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Je continue à faire le candide sur les grands évènements Ferrari en allant assister à mes premiers Ferrari Racing Days sur le circuit d'Hockenheim. J’avoue que je ne sais pas trop à quoi m’attendre,  ni en terme de spectacle, ni en terme d’affluence et encore moins au niveau des possibilités d’accès. Ce sera la surprise à tous les niveaux. Tout ce que je sais, c’est qu’il y aura plusieurs manches du Trophée F430, les F1 du département Corse Clienti et bien sûr le Challenge Historique que j’attends avec une impatience toute particulière.

Comme à mon habitude, je m’arrange pour arriver tôt. Parti à 5h du matin, je suis l’un des tous premiers à me garer dans l’enceinte du circuit, un peu après 8h, Je demande immédiatement où je peux me procurer un billet mais on me répond que l’entrée est libre pour cette journée de vendredi. Je débouche donc d'abord sur une immense place où les voitures des spectateurs viendront se garer demain (Ferrari only bien sûr). Au fond, les mécanos de Pirelli bossent dur pour chausser toutes les F430 du Trophée. A coté, une voiture du Scandinavian Challenge est apprêtée sous une tente. Premier contact.

        

Je me dirige ensuite vers le paddock, où je rencontre ma première Maserati Granturismo non camouflée. Très grande réussite de Pininfarina une nouvelle fois.

Une grande tente accessible au public couvre le stand de l'équipe Kessel et quelques autres, l'occasion de découvrir les voitures et le travail des mécaniciens un peu plus en détail. Premier bon point pour l'organisation, on peut vraiment aller au contact des voitures, regarder travailler les mécanos.

       

En m'infiltrant entre deux camions, je découvre les boxes où se trouvent notamment les voitures du Challenge Historique. Emerveillé, je me glisse dans les stands pour faire quelques images. C'est presque désert donc personne n'y trouve à redire. Les 512 BB LM sont extrêmement imposantes.

       

La 275 GTB sn 8061 de Grégory Noblet se dévoile pudiquement tandis qu'une autre 275 montre fièrement ses courbes.

       

A quelques mètres, deux 250 GT Tour de France exhibent leurs entrailles.

       

Egalement présentes une 250 LM sn 6023 appartenant au brésilien Carlos Monteverde dont je reparlerai plus loin, et une Maserati Birdcage dont l'origine du nom devient évidente quand on découvre son étonnant châssis tubulaire.

       

Evidemment, de l'autre coté des boxes se trouve la pitlane, théoriquement interdite au public. On peut s'y glisser en restant discret. Le stand des Formule 1 Corse Clienti est lui bel et bien interdit.

       

Quelques merveilles attendent le signal du départ: la 500 TR sn 0610MDTR de Giancarlo Galeazzi et la 250 GT Coupé Ellena sn 0679 GT, couvée du regard par sa pilote Lisa Lechler.

       

Sont également dans les starting blocs une 250 TR sn 0738TR, appartenant elle aussi à Carlos Monteverde et une très rare (et très plate) 312P sn 0872.

       

Soudain, les moteurs s'ébrouent dans un vacarme assourdissant et des nuages de fumée. Quelle joie de vivre de tels moments au beau milieu des stands, l'ambiance course est à son paroxysme, le cœur bat. Toutes ensembles, les voitures des Grilles A et B s'élancent sur le circuit pour la première séance d'essais. Je parviens même à prendre quelques images depuis le muret des stands avant qu'un vigile s'aperçoive de mon absence d'accréditation et me demande gentiment de rejoindre le paddock.

       

Les voitures personnelles des pilotes ne sont pas mal non plus. Quand on a du goût...

       

une intruse tout de même:

Et cette 250 GTE recarrosée par Drogo sn 2391GT, qui est restée exposée sans bouger une bonne partie du week-end.

       

En cherchant une personne qui pourrait me dire où je peux accéder sans billet ni accréditation, je tombe par hasard sur l'entrée de la tribune C qui donne sur l'épingle du stadium. Ca tombe bien, les F430 sont en piste pour la première séance d'essais libres. Hélas, le soleil est mal placé (si je puis dire) ce qui donne des photos d'une qualité discutable. Demain, la tribune en face (Sud C) sera ouverte donc c'est là bas qu'il faudra être en matinée pour ne pas être gêné par le contre jour.

       

       

       

Ca attaque déjà dur, parfois même un peu trop.

Après les F430, c'est au tour des Historiques de la Grille C de prendre la piste. Une nouvelle fois, les photos sont de piètre qualité. J'ai presque envie de mettre toutes les photos de piste de la matinée à la poubelle puisque je prendrai les mêmes en mieux dans l'après midi. Mais bon, respectons la chronologie de ce carnet de voyage.

       

       

       

       

       

       

       

       

Midi, le grand cirque fait une pause. Les F430 rejoignent leurs boxes et moi le parking où une 275 GTB sn 08057 portant le convoité écusson Classiche est préparée. Elle sera ensuite montée dans le Ferrari Shop pour le week-end.

       

Au moment de rejoindre ma voiture pour décharger les cartes flash avant les prochaines sessions, je m'aperçois que le Enzo Club Deutschland a prévu une tente privative pour se restaurer tranquille. Il y a déjà deux voitures devant mais ce n'est qu'un début. Je vous donnerai plus tard mon opinion sur le goût des allemands pour la personnalisation de leurs bijoux.

       

Une fois les appareils photos de nouveau opérationnels, je reprends le chemin des tribunes. En passant, je tombe sur cette 599 originale (154835) dans le choix des couleurs et plutôt réussie à mon goût. Hélas, sa position contre un mur ne permet pas de faire de photos très intéressantes.

Maintenant que le soleil à tourné, la lumière est bien meilleure. Les premiers à s'élancer pour les séances qualificatives sont les concurrents du Scandinavian Challenge qui réunit les nouvelles F430 mais aussi des 360 et une vénérable 355. La course démontrera la différence de performances entre ces modèles successifs.

       

C'est ensuite au tour des Historiques des catégories A et B de revenir en piste

       

       

       

       

       

       

       

C'est le moment de la grosse attaque

Le challenge historique réunit non seulement des Ferrari mais également des Maserati, probablement pour étoffer un peu le plateau. Toujours est il que ces dernières font plus que se défendre en piste.

       

Les F430 du Trophée reviennent pour leur deuxième séance
 

       

       

       

Ca passe

ou ça casse

       

Enfin le programme des courses du vendredi est clôturé par les Historiques de la grille C

       

       

       

       

       

       

       

       

La 250 LM effectue ses derniers tours de roue, elle se retirera ensuite définitivement, sans doute pour des problèmes mécaniques. Quand au pilote de cette 250 GT Passo Corto, il fait preuve d'un peu trop d'optimisme à l'épingle.

        

Comme si cela ne suffisait pas pour effrayer les amateurs de belles carrosseries, certaines manœuvres sont parfois vraiment limite, en tout cas sans rapport avec l'enjeu à mon avis.

       

Dans le paddock, je retrouve la 250 LM qui va hélas devoir rentrer à la maison et une des 512 BB LM qui a connu des problèmes mécaniques mais qui reviendra dès le lendemain.

       

Pendant ce temps là, les F430 sont en parc fermé, après quoi elles doivent se présenter aux vérifications de conformité, dont le pesage.

       

Pour ceux d'entre vous à qui cela donnerait des idées, les F430 Challenge sont à vendre pour la modique somme de 200 000 Euros, après quoi il n'y a plus qu'à les habiller aux couleurs de vos généreux sponsors.

Sur le parking, l'Enzo Lounge a reçu quelques visiteurs supplémentaires

       

et il y a quelques invitées notables comme cette 365 GT 2+2 estampillée Classiche

       

ainsi qu'une F40

Pour ne pas paraitre trop sectaire, voici également un spécimen très désirable rencontré sur un parking secondaire

Vers 17H30, la journée touche à sa fin, le ring retrouve son calme. Comme on ne se refait pas et bien que je sache que le samedi et le dimanche seront très riches en voitures récentes, je ne peux m'empêcher de planquer pendant une heure à la sortie du circuit pour prendre encore quelques clichés des voitures en mouvement.

       

C'est la lumière rasante qui finit par me faire fuir, les photos devenant difficiles et de moins bonne qualité. Heureusement que le soleil se couche une fois par jour et oblige le spotter à rentrer se coucher sans regrets!

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