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Retromobile ! J'aime bien taquiner ce salon en disant que c'est le cauchemar des photographes. Ce qui est d'ailleurs la pure vérité: l'éclairage est insuffisant, les barrières très proches des voitures et les voitures de la vente aux enchères sont souvent posées au hasard. Malgré cela, c'est également un rendez vous incontournable qui m'a permis de découvrir de nombreuses merveilles, en particulier des Ferrari comme les 246S, 330P, 121LM, 250GTO, 212 Export, 250 Monza que vous pouvez retrouver dans les reportages de 2007 et 2008. Le salon propose également une mine de bouquins, revues, miniatures, peintures, sculptures ... à même de satisfaire le plus exigeant des chineurs ou le simple curieux.   

Cette année la vente Bonhams proposera notamment une Bugatti 57S Atalante sortie de grange après 50 ans d'hibernation et dont l'estimation supérieure à 3 millions d'euros sera un nouveau test pour le marché des véhicules anciens. Egalement au catalogue une Bugatti Type 18 ex-Roland Garros et une 250 GT SWB ex-Ecclestone. Autres vedettes, une flèche d'argent W 165 de 1939, une Ferrari 275 GTB et une Lamborghini Miura ayant appartenu à Johnny Hallyday ainsi qu'une 512S, une 250 GTO et une Daytona Compétition sur le stand Sport et Collection. Pour le reste ce sera la surprise.

Au niveau du voyage, çà commence mal. Pour une fois que je m'y prends très à l'avance pour obtenir un billet SNCF Prem's pour le premier jour du salon, j'ai une obligation professionnelle incontournable qui tombe pile le même jour. Billet non remboursable ni échangeable = 44 euros perdus et l'obligation d'en racheter un au prix fort. Pas de chance ! Je rappelle toutefois aux salariés la possibilité de bénéficier d'une réduction une fois par an grâce au billet de congés annuels. Il est également possible d'augmenter la réduction en réglant en chèques vacances. 

Bref, à 7 heures je suis dans le TGV et j'arrive devant le rideau baissé du Hall 7 vers 10h30, une demi heure avant l'ouverture officielle du salon. Le nombre de personnes qui patientent est déjà impressionnant. Alors que je commence à monter mon appareil photo, la conversation s'engage avec un passionné de voitures anciennes. Deux choses ressortent de notre discussion: la bonne façon de collectionner les vieilles voitures est de commencer par des voitures peu coûteuses et qui ne perdent pas de valeur (Cox par exemple), de les retaper en bénéficiant des conseils et des relations des briscards des clubs et de progresser doucement en ajoutant un peu d'argent à chaque fois pour passer à la voiture supérieure. Bon, c'est déjà tard pour moi, d'autant qu'il y a d'autres priorités plus immédiates. Et ce passionné me dit que ses fils n'ont pas trop accroché à son intérêt pour les classiques, élevés à la Playstation plutôt qu'aux petites voitures. Inquiétant, moi qui voulait assurer l'immortalité d'Arthomobiles en mettant Alexandre sur le coup.

Bon, je pense que vous êtes tout de même ici pour les photos donc commençons la visite. Dès le lever de rideau, j'entre parmi les premiers et je fonce au fond du hall pour gagner un peu de répit sur la foule qui va s'engouffrer rapidement. Heureuse coïncidence, je tombe sur une 250 Tour de France inédite, immatriculée à Monte Carlo. Il s'agit de 0899GT, une voiture à l'historique assez mouvementé: de 1958 à 1960, elle se taille un palmarès respectable (au moins 7 victoires de classes) dans des courses de cote nationales. Suite à un accident en 1960, elle est séparée en trois lots et moteur, carrosserie et châssis partent dans des directions différentes (aujourd'hui ce genre de profanation fait frémir). En 1987, elle est restaurée avec une "nouvelle carrosserie" (!!) et un moteur refrappé 0899GT (re-!!). Vous aurez compris qu'au final, seul le châssis semble subsister de la voiture de course originale. 

Le grand jeu à Retromobile consiste à éviter au maximum d'avoir des barrières sur les photos (en nylon ou en dur). Il y a plusieurs façons pour cela et on commence par la moins évidente, pour les cordes en nylon. Il suffit en fait avec le trépied de prendre deux photos: l'une avec la corde dans sa position normale et l'autre avec la corde relevée ou baissée d'une quinzaine de centimètres. Ensuite, grâce à un masque de fusion dans un logiciel de retouche, on fait disparaitre l'objet indésirable. Evidemment il faut pour cela avoir deux poses strictement identiques. 

Pas bien loin, on peut trouver une 308 GTB Gr IV sn 20905

Toujours sur le même stand, deux versions rarissimes de 911: d'abord une RuF CTR "Yellowbird" de 1987, une brute de 460 chevaux qui détint longtemps le record du tour sur le terrible Nordschleife. Sa caisse étroite de Carrera standard lui permettrait d'atteindre 343 km/h. C'est marrant car j'imaginais il y a peu un garage composé de voitures de sport extrêmes (il faut bien rêver) et j'avais mis la CTR dedans: avec la F40 sortie en même temps, ces deux là m'avaient fait forte impression. Et voilà que je la retrouve sur un stand et qu'EVO consacre un article à RuF avec notamment un retour sur ce modèle. Qui plus est celle ci est un des 30 modèles construits entièrement par RuF (pas une Porsche usine modifiée) et une des cinq allégées par le remplacement de pièces de carrosseries en aluminium.

       

Deuxième modèle d'exception cette 964 Turbo Leichtbau, version allégée de la Turbo normale construite à 80 exemplaires pour des raisons d'homologation en compétition. Celle ci aussi doit offrir son lot de sensations fortes

 

Ensuite je passe chez Bonhams. Etienne est déjà sur le coup bien entendu, et nous comparons nos programmes chargés de 2009: lui prévoit de descendre trois fois en Italie entre avril et mai, pour ma part ce sera deux fois grand maximum.

Cela fait deux ans que je me plains du fait qu'une fois la vente terminée, les voitures sont rangées n'importe comment sans considérations pour le public ni possibilités d'approcher (sachant que la vente a lieu le deuxième jour du salon). Je n'ai pas du être le seul à faire la remarque car cette année les voitures sont bien exposées et on peut entrer sur le stand après achat du catalogue (ou négociation). Les progrès sont donc notables. Seul bémol, de nombreuses voitures vendues sont déjà parties (Talbot Lago, Alfa Romeo Giulietta Speciale et Lancia Aurelia B24 Spyder), y compris pas mal de Ferrari (Coupé 250 Pininfarina, 275 GTS...). La seule solution est donc définitivement de venir le vendredi avant la vente. Alors, qu'est ce qu'il reste?  

L'une des plus importantes à mes yeux, 2501GT, une 250 Chassis Court qui fut livrée en carrosserie acier en 1961. En 1988, elle arrive dans la célèbre collection Obrist et bénéficie d'une restauration complète et d'une toute nouvelle caisse en alu réalisée par un artisan respecté de Modène. Elle fut vendue en 1995 à Bernie Ecclestone qui en bon financier la revendit dès l'année suivante.  Apparemment la voiture ne s'est pas vendue lors des enchères.

       

Un spectaculaire Roadster Lotus-Ford Mark IX, à la carrosserie non peinte pour gagner les derniers kilos. Cet exemplaire remporta le Trophée Colin Chapman du Championnat de Formule 1172 en 1955 pilotée par son premier propriétaire, Michael MacDowel. Dans son jus, la voiture a été adjugée 80500 euros.

Une Bugatti Type 13 de 1913. Moins de 25 exemplaires de ce modèle sont répertoriés à ce jour et celle ci serait la 4ème Bugatti survivante la plus ancienne.

Une Duesenberg Modèle J de 1929, Best of show à Pebble Beach en 1981

Je ne me prononcerai pas sur le design futuristo-demodé de cette Aztec d'Italdesign dessinée il y a 20 ans par Giugiaro. Disons que je ne suis pas très étonné qu'elle n'ait été produite qu'à 50 exemplaires.

       

Cette voiture toute plate aux échappements imposants est une Lotus 30 Mk1 Group 7. J'avoue que je suis curieux de savoir quel bruit elle fait une fois lancée sur la piste.

       

Une Daytona jaune éclatant sn 15367, sur laquelle la marteau est tombé à 216 500 euros, sans doute grâce à un historique et un entretien absolument limpides.

       

Deux répliques / recréation: une Alfa Romeo 1750 6C Spyder, et une réplique de Type E Lightweight sur base d'un coupé 1963

       

Du coté des Porsche, une 356A 1600 de première main adjugée 44 000 euros et cette 914/6 qui courut le Monte Carlo avec Gérard Larousse en 1971 puis la Targa Florio avec Vic Elford.

       

Un des thèmes de la vente cette année était d'anciens véhicules de la caravane du Tour de France (cycliste), comme ce Renault de la société "Le Nain Gourmand". Le kitsch à l'ancienne se paie 36800 euros.

Le clou de la vente est bien évidemment cette Bugatti Type 57S Atalante Coupé de 1937. Cette voiture fut achetée neuve par Francis Cruzon, vainqueur des 24H du Mans en 1931 et connut quelques changements de propriétaires avant d'être achetée par le Dr Carr en 1955 dont elle ne quitta pour ainsi dire jamais le garage. C'est au décès de celui ci en 2007 que la voiture refit surface, n'ayant pas tourné depuis près de 50 ans mais dont les principaux organes mécaniques et la carrosserie sont strictement d'origine. La Bugatti a été adjugée pour 3,4 millions d'euros, une somme respectable durant cette période de crise et qui sauve certainement Bonhams d'une deuxième vente difficile consécutive après Gstaad.

         

Non loin de là sur le stand bondé de Carclassic se trouvent entre autres une 365 BB sn 18011, une Daytona Spider 12419 et 11967, la 365 GT 2+2 recarrossée en 365 California Spyder déjà vue à Gstaad.

       

Sur le stand des voitures de Johnny, pas de Miura mais deux belles Italiennes rouges quand même: une superbe 275 GTB qui me permet d'illustrer la deuxième leçon pour éviter les barrières (en dur cette fois): prendre de la hauteur pour avoir une vue plongeante par dessus l'obstacle. Apparemment des doutes subsistent sur le fait que cet exemplaire sn 6691 ait réellement appartenu au chanteur.

       

et une ISO A3C Bizzarrini que Johnny n'a apparemment gardé que quatre mois. En tout cas, peu importe leur propriétaire, l'essentiel est que ces voitures soient là.

Un peu plus loin, une autre mais moins fringante et une troisième carrément éclatante.

       

Je me plains sans arrêt des stands étriqués mais de toute évidence, c'est un problème que Mercedes ne connait pas: leur immense surface leur sert à montrer uniquement deux voitures, mais non des moindres. La McLaren MP4-23 qui a permis à Hamilton d'arracher le titre de Champion du Monde l'année dernière. Ok pour dire que les voitures 2008 étaient un peu trop torturées en termes d'aérodynamique mais de là a créer les horreurs qui prendront la piste dans quelques semaines...

         

Ainsi qu'une vénérable W165 qui n'eurent pas beaucoup le loisir de concourir puisqu'elle sortit en 1939, date à laquelle l'Europe allait bientôt s'intéresser à des mécaniques bien plus meurtrières.

         

       

BMW a lui aussi sont stand géant ou devait être présenté le nouveau Z4, un peu hors sujet. On appréciera surtout ce Roadster 328

Alfa Romeo est également bien représenté

       

Non loin de là, le stand Fiskens expose la deuxième 250 TDF du salon: 0787GT. Outre une bande colorée jaune et verte toute récente, cette voiture a elle aussi un historique complexe puisqu'elle roulé longtemps avec un moteur de California Spyder (1253GT) qui réintégra sa voiture d'origine l'année dernière. Je serais bien incapable de dire quel moteur se trouve sous le capot à l'heure actuelle mais ce n'est très certainement pas 0787GT. Ici la méthode pour éviter les cordons est la plus simple: on les enlève! En décrochant un coté et en desserrant le pied, rien n'est plus simple. Il convient évidemment d'être rapide et de remettre tout en ordre immédiatement.

         

       

Une autre belle brochette de cavallinos se trouve comme prévu sur le stand Sport & Collection pour annoncer le traditionnel rassemblement des Ferrari contre le cancer. On y trouve pas moins d'une 512S (1016) et d'une 250 GTO (4757GT), qui courent toutes deux le Challenge Historique dont une manche aura lieu au Vigeant en 2009. A ce titre, elles sont bien connues des amateurs. Egalement une 712 CAN AM (1010) et une F1 de 2006.

       

       

Vers 13h30, je range un moment l'appareil photo pour flâner un peu parmi les stands commerciaux. Je ne trouve pas de miniatures qui me plaise dans un tarif raisonnable (toutes les BBR 1/43 semblent extraordinaires mais l'engrenage parait extrêmement dangereux pour qui y met le doigt). Je m'intéresse donc plutôt aux livres en achetant le dernier Cavallino magazine et un exemplaire du Ferrari by Pininfarina couverture souple pour 40 euros. L'affaire parait bonne mais le poids que ce pavé fera peser sur mes épaules tout l'après midi le sera beaucoup moins. J'achète également à de sympathiques Argentins un livre sur l'épopée des 375 (MM et Plus) en Argentine. S'agissant d'un de mes modèles préféré, difficile de passer à coté de cet ouvrage riche en photos.

 Au détour des stands, on peut tomber sur des choses surprenantes comme ces deux carrosseries de Dino,

       

cette Daytona esseulée (15221).

 

ou encore cette détonante 275 GTS (7653)

       

Chez Lukas Hüni qui offre toujours des displays de très grande qualité, on ne déroge pas à la règle avec un sublime trio Italien: une Lancia D24-0005 au palmarès exceptionnel, jugez plutôt: vainqueur de la Targa Florio et du Tour de Sicile avec Piero Taruffi en 1954 et du Grand Prix de Porto la même année avec Villoresi, elle fut ensuite offerte par Lancia à Eva Peron.

       

Cette Alfa Romeo 33/2 de 1968 qui gagna les 500 km d'Imola avec Zeccoli / Vaccarella cette année là.

       

et cette Ferrari 250LM, sn 5907 qui remporta notamment les 12 heures de Reims 1964, emmenée par Graham Hill et Jo Bonnier.

       

ainsi qu'une Jaguar XKSS (16 exemplaires) et deux énormes Mercedes.

       

Périodiquement je recroise Etienne ou Thomas qui est également passé faire un tour. Sur les conseils d'Etienne, je décide de faire un peu le tour des popotes pour me présenter et discuter. Il est vrai que mes demandes d'accréditation sont souvent bien accueillies, ce qui semble démontrer qu'il est toujours payant de se faire connaitre. Je surmonte donc ma réserve naturelle pour aller sur quelques stands. Je passe donc chez Rally Story qui va organiser très bientôt le Rallye de Paris, puis sur le stand de l'Atelier 46 qui restaure des voitures et organise pour ses clients des participations aux évènements tels que le Tour Auto ou Le Mans Classic. L'Atelier engage pas moins de 9 voitures au prochain Tour Auto et me demande de fournir des photos des concurrents. Il me confirme que les temps sont durs et me donne une information précieuse: le plateau du premier Gstaad Classic en septembre devrait être énorme. Je vais ensuite me présenter chez RM Auctions qui organise la désormais traditionnelle vente de Maranello en mai, où se sont vendues en 2007 la 330 TRi sn 0808 victorieuse au Mans (6.4 millions d'euros) et en 2008 la California Spider la plus chère de l'histoire (7.4 millions d'euros). Cette somme risque d'être dépassée cette année avec une 250 TR sn 0714TR qui a couru quasiment sans interruption de 1958 à 1963, engrangeant pas moins de 10 victoires. J'espère pouvoir vous la montrer au mois de mai. En attendant, sur le stand RM trône une des Ferrari qui dégage physiquement le plus d'agressivité: la Daytona Groupe IV.

         

Le stand Hall & Hall présente lui aussi plusieurs bijoux dont cette monoplace 500 de 1952, cette McLaren

        

cette Mercedes 300

       

et cette Jaguar Type C, excusez du peu

Les Bugatti ne sont bien sûr pas en reste avec notamment d'autres Atalante en bien meilleur état que celle de Bonhams

       

       

et au détour des stands, une Jaguar XJ220 ou cette Lancia Martini quelque peu ... déshabillée

       

Je profite d'une accalmie de la pluie qui tombe sans discontinuer (disons qu'il pleut moins) pour aller voir au dehors ce Pacific M26 de 1942 "Dragon Wagon": un dépanneur de char avec un moteur de 18 000 cc engloutissant 300 litres au 100! Un monstre!

       

Mais Retromobile, c'est aussi une galerie d'artistes très fournie, que ce soit en peinture

       

       

ou en sculpture

       

qu'en miniatures

       

C'est dans cette galerie que j'ai l'immense plaisir de discuter un moment avec Serge Bellu, l'auteur du célèbre et indispensable Guide Ferrari chez E/P/A et qui lance une souscription (de 250 euros) pour la participation d'un nouvel ouvrage de 624 pages sur Ferrari, aux éditions Anthese. L'objet à l'air très intéressant, je pense que je vais participer. 

Enfin messieurs, si vous voulez faire plaisir à madame, faites votre choix. De quoi laisser monsieur Spock pensif...

       

Puisqu'on parle d'artistes, je me permets une petite aparté:

En décembre, je lisais avec plaisir le N°16 du fanzine hautement recommandable, Passion, édité et réalisé par Arnaud Meunier, un habitué des évènements consacrés aux Ferrari anciennes. Dans la rubrique courrier des lecteurs, je suis tombé sur les dessins de Yann Denes qui m'ont tout de suite tapé dans l'œil. J'ai donc pris contact avec lui et il a eu la gentillesse de m'envoyer un aperçu de son travail réalisé au pastel sec sur papier Ingres, dans des formats allant de 30x40 cm à 70x100 cm. Le reportage sur Rétromobile m'a paru le bon moment pour vous faire part de ma découverte, puisque de nombreux artistes y exposent leur travail.

       

       

Si les dessins de Yann vous intéressent, n'hésitez pas à me contacter, je me ferai un plaisir de lui transmettre vos messages. Et considérez aussi un abonnement à Passion (quoique l'auteur / photographe / éditeur souhaite hélas s'arrêter au numéro 20) !

Pour conclure, pour la première fois à Retromobile, je suis satisfait de la netteté de mes photos, même si je n'ai pas forcément suffisamment varié les angles ou cherché les détails. Pour la première fois également, j'en ai profité pour discuter avec pas mal de personnes sur différents stands et ces contacts ont été très agréables. Mes excuses à Sylvain que j'avais promis d'appeler pour que nous puissions discuter un moment: j'avoue que j'ai zappé mais ce n'est qu'un contretemps, on trouvera d'autres occasions.

Au final, comment se plaindre d'une journée où l'on découvre deux 250 TdF et une 250 LM inédites? Retromobile reste Retromobile, avec ses qualités (quel plateau!) et ses défauts (stands exigus, orientation difficile) mais dans l'ensemble le bilan de cette journée épuisante est largement positif. Retromobile reste un incontournable et se positionne idéalement dans une période creuse.    

Pour la suite des évènements, j'ai envisagé d'aller au rallye Neige et Glace à quelques kilomètres de chez moi mais vu le climat actuel, pour éviter une amputation des orteils et par respect pour mon matériel photo, j'ai décidé de zapper. Ce sera donc le Salon de Genève (avec du nouveau sur le stand Pagani) début mars et un déplacement qui reste à planifier au tout nouveau Musée Porsche de Stuttgart, dont l'architecture semble exceptionnelle.  

 

  Retromobile 2010 Retromobile 2008 Retromobile 2007 Retro Classics 2009 et Geneva Classics 2008
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