Après la journée un peu anarchique d'hier, aujourd'hui tout est organisé. Plus de photos et moins de texte donc. La rue allant de la Galleria à Fiorano est totalement bouclée. Seules les voitures accréditées sont admises. En sortant de l'hôtel, je tombe sur une Challenge Stradale qui a violemment tapé: tout le coté droit est râpé. La plus sauvage des V8 ne se livre apparemment qu'aux conducteurs expérimentés.
Les Granturismo sont garées sur la place également, elles sont décidément partout
Je retrouve Matteo et un petit groupe de 4 ou 5 paparazzis avec qui je vais passer la matinée. Nous assistons au plus gigantesque embouteillage de Ferraris. Plusieurs centaines de voitures défilent devant nous. Parfois, l'excitation devient palpable quand deux Enzo se présentent en même temps ou quelques vénérables modèles. Plus souvent, ça tourne au shoot'em up en essayant d'être le plus exhaustif possible. L'exercice est assez fatigant quand il faut rester accroupi plusieurs minutes. A ma grande surprise, je n'utilise quasiment que le zoom qui permet de bien isoler le sujet au milieu des passants. Mes histogrammes montrent que le problème de surexposition n'est pas réglé mais tant pis.
Arrivées tôt, les stars du concours:
Quelques anciennes hors concours
Un point commun à toutes ces belles, les passagers devaient être bien cuits, ouvrant la portière à la moindre occasion pour faire entrer un courant d'air dans les habitacles surchauffés.
Ensuite, allons y par catégorie, honneur aux Enzo
Ca fait 12, pas mal. Manque de diversité dans les couleurs, ok, désolé. On passe aux F40?
11 ici, au moins 13 en tout, au minimum, toutes rouges il est vrai. Dire que je désirais plus que tout en voir une! Quel week-end!
F50 et GTO pour continuer dans les séries spéciales:
Jantes noires ou coloris originaux
pas toujours heureux
Au chapitre bizarreries, un étrange olibrius se jette régulièrement sur les voitures pour serrer la main des conducteurs et taper des délires, étrange. Au moins, il est sûr d'être reconnu si il fréquente d'autres évènements.
A 12h, ca se calme, c'est le moment ou jamais d'aller vider les cartes flash à l'hôtel. La matinée avait commencé par une Stradale endommagée, elle se termine par un accident entre une voiture et une moto qui bloque la circulation. 1500 photos supplémentaires pour cette matinée, je commence à me demander si le disque dur du portable va pouvoir supporter ça.
Après une petite pause, c'est reparti, cette fois les rues sont désertes à l'exception d'une Gallardo qui vient de sa garer devant l'hôtel.
Une des très rares sportives à ne pas porter le cheval cabré ce week-end. Toutes les voitures sont sur le circuit et je crains que nous soyons peu à ne pas avoir le bracelet Sésame. Je prends mon courage à deux mains et je décide de faire le tour du circuit. Longue marche en plein soleil. Tiens, il y a du nouveau, deux héliports ont été aménagés de ce coté. Je pense que je les aurais remarqués en octobre si ils avaient été là. J'arrive pour voir atterrir l'hélicoptère de Luca Di Montezemolo mais ça me fait une belle jambe. Un autre hélico se présente qui embarque des caméras. C'est lui qui aura la plus belle vue, sans doute.
Les voitures sont sagement alignées sur la piste mais rien ne bouge et l'angle de vue pas très favorable. Dans le téléobjectif, je vois qu'une mini piste a été aménagée pour les démonstrations à l'autre bout du circuit et qu'il semble y avoir un tout petit angle derrière le grillage qui serait exploitable.
C'est une marche de plusieurs kilomètres, refaire le tour du circuit puis repasser devant l'usine mais c'est çà ou ne rien voir de l'évènement. Mes efforts sont d'abord récompensés par l'Enzo jaune, seule derrière le Planet, idéal pour quelques beaux clichés.
Je me glisse ensuite le long du grillage jusqu'à un point qui devrait permettre de tirer un peu parti des réjouissances. De toutes façons, c'est çà ou rien. Après une attente assez longue, le concours d'élégance commence avec un défilé. J'ai vu la plupart des voitures sur l'accès au circuit le matin mais certaines d'entre elles semblent avoir pris un passage secret car elles sont totalement inédites, comme la P4. Je shoote au maximum de grossissement à travers les barreaux assez serrés des barrières. Advienne que pourra!
Ensuite, c'est au tour de la démonstration des Formules 1. Même procédé. Felipe Massa fait le fou au volant d'une 500 F2 en faisant des donuts au milieu de la piste. Plusieurs générations se succèdent en piste. Schumacher et Raikkonnen passent dans leurs voitures respectives avant qu'une FXX ne clôture la séance. Les photos ne sont pas top, ont besoin d'être recadrées mais elles ont le mérite d'exister.
D'un coup, la ville redevient saturée. La fatigue et le CO2 commencent à me donner mal à la tête et j'ai l'impression d'être un peu blasé. Une F50 garée en vrac le long du Ferrari store me redonne envie de lever l'appareil.
Une troisième voiture du 25 est garée dans l'usine, décidément.
Je rentre doucement à l'hôtel en shootant les différentes voitures qui se présentent, et non des moindres.
2400 photos aujourd'hui, leur édition promet d'être un long cauchemar. Crevé, je m'écroule sur le lit pour écrire ces quelques mots. On remet çà demain!
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