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Petit encart à destination des participants qui trouveraient leur chemin jusqu'ici.

J'ai essayé de mettre au moins une photo de chaque voiture participante mais bien sûr, certaines m'ont davantage tapé dans l'œil que les autres. N'en prenez pas ombrage et n'hésitez pas à me contacter si vous souhaitez récupérer des images de vos véhicules en action, j'en ai probablement d'autres en stock.

Christophe Tinseau est un pilote professionnel qui a couru les 24 heures du Mans pas moins de huit fois, et a participé à de très nombreuses séries (jusqu'à la F3000 dont il a été champion de France). Outre son activité de pilote et d'instructeur à l'école de pilotage Porsche, il organise également des sorties circuit: les Tinseau Test Days. C'est à une session sur le circuit de Dijon Prénois que j'ai été convié grâce à l'intervention de Jonathan du site photos-automobiles. Un excellente occasion de me présenter à la direction du circuit et de tester enfin le 300 mm en conditions circuit avant le Rallye de Paris et ses monstres la semaine prochaine.

Le voyage est agréablement "court" (1h30) et ensoleillé, çà faisait longtemps aussi. Quelques kilomètres avant d'arriver au circuit, trois Porsche sont en train de faire le plein à une station service: une GT3, une GT3RS et une Turbo. Je suppose que je ne vais pas tarder à les retrouver. J'arrive devant les grilles vers 9h40, où stationnent déjà une 599GTB, une Aston Martin V8 et quelques Lotus. Tout çà s'annonce très bien. C'est Christophe Tinseau lui même qui assure l'accueil des participants. Avec l'appui de Jonathan, je suis très bien accueilli et on me donne un pass pour le parking intérieur. Je n'aurai pas d'autre occasion de côtoyer M Tinseau mais il m'a fait l'effet de quelqu'un d'extrêmement sympathique et ouvert. Une fois garé, je me rends à l'accueil du circuit où devais rencontrer l'un des responsables mais il est trop occupé à ce moment là. On me donne par contre une chasuble et un jeu de clé donnant accès au bord de piste. Quelques voitures sont déjà en piste mais je me dirige d'abord vers la pitlane pour faire un état des forces en présence.

Porsche et Lotus sont en force. L'immense majorité des Porsche sont des pistardes: GT3 ou GT3RS.

        

Si les 911 modernes me laissent relativement froid, la bestialité des GT3 les rend spectaculaires même à l'arrêt.    

         

Sont également dans les starting blocks une Ariel Atom et une Audi R8.

         

Certaines voitures regagnent déjà la pitlane après quelques tours d'échauffement.

         

La Challenge Stradale et la Scuderia sont une bonne surprise.  

         

Je me rends ensuite au bord de la piste, en bas de la bretelle, ce virage en descente très spectaculaire. Si les participants sont là pour perfectionner leur pilotage, j'ai également fait le déplacement dans l'optique d'apprivoiser mon nouvel objectif: le 300mm focale fixe.

       

       

       

Le pilote de cette GT3RS se régale et régale les photographes en mettant sa voiture en drift dans ce virage difficile.

         

Il ne franchira qu'une seule fois la limite d'adhérence de sa voiture, sans dommages.

 

Une Viper GT1 fait son apparition, un monstre de course au milieu des voitures de tourisme.

 

Deux autre voitures de compétition sont présentes, une Porsche 996 et une monoplace Norma.

         

Il est temps de monter le 300mm et de voir ce qu'il a dans le ventre. La focale fixe est assez perturbante puisque bien sûr, on ne peut pas tourner la bague pour adapter le cadrage. La seule bague de l'objectif est celle de la mise au point et mieux vaut ne pas toucher celle ci évidemment. Il faut donc adapter son placement et attendre que la voiture soit à l'endroit désiré pour déclencher.

          

Il va de soi que du bord de la piste, un 300 mm est plus souvent trop long que trop court; néanmoins il permet de prendre des images de face à des endroits ou l'on serait légèrement de coté avec le 200.

         

Je vous laisse apprécier un florilège des voitures présentes recto et verso.

         

       

       

Je mesure le poids du 300 mm quand je reprends le 70-200 qui pèse au bas mot 600 grammes de moins. Je pense qu'au bout de trois jours comme au Mans Classic, çà risque de devenir vraiment sportif.

         

       

       

Je croise Etienne alias Deprem, webmaster du site http://deprem.free.fr/ et Benoit de http://carstreetspotters.free.fr/ qui ont également fait le déplacement. L'opportunité d'échanger un peu sur le matériel et les sorties à venir.

        

       

La Challenge Stradale se distingue par son bruit extra ordinaire qui hurle à chaque rétrogradage ou accélération. Ici en plein appui. 

 

Les sorties de route sont heureusement limitées, même si cette lotus 2-eleven frôle la correctionnelle et le mur de pneus.

        

       

       

et pendant ce temps ...

       

La pause déjeuner arrive sur ces entrefaites et les voitures se regroupent sur la pitlane qui est rapidement désertée. Sauf par moi évidemment qui en profite pour faire mes photos au calme,

       

notamment de la cohorte de Lotus.

         

Dont une affiche un tableau de chasse ... prétentieux?

 

Pour la reprise, je m'installe à la sortie de la parabolique, où la pente est assez importante, en montée cette fois.

         

Orange !

       

       

Attention, on prend de l'angle.

       

       

       

       

et toujours ...

Quand les voitures arrivent en haut de la bosse, l'effet est assez sympathique.

        

Pendant que j'y suis, je mets l'appareil sur monopode, ce qui est assez mal pratique car je suis obligé de désolidariser l'objectif du boitier pour que le dispositif de fermeture puisse jouer. C'est assez perturbant de ne plus être libre de ses mouvements mais étant donné qu'il s'agit de prendre un point fixe sur la piste, l'adaptation est facile.

         

       

Pendant que j'y suis, je monte également le multiplicateur x1.4 pour passer l'objectif à 420mm. Sous le soleil du début d'après midi, le résultat est très satisfaisant et la portée vraiment longue. Je pense que ce sera vraiment un bel atout pour quand je devrai faire des prises de vue depuis un point vraiment éloigné de la piste.

 

L'inconvénient de la focale fixe est de ne pas pouvoir réagir si un évènement intéressant se produit hors du cadre prévu, comme dans le cas ci dessous.

         

Je n'oublie pas de faire quelques filés

       

       

L'après midi avance doucement et je retourne tranquillement vers la bretelle. En chemin, je me poste juste à la sortie du virage, au niveau du panneau E sur la photo ci dessous.

De là, je comprends beaucoup mieux les notions d'appui, de grip et de tenue de route: les voitures déboulent à fond du virage juste en face de moi. Très impressionnant: c'est la première fois que je ne me sens pas en toute sécurité du bord de la piste.  

         

       

J'ai même pensé à varier mes cadrages sans personne pour me le dire.

       

       

Les participants effectuent un nombre assez variable de tours consécutifs, fonction sans doute de leur endurance et de celle de leurs freins. Par expérience, je sais désormais que la vitesse perçue du bord de piste et les sensations à l'intérieur de l'habitacle sont radicalement différentes et la fatigue doit rapidement se faire sentir.

        

et ...

       

Evidemment on ne peut pas demander à une Grand Tourisme comme la 599 GTB la même endurance sur circuit que la Lotus 2-eleven blanche qui enchaine les tours avec une régularité et une persévérance impressionnantes.

       

        

Certains tournent même un peu trop longtemps, comme la Viper qui tombe en panne d'essence au grand désarroi de son pilote. Une fois remorqué, il reviendra en piste.

         

 Au niveau de l'allure, les résultats sont inégaux également. Certains pilotes roulent assez tranquillement alors que d'autres sortent la grosse attaque au fil de la journée. C'est le cas de certaines Lotus qui mènent grand train. Ces petites merveilles, Elise ou Exige, sont vraiment des attaquantes nées.

        

Finalement l'Exige qui porte les marques de ses victoires sur les Ferrari n'est peut être pas si prétentieuse car son pilote fait preuve d'une maitrise et d'une vitesse particulièrement redoutables.

         

       

A 17H00, les moteurs se taisent. Je range mon matériel en discutant avec une commissaire de piste qui me raconte quelques anecdotes sympathiques. Elle m'apprend également que le DTM viendra à Dijon dès le 14 avril pour faire des essais. Voilà une information intéressante. En rendant la chasuble et les clés, je demande à qui s'adresser pour bénéficier des mêmes avantages lors des essais DTM mais on me répond qu'il y aura entre autres une cotisation de 90 euros. Si je peux y assister, je me contenterai donc de l'accès public ordinaire, à 5 euros.

Dans l'immédiat, je vais revenir très vite à Dijon puisque le circuit accueille dimanche prochain le Rallye de Paris. Sont annoncés une Pagani Zonda carbone, une Bugatti Veyron et un temps exécrable. On verra qui sera réellement au rendez vous, en attendant restez fidèles !

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