Pour la 21ème édition du Rallye de Paris, Rallystory unifie les segments GT et Historique de son évènement. L'an dernier, j'avais zappé le rallye GT dont le plateau m'avait semblé peu convainquant. Cette année, le rallye passe non loin de chez moi, à Dijon. Malgré cela, j'avoue que ma motivation pour les rassemblements de modernes n'est pas à son plus haut. Du coup, j'ai procrastiné à mort et envoyé ma demande d'accréditation un peu trop tard, si l'on considère que l'organisateur à une nette tendance à ne pas répondre aux premiers mails.
Finalement, la veille au soir, je me
laisse convaincre par deux Enzo et des 458 Spéciale, que je verrai rouler pour
la première fois. L'arrivée au circuit de Prenois est prévue pour 10h00 du matin
mais il y a souvent des voitures qui prennent les devants. L'accès au circuit
est totalement privatisé, je sais que je ne vais que pour voir passer les
participants devant moi. Du coup, je décolle à 7 heures. C'est aussi une bonne
occasion de tester le prolongement du contournement de Dijon qui devrait bien
m'arranger pour rallier le circuit. Effectivement, je gagne presque un quart
d'heure. Cela dit, on est dimanche matin et il n'y personne: la fameuse
prolongation est majoritairement à une voie derrière une double voie, ce qui ne
promet pas que du plaisir aux heures de pointe.
J'arrive devant la grille d'accès à 8h00, et retrouve quelques spotters. Ici les
voitures devraient ralentir un peu. Malheureusement, outre le fait qu'il fait
4°, un brouillard très dense ne tarde pas à se lever.
Je migre un peu plus loin. Vers 10h00, les premiers bruits de moteur déchirent enfin la quiétude dominicale. Pas trop tôt. Ca commence doucement avec des Porsche,
Ah, une Jaguar XJS, voilà qui est devenu rare!
et voilà celle qui est sans doute l'une des attractions du rallye: une Porsche
906. un petit air de Tour Auto, qui passera ici même bientôt.
Voici ensuite deux Ferrari 458,
et une belle 365 GTC/4. C'est bien de voir quelques anciennes.
Ah, voici la première Spéciale. Elle est dans la livrée de sa présentation
officielle, qui sera sans doute la plus courante. Elle me plait bien comme ça.
Une Porsche dans une couleur sympathique,
puis un Morgan Three Wheeler: du vrai fun.
Vient ensuite un duo de F-Type très britannique.
Chez Aston Martin, une nouvelle Vanquish
Retour chez Ferrari, avec cette 599 HGTE,
cette 308 décorée façon Groupe IV,
et un modèle doublement rare: une 208 GTS, blanche de surcroit.
Belle surprise que ces deux équipages japonais en Nissan/Datsun Violet et Toyota
Sprinter Trueno. Ca me fait penser que les Russes ne semblent plus présents. Il
faut dire que leur conduite en liaisons était parfois un peu excessive.
En parlant d'absents, il y a aussi beaucoup moins de réseaux commerciaux que par
le passé: Lamborghini est absent, comme McLaren, Pozzi est discret.
puis un joli groupe d'anciennes. Les rallyes GT et classique empruntaient deux
itinéraires différents.
Pas de Huracan présente, ni d'Aventador: la Lamborghini la plus récente est
cette Gallardo Nova.
Une sympathique Porsche 911. La Kia reprend les habitudes de le Mégane de se
glisser dans le cadre!
Voici une Ford GT et une réplique de GT40 plutôt bien réalisée.
Le plateau est bien fourni en Ferrari.
Près de 25 ans séparent ces deux V8 découvrables.
Une très belle Camaro Transformers,
puis une "vieille" McLaren 12C. Après seulement trois ans, la 12C a vécu et
laisse sa place à la 650S. Espérons que cette fébrilité ne soit pas
annonciatrice de mauvaises nouvelles chez McLaren Automotive.
Une première Ferrari F12. Cette voiture est vraiment magnifique.
Puis une seconde, encore plus charismatique,
mais néanmoins éclipsée par celle qui se profile derrière elle et qui me tire
l'œil.
Deux F40 étaient au départ, dont une avec des jantes noires et un espèce de kit
à la LM. L'une d'elle semble avoir quitté prématurément le rallye. Heureusement,
c'est celle strictement d'origine qui reste.
L'alternance entre anciennes et modernes est franchement agréable.
Voici une Dino, dont la cote s'envole littéralement.
On dirait bien que cette 991 est une édition 50ème anniversaire.
Une ancienne Vanquish, toujours agréable.
La deuxième Speciale se profile à l'horizon,
L'Enzo s'est faite attendre mais la voici!
Précédant une superbe Daytona. Les arrivées sont très régulières, je ne peux pas
trop bouger hormis pour traverser la route.
Je rejoins les autres pour discuter un moment. Midi approche, chacun suit son
chemin. Je vais me garer au bord d'un chemin un peu plus loin pour grignoter.
C'est dommage que ne me soit pas placé là pour attendre les voitures mais j'ai
eu peur qu'ils n'arrivent de directions différentes. Pendant que je "déjeune"
avec l'appareil photo posé sur le tableau de bord, j'entends un bruit de moteur
tout près. J'attrape le boitier et le porte à mon œil juste à temps pour voir
surgir la deuxième Enzo en haut de la bosse!
Elle est suivie d'une Gallardo Spider et d'une 997,
puis de cette étonnant 996 taggée. A priori, il s'agit d'un wrap qui a été peint
hier au départ du Trocadéro. Une idée rafraichissante et sans conséquences.
Cette fois, je crois que c'est fini pour de bon. Je prends le chemin du retour
pour arriver chez moi vers 13h30, c'est l'idéal.
Honnêtement, le plateau de cette année était une nouvelle fois assez pauvre et
les conditions pas idéales. Vu mon heure d'arrivée, j'aurais eu meilleur temps
d'aller les prendre à la sortie de leur hôtel à Meursault. Bon, peu importe, le
plus important en définitive et que ça m'a remis en jambes pour le Tour Auto et
que ça m'a remis en mémoire que le 6D, le seul boitier que j'ai pris
aujourd'hui, n'est pas forcément un cador en prise de vue dynamique. Aucune des
photos du jour ne me satisfait pleinement en netteté. Le 60D va reprendre du
service pour cette partie!
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