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Où en étions nous? Ah oui, sur l'autoroute qui me mène à Megève pour l'arrivée des Red Days, je reçois un coup de fil m'annonçant un plateau alléchant au Circuit de Bresse. J'avais prévu d'y passer car je savais que le Lamborghini Suisse Club Romand y était aujourd'hui. J'adapte donc mon programme pour arriver un peu plus tôt que prévu. Il est 13h00 quand je me gare sur le parking du circuit. C'est ma première visite ici alors qu'il me faut le même temps pour venir que pour aller à Prénois. Je salue Nicolas, mon informateur, et je file sur le parking intérieur. C'est l'heure du déjeuner et il n'y a personne autour des voitures: c'est parfait. Je commence évidemment par les Lamborghini. Une surprenante Uracco.

 

Une Countach 25ème Anniversaire

       

Une magnifique Diablo, dans sa ligne la plus pure.

        

Le taureau est un sticker. C'est discret, plutôt réussi.

         

Et une Murcielago. Cà fait bizarre d'en voir une toute simple comme çà.

         

Parmi les autres marques, une Ferrari Challenge Stradale,

 

une AMV8 et une Ford GT dans une très belle combo.

         

Plus encore quelques unes, l'alignement est tout de même impressionnant. 

         

Un peu à l'écart, un trio tout aussi alléchant:

       

Gallardo,

       

Murcielago Le Mans

       

et Gallardo Special Edition (N° 27/50). 

 

Je monte sur le toit du bâtiment pour une vue plongeante. 

 

Je m'aventure ensuite sur la pitlane. Je reçois un petit choc quand je découvre l'alignement des voitures qui attendent de prendre la piste.

        

Une Gallardo Spider GTR gris mat.

         

Une autre Gallardo orange.

 

Une Murcielago Le Mans jaune.

         

Une LP560-4 blanc mat 

         

Une Diablo Roadster jaune.

         

Et une Scuderia.

         

Je suis alors abordé par un membre de Supercarfrance: Seb, alias 310, qui m'a reconnu. Je suis toujours surpris et flatté quand çà arrive. D'autres spotters sont également présents et connaissent Arthomobiles. Merci à eux pour leurs encouragements (je pense qu'ils ne manqueront pas de lire cette page). La pitlane est toujours calme, c'est le moment d'essayer des choses différentes. Cette ligne bleue est une bénédiction en terme de perspective

         

       

ou de contraste. C'est un peu répétitif mais choisissez votre préférée.

       

Ces plots de signalisation sont d'excellents repères également.

         

On peut aussi s'amuser à faire des retouches. Discrètes (ne garder que le rouge et le bleu), ou carrément extrêmes (HDR + vignettage + effets de lumière).

       

       

Chacun s'occupe comme il peut.

 

Et tout le groupe se déplace en masse dès qu'une voiture bouge, comme pour l'arrivée de cette Exige.

         

Je ne sais pas ce que j'ai en ce moment mais j'ai tendance à photographier un peu penché quand je suis accroupi. Ce n'est pas volontaire, peut être une mauvaise prise en main ou une mauvaise habitude.

 

Avant que les voitures ne prennent la piste, Seb me propose de me présenter un de ses amis, gardien du circuit et collectionneur de miniatures Ferrari. C'est avec grand plaisir que je découvre l'étage de la maison, quasiment entièrement consacré aux miniatures, avec de superbes dioramas maison. Madame est incontestablement de bonne composition. Après cette impressionnante visite, les voitures sont en piste. Je me dirige vers un virage à 180° surmonté d'une butte qui permet au public de dominer la piste. C'est vraiment très bien fait, d'autant que contrairement à Dijon, les barrières ne sont pas du tout gênantes (mais les contraintes de sécurité sont bien différentes). 

 

Ici on est sur un circuit de roulage champêtre, alors que Prénois peut accueillir toutes les compétitions automobiles à l'exception de la F1.

         

Sans surprise c'est la Scuderia qui retient le plus mon attention.

       

       

Même si j'attends également chaque passage de la Gallardo SE avec impatience, son pilote conduisant avec beaucoup de ... générosité.

       

 

Un régal pour les photographes.

         

       

Jusqu'à la petite attaque de trop. La voiture mord la bordure, et c'est parti

         

Petite frayeur quand la voiture arrive sur l'herbe humide mais elle s'immobilise avant le mur de pneus. Non pas que quelques retouches cosmétiques auraient posé un problème majeur puisque le pilote n'est autre que Roland Affolter, le patron des concessions Lamborghini pour la Suisse. 

         

L'autre grosse attaquante est la Murcielago Le Mans jaune, qui porte d'ailleurs les stigmates d'une sortie de route ce matin.

         

Elle n'est assurément pas aussi agile que la Gallardo. Plutôt sous vireuse, et attention aux vibreurs

       

Les autres mènent bon train mais sans prise de risques.

         

       

       

L'Exige entre également en piste, avec une conduite plutôt agressive. Mais est il possible de piloter ce genre de karting autrement?

Au milieu des supercars, trois 206 se battent comme des chiffonniers mais la différence de vitesse est impressionnante, alors même que les pilotes des Peugeot semblent bien connaitre la piste. 

         

Comme d'habitude, une fois que j'ai assuré quelques passages, il est temps de baisser les vitesses pour accentuer les filés. Soixantième de seconde.

       

       

Quarantième

       

Je parviens à descendre jusqu'au trentième en conservant une netteté satisfaisante, c'est mon record. 

         

Tandis que la journée avance, la Murcielago jaune et la Ford GT prennent la piste mais à très faible allure. Manifestement leurs conducteurs ne sont pas des habitués et ne pensaient peut être même pas tourner.  

       

       

       

Vers 16h00, la Diablo quitte le circuit et je ne vais pas tarder à l'imiter, afin de ne pas rentrer trop tard pour conclure cette semaine vraiment très chargée.

Franchement le circuit m'a bien plu. Les portes sont largement ouvertes et le virage ouvert au public a tout les atouts pour offrir un spectacle de première qualité. Il y a sûrement de très belles choses à faire par ici et je ne manquerai pas de revenir à chaque fois que j'aurai des infos sur des sorties clubs. Une très belle découverte.

Je pensais pouvoir mener de front notre déménagement et une visite éclair à Geneva Classics mais c'était sous estimer l'ampleur de la tâche. J'ai donc du faire l'impasse sur le salon Suisse, à regrets même si aucune Ferrari n'y était présente. Le dernier gros évènement de l'année sera donc le DTM à Dijon, ce qui devrait être assez impressionnant à tous les niveaux. A suivre.

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