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Bon, aujourd'hui est une journée de spotting quasi ordinaire à Maranello, aucune activité particulière n'étant officiellement prévue. J'arrive vers 8 heures à mon rond point habituel. L'objectif prioritaire de la journée est la 599 GTO. La voiture a été dévoilée officiellement (et cérémonieusement), les premières livraisons sont prévues sauf erreur au mois de juin donc il n'y a aucune raison que les voitures ne tournent pas sur les circuits de rodage habituels.

Première belle surprise de la journée, cette F40. Française et avec les phares escamotables sortis, ce qui est assez peu courant.

         

Puis cette 458 jaune sans aucune protection. En plus, on dirait bien Dario Benuzzi au volant, le pilote essayeur mythique de la marque.

       

       

Le mulet sur base de 612 continue de tourner. Celui ci est un peu différent de celui que j'avais vu en février, avec son bas de caisse en alu.

 

Ah la voilà, mais assez lourdement protégée donc elle n'apporte pas grand chose de plus à celle que j'ai déjà vu.

 

Je vous épargne les modèles de tests habituels et leurs disgracieuses protections. Voici tout de même quelques couleurs originales sur cette 430 Spider et cette 599 HGTE.

         

Une autre GTO, aux jantes dépareillées. Ce n'est toujours pas ce que je recherche.

 

Je voulais voir une 458 blanche depuis un moment (depuis que j'en ai acheté une au 1/43 à Retromobile en fait).

 

Ah, depuis que je squatte ce rond point, j'ai déjà vu des conduites un peu spéciales mais celle là on ne me l'avait jamais faite.

 

Quoique le record est pulvérisé quelques minutes après: allez, à l'envers!

 

Une Gallardo Spider. J'apprendrai dans la journée qu'il s'agit d'un des Test Drive de Hors Ligne.

         

Encore un proto avec cette 599 un peu bizarre: rétros non standards et des ajustements un peu étranges au niveau du toit.

         

Une GTO noire, presque celle que j'attendais mais les jantes ne sont encore une fois pas les bonnes. Ce n'est pas passé loin cette fois.

       

Un peu désœuvré par moment, le trafic n'est pas très intense. Ca donne le temps de tenter des trucs.

Ah, celle ci c'est la bonne: sans protections mais à l'opposé du rond point. Elle est dans la livrée de présentation à Pékin, et qui sera sans doute l'une des plus populaires, la 599XX de Genève ayant certainement imprimé un certain formatage dans le subconscient des acheteurs potentiels (est ce que j'en fais trop?)

         

Cette 458 est l'une des voitures des stages Pilota proposés aux propriétaires désireux de perfectionner leur pilotage. Elle porte un numéro et quelques autocollants.

 

A 11:00, je quitte l'endroit et prends la direction de Fiorano. Bonne pioche, une GTO est en train de tourner et la place aux gonds de la porte est libre. La voiture tourne régulièrement donc j'ai amplement l'occasion d'en profiter.

         

Les modifications extérieures restent tout de même assez subtiles, accentuant juste l'agressivité d'un modèle que je considère comme déjà quasi parfait. Le traitement bicolore est excellent, les touches de sportivité assez discrètes (prises d'air sur le capot et les boucliers arrières), les jantes gun-métal sont superbes et remplissent bien les ailes rebondies.

        

A un moment donné, c'est Dario Benuzzi qui prend le volant: si les précédents pilotes ne s'amusaient pas, cette fois c'est encore autre chose: les trajectoires s'élargissent dans le 180° et la voiture est vraiment très rapide.

         

Mais ce qui frappe le plus, c'est le bruit du moteur. Le V12 monte superbement dans les aigus, loin du râle rauque des V8: un son réellement sublime et qui permettra d'identifier immédiatement la GTO en piste.

 

Une seule fois je verrai les disques de freins s'allumer, comme sur une voiture de compétition, mais je n'étais pas en position de prendre la photo à ce moment là.

 

Avec le 300mm, les images sont un peu moins belles car du fait de la lentille plus large, le faible espace disponible pour prendre la photo est insuffisant.

 

Vers midi, le circuit se calme et je reviens au niveau de la Galleria. Ludo est là, qui vient d'en terminer la visite. Rien de franchement inédit mais la présence d'une 599XX dans la salle du haut excite ma convoitise. L'exhibition Non Solo Rosse s'est terminée il y a quelques jours, et le musée est en réorganisation. L'amphithéâtre est notamment fermé le temps d'y regrouper exclusivement des F1. Ludo me donne le ticket qu'il a acheté (9 euros du fait de la surface d'exposition réduite) et qui n'a pas été déchiré. En fait, je passe au moment où personne ne contrôle les tickets et monte directement au dessus. En chemin, je croise cette BB LM

et 005S (!!), une 166 Sport Coupé Touring de 1948. Cette voiture appelée Aerlux à cause de son toit vitré fut présentée au Salon de Turin en 1948. Certainement pas la création la plus racée de la marque mais il s'agit probablement avec 002M de la plus ancienne Ferrari survivante au monde.

         

Puis j'arrive devant la 599XX. Toujours aussi impressionnant et charismatique. il me tarde vraiment de la voir en piste. En attendant, je patiente un peu pour qu'un wagon de touristes dégagent et je me fais plaisir.

         

       

       

Une fois de retour sur le parking, nous assistons au passage de cette Wiesmann

         

Hors Ligne a mis le paquet au niveau des Test Drive puisqu'ils proposent de conduire une 430 spider, une California, une 458 et cette superbe Scuderia jaune.

 

Un groupe de Hollandais arrive ensuite, la voiture la plus remarquable du lot étant cette Challenge Stradale jaune.

         

Le parking de la Galleria affichant complet, ils se mettent sur le terre plein piéton du Musée. Mais bon, ici les Ferrari sont chez elles et je dois dire que l'idée est plutôt plaisante. Il faudra cependant bien une demi heure avant que tout le monde ait fini d'ouvrir et fermer ses portières, discuter à n'en plus finir, prendre des photos... et que la voie soit finalement (à peu près) libre.

 

Presque à coté de la Galleria, un nouveau magasin vient d'ouvrir, sur une surface assez importante, et qui vend des produits dérivés. Si la 458 avait été placée devant pour attirer l'attention, c'est réussi en ce qui me concerne.

         

A voici la GTO qui repart vers le circuit. Elle est vraiment magnifique. En fait, je devrais dire une des GTO. Ludo a vu passer une Fiat marquée "International Press Testing" qui faisait des navettes. La une des magazines de juin sera donc très certainement consacrée à l'essai du nouveau monstre. Sur mes photos, j'ai repéré deux plaques d'immatriculations différentes, L13658 et L13659 et dans l'essai d'autocar (visible sur Youtube), on voit la L13655.  Il y aurait donc cinq voitures réservées aux journalistes, toutes dans la même livrée. Après quelques tours à Fiorano, elles partent s'exprimer sur les petites routes alentours.

         

Vers 14:00, nous allons faire un tour du coté du Ferrari Store. Un gros coup de chance, c'est à ce moment qu'arrive un petit groupe de Genevois dont la Pagani Zonda S de Tiziano Carugati et cette Corvette. Elles s'engouffrent dans l'usine pour ne plus être revues du weekend. Au bon endroit au bon moment (qui sait ce que nous avons pu louper par ailleurs).

         

Malgré ce coup d'éclat, c'est relativement calme. Ludo jette l'éponge et je retourne sur mon rond point pour terminer tranquillement la journée. On ne sait jamais. En fait je vois surtout tourner et retourner les voitures d'Hors Ligne. Les va et vient sont permanents. Ca met un peu d'animation mais il n'y a pas vraiment d'intérêt à photographier vingt fois la même voiture. 

         

Excepté la Scuderia jaune que je photographierais toute la journée sans me lasser

Encore une fois l'exercice est propice aux expérimentations.

Je vois tout de même une autre 599 GTO dépareillée et cette Modena bleu foncé très séduisante. 

        

Et pour finir, une dernière 599 GTO.  Ah non, il s'agit en fait d'une HGTE avec des spécifications One to One très habiles: toit noir mat et grilles avant en nid d'abeilles. Le client n'aura plus qu'a acheter les jantes GTO dès leur commercialisation et on s'y trompera.

         

A 17:00 je décide de rentrer à l'hôtel. Les limites du spotting à Maranello sont évidentes. Quand il y a un nouveau modèle, l'excitation de découvrir la nouvelle voiture est bien présente. Une fois les modèles connus, les protections anti projections limitent l'intérêt de la publication des images dans un reportage. Evidemment quand on est sur place, il reste le plaisir de voir et d'entendre les voitures accélérer devant soi.

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