Retour

Comme tous les ans, la semaine de Rétromobile donne le coup d'envoi de la saison européenne des ventes aux enchères, et comme à chaque fois, je commence mon périple par RM Sotheby's, qui s'installe devant les Invalides, dans le chapiteau laissé par un Festival Automobile International qui a semblé peiner à faire le plein de concept-cars cette année. J'arrive vers 11h00, au plus fort de l'ouverture au public qui a désormais lieu à 10h00.

Comme l'année dernière, RM a misé sur un rajeunissement des lots proposés avec pas mal de youngtimers et de supercars, aux cotés de voitures assez emblématiques. Les têtes d'affiche seront un duo allemand: BMW 507 et Mercedes Benz 300 SL Gullwing, en soutien de la Jaguar Type D qui assure la couverture du catalogue. En tout ce sont 78 voitures qui sont mises en vente dont vingt et une sont issues d'une seule et même collection, intitulée Poster Car Collection. Des voitures particulièrement iconiques et désirables. Pour information, j'indiquerai juste la mention (PCC) derrière le nom de chacune. Beaucoup sont proposées sans prix de réserve, le rêve pour un vendeur. Onze voitures sont aussi issues d'une autre collection appelée Youngtimer collection. Je les indiquerai avec (YT). 

Les frais d'adjudication à charge de l'acheteur sont 12% jusqu'à 200 000 euros et 10% au delà. Je vous donnerai ci-dessous les prix frais compris, donc déboursés par l'acheteur (hors taxes).

       

Commençons par une belle histoire avec cette Chrysler Series 75 roadster de 1929, châssis CY282E. Richard Roy l'a achetée en 1949 pour 25 dollars alors qu'il n'avait encore que 17 ans. Il la conserva jusqu'à sa mort en 2015. Son propriétaire actuel en fit alors l'acquisition à Hershey via RM pour 25 300 $ et aurait investi 100 000 $ dans sa restauration. Hélas elle n'a même pas atteint la moitié de son estimation basse, à 44 275 euros.

Cette Ferrari 550 Maranello, châssis 117411 est l'un des 33 exemplaires WSR en hommage à trois records battus par une 550 en octobre 1998 en Ohio : les 160 km à une moyenne de 306 km/h, l’heure à une moyenne de 296 km/h et les 100 km à 304 km/h. Bien vendue à 209 875 euros.

Voici une Dyna-Veritas de 1952, châssis 28854. Elle est équipée d'un moteur Panhard en aluminium monté à l'avant. Seuls 176 exemplaires auraient été produits, dont très peu ont survécu. Celui ci a dépassé les estimations, à 70 000 euros.

       

       

Cette Isotta Fraschini Tipo 8A Landaulet de 1924, châssis 655, est la plus ancienne 8A connue. Elle a été carrossée par Cesare Sala. De 1946 à 1958, elle a probablement servi à transporter les clients de l'Excelsior Bellevue Palace de San Remo. Offerte sans réserve, la vente est très décevante à 246 875 euros, pour une estimation basse à 400 K€. Les temps sont durs pour les voitures d'avant guerre.

Une BMW Z8, dans une classique couleur Argent Titane, invendue à 170 000 euros.

Une Hispano Suiza Alfonso XIII de 1913, châssis 2192, invendue à 630 000 euros alors que l'estimation basse était à 650.

Une Fiat Dino 2400 Coupé, peinte en Giallo Dino, vendue 43 125 euros, nettement sous les estimations

Cette Nissan GTR Nismo de 2017 (YT) n'a parcouru que 450 kilomètres. Elle a été adjugée 140 000 euros, sur son estimation basse.

Une des 59 Porsche 924 GTS produites, vendue 212 750 euros, juste sous l'estimation basse.

       

Une Mercedes-Benz 300 SE Coupé de 1963, vendue 39 100 euros, largement sous les estimations.

Une Jaguar Type E series 3 V12 roadster, châssis 20122, en état d'origine, vendue 70 500 euros, juste sous les estimations.

Une Bentley Arnage T de 2007 (YT), dernière évolution du modèle. Invendue à 50 000 euros, 10K€ sous l'estimation basse.

Cette Jaguar Type E series 3 V12 a été modifiée pour arborer le look d'une série I. Vendue 50 600 euros, sous les estimations.

Cette Bentley Turbo RT Mulliner (YT) est l'un des 55 exemplaires produits, et fut livrée neuve au Japon. Vendue 149 500 euros, loin au dessus des estimations.

Cette Lancia Flaminia GT 3C 2.8 convertible par Touring a été livrée neuve au Portugal en 1963 et il s'agit toujours d'une première main, jamais restaurée. Après dix ans d'utilisation, elle a été dissimulée pendant la Révolution des Œillets et n'a plus bougé depuis. Elle change donc de propriétaire pour la première fois pour 64 400 euros, dans l'estimation.

Comme l'an dernier, plusieurs Alpina sont présentées

Ici une B7S Turbo, châssis B7S-17, l'une des soixante produites en quatre portes et livrée neuve au Japon puis vendue en Nouvelle Zélande.  Non vendue à 72 500 euros, la moitié de sa meilleure estimation.

       

Une B7S Turbo Coupé, onzième exemplaire des trente produits, numéro de série B7S-11D. Invendue à 145 000 euros.

       

Et une des 57 B12 5.7 coupé, numéro 0021 (YT). Invendue à 260 000 euros.

Cette M6 (YT) n'est pas une Alpina. Elle a été vendue 74 500 euros, sous ses estimations.

       

Voici une recréation de la fameuse Mercedes 300 SEL AMG "Red Pig" deuxième des 24 Heures de Spa en 1971.

       

La voiture originale fut vendue à une compagnie d'aviation, qui testa le comportement de trains d'atterrissage à haute vitesse en les larguant de trous percés dans le plancher de la voiture. Un traitement auquel le Red Pig ne résista pas longtemps.

       

Plusieurs répliques ont été construites, dont celle ci, sur base de 300 SEL 6.3. Une conversion pour la beauté du geste puisqu'elle n'a parcouru que 800 kilomètres depuis sa transformation. Ou pour réaliser un coup puisqu'elle a été adjugée 432 500 euros, au double de l'estimation haute.

       

Ce Land Rover Defender avec 186 000 kilomètres au compteur fait partie de la collection de Jacques DAYEZ, un enthousiaste de la marque Delahaye dont nous verrons les autres voitures un peu plus loin. Il a été peint dans la même livrée bi-ton que sa Delahaye 135. A 12 650 euros, il a dépassé les estimations.

Les trois Delahaye présentes sur le podium font partie de la collection de feu Jacques DAYEZ. D'abord cette 135 Coach par Chapron, châssis 801432 qui est, selon l'expression consacrée, un beau projet de restauration. Le challenge n'a pas forcément séduit, la voiture partant à 32 200 euros, la moitié de l'estimation haute.

       

Cette Delahaye 135 Cabriolet de 1946, châssis 800308, a déjà été restaurée. Il s'agit d'une des toutes premières carrosseries réalisées par Figoni & Falaschi après la guerre. Après sa livraison, elle a été expédiée en Argentine par son propriétaire, un diplomate français. Elle y est restée jusqu'en 2003, date de son achat par M Dayez, qui l'a faite restaurer. Vendue 376 250 euros, dans l'estimation.

       

Le trio est complété par le châssis 47420, une Delahaye 135 à nouveau. Sa carrosserie roadster d'origine était aussi l'œuvre de Figoni & Falaschi. Quand la voiture fut redécouverte en 2005, il n'en restait que le châssis. M. Dayez acheta ce châssis, qu’il pensait être le n° 47420 perdu depuis longtemps. Mais les châssis Delahaye de cette époque ne comportaient malheureusement aucun numéro frappé, ce qui fait qu’on ne peut pas prouver l’identité de celui-ci de façon incontestable. En tout cas il commanda au spécialiste de la marque basé à Tours, Dominique Tessier, une restauration et une reconstruction complète de ce qu’il pensait être le roadster Figoni disparu. Vendue 455 000 euros, sous les estimations.

       

       

Voici une très belle Bugatti Type 57C Stelvio de 1938, par Gangloff, châssis 57737. Son historique est connu depuis l'origine et le châssis, la carrosserie, le moteur et la boite sont d'origine, ce qui est en fait un lot plutôt exceptionnel. Pour autant, les enchères se sont arrêtées à 850 000 euros. Invendue.

       

       

Et la deuxième Bugatti de la vente est celle Type 23 de 1925, châssis 2400, livrée à Londres et qui participa régulièrement à des courses locales. Elle changea plusieurs fois de carrosserie au cours de sa vie avant d'être restaurée dans son style original dans les années 70. Invendue à 320 000 euros, non loin  de son estimation basse.

       

       

Cette Aston Martin Vanquish S (YT) est l'une des dernières produites et est passée chez Aston Martin Works pour recevoir une boite manuelle. Invendue à 100 000 euros.

Une superbe Mercedes-Benz 450 SEL V8 6.9 (YT)  vendue 109 250 euros, au delà des estimations.

       

Une Mercedes-Benz 300 CE AMG 3.4 (YT), convertie chez AMG Japon, vendue 112 700 euros, dans l'estimation.

       

Cette Mercedes-Benz SL 70 AMG (YT) commença sa vie comme une SL 600 avant d'être transformée par AMG Japon: le V12 fut porté à 7 litres, pour 500 chevaux. Invendue à 130 000 euros.

       

En enfin, cette Mercedes-Benz 560 SEL AMG (YT), elle aussi préparée chez AMG Japon, où elle a reçu le V8 6 litres de 375 chevaux. Invendue à 80 000 euros.

       

Cette imposante Mercedes-Benz 600 Six-Door Pullman de 1973 (PCC) est l'un des 428 exemplaires produits. Bien vendu à 212 750 euros.

       

Cette Ferrari 328 GTS, châssis 79746 (PCC), a peu de kilomètres mais c'est une conduite à droite. Vendue 66 125 euros, sous les estimations.

       

Un autre beau projet de restauration que cette Ferrari Dino 246 GTS de 1973 châssis numéro 06290 (PCC). Elle a été impliquée dans un accident en 1989 et est restée stockée jusqu'en 1999, date à laquelle elle a changé de mains et a été réparée. Elle a ensuite été envoyée en Angleterre pour une restauration complète. En réalité, celle ci est beaucoup plus avancée qu'on pourrait le croire. Le moteur et la boîte de vitesses ont été complètement refaits, de même que la suspension, les freins et la direction. Les sièges Daytona sont superbes. Restent principalement les travaux de peinture et l’assemblage final. Les acheteurs ne s'y sont pas trompés puisqu'elle a été vendue pour 263 750 euros, en dessous des estimations certes mais une somme correcte quand on s'arrête au premier coup d'œil.

       

       

       

       

       

Cette Abarth 695 SS de 1966 est dans son jus, avec un historique limpide. Une authenticité qui n'a pas entièrement séduit, elle reste sous les estimations à 43 125 euros.

       

       

       

Parmi les quelques memorabilia, voici une monocoque de Ferrari F2003-GA, dédicacée par Michael Schumacher, estimée entre 8 et 12000 euros, vendue 3600 euros.

Et le moteur V10 de la F2003-GA, numéro 52, qui a été utilisé en tests à Monza en 2003, par le baron rouge estimé entre 50 et 70 K€, vendu 30 000 euros. Un panonceau lumineux d'un mètre vingt de haut, estimé entre 3 et 4000 euros, vendu 4400 euros. Les autres ont été adjugés 1080 euros pour le Maserati, 3600 pour le Dino et 6000 pour le Lamborghini. 

       

Un casque Bell initialement porté par Mario Andretti. Repeint aux couleurs d'Ayrton Senna, il fut utilisé par le brésilien lors d'une journée de test. Vendu pour 50 400 euros!! Et un casque Schuberth, ex-Schumacher, dédicacé, estimé entre 40 et 60 K, vendu 24 000 euros.

       

Un lot exceptionnel, cette Alfa Romeo 6C 1750 Gran Sport Spider, châssis 8513034, de 1930. La voiture a été découverte en février 1956 dans une casse de Long Island, sans qu'on ne sache rien de son histoire précédente. Au milieu des années 70, elle a reçu cette carrosserie dans le style Zagato, construite chez Pettenella à Turin. Qui plus est la boite de vitesse et l'essieu avant ont été remplacés. Beaucoup de handicaps qui font qu'elle a calé à 750 000 euros.

       

       

       

       

Une des 385 Jaguar Type E roadster série 1 plancher plat produite, vendue 161 000 euros, nettement sous les estimations.

Voici le septième coupé Ferrari 250 Série II Pinin Farina construit, le châssis 1533GT, certifié mais non matching numbers. Invendu à 340 000 euros.

       

Une Alfa Romeo 1900C Sprint Coupé Pinin Farina, châssis 1422, invendue à 240 000 euros.

       

Une Mercedes-Benz 190 SL, vendue 123 625 euros, vers l'estimation haute.

Une cinquième Jaguar Type E, une series 1 3.8 roadster, avec sa teinte et son moteur d'origine. Invendue à 140 000 euros.

Une Ferrari 250 GTE 2+2 Series I, châssis 2619, récemment restaurée dans sa couleur Rosso Bordeaux d'origine. Echec à 300 000 euros, à 30 000 euros de l'estimation basse.

       

Une Aston Martin DB2/4 MK III, châssis AM300/3/1364, vendue 218 500 euros, pile dans l'estimation.

Une très belle Mercedes-Benz 280 SL 'Pagode' de 1970 (PCC), vendue 62 100 euros, sur l'estimation basse.

Cette Ferrari 488 GTB est une édition limitée 70ème anniversaire, la numéro #34, Le Mans, inspirée de la décoration de la 250 LM 6119 de la Scuderia Filipinetti. Elle porte le numéro de châssis 229458 et n'a parcouru que 250 kilomètres, ce qui nous éclaire sans doute sur les raisons de son achat.

       

Elle dispose de superbes sièges en tissu bleu, comme dans les Ferrari de compétition d'époque.

       

Vendue pour 303 125 euros, au centre de l'estimation. La culbute financière ne semble pas si extraordinaire, surtout quand on n'a jamais profité de l'auto.

       

La star de la vente est cette Jaguar Type D, châssis XKD-520, une voiture qui avait déjà été proposée ici même lors de l'exceptionnelle vente de 2014.

La voiture a été livrée neuve en Australie en janvier 1956 et écrasa la concurrence sur de nombreux circuits, dont Bathurst, avec plusieurs propriétaires successifs. Elle poursuivit sa carrière au moins jusqu'en 1961. De 1967 à 1977, elle devint propriété du pilote Richard Attwood.

       

       

       

       

       

       

En 2014, la voiture avait été adjugée pour 3.7 millions d'euros. Aujourd'hui, la vente a été déclinée avec une enchère à 5.4 millions.

       

       

Incontestablement, c'est de ce coté du chapiteau que tout se passe.

       

       

Voici une véritable Ferrari Daytona 365 GTS/4, châssis 15535, initialement livrée dans une audacieuse teinte Rosso Dino mais qui apparait désormais dans le classique Rosso Corsa.

       

       

Sur 121 exemplaires produits, seuls 19 l'ont été aux spécifications européennes, dont celui ci, tous les autres étant destinés aux Etats Unis. Celui ci fait également partie des neufs exemplaires à châssis renforcé, dits GTS/4-A. Echec à 1.9 millions.

       

Le châssis 11 est l'une des quarante huit Bugatti Veyron Super Sport produites et elle n'a parcouru que 4000 kilomètres avec son unique propriétaire. Elle se présente dans une livrée Blanc Brillant / Bleu Nuit Perle avec de nombreux rappels bleus dont les jantes, les poignées de porte, bouchons d'huile et d'essence... Vendue dans son estimation à 1.5 millions d'euros, ce qui n'en fait pas un très bon objet de spéculation.

       

       

Une Dino 246 GT, châssis 01824, dans sa couleur d'origine Azzuro Metalizzato, vendue 325 000 euros, dans l'estimation.

       

Une très belle Aston Martin DB5, châssis DB/2028/L, conduite à gauche, vendue 623 750 euros, en plein dans l'estimation.

       

Et voici le véritable monstre de la vente, celui qui a attiré de nombreux jeunes peu sensibles aux véhicules classiques, l'une des neufs Lamborghini Veneno roadsters construites, châssis 3002. Elle n'a que 450 kilomètres au compteur, sans doute passés à monter et descendre de camions, et rouler jusqu'au palace le plus proche, dans la plus grande tradition du Royaume d'Arabie Saoudite.

       

Les enchères s'étant arrêtées à 3.95 millions d'euros, elle n'a pas été vendue. Une autre Veneno Roadster avait pourtant été vendue pour 7.6 millions d'euros lors de l'étrange vente Obiang par Bonhams.

       

       

               

Toujours dans la série des amis du bon goût, voici une Porsche Gemballa Mirage GT, châssis 102, numéro de série 007.

       

Cette pauvre Carrera GT a été sacrifiée pour le footballeur Samuel Eto'o, qui en est visiblement toujours le propriétaire.

       

Le plus étonnant est que le catalogue annonce une production de 25 Mirage GT, dont 3 Gold Edition comme celle ci. Je trouve ça énorme mais bon.

       

Quand le soleil tape, on distingue parfaitement le coté très sobre de la peinture pailletée. Elle a échoué à 625 000 euros

       

Ici une très belle Porsche 904 GTS, châssis 904-061, matching numbers. Elle a été livrée neuve de couleur rouge, d'abord au Portugal puis en France, où elle a été utilisée en compétition, et notamment lors du Tour de France 1969. En 2000, elle passa en restauration où son moteur quatre cylindres double arbres, endommagé, fut remplacé par un six cylindres de type 906. L'actuel propriétaire a fait restauré le moteur d'origine, proposé à part.

       

       

Le catalogue propose des images de sa participation à Albi en 1972 où elle a une bonne tête de voiture de course. Je me permets de les reproduire ici.

       

Elle a dépassé toutes les estimations à 1,9 millions d'euros.

       

       

Cette Mercedes-Benz 300 SL Gullwing, châssis 198.040.4500034 (PCC), ferait partie des premières livrées. Elle l'a été en Suède, où elle a participé à plusieurs compétitions, dont le Rallye du Soleil de Minuit et le Grand Prix d’Helsinki 1955. Cette même année, Olle Perssons, son propriétaire, a établi avec cette voiture un record de Suède de vitesse sur glace, sur le lac Varpen, en atteignant 188,80 km/h.

       

       

Pour elle aussi le catalogue présente d'intéressantes photos d'époque.

       

J'adore ces photos où l'on voit les voitures quand elles étaient utilisées, pas rutilantes et plus que neuves.

Elle a tout juste dépassé le million d'euros, en plein dans l'estimation.

       

Une très rare BMW 507 Roadster Series II, châssis 70134 (PCC), vendue dans l'estimation pour 2 millions d'euros.

       

       

Cette Honda NSX de 1991, châssis 1037 (PCC), a parcouru moins de 5700 miles. Elle a été vendue 66 125 euros, sur l'estimation haute.

       

       

Cette Ferrari Testarossa, châssis 75456 (PCC) a parcouru moins de 10000 kilomètres et est vendue avec tous les bons goodies: manuels d’utilisation, trousse à outils et jeu de six bagages Schedoni d’origine. Elle a pulvérisé les estimations à 109 250 euros.

       

Cette Iso Grifo GL Series I de 1967, châssis GL 640068 (PCC), a été vendue neuve à Bobby Hatfield, l’un des chanteurs à l’origine des Righteous Brothers. Adjugée 275 000 euros, au dessus de l'estimation haute.

       

Une Bentley Azure de 1998 (PCC), vendue 92 000 euros, au delà des estimations.

       

Ici une SS 100 Jaguar 3½-Litre Roadster de 1937, châssis 39011 (PCC), vendue 252 500 euros, 100 K€ sous son estimation pessimiste.

       

Cette Maserati Sebring 3500 GTi Series I de 1963, châssis 01559 (PCC) a un peu déçu à 138 000 euros.

       

Cette Jaguar XK 150 S 3.4 Roadster de 1959 (PCC) n'a atteint que 126 500 euros, en dessous des espoirs placés en elle.

       

Une Maserati Ghibli SS 4.9 Coupé de 1971, châssis 2110 (PCC) Vendue 126 500 euros, sur l'estimation basse.

       

Cette Jaguar XJ220 de 1992, châssis 220873, numéro de série 27 (PCC), n'a parcouru que 850 kilomètres. Elle a dépassé son estimation à 398 750 euros

       

    

Voici une Moretti 750 Grand Sport, châssis 1612, au passé un peu nébuleux.

       

Vendue 161 000 euros, dans l'estimation.

       

Cette Mercedes-Benz 300 SL Roadster matching numbers a été vendue 764 375 euros, non loin de son estimation basse.

Ah, l'un de mes lots préférés, cette superbe Dino 246 GTS, châssis 06002, dites "Chairs and Flares". Une configuration qui indique qu'elle dispose de sièges Daytona et d'élargisseurs d'ailes. Celle ci dispose en plus de phares couverts, de vitres électriques et de l'air conditionné. Elle est donc idéale pour se promener sur les routes de Californie, ce qu'elle a fait durant plus de 20 ans, parcourant 77 000 kilomètres avant de partir au Japon. Elle n'a pas été vendue à 350 000 euros. On dirait que certains vendeurs ont confondu estimation basse et prix de réserve.

       

 

Cette Spyker C8 Laviolette (YT) était l'une des voitures de démonstration de l'usine. Vendue 246 875 euros, sur l'estimation haute.

       

       

Une Porsche 996 GT3 RS Clubsport avec seulement 2500 kilomètres au compteur, vendue 252 500 euros, au milieu de l'estimation.

       

Une Mercedes-Benz SLR McLaren Roadster avec 8700 kilomètres au compteur. Elle reste sur place à 240 000 euros.

       

Une des cent Porsche 993 Carrera RS Clubsport livrées par l'usine. Elle a calé à 300 000 euros.

       

Cette Ferrari 16M Scuderia Spider de 2009, châssis 168279 a été vendue dans l'estimation, à 261 000 euros.

       

Cette Jaguar XK 120 Fixed Head Coupé de 1952 (PCC) a reçu plusieurs améliorations lors de sa restauration, telles que une boîte cinq rapports, des freins avant à disque, un volant-moteur allégé et un radiateur en aluminium. Un agrément qui a visiblement séduit puisqu'elle a été adjugée 122 475 euros, bien au delà de son estimation haute de 90 000 euros.

Belle vente pour cette Ferrari 365 GTB/4 Daytona Berlinetta, châssis 12841 (PCC), conduite à droite dans une inhabituelle teinte "Rosso Bordeaux". Dans les années 70, elle part à Christchurch, Nouvelle Zélande, où elle a résidé jusqu'en 2014. Adjugée 522 500 euros.

       

La Bentley R-Type Continental Sports Saloon, châssis BC15B (PCC) a appartenu au député conservateur Alan Clark, qui fut trois fois ministre de Margaret Thatcher. Après une enchère haute à 600 000 euros, elle n'a pas été vendue.

Cette pauvre Ferrari 512 BB, châssis 35409 (PCC), est restée 34 ans chez les mêmes propriétaires aux Etats Unis. Un peu plus de 300 kilomètres ont été parcourus pour des des essais de l’Environmental Protection Agency, à fins d'homologation. Elle présente aujourd'hui 820 kilomètres au compteur. Autant dire que le terme "Poster Car" prend tout son sens. En tout cas le marché apprécie puisqu'elle dépasse toutes les estimations à 230 000 euros.

       

Une Maserati Ghibli SS 4.9 Coupé de 1970, châssis 1570 (PCC), adjugée dans l'estimation à 166 750 euros.

Cette Facel Vega Excellence de 1959, châssis EX1-B052 (PCC), fait partie des 21 exemplaires sur 134 de la série 1 à disposer d'une boite manuelle. Elle a été vendue sous les estimations à 106 375 euros.

       

       

Au final, ce sont 54 voitures sur 78 qui auront été vendues, pour 16.3 millions d'euros. La Poster Car Collection a représenté 6.4 millions d'euros à elle seule, toutes les voitures dépassant leur estimation basse, sans doute grâce à des kilométrages particulièrement bas. Les millionnaires sont principalement allemands: BMW 507, 300 SL Gullwing, Porsche 904 GTS et la franco-allemande Bugatti Veyron. RM a communiqué les dernières enchères des voitures invendues, ce qui est une bonne idée et permet de constater que plusieurs vendeurs considèrent l'estimation basse comme leur prix de réserve. Pas mal de voitures se sont arrêtées à quelques dizaines de milliers d'euros du seuil fatidique. En tout cas j'ai bien apprécié ce mélange de voitures iconiques et de sportives modernes, saupoudrées d'un minimum de grandes ancêtres.

Libre à vous de quitter cette page par ici si vous avez terminé la consultation du site. A bientôt


Retour