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Cette page est mise à jour au fil de l'évolution de mon matériel. Le début de la page correspond aux acquisitions les plus anciennes et à la relecture, certains de mes commentaires "de l'époque" me semblent d'une naïveté confondante. Pour l'instant, j'ai décidé de laisser tel quel et de mettre au bout, tout en supprimant les énormités les plus honteuses. <Au pire j'ajouterai des commentaires sous cette forme>
Jusqu'en octobre 2006, j'ai utilisé un compact numérique, le Nikon Coolpix
485
qui suffisait à mes besoins en matière de
photo-tourisme. Les
compacts sont pratiques, peu
encombrants et permettent de cadrer avec l'écran de
contrôle, ce qui autorise notamment des prises de vues au ras du sol
spectaculaires sans être obligé de se coucher par terre. Ses défauts n'ont
cependant pas tardé à apparaitre. D'abord une qualité discutable en situation de
faible luminosité, avec notamment des points lumineux parasites assez
disgracieux (visibles surtout sur les photos du salon Geneva Classic 2006).
Ensuite une désespérante lenteur à la mise en route, le déclenchement et le
traitement de l'image. Pour photographier un véhicule en mouvement, il ne faut donc pas être surpris par le bruit du moteur dans son
dos, anticiper la mise au point, déclencher au jugé au bon moment (avant que le véhicule ne soit dans le
cadre le plus souvent) et ne pas se rater car il n'y aura pas d'autre occasion de
prendre le cliché avant plusieurs secondes.
<à ce moment là, mon activité principale était le
carsighting et éventuellement quelques salons>
exemple: avec le coolpix déclenché un poil trop tard pendant l'accélération de
la F430 alors qu'avec un reflex, le conducteur a beau accélérer, il ne peut pas
vous échapper.
En prévision du voyage à Maranello de novembre 2006, j'ai donc décidé de franchir
un cap et de faire l'acquisition d'un appareil reflex. Sans me ruiner, j'ai donc
acheté un Canon EOS 350D, gamme en fin de vie aujourd'hui remplacée par le 400D.
Pour un amateur exigeant, les objectifs ont
souvent plus d'importance que les boitiers sur lesquels ils sont montés. <encore
que les deux ont leur importance>. J'ai donc d'abord utilisé le 350D avec son optique "par défaut", le
18-55. Aussitôt, on ne peut être que séduit par la mise en action ultra rapide de
l'appareil: pour peu qu'on le laisse en sommeil (sur ON), il se réveille en une
fraction de seconde et peut immédiatement prendre une rafale de 7 à 9 photos
d'un sujet en mouvement (ou plus suivant la rapidité de la carte mémoire).
------ VENDUS
Il y a tout de même un revers de la médaille, c'est qu'il y a beaucoup plus de risques de louper ses photos avec un reflex qu'avec un compact. Le compact reste le plus souvent en mode full auto et se débrouille tout seul. Le reflex est capable également de ce genre d'usage mais pour profiter au maximum de ses possibilités, il est préférable d'utiliser les modes manuels. Et là, il est très facile d'oublier un réglage fait pour une photo particulière et qui va venir torpiller toute la série suivante. Cela m'est déjà arrivé plusieurs fois et c'est rageant. L'utilisation poussée d'un reflex demande donc une grande rigueur dans la vérification de l'état des réglages de l'appareil et une bonne connaissance des avertisseurs qui apparaissent dans l'écran de visée.
Le Coolpix reste maintenant dans le vide poche de la voiture afin de ne pas louper une opportunité imprévue. Il est vrai que l'encombrement d'un reflex (et son prix) ne permet pas de le laisser en permanence dans un endroit exposé.
Au niveau des accessoires, un filtre
polarisant aide à contraster un peu les couleurs et gomme surtout les reflets
sur les surfaces vitrées, fréquentes sur la plupart des voitures
;o). Le
filtre entraine cependant une perte de luminosité pouvant faire descendre les
vitesses de façon importante et donc augmenter le risque de flou de bougé.
exemple: je ne sais pas trop dans quelle mesure le résultat est du au filtre
mais je trouve les couleurs de cette photo très réussies,
alors qu'elle n'a pas du tout été retouchée.
<Cela dit vu le reflet sur le pare brise, pas sûr que le
filtre y soit pour grand chose>
Parmi les autres accessoires indispensables, non pas le flash mais un trépied et
une télécommande. Le flash est un instrument très difficile à maitriser, hors de
ma portée en tout cas. Il crée des reflets, fait briller les phares et autres
catadioptres et fausse le rendu des couleurs. Bref je
n'ai encore jamais obtenu de
résultat dont je sois satisfait. Pour
les salons et musée dont l'éclairage n'est pas toujours optimal, travailler sans
flash exige quelques précautions. En effet, moins il y a de lumière, plus le
temps de pose s'allonge et plus le risque de flou augmente. Une fois de plus,
les pitoyables photos de Geneva Classic 2006 donnent un exemple de photos pas
tout à fait nettes.
<quelle belle litote> La solution miracle, bien qu'encombrante, est de se munir
d'un trépied qui permettra à l'appareil de rester parfaitement stable.
et d'une télécommande pour déclencher sans risquer de faire bouger le boitier en appuyant sur le bouton (ce serait un comble). <cela reste une vérité immuable>
Avantage, une netteté largement accrue évidemment, mais aussi une
stature imposante qui permet de ne pas être trop bousculé quand c'est la cohue
dans les allées. Les gens ont tendance à vous laisser du champ. Inconvénient,
facile, c'est lourd, encombrant et çà ne permet pas beaucoup de fantaisie dans
les angles de prises de vue, a moins de visser et dévisser les pieds toutes les
deux minutes ce qui devient vite lassant.
Voilà déjà de quoi améliorer de façon substantielle le plaisir du safari-auto
(aussi appelé carsighting). Cependant le 18-55 montre vite certaines limites quand on
cherche la petite bête. D'abord au niveau de la finesse de la photo
<le piqué>, ainsi qu'au
niveau du grossissement. Sur les conseils d'Etienne, photographe reporter
émérite pour Ferrarichat et World in Red, j'ai opté pour un 17-40 f/4 L et un
70-300 f/4 IS.
Le premier est un grand angle idéal pour les espaces réduits comme un garage ou un hall d'exposition, ou pour faire des photos d'ambiance.
Le second est un puissant zoom stabilisé qui permet d'isoler un sujet au milieu de la foule ou de faire des gros plans sans voir le reflet du photographe sur les surfaces planes. Il rend également bien des services le long des circuits dont les bords sont peu accessibles au public (Fiorano pour ne citer que le plus célèbre). Son principal inconvénient est qu'il demande de prendre beaucoup de recul, ce qui n'est pas toujours possible et vous cache aux yeux des badauds qui ne s'écartent donc pas pour vous laisser cadrer. ------ VENDU
Pour l'instant, j'estime être plus que bien équipé pour remplir mes objectifs de photos et pour mes maigres compétences. <mais çà ne va pas durer> Le dernier investissement en date, juste avant le soixantenaire de Ferrari a été d'acquérir sur ebay un deuxième boitier Canon EOS 350D nu, afin de supporter le deuxième objectif. En effet, mon expérience monégasque m'a appris que le changement d'objectif sur un boitier est assez contraignant: il faut faire attention de ne pas les abimer évidemment, ne pas laisser le capteur du boitier à l'air libre trop longtemps pour éviter les poussières... L'opération est donc longue (au regard de l'arrivée d'une voiture en tout cas) et risquée ce qui fait qu'on y rechigne le plus souvent et que l'on perd la polyvalence offerte par les deux objectifs. Avoir deux boitiers est donc la solution idéale même si les gens vous regardent parfois bizarrement dans la rue. ------ VENDU
Evidemment, on peut toujours rajouter de nouveaux accessoires. Ainsi, j'ai racheté un filtre polarisant pour mettre sur le 17-40 dont le diamètre est de 77mm. J'en ai déjà parlé plus haut mais même si les logiciels de retouche permettent de rattraper pas mal d'imperfections, je reste partisan du filtre polarisant. Il permet une meilleure saturation des couleurs (le ciel reste un de mes gros problèmes) et de gommer les reflets sur les surfaces vitrées. C'est vrai qu'il donne un effet arc en ciel sur certains surfaces (notamment les phares) mais ça ne me dérange pas. Penser à prendre un circulaire qui n'est pas pénalisé par la rotation de l'objectif en auto focus et attention au diamètre évidemment.
Sur les plus gros évènements, j'ai tendance à avoir le déclencheur facile, ce qui peut se traduire par plus d'un millier de photos par jour et donc par un gros besoin en cartes mémoires. A Maranello ou à Hockenheim, j'ai même été obligé de faire une pause de plus d'une heure le midi pour vider mes cartes à l'hôtel ou dans la voiture. Ca n'a l'air de rien mais qui sait quel cliché j'ai loupé durant ce laps de temps (seuls les plus acharnés comprendront mon état d'esprit). La solution passe par l'acquisition d'un lecteur de carte mémoire avec disque dur. Il s'agit d'un disque dur externe de 80 Go équipé d'un lecteur de carte Flash qui permet donc de décharger les cartes facilement, tout en continuant à occuper le terrain. Les photos sont ensuite déchargées vers l'ordinateur principal, ce qui permet aussi de conserver une sauvegarde pendant les voyages de plusieurs jours, en attendant de rentrer à la maison et de dispatcher les images sur les supports de sauvegarde habituels. (précaution indispensable!). <le principal inconvénient de ce genre de matériel est son autonomie que je trouve plutôt réduite, en tout cas en ce qui concerne le mien.> -------- NON UTILISE, PAS CONFIANCE ET PEU D'AUTONOMIE
Me voilà donc
définitivement à l'abri d'un problème de stockage. Pour être totalement sûr
d'éviter les mauvaises surprises, reste a être certain de ne pas tomber en
panne de batterie, la hantise sur un évènement d'importance.
Pour cela, un premier bon
investissement : un grip qui présente l'avantage d'une meilleure prise en
main de l'appareil, ce qui permettra d'éviter les flous de bougé et une
autonomie optimale puisque la poignée contient deux batteries montées en
série. En plus, un tiroir spécial peut être glissé à la place des batteries
avec 6 piles alcalines classiques. Il suffit donc d'avoir une réserve de
piles avec soi pour éviter d'être mis en difficulté par une batterie lithium
au comportement parfois aléatoire. A la réserve de piles j'ajoute une pile
plate classique qui alimente les fonctions internes de
l'appareil (mémorisation de date, heure...).
Enfin, les difficultés que
j'ai eues a trouver un logement dans
Plus décalé mais pas exclu, j'ai récemment rencontré Stan, un collègue spotter, à Genève et j'avoue que son idée de se déplacer en trottinette a fait plus que m'intriguer. C'est léger, pliable, pas cher donc si on se la fait piquer en l'abandonnant quelques minutes sur le trottoir, ce n'est pas très grave. Autre avantage, j'ai souvent fini des journées à Monaco ou Maranello avec les pieds en compote à force de faire 100 fois le même tour de garde. La trottinette peut s'avérer très pratique pour diminuer la fatigue de ces grosses journées et accélérer un peu les déplacements. Evidemment il va falloir tester un peu la stabilité de la chose car toute chute est exclue avec le matériel photo mais j'imagine que ce n'est pas bien sorcier à maitriser.
Voilà donc une idée pour le prochain achat. Avec un peu de chance, ce sera l'un des derniers, me voilà équipé comme un commando avant une mission de plusieurs semaines sur le terrain. <en réalité, passé 20 ans on a tendance à trop réflèchir pour se lancer sur ce genre d'engin avec plusieurs milliers d'euros de matériel sur soi: mauvaise idée donc, en tout cas en ce qui me concerne>
Je reviens tout de même sur le flash. Comme je l'expliquais plus haut, son rendu est assez déplaisant sur les voitures, puisqu'il crée des reflets et fait briller les optiques. Néanmoins, juste après le premier boitier, j'avais fait l'acquisition d'un flash Cobra de type Speedlite 430EX et vu le prix de la bête, je me sens assez frustré de ne pas pouvoir en tirer parti.
J'ai donc décidé de procéder à quelques expérimentations, notamment pour les intérieurs de voitures, mais en adoucissant l'effet du flash en lui adjoignant un réflecteur Lumiquest Pocket Bouncer. Le principe est le suivant: le flash proprement dit est dirigé vers le haut, sur le réflecteur, qui diffuse sa lumière de façon plus douce et atténue donc l'effet cru et désagréable d'un coup de flash direct. On va bien voir ce que ça va donner.
Evolution majeure du matériel. Suite à quelques déceptions sur les photos de Dijon, où l'autofocus a peiné à suivre les voitures arrivant de face à grande vitesse, j'ai décidé d'échanger un des 350D pour un Canon EOS 40D qui est le modèle supérieur dans la gamme. Outre des performances améliorées, le 40D offre une meilleure ergonomie, avec notamment un écran deux fois plus grand que celui du 350D et une visualisation simplifiée des réglages. Rien que çà, c'est déjà un plus énorme, l'écran permettant de juger immédiatement de la parfaite netteté de la photo. Avec le produit de la vente du 350D et le cash back de 150 euros proposé par Canon, l'investissement supplémentaire reste raisonnable. Evidemment, les différences de taille des boitiers impliquent de changer également le grip et la télécommande. J'y adjoins également une carte mémoire 8 Go pour pouvoir continuer à jouer tranquille avec le format RAW, très gourmand en espace de stockage. <Franchement rien que la taille de l'écran et la molette de réglages offrent un confort qui justifie totalement l'investissement à mes yeux> <Depuis l'achat du 7D, j'ai conservé un des 40D en boitier secondaire mais la différence de luminosité du capteur et de l'écran, entre autres différences, sont vraiment rédhibitoires. J'étudie le passage au 60D en second boitier>
La suite logique est d'offrir à ce boitier performant un objectif à la hauteur de ses capacités. Chez Canon, la gamme professionnelle est caractérisée par le sigle L et une couleur blanche. Aujourd'hui, j'ai pris l'habitude d'utiliser aussi souvent que possible le téléobjectif qui permet d'isoler parfaitement son sujet et d'obtenir des arrières plans flous du plus bel effet. C'est donc logiquement vers le 70-200 que mon choix s'est porté. Il sera certes un peu plus court en portée que le 70-300 mais je garderai ce dernier en réserve quelques temps pour juger de son utilité réelle, avant une éventuelle revente.
La gamme de 70-200 L chez Canon se compose de pas moins de 4 objectifs, avec des ouvertures de f4 ou de f2.8 et en stabilisé ou non. Le choix a donc été difficile. D'un coté, je viens du 70-300 équipé d'un stabilisateur et c'est un vrai plus que je souhaite conserver. D'un autre coté, le f2.8 est certes plus lumineux mais pèse la bagatelle de 1kg350 ce qui le rend certainement assez difficile à manier sans monopode, et sûrement trop fatigant pour le genre de marathon auquel je suis habitué, du petit matin au coucher du soleil. En plus, j'utilise rarement le téléobjectif pour des photos en intérieur, là où le f2.8 se distingue par sa luminosité. Il pourrait à la rigueur être utile pour les courses de nuit mais sans garantie. C'est donc le Canon EF 70-200mm f4.0 L IS USM pour citer son nom complet qui a eu mes faveurs. Il est stabilisé, bien moins cher que son homologue f2.8, et bien plus léger (~750 g). Sur tous les forums et autres tests que j'ai consulté pour faire mon choix, il est cité comme la référence qualité / prix parmi les objectifs Canon. <à juste titre car c'est objectif est extraordinaire> ------ VENDU
Evidemment pour trimbaler tout ce matériel, il faut s'organiser. La besace c'est bien mais c'est un peu fouillis parfois donc j'ai trouvé sur ebay un gilet de reporter à quatorze poches qui devrait me permettre d'équilibrer au mieux le poids de tout l'équipement. Premier test au Mans. <concluant, très pratique mais pas très discret en dehors des circuits>
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Tout s'est bien passé avec le gilet, vraiment pratique. Je suis désormais équipé d'un deuxième EOS 40D acheté aux States pour un prix défiant toute concurrence. J'ai commandé en même temps un multiplicateur x1.4 pour le 70-200, ce qui permet de passer sa focale maximum à 280 mm, de quoi me passer définitivement du 70-300 que je vais pouvoir revendre. Sur certains circuits comme Dijon, le 200 mm manque un peu de longueur pour être au cœur de l'action. <sur la majorité des circuits en fait>
Egalement au registre des derniers achats, j'ai équipé chaque appareil d'un verre de visée quadrillé. En effet, cela permet d'avoir dans le viseur des lignes verticales et horizontales très pratiques pour s'assurer que le sujet est de niveau, particulièrement en utilisant le trépied.
Enfin, je suis toujours à la recherche d'un diffuseur de flash qui donne de bons résultats. Je vais donc tester prochainement le Lightsphere pour les conditions de lumière difficiles, comme à Retromobile par exemple. Wait and see.
Cela fait plusieurs fois dans des salons ou des musées que je m'aperçois que mon trépied est un peu léger: il faut attendre quelques secondes après sa mise en place pour qu'il soit stabilisé et il a tendance à trembler sur les faux planchers des salons. J'ai donc fait l'acquisition d'un nouveau trépied en aluminium, un MANFROTTO 190XB , équipé d'une rotule 804RC2. Dès sa réception, j'ai été surpris par son poids. Il va être rude à trimbaler mais c'est aussi le gage de sa stabilité. De toutes façons, les modèles en carbone sont bien au delà des capacités de ma bourse. Après un premier essai, j'avoue que j'ai été impressionné par sa stabilité mais c'est surtout la rotule qui va me faciliter énormément les choses: elle permet des réglages très fins dans toutes les dimensions: un vrai bonheur. Heureusement qu'on ne sait pas ce qu'on loupe tant qu'on est pas équipé de matériel haute performance, ce serait la ruine immédiate.
J'ai fait pas mal d'expérience de circuit en 2008 et le calendrier 2009 s'annonce également fourni en la matière et comme je le disais plus haut, le 200 mm est souvent trop court. J'ai commencé à regarder de près le choix d'objectifs en 400mm qui se résume au 100-400 f/4 stabilisé et au 400mm f/5.6 qui est une focale fixe. J'ai parcouru les forums, demandé des renseignements à droite à gauche pour me fixer en définitive sur le ... 300mm f/4 IS. Les raisons sont les suivantes: c'est ma première focale fixe, qui donne à priori un meilleur piqué qu'un zoom. Il est stabilisé, ce qui est toujours intéressant quand on est pas en plein soleil. Et grâce au multiplicateur x1.4, je pourrai au final choisir entre un 300 mm f/4 et un 420 mm f/5.6, ce qui me laissera de la polyvalence. Concernant le 400mm, le multiplicateur donnait davantage d'allonge mais entrainait la perte de l'autofocus, imposant une mise au point manuelle que je ne souhaitais pas forcément.
Le 300 mm est de loin mon objectif le plus imposant et le plus lourd. Pour les longues sessions de circuit, je lui ai donc adjoint un monopode MANFROTTO 685B (qui n'est pas un poids plume non plus) et une rotule ball 488RC2. C'est l'objectif, et non le boitier qui sera fixé sur le pied.
Les prochaines sorties vont nécessiter de plus en plus de réflexion et de préparation car il est impossible de trimballer tout le matériel en même temps (et je ne vous ai pas parlé de l'escabeau), malgré l'acquisition d'un sac à dos LOWEPRO Flipside 400 AW qui est déjà complet (il contient les deux 40D avec Grip, dont un avec le 70/200 monté, le 17/40 non monté, le multiplicateur, le flash et les accessoires divers, pas le 300mm qui est trop gros)
Quand je pars plusieurs jours, j'ai pris l'habitude de trainer avec moi mon ordinateur portable mais son poids et son encombrement rendent le transport peu pratique. J'ai donc craqué pour un netbook, un mini ordinateur que je vais pouvoir emmener partout pour décharger plus facilement les photos, et prendre de l'avance sur la rédaction des mises à jour
J'avoue qu'il m'arrive dans le feu de l'action de trouver de belles phrases pour le reportage et d'en avoir oublié la tournure exacte une fois le soir venu. Plus de problème désormais avec ce dictaphone. Très pratique également pour relever les numéros de série et pour enregistrer les déclarations des speakers.
Je m'aperçois que j'ai oublié dans la liste du matériel une composante absolument essentielle de l'équipement du photographe: le disque de sauvegarde, à conserver bien sûr loin de chez soi. Je n'ose même pas imaginer la perte de trois ans de photos dans une panne catastrophique de PC (ou tout autre sinistre du même genre). Pensez a protéger vos données!
Un nouvel objectif vient enrichir ma collection: le 50 mm f1.4 USM. Il ne paie vraiment pas de mine, très court et avec un diamètre de seulement 58mm mais son ouverture maximale très élevée devrait en faire un atout très précieux pour les photos en faible luminosité comme les salons automobiles ou le spotting en fin de journée. Evidemment il s'agit d'une focale fixe donc pas de possibilité de zoomer, c'est au photographe de se déplacer pour cadrer comme il le souhaite. Il me tarde vraiment de le tester en conditions difficiles. En plus il est vraiment bon marché, en tout cas en comparaison des autres objectifs cités sur cette page.
Autre acquisition simultanée, une sonde de calibration pour mes écrans. Je l'ai achetée pour deux raisons. La première est que bien que mes écrans soient strictement du même modèle, ils n'ont pas du tout le même rendu. Je soupçonne Samsung de mélanger la qualité des dalles pour un même modèle, d'autant que la différence de prix entre les deux peut difficilement se justifier par l'écart de temps entre les deux achats. Bref, je vais essayer de rapprocher leurs rendus. La seconde raison est que je compte continuer à développer mes RAW et à m'amuser avec les retouches d'images. Or faute de meilleure technique, je fais tout au feeling, modifiant les réglages jusqu'à ce que je trouve celui qui me plait le plus. Problème: si mon écran est mal calibré, l'effet pourrait être objectivement différent de celui que je recherchais. La sonde de calibrage me permettra donc d'avoir sur mon écran un rendu le plus proche possible de la "réalité". Evidemment je ne pourrai jamais contrôler le rendu subjectif sur l'écran des visiteurs du site dont les réglages sont différents des miens mais le calibrage peut aussi être utile pour visualiser le rendu au plus près avant une impression ou la commande d'un livre photo par exemple, histoire d'éviter de dire à se réception: "_ Mais çà ne ressemble pas du tout ce qu'il y avait sur mon écran!" <Pour l'instant, j'ai reculé devant la difficulté technique de l'utilisation de la sonde. Il faudrait s'y mettre à fond pendant quelques heures pour régler les écrans correctement et je n'ai pas trouvé le courage>
Voici ce qui devrait être le dernier
objectif pour compléter ma série, l'ultra grand angle Canon 10-22 mm EF-S
F3.5-4.5 USM. Il s'agit d'un objectif qui impose bien sûr de se trouver très
près de son sujet, ce qui est idéal quand on manque de recul. En revanche,
il faut toujours garder à l'esprit que plus on s'approche des 10 mm, plus
les distorsions sont importantes sur les bords de l'image. A l'extrême, on
arrive même a des effets proches d'un fish-eye que je n'apprécie pas du tout
pour ma part. le principal avantage que j'ai trouvé pour le moment est la
très bonne luminosité de l'objectif, qui permet de continuer à main levée là
où le 17-40 impose déjà le passage au trépied. La souplesse est donc bien
meilleure, surtout si le 10-22 est couplé à un boitier qui accepte un peu de
monter dans les ISO.
Ce qui m'amène au
remplacement de l'un des 40D par le tout récent 7D. J'avoue que j'ai craqué
devant les louanges faits sur ce boitier dès sa sortie et que je ne regrette
pas ce choix. Ce qui m'a attiré avant tout était la possibilité de monter
les ISO sans avoir trop de bruit et un autofocus plus performant pour le
mode en rafale. Pour l'instant je ne l'ai utilisé qu'en Salon et j'ai été
très favorablement impressionné par sa tenue en faible luminosité. On peut
effectivement monter haut en ISO sans que la qualité n'en souffre trop. A
confirmer de nuit au Mans Classic par exemple. Il me reste aussi à voir ce
qu'il donne en prise de vue dynamique au bord d'une piste. Je dois également
apprendre à apprivoiser cette nouvelle bête encore plus performante et
complexe et surtout devenir un peu schizophrène afin de ne pas confondre les
commandes du 7D et du 40D dans l'urgence. Je complèterai mes impressions au
fur et à mesure.
Toujours dans l'idée d'être plus performant en basses lumières (je photographie souvent en salons, tôt le matin, le soir et surtout sous la pluie), j'ai décidé de renouveler un peu mon parc d'objectif en choisissant de passer au f2.8. J'ai donc d'abord remplacé le 70-200 f4 par un 70-200 f2.8. Evidemment, j'ai pris le stabilisé sinon la manœuvre n'avait guère d'intérêt par rapport à un f4 stabilisé. C'est mon plus gros investissement à ce jour mais c'est un objectif vraiment impressionnant. Par contre, il m'aura fallu un temps d'adaptation à son poids car il est plus volumineux et plus lourd que le f4. Les premiers filés n'ont pas été évidents, surtout avec le 7D+grip qui n'est déjà pas un poids plume.
Et en grand angle, j'ai opté pour le 17-55 f2.8 IS, stabilisé lui aussi donc. Au niveau résultat et allonge, je le trouve parfait, il a juste ce petit supplément de zoom qui manque au 17-40. Le plus gros regret est qu'il ne s'agit pas d'un série L et que par conséquent la finition n'inspire pas une confiance démesurée. Parfois, la manipulation de la bague donne une impression de fragilité. L'objectif s'allonge quand on zoome et quand je vise vers la bas, à la verticale, la gravité a tendance a faire tourner la bague à elle seule, c'est assez déroutant. C'est vraiment ce manque de finition qui est le seul revers d'un objectif en tout point parfait par ailleurs.
Deux choses que j'ai oublié de mentionner plus haut et qui sont pourtant indispensables: d'abord un pinceau de nettoyage pour donner un coup sur les optiques quand on travaille en environnement poussiéreux. Je ne réalise pas l'entretien interne du capteur moi même: j'amène le boitier en magasin quand je repère des poussières sur les photos
et l'accessoire indispensable du voyageur: l'adaptateur universel. En particulier pour aller en Italie (ou aux Etats Unis mais c'est plus rare) où les prises sont différentes. Devoir économiser ses batteries pendant trois jours parce qu'on ne peut pas recharger, non merci! J'accompagne d'ailleurs toujours l'adaptateur d'une prise multiple pour pouvoir brancher simultanément deux chargeurs et le netbook (et pourquoi pas un rasoir)
Je cherche toujours le diffuseur de flash idéal, c'est à dire pas trop encombrant comme les deux modèles que j'ai mentionné plus haut et qui s'accrochent partout et tombent à la moindre occasion. Je me suis pour le moment rabattu sur le modèle le plus basique qui soit.
Pour les photos de miniatures notamment, j'ai fait l'acquisition d'une tente à lumière. Avec deux lampes de bureau et des ampoules à lumière naturelle, elle permet de diffuser la lumière pour éviter des ombres trop prononcées ou une lumière trop crue. Ca marche trè bien si les lampes sont puissantes.
Pour emporter tout çà, mon brave sac Lowepro Flipside 400 ne suit plus le pauvre. Je suis toujours obligé de prendre un réflex à la main, ce qui n'est pas un problème la plupart du temps mais il devient de toute façon trop petit. J'ai donc opté pour un Tamrac Expédition 8 qui a une capacité supérieure. Je conserve le Lowepro pour les voyages courts ou les shootings où je pourrai prendre juste l'essentiel et le Tamrac sera pour le stockage permanent et les longs voyages où je prends tout le matériel.
Depuis peu, je commence à exploiter la fonction vidéo du 7D, qui a un potentiel intéressant. Par contre, quand le sujet principal est une voiture, il va de soi que l'une des composantes les plus importantes de la vidéo est le son. Pour venir à la rescousse du micro intégré du Canon, qui est ce qu'il est, j'ai donc ajouté un micro externe qui se fixe sur la griffe du flash. Il s'agit d'un Rode Videomic qui me donne toute satisfaction.
Enfin, nouvelle technique en vue. Je me retrouve souvent en shooting avec des problèmes d'exposition entre le ciel clair et le sol dans l'ombre, ou avec une partie de la voiture trop sombre, ce qui oblige à une retouche pas toujours naturelle. .
Après avoir étudié comment font les autres, je me suis décidé pour l'achat de déclencheurs de flash à distance afin de pouvoir poser deux flashs à des endroits stratégiques, qui seront déclenchés par ondes radios par le boitier. J'ai opté pour le Cactus V5 qui offre je pense le meilleur rapport prix / prestation (d'après mes recherches en tout cas). J'ai pris trois boitiers: un émetteur sur le boitier et deux récepteurs pour deux flashs. Oh, attendez! Il va falloir que je rachète un flash alors!
Devant les piètres performances du 7D en dynamique, le 40D a laissé sa place à un 60D qui lui est très bon, si ce n'est une rafale un peu lente par rapport à celle du 7D. Pour le reste, l'autofocus accroche beaucoup mieux, ce dont je ne peux que me féliciter. Maintenant, il est temps de lorgner du coté des Full Frame, avec pourquoi pas un 5D Mk II. Mais pas tout de suite.
Le contenu du sac pour un voyage type est donc maintenant le suivant:
Netbook Samsung NC10 + alimentation
Pinceau de nettoyage Hama Lenspen
Chiffon de nettoyage antistatique
Chiffon éponge pour séchage
Cartes de visite
Dictaphone Olympus VN-5500
Canon 7D + Grip + deux batteries + chargeur + carte 16 Go
Canon 40D + Grip + deux batteries + chargeur + carte 8Go
Adaptateur secteur universel
Canon EF 50mm f1.4
Canon EF 17-40 f4 L
Canon EF 70-200 f2.8 IS L Série II
Canon EF-S 10-22 f3.5-4.5
Canon EF-S 17-55 f2.8 IS
Bouchons de boitier et d'objectifs
Boites des filtres polarisants (toujours montés)
Filtre gris ND1000
Télécommande Canon pour 7D
Multiplicateur x1.4
Cartes flash d'appoint 4Go et 2x 2Go
Flash 430EX + diffuseur
Lecteur carte flash USB Kingston
Des piles, des piles, encore des piles.
Et Hors sac:
Canon EF 300mm f4
Le poncho imperméable indispensable !!
Trépied Manfrotto + rotule trois réglages
Monopode Manfrotto + rotule ball
Cactus V5 x3
Escabeau trois marches
Sac de couchage + kit sommeil (boules quiès, tour de nuque, cache yeux)
Veste photographe
Casquette
Sweat et T-shirts siglés Arthomobiles.
Voilà, vous savez tout !