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Bien, ce reportage fait suite à celui de Rétromobile mais chronologiquement, je suis allé chez RM en premier. Et cette fois je ne me suis pas fait avoir, je suis descendu au métro St François Xavier et non pas Invalides, ce qui m'évite de contourner toutes les Invalides. Ca fera peut être une différence pour mes pieds tout à la fin. Comme chaque année, RM reprend le chapiteau laissé par le Festival Automobile International. Aujourd'hui l'accès est libre et gratuit pour le public de midi à 22h00. Demain, il y aura de nouveau deux heures gratuites. La vente en elle même, et le cocktail qui la précède, sera réservée aux détenteurs du catalogue, dont le coût est de 70 euros.

J'arrive sur les lieux à 11h00. Il fait froid, la pluie menace, je me vois mal poireauter là pendant une heure. Trois soldats en armes surveillent l'entrée du parc. Je leur demande s'il est possible d'entrer dès maintenant. Ils se renseignent. Suspense. Ouf, c'est oui. Fouille des sacs, détecteur de métaux, c'est parti. J'ai une heure à peu près seul avec les voitures, il va falloir en tirer parti.

Il y a une soixantaine de lots, la bonne taille pour garder des voitures espacées et pouvoir prendre son temps autour de chacune. Sur le prix d’adjudication, l’enchérisseur devra payer des frais acheteur au taux de 12% + TVA. Je vous donnerai les prix hors frais, pour représenter la somme sur laquelle est tombé le coup de marteau. Clac!

       

Cette année, le Festival Automobile a opté pour une moquette avec des bandes oranges et noires plutôt  graphiques. Le temps maussade donne assez de lumière mais évite d'avoir trop de reflets et d'ombres portées par les poutrelles métalliques donc tant pis si les carrosseries n'étincellent pas. Ca me convient.

Allez, on commence par le seul lot qui ne soit pas une voiture, puis nous prendrons les autres dans l'ordre où je les ai photographiés, plutôt que dans l'ordre de leur numérotation. Voici donc un moteur de Formule 1 Ferrari 046/2, un V10 de trois litres, adjugé 35 000 euros, loin sous l'estimation basse de 50 000.

L'un des très gros lots, en évidence sur l'estrade, est cette Ferrari 400 Superamerica LWB Coupé Aerodinamico, châssis 3931SA. Il s'agit du premier exemplaire de la Série II, fabriquée sur châssis long. A ce titre, elle fut exposée au Salon de Londres en 1962, puis au Salon de Chicago. Par la suite, elle séjourna aux Etats Unis, au Japon (dans la Collection Matsuda) et en Europe. Estimée au delà de 3 millions d'euros, elle sera négociée après la vente pour 2.95 millions tout compris.

       

       

       

Vous allez voir que pas mal de supercars sont présentes dans chacune des ventes.

Déjà cette sublime Lamborghini Countach LP400 S Series III de 1981, châssis 1121358,  rouge / blanche d'origine mais très désirable dans cette livrée jaune. C'est ma Countach préférée, avec quelques appendices sur les ailes mais pas encore alourdie comme la 25ème anniversaire. Estimée entre 380 et 450 000 euros, elle n'a pas été vendue.

       

       

L'intérieur n'est pas en reste, superbe également.

       

Puis,

une Ferrari F40, châssis 80161. Livrée neuve à Stefano Casiraghi de Monaco, le deuxième mari de la Princesse Caroline, elle dispose des vitres coulissantes en plexiglas et n'aurait parcouru que 6000 kilomètres au total. Adjugée 925 000 euros, sous l'estimation basse d'un million.

       

Cette Ferrari Enzo, châssis 135564 a défrayé la chronique en 2006 quand elle apparut coupée en deux suite à un crash à très haute vitesse en Californie. La personnalité extrêmement trouble du conducteur a d'ailleurs largement participé au mythe de ce "premier crash". La voiture a été entièrement refaite et est certifiée Classiche. Lors de sa reconstruction, elle a été dotée d'équipements spéciaux comme un un système de navigation par satellite, un système stéréo Bose, une camera de recul et des vitres électriques. Pas vraiment dans l'esprit mais bon.

       

       

       

1.4 millions d'euros pour rouler dans une voiture dédicacée au nom de quelqu'un d'autre, sous l'estimation basse. Sauf si vous vous appelez Christophe bien sûr.

Pour terminer la trilogie, une Ferrari F50 française, châssis 106825, négociée après la vente pour 1.275 millions d'euros.

       

Sur l'estrade également, une BMW 507 Roadster Series II de 1957. Ce modèle est l'une des nombreuses merveilles créées à la demande de Max Hofmann, l'importateur New Yorkais, mais son prix extravagant en limita la production à 252 exemplaires. Vendue 1.8 millions, juste sous l'estimation basse. 

       

       

Cette Ferrari 365 GTB/4 Daytona, châssis 14093, est présentée dans sa teinte Giallo Fly d'origine. Elle aurait été achetée neuve par un ressortissant de Bahreïn qui l'a toujours laissée en Europe. Estimée entre 700 et 900 000 euros, elle n'a pas été vendue.

       

       

Ce n'est pas une vente Solo Ferrari, loin de là, mais il y en a quand même beaucoup. Ici une Ferrari 365 GT4 BB de 1974, châssis 17709, négociée après la vente à 400 000 euros.

       

Une des quatre vingt dix huit Mercedes-Benz 300 Sc Coupé produites, sortie d'usine en 1957, vendue 445 000 euros sur l'estimation basse.

       

Voici une des trente six Alfa Romeo 6C 2500 SS Villa d’Este Coupé carrossées par Touring, en 1951, châssis 915910, non vendue. Elle était estimée entre 750 et 900 000 euros.

       

       

Ici une Austin-Healey 100 M ‘Le Mans’, fabriquée à 640 exemplaires, vendue 100 000 euros, très loin de son estimation basse de 160 000.

       

Cette Mercedes-Benz 300 SL Gullwing a été vendue 1.05 million, sur l'estimation basse.

       

       

Deux très belles Aston Martin sont proposées. Cette DB5, châssis DB5/1301/L, a appartenu à Peter Lindner et Nicolas Cage. Elle n'a pas trouvé d'acheteur. Estimée entre 1.1 et 1.3 millions.

       

Et cette Aston Martin DB6 de 1966, châssis DB6/2590/R, dans sa livrée Fiesta Red d'origine. Par contre, son volant a changé de coté en 1985. Vendue 350 000 euros, sous les estimations.

       

Et voici une Porsche 356 Pre-A Speedster de 1955, vendue 305 000 euros, au DESSUS de son estimation la plus optimiste!

       

       

Pas de vente pour cette Mercedes-Benz 300 SE Cabriolet de 1965, estimée entre 280 et 320 000 euros.

       

       

Première Ferrari Testarossa des trois ventes. Vous verrez à la fin que pas moins de douze variantes du modèle sont proposées aux enchères ces jours ci à Paris! La nouvelle cote du modèle provoque un afflux sur le marché. Celle ci, châssis 80637, aurait parcouru moins de 1000 kilomètres! Autant dire qu'elle est neuve. Hélas, il ne s'agit pas de la version la plus recherchée. Elle a été adjugée 170 000 euros, bien en deçà de l'estimation pessimiste de 200 000.

Dernier modèle exposé dans la partie centrale, et non des moindres, cette Alfa Romeo Giulia Tubolare Zagato de 1965, châssis AR10511 750087. Elle a appartenu successivement à plusieurs pilotes: Karl Foitek, Peter Schetty, Uli Maurer puis James Bernard Fortmann. Elle a pris notamment la cinquième place de sa catégorie aux 1000 kilomètres du Nürburgring en 1968. Estimée entre 950 000 et 1.2 millions d'euros, elle n'a pas trouvé de nouveau propriétaire.

       

       

Avant de partir sur les ailes, je profite qu'il n'y a toujours personne pour sortir le grand angle et immortaliser cette spectaculaire assemblée.

       

       

       

Allez, poursuivons. Aile droite, aile gauche? Gauche, c'est parti! Voici d'abord une Porsche 911 Carrera RS de 1992 avec un petit historique de compétition, vendue 125 000 euros, sous les estimations.

       

Cette Mercedes-Benz SLR McLaren fut vendue neuve au footballeur italien Alessandro Del Piero et affiche 6500 kilomètres au compteur. Vendue 245 000 euros, dans l'estimation. Ca fait une belle moins value par kilomètre, pour une voiture facturée à l'origine plus de 450 000 euros.

Deux autres Mercedes sont présentées.

Une 280 SE 3.5 Coupé, vendue 152 000 euros, sous les estimations

et cette 600 sedan, vendue 90 000 euros, sur la fourchette basse.

Une Bentley S1 Saloon de 1959, châssis B57LGD, dans la même famille depuis l'origine, vendue 52 500 euros, au dessus des estimations!

Cette Facel Vega Facel II, châssis HK2 B 171, est l'exemplaire présenté au Salon de Genève 1963. Vendu sur le stand, son nouveau propriétaire était venu en prendre possession dans le bâtiment dès la fin de l'exposition, et la voiture est restée dans la famille jusqu'à maintenant.. Vendue 210 000 euros, juste sous l'estimation basse.

       

Cette Buick Riviera de 1963 est elle aussi restée dans la même famille depuis l'origine. Elle aurait pu être à vous pour 20 000 euros.

       

       

Cette Jeep Willys MB de 1942 est toutes options. Elle a été vendue 47 500 euros, au dessus des estimations.

       

       

Cette Lancia Delta HF Integrale Evoluzione 1 de 1992 est une édition spéciale ‘Martini 6’ lancée par la marque pour célébrer son sixième titre consécutif en championnat du Monde des Rallyes. Cet exemplaire est le numéro 184 sur 310, et n'a connu qu'un seul propriétaire. Vendue 120 000 euros, sur l'estimation basse.

       

Ici, une Ferrari 250 GT Coupé Pinin Farina de 1960, châssis 1749GT, vendue 410 000 euros, juste au dessus de l'estimation basse.

       

       

Cette Mercedes-Benz 190 SL a été vendue 100 000 euros.

Voici une Porsche 911 S 2.2 de 1969, entièrement restaurée pour un montant approchant les 100 000 dollars. Estimée entre 200 et 250 000 euros, elle n'a pas séduit.

       

Ici une rare Stanguellini Formula Junior de 1959, châssis 00201. Ce n'est qu'en 1982 que la famille Stanguellini s'est séparée de cette voiture, qui a participé à de nombreuses compétitions historiques en Europe pendant les années 80. Vendue 72 500 euros.

       

Une Autobianchi Bianchina “Eden Roc” Cabriolet de 1964, une microcar qui est toujours restée en France jusqu'à maintenant. Vendue 25 000 euros, pile dans l'estimation.

       

Cette Fiat-Abarth 750 GT Zagato ‘Double Bubble’ de 1958 est présentée comme un projet de restauration. C'est le moins que l'on puisse dire. Mise de départ, 27 500 euros, mais il en faudra sans doute bien d'autre avant de rouler avec.

       

       

Ici une Messerschmitt KR 200 Cabriolet de 1957. Oui, il s'agit bien du constructeur des terrifiants avions de guerre qui s'est ensuite reconverti dans la fabrication de microcars. Vendue 50 000 euros sur l'estimation basse.

       

Cette Shelby GT350 de 1966 a été intensivement utilisée dans des compétitions historiques. Vendue pour 160 000 euros, sous les estimations.

       

       

Cette Ferrari 456 M GTA de 1999, châssis 114510, n'a connu qu'un seul propriétaire depuis sa livraison neuve et a parcouru 45 000 kilomètres. Si la teinte Argento Nürburgring est classique, l'intérieur vert l'est beaucoup moins, d'autant qu'il est vraiment intégralement uniforme. En tout cas elle a séduit un acheteur à 55 000 euros.

       

RM a gardé un très gros lot pour l'aile gauche, présenté à la façon des anciens salons de l'auto.

       

Il s'agit d'une Porsche 550 Spyder de 1955, châssis 550-0068, exposée au Salon de Francfort 1955. Il s'agit de l'un des 75 exemplaires "compétition client", livré aux Etats Unis avec les enjoliveurs et les flammes bleu pâle sur les ailes arrière. La voiture couru rapidement en SCCA et termina troisième de sa catégorie aux 12 Heures de Sebring 1956.

       

       

       

Vendue 2.45 millions, en plein dans l'estimation.

       

Voilà pour cette spectaculaire aile gauche. Direction l'aile droite maintenant, où l'on commence par un trio britannique.

Cette Jaguar XK 140 SE coupé de 1955, vendue 50 000 euros, loin de son estimation basse de 70 000. 

Une Jaguar XK 120 Roadster, vendue 85 000 euros, juste sous l'estimation basse.

Enfin cette Jaguar XK 140 SE Drophead Coupé qui semble très originale, avec un carrosserie magnifiquement patinée. Elle n'a eu que deux propriétaires, qui ont parcouru 115 000 kilomètres à son volant. Estimée entre 150 et 180 000 euros, elle n'a pas trouvé d'acheteur.

De ce coté aussi, plusieurs Ferrari sont présentées.

Pas de vente pour cette Ferrari 512 BB, châssis 23125, estimée au dessus de 400 000 euros.

       

Cette Ferrari 328 GTS, châssis 75926, n'a que 6000 kilomètres au compteur. Je trouve incroyable que l'on puisse ne faire que 6000 km dans une voiture qui pourrait servir de daily. Adjugée 125 000 euros. 

       

Cette Lancia Aurelia B24S Convertible de 1956, châssis B24S-1186, est partie pour 250 000 euros.

       

Ici une Kaiser-Darrin Roadster de 1954, première voiture américaine de série dotée d'une carrosserie en fibre de verre, avant la Corvette. Elle est équipée d'une six cylindres Willys. Une de ses caractéristiques singulières se trouve au niveau des portes qui coulissent dans les ailes avant. La production s'est arrêtée au bout d'un an et 435 exemplaires. Vendue 60 000 euros, très loin de son estimation basse de 100 000 euros.

       

       

Voici une étonnante Abarth 2200 Coupé de 1959, à carrosserie Allemano, construite à 28 exemplaires sur la base de la Fiat 2100. Estimée au minimum à 180 000 euros, elle n'a pas fait mieux que 105 000!

       

Ici une Ghia L6.4 Coupe de 1963, une voiture entièrement assemblée chez Ghia, sans intervention américaine, le carrossier ayant conçu la voiture autour des composants de suspensions Chrysler 1960 et du moteur V8 Chrysler “Wedge” 383 ci. Le coût de production était élevé et celle ci s'arrêta après 26 exemplaires seulement. Un homme d'affaires en importa deux, dont celui ci, en Afrique du sud, pour son épouse et lui même. Elle a atteint 220 000 euros. Comme quoi même les physiques ingrats peuvent avoir leurs fans.

       

Pas d'amateur pour cette Maserati Bora 4.9 de 1974, estimée entre 220 et 260 000 euros.

Cette Maserati Mistral 3.7 Coupé de 1965, un des 383 exemplaires produits, a été vendue pour 195 000 euros.

Une Maserati Ghibli 4.7 Coupé de 1969, châssis AM115 0752. Invendue.

Une autre Ferrari Testarossa, châssis 82548. Celle ci n'a eu qu'un seul propriétaire depuis 1989 et affiche 29 000 kilomètres. Vendue 112 500 euros.

Quant à cette Ferrari 308 GTB, châssis 27175, avec deux propriétaires à son actif seulement, elle a été adjugée 100 000 euros, loin de l'estimation basse de 140 000. 

Pas la plus élégante des Ferrari, en particulier dans cette configuration à gros pare-chocs, cette Ferrari Mondial QV, châssis 48643, a été vendue 30 000 euros.

Pas d'amateur pour cette Packard Super Eight Convertible Victoria de 1937, dans la même famille depuis 1964, estimée entre 95 et 125 000 euros.

Pour terminer, j'approche des voitures qui me font le moins vibrer.

Une Invicta 12/45 HP Tourer de 1934, partie pour 52 500 euros.

Une Talbot Type AG 14/45 HP Five-Seater Tourer de 1929 à carrosserie Darracq, vendue 40 000 euros, loin des espoirs d'atteindre entre 70 et 90 000.

Chrysler Series 75 Roadster de 1929, châssis CY 7L, préparée pour la compétition pour un montant de 100 000 dollars afin de participer au Mans Classic et aux Mille Miglia. Celle ci a tout de même reçu le marteau à 120 000 euros.



Une Peugeot 601 Roadster de 1934. A priori seule une vingtaine d'exemplaires survivraient sur la centaine produite, une rareté qui se paye 75 000 euros.



Encore plus anciennes. Une Bardon Type A tonneau de 1900, châssis numéro 5 (!). Louis Bardon a fondé sa société automobile en 1899 à Puteaux, et la production a cessé dès 1903. Pile dans son estimation, à 85 000 euros.



Ici une Créanche Type A voiturette de 1900, châssis numéro 73. D'origine française également, il ne resterait que deux véhicules portant la marque Créanche à ce jour. Ca n'a pas suffit. Elle a été vendue assez loin de son estimation, à 45 000 euros.



Vallée vis-à-vis de 1897. Henri Vallée était un fabricant de bicyclettes Manceau et a produit des automobiles de 1894 à 1902 environ. Ici aussi, il semblerait que seules deux Vallée aient survécu.  Vendue 75 000 euros, la moitié du prix le plus faible espéré.



Plus rare encore, cette Raynaud Vis-à-Vis Prototype. En fait, aucune archive ne mentionne de rapport entre Claude Raynaud, industriel de Flayosc dans le Var, et l'automobile. Seuls les bouchons de moyeux d’origine gravés ont permis de faire le lien. Plus étonnant encore, la voiture est plutôt avancée technologiquement, avec sa direction commandée par un volant et ses pignons de transmission. Là encore l'estimation basse de 220 000 euros s'est révélée très optimiste puisqu'elle a été vendue pour 120 000 seulement.

Bon, c'est pas tout ça mais ça fait trois heures que je suis là, et même si je ne m'ennuie pas, il va falloir penser à passer à l'étape suivante de mon périple. 



Un dernier regard sur l'un des lots stars de cette vente, qui rejoindra bientôt la page de châssis dédiée.

       

Voilà. D'un point de vue personnel, je suis plutôt content de cette vente. L'espace d'exposition est sympa et aéré, permettant de faire des photos assez jolies. Il y avait aussi pas mal de lots de qualité, comme la Superamerica et la 550 Spyder entre autres. Bref, la tournée des ventes commence bien.

Au final, près de 80% des lots auront été vendus, pour un total de 19 millions d'euros. Sept voitures ont dépassé le million, et la Lancia Delta a établi un nouveau record pour ce modèle. Cependant comme vous avez pu le lire, la grande majorité (près des trois quarts en fait) des lots a été vendue sous ou proche de l'estimation basse, une tendance déjà constatée en 2015.

La semaine prochaine, nous verrons si Bonhams a connu le même phénomène sous les impressionnantes poutrelles d'acier du Grand Palais. Et ensuite, si Artcurial parvient à réitérer son exploit de l'année dernière. Restez fidèles.

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