Couché tard hier soir, après le restaurant puis téléchargement des photos et rechargement des batteries mais il faut quand même se lever tôt pour être une nouvelle fois sur le circuit avant la foule.
Comme il est tôt, je tente de nouveau les boxes et la pitlane, là ou l'ambiance de la course est la plus palpable et la plus excitante. Les pilotes sont tous là à veiller sur leurs bolides. Je ne photographie pas les gens, ce que je regrette un peu maintenant. Bon, tant pis.
La 312 PB fait du nu intégral et laisse ses oripeaux trainer sur le bitume. Et l'un de mes rêves se réalise. Depuis que j'ai vu une photo du réservoir d'essence riveté situé dans les bolides, j'ai toujours voulu en prendre une moi même mais je n'en avais encore jamais eu l'occasion. Une œuvre d'art.
J'en profite pour monter dans le Ferrari Store où la 275 GTB vue vendredi est exposée
D'un coté, on est légitimement fier de sa victoire dans la course de la veille, de l'autre, on ne sait plus quoi faire des jantes Challenge en trop.
J'ai déjà fait énormément de photos des courses donc je vais les laisser un peu de coté pour aujourd'hui, à part les historiques, et m'intéresser au parking qui devrait être particulièrement fourni. Les historiques donc, d'abord grilles A et B. Les tribunes sont ouvertes un peu plus largement ce qui va me permettre de prendre de meilleures vues de l'arrière des voitures, que j'ai un peu négligé jusque là.
La course est interrompue avant son terme pour cause d'une grosse fuite d'huile sur la piste qui cause une grosse frayeur à deux concurrents (et à moi)
Puis c'est au tour de la grille C
J'aime particulièrement ces vues des 275 GTB plongeant au freinage.
Je quitte ensuite la tribune, non sans avoir fait une photo du parking qui est bien rempli (désolé pas de point plus haut pour de meilleures vues).
Il est temps d'aller explorer le parking, pendant que tout le monde regardera tourner les F1. L'affluence est assez énorme, il y a un nombre de voitures impressionnant. Commençons par les plus anciennes:
Puis les séries limitées:
Stradale, F430, faites votre choix, toutes les spécifications sont présentes
Ce qui m'amène à parler du goût allemand pour la personnalisation des voitures. Historiquement, c'est vrai que l'Allemagne est un peu la patrie du tuning. Ca va du soft comme les deux Enzos avec un wrapping noir mat (il s'agit d'une enveloppe adhésive utilisée notamment sur les voitures de course ou par les concurrents de feu le Gumball). C'est sûr que c'est plus facile que de repeindre la voiture est le résultat est acceptable, hormis les rétros rouges qui détonnent un peu.
La vraie spécialité sur les Ferraris est de changer les jantes et les tailles de roues. Pour mois, on frise souvent le blasphème mais ce n'est que mon avis:
le pire du pire, la Ferrari bling bling. Oh my God!
Personnalisation Hamann sur une 512 M, pfiou!
Heureusement, il y a aussi de vrais perfectionnistes, qui sortent le chiffon dès qu'ils sont garés pour faire briller leur bijou.
Si vraiment il faut posséder une voiture différente de celle de son partenaire de club, plus c'est sobre mieux c'est
Un peu à l'écart, une Fiorano se fait monter de nouvelles chaussures, idéal pour détailler un peu le passage de roues
Au moment de rejoindre la tribune Sud, les belles anciennes sont rangées au parc fermé, l'occasion de faire les plus belles prises de vue du week-end et de les voir démarrer une à une pour rejoindre leurs remorques.
A 13h30, le programme annonce l'ouverture du circuit à des membres du Ferrari Club Deutschland. Avant de rejoindre la tribune Sud pour les photos, je repasse par le parking accrédité pour voir si il y a des voitures dignes d'intérêt. C'est le cas: trois Lamborghini dont une superbe Miura, ainsi qu'une Porsche un peu particulière. Je ne les photographie jamais d'habitude mais voir une grenouille en camouflage Gulf est plutôt rare.
Rendez vous donc à la tribune Sud pour la dernière animation du week-end en ce qui me concerne. Une quinzaine de voitures ouvrent le bal, principalement des F430 et des Challenge Stradale. C'est pourtant une 430 Spyder et une 355 qui attaquent de façon tout à fait convaincante.
Puis une deuxième session comportant deux 599 qui attaquent elle aussi autant que leurs pneus de route le leur permettent, et une Superamerica qui file un train de sénateur.
Mon cœur fait un looping dans ma poitrine quand je découvre l'alignement des voitures qui composeront la troisième et dernière session. Après un temps qui parait insupportablement long, elles se mettent en position sur la grille de départ. une photo, même au grossissement maximum, vaut mieux qu'un long discours.
Petite déception, les voitures ne feront que trois tours à allure réduite avant de retrouver les stands. Cela dit, quel plateau quand même!
15h30, il faut songer à reprendre la route, j'ai déjà bien profité de la fête pendant ces trois jours. Un dernier tour de parking, le temps de tomber sur ma (si vous avez suivi) troisième R8, un peu plus pimpante celle ci.
Mes conclusions: je suis vraiment très content de ce week-end. J'ai été agréablement surpris par les possibilités d'accéder au plus près des voitures quasiment sans entraves. On m'a dit que la plupart des Ferrari Days se ressemblent, car le plateau des courses varie assez peu d'une étape à l'autre, donc il parait redondant de faire plusieurs dates dans la même année, hormis peut être les finales. En tout cas, j'ai été ravi de me plonger dans l'atmosphère qui règne autour du paddock. L'un de mes objectifs prioritaires pour l'an prochain sera de me rendre au Le Mans Classic, qui est semble-t-il un évènement énorme.
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