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Le Grand Prix de l'Age d'Or poursuit sa mutation dans le giron de Peter Auto. Cette année, l'évènement accueille, outre les traditionnels plateaux du Classic Endurance Racing, la 2.0 Cup réservée aux Porsche 911 2 litres châssis court, l'Euro F2 Classic, l’Heritage Touring Cup, le Greatest Trophy (nouveau nom d'un Nastro Rosso élargi), le Sixties Endurance et des démonstrations du Global Endurance Legends. Les Formule 1 de l'Historic Grand Prix Cars Association se retrouvent donc évincées et malheureusement les Groupe C sont absentes. A moins d'un mois du Mans Classic, il est sans doute plus sage de ménager ces bolides extrêmement sensibles.

J'arrive sur place à 08h00, quelques minutes avant l'ouverture du Media Welcome et je récupère rapidement mon bracelet. Le parking collection est encore quasi désert.

Direction ensuite le Media Center pour la chasuble, où m'attends la mauvaise nouvelle de la journée: la porte d'accès aux voies de sécurité qui se trouvait vers le S des Sablières n'est pas accessible. Le seul moyen d'accéder au bord de piste se trouve donc aux extrémités de la pitlane, ce qui est une fort mauvaise nouvelle pour mes pieds. En tout cas je ne compte pas courir pour les 911, qui vont inaugurer la piste dans quelques minutes.

       

Le plateau des Legends est correct, mais celui annoncé pour Le Mans Classic est carrément hallucinant. En tout cas c'est génial d'avoir une série pour voir courir ces voitures qui sont encore un peu "jeunes" pour entrer dans les plateaux historiques traditionnels.

       

Je passe devant le paddock du Greatest, dont les voitures sont encore toutes sous tente

       

pour arriver à celui du CER. Enfin des voitures sorties de leur abri. Dont un duo de M1

       

Une 935 s'échauffe, avec toute la discrétion que vous pouvez imaginer.

Et voici une impressionnante 911.

       

Je doute qu'il s'agisse d'une véritable 934/5 d'usine, et elle ressemble d'ailleurs étrangement à la voiture présente l'année dernière sous une autre livrée, mais elle en jette.

       

Je suis sûr que le tuner japonais RWB approuve.

Les 911 sont en pré-grille mais... bon,

je passe sur la pitlane pour voir qui occupe les stands en l'absence des Groupe C. Je passe devant les BMW qui joueront le rôle de voitures ouvreuses et de baptêmes VIP.

C'est donc l'Heritage Touring Cup qui a la meilleure place.

       

Les BMW y affronteront une pléthore de Ford

       

       

       

       

Bon allez courage, il faut aller en piste. En chemin, je passe devant cette Porsche 356 qui se désaltère

et devant cette 599 parfaite au parking.

La route est longue pour arriver au S, quand il suffisait de traverser l'espace public auparavant. Mais j'y arrive pour le départ du CER2.

       

       

Je poursuis vers le sommet de la cuvette.

       

C'est la Chevrolet Monza qui est la plus impressionnante

Je fais encore quelques vues arrière. De toute façon l'autre coté est à contre jour!

       

       

Je monte jusqu'au retour de la parabolique mais là aussi, le soleil n'est pas idéalement placé.

       

Quelques filés et le plateau touche à sa fin.

       

       

Le HTC ne tarde pas à prendre la suite.

       

Je m'installe à l'un de mes endroits préférés, face à la sortie de la cuvette.

       

Cette Triumph Dolomite Sprint n'est hélas pas passée très longtemps.

Une beau plateau pour les fans de 3.0 CSL.

       

       

Celle ci, le châssis 2275998, était l'une des quatre voitures d'usine pour la saison 1973. Son palmarès est impressionnant: victoire aux 24 Heures de Spa et aux 6 heures du Paul Ricard, deuxième place aux 6 Heures du Nürburgring et victoire de classe aux 24 Heures du Mans. L'année suivante, entre des mains privée, elle s'imposa encore à Monza et Vallelunga.

Voici également une 635 CSI et une 2002 Ti

       

Deux Alfa Romeo on ne peut plus différentes, une 1750 GTAM et une Alfasud Sprint Veloce

       

Et les Ford, Escort RS et Capri RS

       

La course est très disputée, les concurrents ne se font pas de cadeaux. La parabolique est très technique et offre des possibilités de dépassement aux plus audacieux et aux plus malins.

       

       

Cette BMW 635 CSi a participé aux 24 Heures de Spa en 1983 avec Thierry Boutsen et Thierry Sabine.

       

En plus de la 2002, voici également une 535i

       

Les trois Capri 2600 RS engagées

       

et quelques Escort 1600 RS

       

dont celle ci, pilotées avec un joli sens du spectacle.

       

Les Alfa

       

La suspension de l'Alfasud semble réglée sur "très très dur"

Cette Escort 1800 RS Zackspeed est l'une des voitures que j'ai préférées aujourd'hui, sans que je sache d'ailleurs trop l'expliquer.

Et les CSL.

       

A la fin du plateau, je commence à rebrousser chemin tandis que les F2 prennent la piste. Il n'y a que 5 voitures engagées et j'ai envie de couvrir un peu les clubs.

       

Voici une March 752

une March 782

une Motul M1

et la plus belle à mon goût, la Ralt RT-1

       

J'arrive au niveau des clubs et du parking prestige, avec d'abord cette très belle Mondial t cabriolet, une voiture dont la cote a bien monté, comme celle de toutes ses sœurs.

Une jolie Corvette

Le club Lotus

       

Ma première Alpine hors salon!!

Le club Alpina est toujours présent et bien achalandé.

       

Tiens, et ma première GT2 RS hors salon également!

Je valide totalement cette GT3 en gris souris. Une couleur que j'apprécie beaucoup, même si on a plus souvent l'occasion de la voir sur les Renault Mégane arpentant les chantiers de BTP ou d'autoroute.

       

Cette F40 locale est présente chaque année, et toujours garée à la même place.

       

Ma deuxième Alpine, déjà.

Une très belle Aston Martin préfère payer le prix fort plutôt que d'aller faire le plein à quelques kilomètres

       

Cette Z8 m'accueille pour mon retour dans le paddock.

Me revoici vers les Porsche

       

dont cette incroyable 911 ST 2.5, châssis 911 030 1127, avec laquelle Gérard Larrousse termina troisième du Tour de France en 1970, devancé uniquement par deux Matra. C'est d'ailleurs le pilote français qui en reprend le volant aujourd'hui.

       

       

Même s'il faut saluer le professionnalisme et l'organisation impeccable de Peter Auto, je dois dire que je préférais l'esprit et l'ambiance de l'ancien Âge d'Or, quand les voitures étaient bricolées au cul des camping cars. J'aime bien l'ordre et les choses bien alignées mais là c'est un peu trop propre à mon goût. Ok, et ce n'est pas facile de photographier les voitures quand elles sont rangées. Comme cette Porsche 993 GT2 Evo décorée par Peter Klasen, châssis 393012

               

       

Sa voisine est également une 993 GT2 Evo, châssis 394075. Deux exemplaires sur les onze construits, c'est pas mal!

       

Autre attraction de ce plateau, cette Ferrari 333 SP, châssis 034, une habituée de Sport & Collection.

Je traine encore un peu dans le paddock mais ca va être l'heure de la reprise des hostilités, après une très courte pause déjeuner.

       

Le CER1 monte en piste, avec cette De Tomaso Pantera. Honnêtement, je n'ai pas vraiment envie de me retaper tout le tour du circuit à pied pour retourner dans la cuvette donc je décide de rester dans la pitlane.

      

Cette RSR 3.0, châssis 911 460 9116, a remporté sa classe au Mans en 1975

Ici le châssis 911 560 9115, une RSR 3.0 vendue au Mexique et qui remporta d'emblée les 1000 kilomètres de Mexico avant de finir neuvième au général aux 24 Heures de Daytona.

Ces deux autres RSR 3.0 sont des voitures converties chez Tuthill

       

Aucune idée de qui pourrait être cette Ford GT40 mais je vous rappelle que pour participer à ce genre d'épreuve, la voiture doit être conforme, ce qui est très différent d'authentique.

       

Ici, le châssis P/1088, l'un des châssis "surnuméraires" conservés par John Williment et assemblés à la fin des années 1990.

Bon au moins on peut être sûrs de la ST.

       

Je m'arrête encore une fois vers la Zackspeed.

       

Carlos Monteverde prend la piste avec sa Ferrari 512S, châssis 1002, à moins qu'il ne s'agisse de son clone bien entendu.

       

La ST repasse déjà par les stands.

       

L'activité dans la pitlane est très soutenue, ce qui fait bien mes affaires.

       

       

Les voitures rentrent pour quelques réglages ou pour changer de pilote.

       

       

       

Cette RSR 3.0 est authentique, il s'agit du châssis 911 460 9051

       

Et celle ci aussi, châssis 911 460 9059, qui participa cinq fois consécutives aux 24 Heures du Mans, avec une troisième place de classe (septième au général) comme meilleur résultat en 1975.

       

Quand les voitures démarrent ou arrivent, j'essaie d'ajouter un peu de dynamisme en baissant la vitesse vers 1/25

       

       

   

La 512 S reste immobilisée.

       

Je commence à tourner autour.

       

       

Le pilote n'a pas l'air trop bouleversé par son immobilisation.

       

Ah, je tiens peut être quelque chose.

Oui, voilà ma meilleure photo de l'année!

Le ciel devient petit à petit très dramatique, ce qui est parfait pour le photographe.

       

       

Ah oui, ce ciel est vraiment génial!

       

La séance aura vraiment été très animée dans les stands. Pour l'instant je suis très heureux d'être resté là.

       

Une autre véritable RSR 3.0, le châssis 911 460 9058

       

       

Bon, il y a donc beaucoup plus de vraies que de fausses au final, même si c'est toujours fastidieux de faire le tri.

       

Ici une RS 2.7, en version Touring, châssis 911 360 1347

       

et une RSR 2.8

       

Une dompteuse!

Ca se termine pour le CER1

       

Pendant que je suis sur la pitlane, je refais quelques images du HTC.

       

       

       

Les concurrents du Greatest Trophy vont se mettre en bout de ligne, prêts à partir.

       

       

Les voitures du CER1 sont en "parc fermé", j'en profite.

       

       

       

Dès le début du Greatest Trophy, ce qui devait arriver arrive: la pluie se met à tomber. Cette SWB vient immédiatement se mettre à l'abri. Je peux comprendre que son pilote ne souhaite pas la risquer sur une piste détrempée, même s'il s'agit d'une (belle) réplique.

       

       

       

Voici 1717GT, une Ferrari 250 GT Pinin Farina Coupé dont le châssis a été raccourci avant d'être rhabillé par Drogo après un accident.

       

Une 718 RS 60 Spyder, châssis 718-067

       

La pluie redouble et tourne carrément à la très grosse averse. Mince, ça aurait peut être été judicieux d'être en piste après tout. Je vais faire une tentative depuis le muret des stands. C'est très impressionnant mais je suis trempé au bout d'une minute et je suis encore au 24-105, qui n'est pas le plus adapté.

       

       

C'est de pire en pire.

       

Je me réfugie dans un stand le temps de mettre le 100-400 et une manche étanche sur le boitier, un K-way sur le photographe et je repars à l'assaut.

Je n'avais pas réalisé mais cette Type E est un véritable roadster Lightweight, châssis S850664, l'un des douze exemplaires produits. Vendu à Briggs Cunningham, il a couru au Mans en 1963. L'année dernière il a changé de mains à Quail Lodge pour 8 millions de dollars.

Les voitures sont sous Safety Car.

               

Il y a manifestement un litige, le pilote de la Birdcage estimant avoir été dépassé sous drapeau jaune.



Pour ma part, je suis tout content de faire des images aussi variées en une seule journée, même si mes pieds sont gaugés.

       

Les Bizzarrini ne vont pas cracher beaucoup de flammes aujourd'hui à mon avis.

       

Il y a deux 250 coupé Pinin Farina sur les photos ci dessous. En effet, il semble que la "SWB" soit 1933GT, une réplique sur base de coupé PF.

       

       

Hormis le premier tour, toute la course se sera déroulée sous voiture de sécurité.

       

       

Retour aux stands.

       

 

       

Cette Aston Martin DB2/4 Mk1 Bertone competition Spyder porte le numéro de châssis LML/507 et est la dernière des trois modèle de ce type à avoir été construits.

Je suis content d'avoir vu la Drogo rouler.

       

Les ouvreuses partent en piste.

       

Alors que les Legends se mettent en place, juste au moment où la pluie cesse. Bien sûr la piste reste humide, ce qui dissuade l'une des 993 GT2 et surtout la 333 SP de prendre des risques.

       

       

       

Oui bon, c'est encore TRES humide!

       

       

Bon là j'avoue que ma stratégie a merdé car contrairement au CER, les voitures en démonstration qui ont décidé de tourner n'ont pas trop de raisons de revenir en pitlane et il y avait sûrement des trucs très sympas à faire en piste. Il aurait suffit que je pense à aller en zone spectateur, toute proche, où l'on peut très bien se débrouiller avec un 400 mm. Je n'y ai tout simplement pas pensé, obnubilé que j'étais par le trajet à pied via les voies de sécurité.

       

Cette Viper GTS-R porte le numéro de châssis C37

       

Cette Porsche 993 GT3 RS fait un bruit très désagréable, qui vrille les tympans.

       

Une F430 GTC, châssis 2618, qui a couru de 2008 à 2011, terminant notamment sixième des 24 Heures de Spa en 2009

       

Une GT2, châssis 2602, qui aurait fait quelques rares apparitions en GT Open en 2008 et 2010.

       

Le duo de Corvette est très intéressant

       

       

surtout quand elle sont en duo.

       

       

Voilà; bon je me suis fait un peu avoir sur ce coup là, vous avez compris.

       

Les voitures rentrent au paddock, sous le soleil.

       

       

Toi, toi...

Je repars vers les clubs, le temps de sécher un peu.

       

Dire que dans un mois je ne regarderai même plus ces superbes Aston tellement il y en aura de garées sur le circuit du Bugatti.

       

Du rouge / orange partout!

       

La Scuderia reste quand même une voiture magnifique.

Je pense que de toutes les voitures du parking clubs, c'est cette Ferrari 330 qui était la plus mal placée pour des photos.

       

Ah, la Carbon-Bee a été rejointe par une sœur!

       

       

Sur la pitlane, la Monza ne se sent pas prête à attaquer une piste qui n'est pas parfaitement sèche, ce que je comprends très bien vu la sauvagerie de la machine.

       

       

Les M1 ne semblent pas pressées non plus.

       

       

Je ne sais plus si le parapluie est pour la pluie ou pour le soleil du coup. En tout cas je commence à sécher.

Dans les boxes, je retrouve cette F2

mais surtout cette BMW et cette Talbot dont la présence restera un mystère complet.

       

Voici les deux Porsche 935 K3, le châssis 001 0020, le dernier des châssis K3 construits

       

et à ma grande surprise, le châssis 009 00016 que je n'avais jamais identifié avant. Une voiture qui a couru à Daytona, à Sebring et au Mans, terminant deuxième à Daytona en 1981. Ca c'est cool!

       

       

Cette Cheetah G601 est bien connue.

Une scène un peu cocasse, pour l'observateur en tout cas, quand cette Lola T298 partie en pneus pluie reviens aux stands pour mettre des slicks. Le plus ancien des mécanos s'acquitte rapidement de sa tâche en hurlant des instructions

       

mais hélas le plus jeune a bien du mal à faire entrer les roues dans leur logement, se faisant pourrir au passage.

Une Lola T286

 Cette Corvette est vraiment très excessive

       

J'aurai vu vraiment beaucoup de Porsche aujourd'hui, avec encore ces trois 930 Turbo

       

       

       

Les voitures commencent à se ranger en parc fermé.

       

       

       

Je n'ai pas trop prêté attention aux numéros de voltige aérienne qui se déroule majoritairement de l'autre coté du bâtiment. En plus je n'ai pas le bon objectif à ce moment là. Du coup j'avoue que j'ai été totalement pris de court par cette remontée de pitlane. 

Les concurrents du Sixties Endurance se mettent en place, avec une belle réplique de Cobra Daytona.

       

       

La plupart des voitures me sont bien connues et il va falloir que je rentre pour passer le repas en famille.

       

J'assiste à la mise en grille avant de prendre le chemin du media center pour restituer la chasuble.

Voilà à quoi ressemble une F2 une fois débarrassée de ses roues et de tous ses éléments de carrosserie.

En sortant, je tombe sur cette étonnante 911

       

et oooh, GT3 Touring!

Au final cette édition du Grand Prix de l'Age d'Or aura été bien agréable, avec des changements météo qui auront permis des images variées. Malgré (ou grâce) les contraintes d'accès à la piste, je me suis bien amusé sur la pitlane, avec quelques photos vraiment sympas. J'ai même découvert quelques nouveaux châssis, dont une Jaguar Lightweight, contre toute attente. Par contre l'abondance de répliques, en nette augmentation, est plutôt inquiétante. Autre petite crainte: j'ai marché seulement 10 kilomètres et je suis cuit donc je ne sais pas ce que vont donner mes deux prochains voyages en terre Sarthoise. Ca craint!
 

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