycar et une Lola T70 Spyder, qui étaient sans doute cachés sous l'escalier principal. Tant pis. Que dire concernant la vente elle même? J'ai toujours eu le sentiment que la vente de Bonhams était la plus faible des trois, et de loin. Pourtant, après ce marathon de rédaction, j'ai trouvé beaucoup de lots similaires à ceux de RM: BMW 507, Mercedes-Benz 300SL, Ferrari 250 Coupé, Maserati Mistral coupé et spyder, Jaguar XK120 et XK150, ainsi que d'autres voitures très intéressantes, comme les OSCA, la Lancia Appia, la Delahaye Ghia, l'Abarth 1300, plus évidemment les gros lots. Donc non, la vente n'est pas plus faible. Par contre, RM a fait le choix de voitures plus modernes, alors que Bonhams présente encore de nombreuses voitures d'avant-guerre, ainsi que des voitures de qualité très abordables. Une volonté d'éclectisme qui colle difficilement avec le cadre très prestigieux du Grand Palais. Qui plus est, la mise en place des voitures n'est pas des plus flatteuses: juste des lignes et des lignes en épi. Mais bon, franchement il y avait de nombreux lots de haut niveau cette année.

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