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Chaque weekend de Pâques les années impaires, ma ville natale de Besançon organise le salon Rétropolis, rassemblant des voitures de sport et de collection, essentiellement locales. L'occasion pour moi de prendre le pouls des passionnés de ma région, qui sont finalement ceux que je connais le moins. Lors des éditions précédentes, j'étais venu au moins deux jours pour faire l'inventaire du parking réservé aux voitures de caractère mais vu la météo de ce weekend, je pense qu'une seule visite suffira.

Dimanche en début d'après midi, le parking visiteur est encore relativement désert. Je repère tout de suite cette Jaguar F-Type. Et petit scoop, je vous mets l'Arthomobile III dans le cadre. Je vous en parlerai plus en détails après mon premier long voyage à son bord mais je peux déjà dire que la Kia est oubliée.

Un peu à l'écart, je trouve aussi cette Audi R8.

       

Je m'acquitte du droit d'entrée raisonnable de 6 euros et me voici sur le parking intérieur, devant cette... chose. Bozo le clown est dans la place.

Un peu plus loin, ça s'améliore.

Cela dit sur ce genre de petit salon, ce sont souvent les américaines qui m'attirent le plus, car ce sont celles que j'ai le moins souvent l'occasion de voir. Cette Camaro par exemple, j'adore.

       

La Pontiac n'est pas mal non plus mais ce n'est pas le même charisme.

Ce duo de Lancia Delta HF est sympa aussi.

A l'intérieur, je trouve une autre Delta, celle qui a remporté la catégorie quatre roues motrices du dernier rallye Neige et Glace.

Et encore deux autres un peu plus loin, l'une en livrée Repsol

       

et l'autre Martini. Même si elles portent des noms prestigieux, Sainz et Auriol, je n'irai pas jusqu'à dire qu'elles sont authentiques.

Idem pour cette A310 Calberson

Matra présente un beau display, mais très familier pour les gens qui écument un peu les salons.

       

Ambiance course toujours avec cette Opel Kadett GT/E

Ici une Th. Schneider, une marque bisontine fondée en 1910 qui produisit des voitures jusqu'en 1930. Pour les lecteurs locaux, sachez que l'usine Schneider est aujourd'hui devenue le lycée St Joseph. On peut aussi noter que deux Schneider participèrent aux 24 Heures du Mans en 1927, bien avant les Debora de Didier Bonnet, elles aussi bisontines et qui manquent cruellement ici. Voilà pour ma minute terroir.

Dans un tout autre style, cette Morgan.

Coté "dans le jus", voici une Simca 9, une Peugeot 203

       

et cette Panhard junior

Ici une Dodge Coronet 440

       

Une superbe Ferrari 400i

Cette Venturi 111 Cup équipée du moteur de la R21 Turbo n'a été produite qu'à 21 exemplaires. Pourtant la cote plafonne en dessous de 30 000 euros. Tant mieux pour les passionnés dont les moyens sont limités.

J'arrive du coté des camions

avec de vraies antiquités datant de la première guerre mondiale.

       

Les véhicules militaires ont toujours du succès.

       

       

Un marchand vintage.

La plus belle voiture du salon, à mes yeux: cette Lancia Aurelia B20

       

Ici une Salmson

Pour ce qui est des Panhard, voici une Scarlette X90

et des Dyna

       

ainsi que cette Junior très différente de celle que j'ai rencontrée plus tôt.

Le stand le plus impressionnant du salon est celui de MJ Technic, un garage spécialisé dans les Porsche situé à une vingtaine de kilomètres de Besançon.

On y trouve cette 964

et cette 964 Turbo dans une teinte très originale.

       

Et le poids lourd de cette édition: cette Porsche 906 authentique, châssis 906-023.

       

L'espace réservé aux 70 ans de Ferrari est très étroit et présente des modernes assez communes. Je passe rapidement en m'arrêtant uniquement sur la Testarossa, un grand classique et sur cette 599 à la couleur un peu inhabituelle.

       

A contrario, le stand où trônent ces sept DS est immense.

       

       

On continue avec cette Ghia Karmann et cette Alpine

       

A chaque édition, l'un de mes stands préférés est celui du Teddy Cruisers, les fous d'américaines. Cette année, ils présentent cette Pontiac Catalina 1952

et ce taxi Checker Marathon, le même que conduisait De Niro dans Taxi Driver. Ce modèle increvable a été produit de 1961 à 1982 dans le Michigan.

Voici ensuite un van commercial et un pick up Chevrolet

       

Une rare Kaiser Manhattan de 1953 et l'inévitable Hot Rod. Le dixième rassemblement Eight Ball Day aura lieu les 24 et 25 juin prochains et je peux vous assurer que ça vaut le coup.

       

Au détour d'un stand, je découvre cette étonnante BMW E21 320/4 en configuration groupe 2 et cette 505 STI préparée.

       

Ici une Mercedes 250 SE et une Alfa Romeo Giulia

       

Une marchand propose cette Aston Martin V8 et cette Jaguar XJS dont les lignes restent séduisantes.

       

       

On est dans le Doubs donc voici l'inévitable 205 Turbo 16. C'est une de celles du Musée Peugeot.

Juste à coté, un quatuor de 104 très sympas.

       

Et au milieu , une Citroën Visa Trophée et une Talbot Samba Rallye

       

J'ai fait le tour des halls, il est temps de ressortir sur le parking, où se trouve cette 348

et cette Buick "Pace Car"

Mais c'est à nouveau cette Camaro qui attire mon attention, vraiment splendide.

       

       

Un dernier coup d'œil sur cette AMG et il est temps de rentrer.

Sur trois jours, Rétropolis aura enregistré près de 16 580 entrées, en légère hausse par rapport à l'édition précédente. Un résultat correct pour une ville de 120 000 habitants mais je reste étonné par le peu de présence de l'évènement sur internet par exemple. Je pense qu'avec un peu plus de promotion "moderne", il y aurait sans doute moyen de faire venir un peu plus de monde. Cela dit, je n'ai pas été très impressionné par cette édition. Outre le manque de voitures même un peu rares (hormis la 906 et la B20), j'ai le sentiment que les expositions tournent un peu en rond. C'est l'avantage de mélanger les marchands avec les clubs, car le stock des premiers se renouvelle bien plus que celui des seconds. Evidemment je sais que Rétropolis ne sera jamais Rétromobile mais ça fait mal pour un bisontin d'avouer que le salon de Dijon semble déjà avoir un plus beau plateau (même si j'ai loupé l'édition 2017, je croyais qu'il était bisannuel lui aussi). Dernière chance dans deux ans!

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